Berlin, Son Histoire, Ses Vices 2
Chapitre 2 : Découverte dun monde fascinant et ses codes.
Dans mon petit chez moi, je me suis vue, un bref instant, entre les mains de cet homme. Il me triturait mes seins pendant que, obligée, je me branlais. Ce que jen éprouve va bien au-delà de ce que javais ressenti par le passé. Je jouis en quelques secondes, mes mains sur mes seins. Cet orgasme est dune violence inouïe, il me terrasse, me tue presque. Assise, complètement sonnée, je cherche à comprendre le pourquoi du comment. Des centaines de questions, que dis-je, des milliers de questions massaillent sans quaucune réponse ne me soit donnée. Puis, revenue sur terre, cette cassette, celle où figure cette femme, je lenfile sur ma petite télévision avec son lecteur vidéo intégré. Je ne peux pas mempêcher de la visionner attentivement. Surtout que je suis devenue avide de connaitre, dapprendre tout ce que ce monde fétichiste me cache encore. Très vite, ma main est dans mon jeans ouvert, je mouille en voyant cette femme se soumettre à cet homme aux gestes si gracieux même quand il fouette avec son long fouet. Il se montre presque galant quand il frotte ce corps avec des orties. Toutes ces scènes se passent dans
Oh merde, je jouis en reconnaissant le sous-sol du magasin. Je jouis avec une telle force que je me retrouve sur le parquet de ma chambre, les yeux rivés sur lécran, hagarde, ahurie, hébétée. Mes jambes refusent de me relever, idem pour mes bras, mes mains, plus aucune force.
Cest tout juste si je parviens encore à me branler et encore, mollement et du bout des doigts quand lhomme, Meister Heinz si jen crois la pochette, enfonce sa main tout entière dans lanus de cette femme. Puis, dans la scène suivante, il coule de la cire brulante sur le corps de sa soumise qui se tortille de bonheur en massant vigoureusement sa poitrine. Autre scène, la femme est attachée sur un chevalet et Meister Heinz lui plante de petites aiguilles sur les seins quelle présente.
Je sors quand même manger quelque chose chez le traiteur du coin, juste histoire de reprendre des forces. Cependant, je rentre bien vite, visionner une autre cassette vidéo. Pour ce faire, je mhabille de mon corset, de mes talons aiguilles, sans oublier mes bas. Sur mon lit, je métends en me frottant mes jambes lune contre lautre et ma poitrine. Là encore, même homme, mais une femme différente. Je tombe de haut en reconnaissant la vendeuse qui maidait à enfiler mon corset, Béa. Je compris son clin dil en voyant les films que javais pris un peu au hasard. Quoi que hasard
je me demande si cest bien le fruit du hasard qui ma fait prendre toutes ces cassettes SM.
Après une nouvelle douche, la troisième cassette coulisse dans le lecteur. Maintenant, là, sous mes yeux avides de découvertes, de nouvelles sensations, cest nettement plus soft. Une femme domine une autre femme. Tout dans ce film nest que douceur sensualité et tendresse. Enfin, ce nest pas franchement un film à leau de rose, mais quand même. Dans un magnifique salon, la dominatrice y attache tendrement sa compagne soumise, cela se passe dans un bel appartement cossu. La soumise se voit obligée de lécher délicatement les pieds gainés de soie de sa dominatrice. Cette dernière flatte le cul de sa docile soumise de petits coups de cravache. Je me branle encore en voyant la soumise et la dominatrice jouir de concert, lune avec un énorme vibromasseur dans son sexe, la dominatrice jouissant des coups de langue de sa docile servante. Je ne peux plus détourner mon regard de ces images qui défilent devant moi. Je me vois, je mimagine à la place de cette soumise, non pas que je sois lesbienne, mais à cause de la douceur de cette soumission lascive. Vers la moitié du film, la dominatrice muselle sa servante, lui met une laisse, une grande cape noire sur son corps nu. Elles sortent dans la rue. Mon dieu, juste dans ce fameux quartier, devant ce petit bistrot où javais bu un thé. La soumise se voit encore affublée de menottes à ses poignets et dans le dos. À ses chevilles, une autre paire vient entraver sa marche. Je jouis encore de voir la domina ouvrir la cape devant une vitrine de lingerie fine en disant à sa soumise, comme pour la narguer, lhumilier davantage, quelle ne portera plus de dessous aussi sexy à lavenir. Un dernier orgasme me dévaste quand, au milieu dune petite place, devant un dau arc-en-ciel, la dominatrice retire carrément la cape des épaules de sa soumise. La laissant tombé au sol, elle oblige sa victime à se mettre à genou pour la ramasser entre ses dents. Nen pouvant plus, jéteins tout, je suis morte, je mallonge sur mon lit sans repasser par la salle de bain.
