Retour De Bâton - Partie 3
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite
Partie 3
Un après-midi où Aurélie ne pouvait le rejoindre à lheure habituelle, il vint à lidée de Sacha daller saluer son épouse. Cela faisait longtemps quil navait pas revu son univers quotidien, le plateau, les loges et son bureau. Il avait envie de lui faire la surprise de la regarder tourner son émission. Il arriva dans le service et alla directement au bureau dAgathe. Il le trouva vide. Une jeune fille loccupait et rangeait des papiers. Il linterrogeât.
« Bonjour, je suis le mari dAgathe, sauriez-vous où je peux la trouver ? »
La jeune femme sembla prise de panique et se mit à balbutier.
« Bon bonjour, je suis Inaya, son assistante. Je ne savais pas que vous veniez voir Agathe. Elle est sortie et ne devrait pas revenir avant un bon moment. »
« Ah, cest vous la perle rare ! Agathe ma vanté la qualité de votre travail et de lidée de chronique que vous lui aviez suggéré. »
« Heu, elle vous a dit que je lui avais suggéré ? »
« Oui, il me semble même quelle a ajouté que cela avait eu besoin dêtre retravaillé, mais que lidée de départ nétait pas trop mauvaise. »
« Pas trop mauvaise ? Elle a dit ça ! »
« Oui, mot pour mot. Quelque chose ne va pas ? »
« Et bien monsieur Saint Farge, je ne vous connais pas, mais, si vous le permettez, jaimerais bien remettre les pendules à lheure. Votre femme ma piqué mon idée ; Elle na rien retravaillé du tout, elle est allée proposer ce projet tel que je le lui avait donné. Elle a tiré la couverture à elle et moi, je suis allée me faire voir ! »
« Cest très curieux ce que vous me dites là, et cela ne lui ressemble pas. »
« Le croyez-vous vraiment ? »
« Ma foi oui, mon épouse est la droiture même, inventive et na jamais eu besoin de qui que ce soit pour trouver elle-même de nouvelles idées pour ses émissions.
« Je men suis plainte à elle et vous savez quoi ? Elle ma menacée d me licencier si je ne la bouclais pas. Voilà les mots quelle a employés. »
« Vous avez des preuves de ce que vous dites ? »
« Absolument monsieur. Jai transmis une copie de mon projet au directeur dantenne trois jours avant de le donner à votre femme. Regardez sur mon ordinateur, voici le mail transmis à Franck et voici celui pour votre épouse. »
« Il y a bien trois jours en effet. Je suis bien embêté pour vous. Je ne comprends pas son attitude. »
Un mail arriva à ce moment-là. Inaya louvrit et lut le sujet à voix haute. Convocation pour un entretien avant licenciement.
Sacha lut par-dessus lépaule de lassistante.
« Vous voyez, maintenant elle me vire. Votre femme est une salope, et je pèse mes mots. Il nest pas question que je laisse sous silence sa conduite, comme ça, vous saurez tout. Il ny a pas de raison. »
« Que voulez-vous me dire ? »
« Et bien cher monsieur, à lheure où je vous parle, votre chère et tendre est avec son invité du jour. »
« Oui, ils doivent débriefer lémission, comme chaque jour. »
« Tu parles de débriefing ! Ils sont en train de baiser, pauvre naïf que vous êtes. »
« Quest-ce que vous dites ? »
« Je suis désolée monsieur Saint Farge, mais elle men a trop fait. Il faut que vous sachiez la vérité sur elle. »
« Expliquez-vous. »
« Tout ça a commencé avec Franck, le directeur dantenne. Elle est allée pleurer dans son bureau et ils ont fait lamour sur son canapé. Elle avait tellement honte quelle sen est confiée à moi le lendemain. Je lavais surprise en train de pleurer. Elle ma avoué que ça sétait fait tout seul, presque sans réfléchir et quelle sen voulait à mort de vous avoir trompé. Ensuite il y a eu un jeune comédien qui va entrer à la Comédie Française. Elle ma dit quil avait essayé de lembrasser et quelle sétait amusée à lui apprendre comment faire jouir une femme comme elle.
