À Bout De Laisse
Ce sera ma dernière contribution à la rubrique « entre hommes », étant donné que jai pris lengagement de ne partager que du vécu. Pour ne pas être lassant, je nai raconté que les passages originaux qui mont fait franchir de nouvelles étapes dans ma recherche atout sexe côté hommes. Je vais terminer par une mise en laisse dans un sexe-shop.
Depuis plusieurs années, lorsque je noublie pas mon équipement, je viens avec un sac dans lequel je peux ranger mes habits pour être totalement nu ou sil fait trop frais, je ne garde quun polo qui senlève facilement sous les caresses. Lorsque jarrive dans ce sexe-shop, jai toujours la même place, à condition darriver suffisamment tôt car cest la place privilégiée pour offrir un coin fellation en grand confort pour le suceur et discrétion pour le sucé.
Lorsque jarrive et que la place est libre, jai mon rituel, je me mets à nu et je passe autour du coup ma ceinture ainsi offerte aux clients pour quils puissent me fouetter les parties sensibles et le reste ou bien procéder à un simulacre détranglement pour plaquer ma tête contre leur sexe et enfouir leur queue au plus profond de ma gueule. Enfin, je me bande les yeux à laide dun bonnet enfoncé jusquau nez. Je suis dans le noir le plus complet à la merci de qui veut profiter de moi. Je ne choisis pas mes partenaires, je ne les provoque pas, même sils sont tout près de moi. Je sens souvent leurs odeurs, mais tant que ma langue, légèrement sortie entre mes lèvres, nest pas sollicitée par un bout de gland humide, je suis dans lexpectative et cela est excitant.
Un jour, jai dû avoir les assauts, pendant une heure, dun quidam qui sapprochait de mon visage ; à chaque fois une odeur forte caractéristique chatouillait mes narines mais aucun contact et donc aucune réaction de ma part et en fin de soirée, il sest décidé à poser son bout sur ma langue et là, jai commencé la pompe. Il a changé complètement dattitude et ma pilonné la gorge jusquà la limite du supportable, jétais au bord de la gerbe, mais jai pu me soustraire juste avant de vomir.
Voilà mon rituel dans ce sexe-shop et si la place est occupée, je monte à létage et mallonge, nu et les yeux bandés, sur un matelas à hauteur de couilles, la tête tournée vers le mur et les fesses offertes au passant, la porte étant grande ouverte et la cabine éclairée. Jai les couilles coincées derrières entre les jambes, elles sont ainsi exposées près de ma fente intime permettant à qui le veut de les tirer, les r ou simplement les sucer ou bien alors menculer. Jai accueilli plusieurs queues anonymes, une ou deux seulement sont allées jusquau terme et me gratifiant de leur nectar dans mon intimité.
Donc, un jour, jétais à ma place favorite pour les fellations à la demande, mais ce jour-là javais oublié mon bonnet, je fermais simplement les yeux dans lattente dun bout de chair humide contre ma langue. Un domi sest présenté et ma exploré le corps et mon tréfonds avec ses doigts fortement onglés, ce nétait pas des plus agréables, il me déchirait lanus.Je préfère les queues plutôt que les doigts à moins quils soient un prélude à la pénétration dune verge. Mais lui, la queue molle, ne la jamais offerte ni à ma bouche ni à ma vulve, le seul contact avec lui, cétait ses mains assez intrusives. Il a pris ma ceinture transformée en laisse et ma arraché de mon siège pour mentraîner nu et à quatre pattes selon son ordre à travers les couloirs, me frappant du cuir de la ceinture chaque fois que je levais les yeux vers lui. Je devais garder les yeux baissés. Il mexposait à tout promeneur du sexe-shop en moffrant soit à la suce ou à la baise.
Ce jour-là, il y avait pourtant du passage mais pas de client vraiment intéressé pour profiter de cette lope. Il ma donc tiré jusquà létage, et il ma conduit dans la salle au fameux lit où javais lhabitude de moffrir aux passants. Dans cette pièce, il y avait un vieux à la queue pendante, il ma obligé à gober cette dernière, relevant mes fesses pour les offrir en spectacle pendant que je tentais, de mon mieux, de donner du plaisir à ce vieux, sa queue retrouvant du volume sans toute fois se raidir suffisamment pour une pénétration.
Je me suis retourné un instant pour voir mon agresseur du cul, cétait un noir, jai repensé aussitôt à mon tout premier noir, en Afrique, qui mavait tant donné. Je lui ai dit « Oh oui, possède-moi, féconde-moi ». Mon maître sest insurgé : « non, ne jouis pas dans son cul, il doit boire ta semence. » Je nétais pas très satisfait de cette semi-pénétration, le caoutchouc menlève toute sensation de proximité avec mon enculeur, cest comme si je menfonçait un sextoy, on peut sen contenter quand il ny pas de queue disponible. Mais une queue vêtue dun latex cest très frustrant quand celle-ci te pénètre, elle nentre pas en contact intime avec ton anus et ne te versera aucune récompense pour loffrande de ton intimité. Finalement, je me suis relevé sans obéir à mon maître et je me suis couché sur le dos relevant mes jambes écartées. Le noir a compris ma manuvre, il a fait sauter discrètement la capote et ma baisé en profondeur. Jétais bien, javais abandonné le vieux sucé, le laissant me contempler faire lamour. La baise se faisait maintenant en profondeur et je pouvais contempler mon beau partenaire. Je réitérais ma demande de me faire féconder avec toujours la protestation de mon maître mais je nallais pas laisser passer ce plaisir dêtre honoré de sperme dans mon intérieur surtout par un noir. Je voyais le visage de mon enculeur sadonner avec application à la sodomie. Jai vu arriver son orgasme dans un rictus signifiant quil allait tout donner, il sest enfoncé encore plus profond et sest figé dans mon cul.
Je me suis alors relevé pour me jeter sur sa tige, une belle goutte de sperme encore accrochée à son bout toujours raide. Je lai dégustée, elle avait le gout de mon cul, il mavait bien pénétré à cru, au désespoir de mon maître. Satisfait, je me suis à nouveau soumis à ce dernier qui ma tiré par la laisse en dehors de la cabine pour me promener dans les couloirs et moffrir de nouveau à déventuels candidats à la baise. Pas facile de descendre les escaliers étroits à quatre pattes, mais je restais à la merci de mon domi.
Le problème actuel des lieux de drague, cest quils sont envahis par des passifs (dont moi) en quête dactifs qui se font de plus en plus rares. On trouve plus de pompeurs/pompés que de pures pompés. Mon maître ma finalement abandonné à mon sort. Jai revu le noir dans la salle, la queue toujours raide, tannique je le suçait, il me caressait la tête, les cheveux de blancs cest doux.
Voilà, je vais arrêter ici, mes récits sexuels avec des hommes, même sil y a eu encore beaucoup de suces et baises, mais sans originalité, qui puissent être partagées avec intérêt.
Jai été très heureux de mettre des mots sur mon vécu caché et de le partager. Je vais maintenant glisser vers la rubrique « entre homme et femme » pour évoquer les explorations de ma queue dans les cavernes féminines où elle a laissé beaucoup de dons en nature car pas encapuchonnée. Je ne partagerai que les découvertes originales, laissant en filigrane mes ébats amoureux classiques.
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