Et puis boum, je me réveille, en milieu de journée, le cul parterre, la chatte détrempée de mouille, le corps tout en sueur. Que m'était-il arrivé ? Aussi, après une longue douche, je retourne dans cette boutique sans perdre une seconde. Je veux rencontrer cet homme, lui poser des tonnes de questionS. Malheureusement pour moi, si Béa, la vendeuse, celle du film, est bien là, lui ny est pas. Alors, dans un coin, bien à part, je la questionne. Pour de vrai, je lui fais subir un véritable interrogatoire, presque policier. Elle me fait découvrir son monde en me racontant un peu de son parcours à travers ses réponses. Quand je lui dis que je veux tenter une courte aventure, elle a un doux sourire sur son beau visage d'ange, sa main me caresse ma joue. Son comportement me trouble au plus haut point. Oh putain, je mouille d'une simple caresse !
Devant la démesure de mon enthousiasme, elle me fixe un rendez-vous pour la fin de la journée, me donnant aussi ladresse de quelques lieux à visiter entre temps. Des coins hautement fétichistes à len croire, mais aussi ladresse dans cette sorte de ghetto du fétichisme. Alors, avant ce rendez-vous, je me suis rendue dans ces endroits. En journée, cela ne paie vraiment pas de mine, cest même triste à mourir. Il faut y venir à la nuit tombée, cest juste magnifique de lumière, un véritable feu dartifice de couleurs. Cependant, je trouve de quoi régaler et attiser ma soif de connaissance, un monde inconnu, fait de codes, dordres, dobéissances. Là, sur moi, dans mes vêtements de tous les jours, je ne porte aucun code. Si, un seul, celui dune jeune femme bien trop banale peut-être. Celui dune femme qui ne sait rien du sexe ou trop peu. Pire encore, celui d'une femme qui ne sait pas dans quoi elle met ses pieds. Cela me laisse presque libre daller et venir avec ma banalité vestimentaire. Jentre dans des magasins, y trouve des accessoires, bracelets de cuir, colliers de toutes sortes, martinets, fouets et tant dautres choses que je caresse en repensant à ces films vus dans ma chambre.