« Mais il y en a eu combien encore ? »
« Un chaque semaine monsieur. Linvité du mercredi est toujours un homme. Cest elle qui le choisi, alors que cétait lun de mes privilèges jusquà présent. »
« Et chaque fois, vous maffirmez quelle couche avec ? »
« Oui, je vous le jure. Cela se passe quasiment toujours à lhôtel. Le Mercure, Porte de Versailles, chambre 308, comme sa voiture. »
Sacha sentit ses jambes se dérober sous lui et se raccrocha au bureau.
« Ça ne va pas monsieur ? »
« Non. Auriez-vous un verre deau je vous prie ? »
Inaya prit une bouteille deau minérale et lui en servit un verre. Il but dun trait et reposa le verre sur le bureau.
« Savez-vous pourquoi elle fait ça ? »
« Monsieur, je regrette infiniment de vous avoir révélé tout cela. Jétais en col ère contre votre épouse et mes mots sont allés trop loin, jen suis désolée. Pourquoi elle fait ça, ce nest pas à moi de vous le dire. Je vous ai fait assez de mal comme ça. Vous devriez rentrer chez vous, elle y sera surement et vous pourrez vous expliquer avec elle. »
Sacha quitta limmeuble et entra dans la première station de métro. Il en ressortit à Courcelles et se précipita au parc pour aller sasseoir sur son banc fétiche. Il resta de longues minutes, prostré et abasourdi par tout ce quil avait appris. Il prit son téléphone et appela Aurélie. Par bonheur, elle décrocha.
« Cest moi, je sais que ce nest pas le jour, mais jai besoin de te voir. Il marrive un drame affreux, il faut que je ten parle. Je sais que tu as un partiel aujourdhui, mais peut-être pourrais-tu me rejoindre après ? »
« Jai terminé il y a plus dune heure. Je me change et jarrive. »
Elle sapprêta rapidement et se précipité au parc. Elle le trouva en train de pleurer, la tête dans les mains. Elle sassit en silence et le prit dans ses bras.
« Je suis là maintenant, dis-moi ce quil tarrive si tu veux bien. »
En pleurant et reniflant, il lui raconta ce quil avait appris de lassistante de sa femme.
« Cette Inaya, tu la connais bien ? »
« Non, à peine, je lai rencontrée pour la première fois cet après-midi. »
« Comment peux-tu être sûr quil sagit de la vérité ? Après tout, elle a pu inventer tout ça, juste pour se venger de sa patronne. »
« Tu crois ? »
« Oui, il faut que tu vérifies par toi-même. Elle ta dit que cétait tous les mercredis ? »
« Oui, cest le jour de linvité masculin et cest elle qui le choisit. »
« Eh bien, mercredi prochain, tu vas aller vérifier ses dires. Tu iras te planquer au pied de limmeuble et si tu la vois sortir avec un homme, tu les suivras et tu sauras. »
« Tu ne voudrais pas venir avec moi ? Jai peur de ne pas avoir la force de supporter de la voir avec un homme. »
« Écoute, je ne sais pas. Ma place nest pas là, à taider à espionner ta femme. »
« Tu es mon amie, jai besoin de toi. Tu mas épaulé jusquà présent, tu ne vas pas me lâcher dans un moment pareil ? »
« Oui, je suis ton amie, et je dois te dire que je suis et serai toujours là pour toi, mais, si je viens avec toi, cela voudras dire que je mimplique dans ta vie conjugale et je ne suis pas certaine que jai un rôle à jouer entre vous deux. »
« Tu es ma meilleure amie et ta place est dans tout ce qui me concerne à présent. Jai besoin de ta présence à mes côtés, de ton soutien que je sais sans faille, et de tout ce que tu pourras mapporter si, par malheur, je constate que tout est vrai. »
« Bon, OK, je viendrai avec toi. »
La semaine passa sans grand changement par rapport à lhabitude. Agathe rentrait en début de soirée et trouvait la maison vide. Sacha revenait au logis à minuit passé et la trouvait endormie. Les rapports se limitaient à quelques échanges convenus sur le peu de temps quils passaient ensemble. Sacha, cependant, voulut lui tendre la perche le mercredi au petit déjeuner.
