Mon Dépucelage
Après avoir évoqué mes ballades sexuelles avec les hommes, je veux aussi partager mes expériences sexuelles avec les femmes.
Après les séances touche pipi ines, ma vie sexuelle sest dabord réduite à une exploration de mes zones érogènes en solitaire qui se terminaient en masturbation. Je me suis arrêté de sucer mon pouce vers 12 ans, et je pense que jai reporté ma recherche du plaisir sur mon pénis par de fréquentes masturbations, pour ne pas dire quotidiennes le soir dans mon lit.
Jéprouvais une crainte vis-à-vis du sexe opposé, ne sachant pas comment fonctionnait la sexualité, aucune information nous a été donnée en milieu scolaire et pas même en milieu familial. Pour moi, lécole du sexe devait passer par les films érotiques forts rares à lépoque, la k7 vidéo nexistant pas. Javais repéré, dans une rue discrète, une salle pour films érotiques (et non pornographique) car on ne voyait pas de sexe dhomme en érection et encore moins en train de pénétrer le sexe féminin. Il y avait des corps nus qui senlaçaient. Je suis passé souvent devant ce cinéma mais je navais pas le courage de franchir le pas. Un soir, la rue étant déserte, je me suis présenté au guichet, jai acheté un billet et une ouvreuse ma placé. Je nai pas le souvenir davoir vu des spectateurs sadonner dans la salle à des jeux sexuels. Mais jétais vraiment puceau dans tous les sens du terme. Avant le film, il y a eu toute une présentation pour évoquer les maladies sexuelles, très bon pour réfréner mon audace.
Mais enhardi par ma témérité davoir franchi un cinéma sex, jai poursuivi ma ballade nocturne en direction des ruelles fréquentées par des prostituées. Jai arpenté une de ces rues, observant ces dames qui faisaient le pied de grue ainsi que le trottoir. Elles minvitaient dune illade ou bien par cette phrase : « Tu montes chéri ». Le verbe possédait ici le double sens, monter lescalier car la chambre se trouvait sous les toits et monter la donzelle, moyennant finances.
Le contrat conclu, je ai suivi ma future initiatrice du sexe dans les escaliers qui devaient me conduire au septième ciel, mais en fait je ne suis arrivé quau quatrième étage. Une petite chambre de bonne, basse de plafond. Elle ma invité à me déshabiller, moi, je lavais déjà déshabillée du regard et du désir quand nous franchissions les étages. Tous mes rêves érotiques allaient enfin se réaliser, je pourrai ensuite partir à la conquête du sexe faible. Jétais nu, un début dérection allongeait mon pénis. La dame sest allégée de ses vêtements aguichants sans pour autant se mettre à nue, le sexe tout de même dévoilé. Cétait la première fois que je voyais, en vrai, un sexe féminin, les tableaux dart dans le dictionnaire avaient nourri mon imagination.
Me voilà nu et à la merci de cette travailleuse du sexe. Elle ma demandé de mapprocher du lavabo qui était à la hauteur de mes bourses !, elle sest emparée de mon instrument qui nétait jamais entré dans lintimité dun corps par la bouche, lanus ou le vagin. À laide du savon, elle le lave avec soin et se permettant de linspecter pour voir sil ny avait pas découlements, de plaies ou de boutons suspects. Satisfaite de mon engin, elle ma invité à la rejoindre sur le lit recouvert dun dessus de lit sur lequel est posée une serviette pour recueillir tout débordement éjaculatoire.
Après nos ébats sexuels, retour au lavabo, mais cest moi qui ai dû me charger du nettoyage de la bite, elle ma tendu un sopalin, déjà je ne lintéressait plus. Elle sest rhabillée prestement, pour avoir un nouveau client rapidement. je suis redescendu sans avoir atteint ce fameux septième ciel. Cétait bon, jétais surtout fier davoir le courage de faire le premier pas dans le monde du sexe, même si la récompense nétait pas à la hauteur de mes rêves.
Par contre, jai réalisé que javais plongé ma plume dans un encrier partagé par de nombreux clients et que je risquais dattr une cochonnerie comme annoncé quelques heures avant au cinéma. Et ce qui devait arriver arriva. Le lendemain, en allant uriner, jai senti comme une gène, une brûlure. Jai dabord réagi en solitaire, sachant que la pénicilline servait à lutter, entre autre, contre les maladies vénériennes, jai pris du fromage, du bleu contenant de la moisissure, donc de la pénicilline et jai trempé quotidiennement mon bout dans une mixture à base de moisi de fromage pour un résultat nul. Comme cette sensation désagréable persistait et quil y avait dans mon premier jet durine des sortes de petits filaments blancs qui nageaient entre deux eau, je me suis résolu à aller chez un médecin qui ne me connaissait pas, ayant pris ladresse dans lannuaire, je lui ai exposé mon mal et comment je lavais attrapé.
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