Je sursaute alors que je caresse un superbe martinet blanc. Une main vient de me claquer mon cul avec force. En me retournant aussi vite que léclair zèbre les cieux, je me retrouve face à une dominatrice portant un corset victorien somptueux et une paire de cuissardes sublime, à talon haut, montant jusquà mi-cuisse par-dessus un pantalon déquitation. En la regardant, je vois ce pins, le dau de la communauté homosexuel. Cest une dominatrice lesbienne pur jus. Elle me demande ce que je cherche avec une autorité qui me fascine. Sans réfléchir, je lui réponds chercher cet homme, celui des films. Elle éclatait de rire en me disant que cest un rigolo qui s'amuse à faire des films de cul, un moins que rien. Elle me vexe presque cette femme si hautaine quand elle me regarde. Puis, elle se ravise en voyant ma mine quelque peu défaite et plutôt fâchée. Presque désolée, elle me demande ce que je recherche dans ce monde fétichiste. Je lui réponds sans détour que je ny connais encore rien, d'où mon envie de rencontrer cet homme pour lui poser mes questions. Elle se ravise alors, sexcuse de sêtre moquée de moi. Elle change même d'opinions sur le compte de cet homme en me disant quil peut être excellent pour moi. Elle ajoute quil connait mieux ce monde quelle, à nen pas douter. De plus, ajoute-t-elle, il sera parfait pour me faire connaitre ce monde aussi étrange que complètement inconnu de ma personne. Elle ajoute quil serait my introduire, tout en douceur, jusquà faire de moi une parfaite petite esclave. Nous avons encore bavardé de ce monde caché, bien que ce quartier semble vouloir pratiquement tout montrer de ce monde fétichiste pourtant inconnu pour une grande partie des berlinois. Après un dernier café, nous nous sommes séparées, elle me donne des adresses de discothèque, de clubs où je pourrai découvrir par moi-même son monde encore obscur à mes yeux. De toute évidence, si je ne suis plus vierge, je nen suis pas moins une pucelle, une oie blanche et ce nest là que la pure vérité. Une constatation plus brutale encore, je me rends compte que je ne connais strictement rien au sexe, tout juste le béaba et encore
Dans la rue suivante, je vois une pancarte qui explique quun appartement de trois pièces était à louer, complètement équipé et entièrement meublé qui plus est. Je regarde ma montre, jai le temps encore. Sur mon plan, lagence ne se trouve quà une centaine de mètres, dans une rue parallèle. Je my suis rendue pour visiter ce bien immobilier. Cest un jeune homme, de mon âge environ, qui, embarquant un gros trousseau de clefs, memmène faire cette visite. Voyant ma tenue, il semble très dubitatif. En effet, lappartement est entièrement équipé, pas dans le style que j'avais imaginé, mais dans le plus pur style SM. Déjà, dès la porte dentrée, le ton est donné, avec, au mur, des anneaux solidement fixés, des chaines suspendues. Dans le salon, outre le canapé cage de cuir spartiate, deux fauteuils plus confortables. Une table basse est entièrement prévue pour y attacher une personne, elle est solidement fixée au sol. En dessous de la table, une cage très basse pour y enfermer un soumis. Contre les murs, pendent des chaines. Il y a même une croix près de la fenêtre qui donne sur la rue. La cuisine elle-même est pourvue de barres et danneaux pour fixer celui qui y officie par une chaine. Enfin, deux chambres, la première est pourvue dun lit très spécial, un lit à baldaquin fermement ancré en haut, au plafond et au sol, avec une cage au-dessous servant de sommier pour les deux matelas. Contre un mur, une croix identique à celle du salon. Lautre chambre, tout aussi grande, nest rien dautre quun petit donjon avec tout ce quil faut, sauf les petits accessoires comme les fouets, martinets, cordes ou menottes et autres godes et vibromasseurs. Lemployé de lagence me précise que tout a été entièrement nettoyé, désinfecté et contrôlé par les services de lhygiène. En gros, il ne lui manque que ma petite touche personnelle. Quant au loyer, il me semble dérisoire, voire ridicule, à la vue du bien en location et de son emplacement, à peine trois fois le prix de ma petite chambre de bonne dans le centre-ville.
Sur le chemin de lagence, mon guide de lagence me fait un exposé complet de lappartement, sur ses avantages, ses plaisirs et autres arguments. Assise en face de cet homme, après un court instant de réflexion, je me décide à me mettre dans la liste, afin de m'installer dans ce quartier si extraordinaire. Lemployé de lagence semble encore plus dubitatif. Mais quand, lui faisant face méchamment, je lui dis tout de go que lhabit ne fait pas ment le moine, il se ravise aussi sec. Surtout quand je commence à le soulever par le menton de mon index, lautre sur ma hanche, me donnant un air de dominatrice confirmée et des plus autoritaires. MAMAN, jai fait ça, moi ??? À lagent, je donne mes coordonnées à Berlin. Je noublie pas de préciser, sur un ton encore plus sec, dominateur, que ce nest là quune adresse très provisoire. Je précise encore, le fixant droit dans ses yeux de merlan frit, que je compte sur cet appartement pour minstaller de manière définitive dans cette ville. Tiens, déjà ? En fait, ce nétait là que pieu mensonge, quoiquon ne sache jamais ! Je ne suis ici que pour une année tout au plus. Quoiquaprès mûre réflexion, rester à Berlin ne serait pas une idée aussi saugrenue que ça. En sortant de l'agence, je respire un grand coup. Je viens de me souvenir de mon rêve de cette nuit. Je revois même les images, bon sang, mais c'est bien sûr, disait je ne sais plus qui.