Il se leva en même temps quelle et lattendit dans la cuisine le temps quelle se douche et shabille.
« Tiens tu es levé mon amour ? »
« Oui, je narrivais plus à dormir. »
« Comment te sens-tu ce matin ? »
« Guère mieux que les autres jours. Comment ça va à ton travail ? »
« Mieux quil y a quelques temps. Mes deux projets marchent bien et laudience a retrouvé les chiffres davant. »
« Tu reçois toujours une future star le mercredi ? »
« Oui, cest le jour fétiche pour les téléspectateurs fidèles. »
« Et aujourdhui, qui reçois-tu ? »
« Kadoc, tu sais le rappeur en vogue. »
« Non, je ne vois pas. »
« Il a beaucoup de succès et il va entamer une tournée mondiale, cest le moment idéal pour une interview. »
« Qui as-tu reçu la semaine dernière ? »
« Erwan Lesueur, le comédien. »
« Ah oui, celui-là je le connais. Cest un très bel homme tu ne trouves pas ? »
« Oh, tu sais, moi ce qui mintéresse, cest ce quils ont dans la tête, leur physique na aucune importance pour moi. »
« Et alors, comment sest passé votre face à face ? »
« Très bien, je lai trouvé assez intéressant. »
« Quest-ce que tu as appris sur lui dintéressant justement ? »
« Rien de particulier, tu sais ces interviews sont un peu convenues et je donne les questions à lavance. »
« Mais alors, pourquoi as-tu besoin de tant de temps pour débriefer ? »
Il vit quelle avait un peu tiqué sur cette question.
« Bon, on débriefe pour voir si tout ce que nous attendions lun de lautre vis à vis de lémission a été atteint. »
« Et avec lui, tu as obtenu ce que tu attendais ? »
« Oui, il a été parfait. »
« Je nen doute pas. »
Il avait lancé cette dernière réplique avec un léger sourire ironique quelle ne releva pas.
« Et aujourdhui, tu reçois qui ? »
« Max Grand-Donneur, tu sais lécrivain belge. »
« Celui-là je le connais. Encore un très bel homme décidément. »
Elle ne releva pas et but son café.
« Et de lui, tu attends quoi ? »
« Oh, ce serait long à expliquer, ce qui linspire, où il va chercher le fond de ses histoires. »
« Et sur le plan plus personnel, quest-ce que tu attends de lui ? »
« De la franchise, de la sincérité. »
« Tu sais quil a une réputation très, comment dire, sulfureuse, avec les femmes ? »
« Oui, je sais, mais ce nest pas cette partie de lhomme qui mintéresse. »
« Et cest quelle partie qui tintéresse alors ? »
Il sentit quelle était gênée. Elle regarda sa monter et se leva.
« Mince, je vais être à la bourre. Repose-toi mon chéri, tu tes couché tard encore cette fois-ci. »
Elle se sauva, échappant à ce dialogue qui, sembla-t-il à Sacha, lavait mise dans lembarras. Il navait plus besoin de rien pour être convaincu quil allait la filer cet après-midi.
Sacha retrouva Aurélie à la station Javel à dix-sept heure. Il longèrent le port et se cachèrent sous le pont du Garigliano. De là, ils avaient une vue parfaitement dégagée sur lentrée de limmeuble de France 2. Il alla prendre deux thés à emporter au Willor bar et ils sirotèrent tranquillement leur boisson. Il était un peu fébrile et elle lui posa la main sur le bras et lembrassa amicalement sur la joue. Il regarda de nouveau vers lentrée et laperçut.
« La voilà. »
« Cest elle, la femme brune aux cheveux longs ? »
« Oui, cest Agathe. »
Elle sortait de limmeuble avec à ses côtés un homme dâge mur, très grand et au port altier. Il reconnut immédiatement Max Grand-Donneur, lécrivain. Concurrents pour le Goncourt des Lycéens, Max navait pas accepté sa défaite et lavait clamé haut et fort. Pour lui, le jury avait privilégié la jeunesse au détriment de la qualité littéraire. Il nétait pas sûr, mais il lui sembla quils se donnaient la main.
« Tu vois ce que je vois ? »
« Oui, ils ont lair plutôt proches. »
« Non, ils se donnent la main. »
« Oui, jai vu, mais ça ne veut rien dire. »
« Suivons-les. »
Agathe et lécrivain bifurquèrent sur le boulevard des Maréchaux et marchèrent dun bon pas. Ils restèrent à une distance suffisante pour ne pas être repérés. Quinze minutes plus loin, Ils arrivèrent devant lhôtel Mercure. Sans même sarrêter, ils entrèrent dans lhôtel. Aurélie et Sacha traversèrent le boulevard et sinstallèrent sur un banc derrière les abribus.
Agathe se sentait un peu mal à laise depuis le début de lémission. Elle avait menti à Sacha en lui disant recevoir Kadoc, alors que cétait le concurrent direct de son mari quelle avait en face delle. Elle connaissait la concurrence entre Max et Sacha, mais avait découvert les ressentiments de laîné des deux écrivains à légard de son cadet. Dentrée elle avait été impressionnée par sa corpulence et sa carrure dathlète. Il avait des yeux bleu saphir cerclés de jeune et un regard qui vous hypnotisait. Sûr de lui, il avait passé son temps à charmer la jeune femme ayant compris assez vite le trouble quil lui imposait. Très tactile, il ne perdait pas une occasion de lui toucher, qui les mains, qui les épaules, qui la taille. Elle lavait rejoint dans sa loge avant le direct pour les derniers préparatifs à linterview et ils avaient un peu parlé de leurs vies respectives. Elle navait pu empêcher une larme de couler sur sa joue quand elle avait évoqué les rapports tendus entre elle et son mari et le déprime qui lavait gagnée. Il lavait pris dans ses bras et elle avait posé sa tête sur son torse et sentit la puissance à létat brut de cet homme bien plus âgé quelle. Il lui avait proposé daller en parler autour dun verre une fois lentretien terminé et elle avait accepté.
Ils avaient marché et, sans trop y penser, elle lavait amené au pied du Mercure. Il sétait arrêté devant lentrée et lui avait saisi la main.
« Que faisons-nous ici Agathe ? »
« Je ne sais pas, je ne sais plus. »
« Pourquoi mavoir amené jusquici ? »
« Je crois que vous mavez troublée Max. Il émane de vous une telle force, une telle puissance. Cest ce qui mattire en vous. Vous avez un tel charme, je me sens fragile et en même temps, je me sens protégée par votre personnalité. Jai envie de vous, maintenant. Suivez-moi. »
Elle le précéda jusquà la chambre 308 dont elle ouvrit la porte avec sa carte. Sitôt entré il la saisit par les épaules et la retourna face à lui. Il approcha son visage et la regarda dans les yeux.