Vu lheure, je presse le pas pour rejoindre Béa à notre lieu de rendez-vous. En y parvenant, elle arrive dans une tenue que je juge comme très extravagante, mais sublime et si délicieusement provocante. Elle porte de petites bottines à talons de presque 10 cm, une longue robe de velours rouge brique sarrêtant juste au-dessus de ses bottines, avec une petite capeline blanche qui recouvre ses épaules jusque sous sa poitrine. Près de moi, elle me fait la bise que je lui rends avec la même douceur. Comme si nous étions déjà de vieilles copines. Il est vrai que je lai vue à poil et travaillée au corps par Meister Heinz sur cette vidéo et quelle ma vue en petite culotte dans son magasin. Sur la terrasse chauffée de ce bistrot, on se prend une bière, mais pas une allemande, que je trouve sans aucun gout et trop légère. Nous venions de trinquer quand il est arrivé et sest installé à notre table. Je me suis sentie perdue, incapable de dire un mot devant son sourire ravageur et son regard de braise. Il baise ma main, galant jusquau bout des ongles. Enfin, Béa fait humblement les présentations. Après quoi, elle lui explique mon cas, sans réellement le connaitre, mais en le devinant avec une très grande exactitude. Monsieur Heinz comprend bien vite mes attentes. Cependant, il ne me propose rien de concret sur le moment. Seulement dassister à son prochain distribution, non loin de là, dans deux semaines. Je prends bonne note de cette opportunité. Je la considère même comme une mise en bouche et note scrupuleusement ce rendez-vous dans mon agenda.
Béa pose sa main sur la mienne pendant que jécris, cela me trouble car, en plus de la poser, elle me la caresse tout en douceur, tendrement même, du bout de ses doigts si fins. Une fois le rendez-vous prit, Monsieur Heinz nous offre nos boissons, nous baise nos mains et nous quitte sans me poser plus de question que celles déjà posées. Je suis encore perdue, persuadée quil allait me demander mes limites, mes désirs, mes attentes, tout quoi. Encore que côté attente, Béa lui a bien résumé mes pensées. Béa, tiens, elle se montre de plus en plus entreprenante avec moi. De ma main, sa main est déjà sur ma cuisse et la caresse doucement. Je nose la lui retirer, la peur ? Peut-être, mais de peur de la vexer ou de lui faire comprendre que je nai encore jamais couché avec une femme. Non, je crois que c'est par ce que je ne voulais pas que ce moment magique s'arrête par ma stupidité. Elle me propose de nous rendre dans un petit restaurant non loin de là. Daprès elle, cest aussi un lieu de rendez-vous pour fétichistes de tout bord. Jaccepte, trop heureuse den apprendre davantage. Elle me tient par la main, hésitante à croiser ses doigts avec les miens. Cest moi, désormais pressée de connaitre le grand frisson qui les croise. Je lui donne ainsi un signal on ne peut plus clair. Au coin de la rue, elle me plaque de ses mains contre le mur dun immeuble, me colle sa bouche sur la mienne, je nai pas résisté. Nous nous sommes embrassées longuement. Sa main était déjà sur mon sexe, elle ne peut que constater ce feu qui brule en moi. Mon pantalon est déjà tout humide, sans parler de ma petite culotte détrempée.
- Ce soir, si tu veux connaitre ce monde, cest moi qui régale. Je vais être ton guide ! Mavise autoritairement la belle Béa.
À suivre
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