« Je vais te rendre heureuse jeune femme. Tu vas découvrir ce quest lamour avec un homme mûr en pleine force de lâge. Je vais te donner le meilleur de moi. »
Il lembrassa, cherchant sa langue, tournant autour, tout en la pressant contre lui. Elle se sentit minuscule dans les bras de ce géant et noua ses bras autour de son cou. Il la souleva du sol, telle une plume, et la coucha sur le lit. Il se redressa, ôta sa veste, ses chaussures et ses chaussette et enleva sa cravate. De son côté, elle dégrafa sa robe, la retira et la jeta au pied du lit. Il déboutonna sa chemise et apparut torse nu. Elle fut impressionnée par sa musculature apparente, ses abdominaux saillants et ses épaules larges. Il se coucha contre elle et lui dégrafa son soutien-gorge, libérant ses seins quil empoigna fermement, lui arrachant un premier gémissement. Il se pencha et goba laréole du sein droit tout en malaxant le gauche. Elle pressa sa tête avec ses mains. Sa main droite descendit et lui retira sa culotte. Elle écarta les jambes et il posa sa paume sur son sexe. Il trouva aussitôt son petit bouton et le taquina dun index insistant, la faisant gémir doucement. Il lembrassa de nouveau, et introduisit un doigt dans son vagin. Elle le sentit tournoyer et faire des aller-retours rapides. Elle caressa ses épaules puis son torce alors quil continuait de la faire gémir avec un deuxième doigt dans son antre fortement lubrifiée. Elle toucha ses abdominaux et constata leur dureté. Sa main continua sa descente et se posa sur la bosse de son sexe à travers le slip. Elle soupesa les testicules puis introduisit sa main dans le sous-vêtement pour venir prendre la verge bandée. Elle la caressa doucement tout en faisant tournoyer sa langue dans la bouche de son amant. Il la fit basculer sur le dos et sinstalla entre ses jambes ;
« Introduis-moi en toi ma petite reine. »
Elle approcha son vit de ses grandes lèvres, les caressa avec puis le positionna à lentrée de sa grotte. Il donna un petit coup de rein et entra presque la moitié de sa longueur.
« Doucement, tu es gros. »
Il stoppa sa poussée et attendit que les parois du vagin souvrent et lenserre. Il se recula un peu, puis dune poussée puissante, investit la totalité de son membre en elle, lui arrachant un cri de plaisir.
« Ah oui, que tu es gros, je te sens bien. Viens, prend-moi, fort. »
Il commença à aller et venir puissamment, la faisant gémir en rythme avec ses coups de boutoir.
« Oui, ah, cest bon. »
Il accéléra, sentant quil ne pourrait pas tenir bien longtemps, tout en exultant de posséder la femme de son pire ennemi.
« Oui, je viens, je jouis. »
Il se vida en de longs jets en grognant pendant quelle criait son plaisir.
Ils restèrent de longues minutes étendus côte à côte. Il se tourna vers elle.
« Et si on remettait ça ? »
Elle se leva précipitamment.
« Non. Tu as eu ce que tu voulais, maintenant nous allons nous rhabiller et partir chacun de son côté.
« Ne me dis pas que tu nas pas eu ce que tu voulais toi aussi. »
« Si, javais envie de toi et je nai pas été déçue. Tu es un amant merveilleux. Mais, vois-tu, jaime mon mari et je ne veux pas le perdre pour une aventure qui nen est pas. Nous avons fait lamour, mais cela ne se reproduira pas. »
« Comme tu veux ma belle, mais cest dommage, car tu es une maitresse exquise. »
« Écoute, ne vas pas te vanter davoir baisé la femme de ton concurrent, car je saurai raconter nos frasques à ta femme, à laquelle tu tiens par-dessus tout daprès tes déclaration cet après-midi. »
« Naie aucune crainte de ce côté-là. Jai été ravi de coucher avec la femme de Saint Farge, mais je ne cherche pas daventure. Nous en restons là et ce sera très bien pour moi aussi. »
Il redescendirent au rez-de-chaussée après d-sêtre rhabillés et se retrouvèrent sur le parvis de lhôtel. Il se firent face à face une dernière fois.
« Allez ma belle, un dernier baiser pour se quitter bons amis. »
« Si cest ce que tu veux, OK, mais après on se dit adieu. »
Il se pencha vers ses lèvres.
« Au revoir, pas adieu. »
Ils sembrassèrent profondément puis se séparèrent.
Sacha était atterré. Il les avait vus. Ils les avait vus entrer dans lhôtel main dans la main. Il avait attendu, les yeux rivés sur sa montre. Il les avait vus sortir de lhôtel quarante-cinq minutes plus tard et rester face à face sur le parvis de lhôtel. Il nen pouvait plus. Il se leva et, en courant, se précipita jusquà eux qui ne le virent pas arriver. Il se plaça derrière elle à quelques mètres et attendit. Ils sembrassèrent et se séparèrent. Agathe le regarda sen aller puis se retourna pour se retrouver face à son mari.
« Mon dieu, non ! »
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