Le Soumis Attaché
Comme une bête sauvage, il avait été attaché à la chaise. Ses bras et ses pieds restreints empêchaient toute fuite, évitaient toute évasion. Il était une prise sexuelle.
-Tu es à ma merci ! Je vais faire de toi ce que je veux !
-Faites de moi ce que vous voulez Maîtresse. Je suis votre esclave, je suis votre chien. Wouah ! Wouah !
-Bon toutou. Tu as été bien dressé.
Elle prit la longue corde. Cétait une de ces cordes en nylon vendues en magasin de bricolage avec laquelle on se sert pour suspendre le linge. Elle saisit le sexe du soumis par la racine puis y enroula par deux passages la corde autour de la naissance pénale.
Émoustillé par les mains féminines, le soumis commença à bander, une bandaison légère et froide, qui progressait au fur et à mesure que le contact des mains féminines se produisait. « Je voudrais quelle me suce ! Elle a une bouche si délicieuse... » pensa le soumis. Il la voyait déjà dici : la bouche de sa Maîtresse fellationnant son pénis, mordillant son gland, avalant son sperme jet.
Elle fit descendre la corde. Cette fois elle lattacha entre les testicules et le pénis de sorte que les bourses et la queue se retrouvèrent séparées par la corde. Lorsquelle eut fini son attachement, elle recula pour observer son uvre. Bien attacher une personne est un art ; bien attacher les parties génitales dun homme est un art fin, il faut trouver la juste distance entre lintensité et la durée du serrement, et la montée progressive du plaisir et la sécurité.
-Je ne métais pas rendu compte combien ta bite est aussi belle ! Je la trouve belle quand elle est attachée comme ça. Je trouve que les nuds autour de ta bite ornent bien ton sexe et lui donne du caractère ! Quest-ce que tu en penses ?
-Je la trouve belle aussi comme vous Mairesse. Ça me fait des sensations inédites, jai limpression que cest vous qui êtes en train de serrer ma bite et mes couilles.
-Je vois, dit la Maîtresse.
Elle se rapprocha du soumis toujours attaché sur la chaise. Elle tint le reste de corde qui pendait sous les testicules soumis. Comme une laisse elle tira la corde ! Elle donna plusieurs à-coups à la ficelle. Cela faisait grimacer le soumis.
-Elle appartient à qui cette queue ?
-À Vous Maîtresse ! Elle vous appartient.
-Je peux en faire ce que je veux !
-Oui Maîtresse.
-Les hommes ne méritent pas de marcher librement avec le sexe libre. Ils doivent tous être encagés ou castrés parce que ce sont des chiens qui ne pensent quau sexe ! Aboie sale chien !
-Wouah ! Wouah ! Wouah ! Wouah !
-Encore !
-Wouah ! Wouah ! Wouah ! Wouah !
Elle rit. Elle aimait le ridiculiser.
-Tu nes quun chien et tu ne mérites pas mon respect.
-Oui Maîtresse.
À travers les volets, on entendait les ronflements des voitures qui circulaient sur la route en face. Le soleil sétait levé avec une lueur vigoureuse ne parvenant pas à réchauffer les piétons. Nous étions en hiver, début février.
Toujours assis sur la chaise sur laquelle sa Maîtresse lavait emprisonné, le soumis ne pouvait ni se lever, ni fuir, ni bouger ; il ne pouvait même pas cacher sa nudité et se trouvait à la merci de sa Dominatrice ; cétait une femme caractérielle qui pouvait se montrer douce et câline, mais en ce moment, pour le plus grand plaisir du soumis, elle était en mode autoritaire, en mode femme sévère.
Elle se mit à masturber le pénis. La main féminine tirait vers elle, puis poussait vers lui, le phallus entravé, lentement. Lexcitation masculine faisait affluer le sang vers le corps spongieux et le gland, mais la corde restreignant le flux sanguin causait détranges sensations au soumis. Il se sentait excité et frustré à la fois.
Elle accéléra la masturbation ! Le soumis sentit toute son énergie fondre vers sa bite mais subitement sarrêter puis sagglutiner contre son pénis. Il avait limpression déjaculer lair ! Il ne ressentait nullement le rush émotionnel qui survient souvent mais pas toujours après une éjaculation. On aurait dit que son cerveau et son pénis avaient été déconnectés. Il subissait une émasculation cérébrale.
La Dominatrice saccroupit devant son mâle toujours attaché sur la chaise. Elle emboucha le pénis quelle se mît à fellationner. Le soumis souffla ! La bouche dominante sattarda sur le gland quelle mordilla. Le plaisir décalotta le gland du soumis : maintenant quelle tenait ce fruit timide et intime toujours prompt à se cacher dans le prépuce, elle allait samuser avec lui pour le plus grand plaisir du couple.
Elle lapa le gland, frotta sa langue rose contre lui, cela donnait du rose humide contre du rose humide. Les sensations étaient si délicieuses que le soumis se tortillait de plaisir sur sa chaise. Elle prit en bouche la totalité du gland quelle se mit à mordiller. Lesclave se sentait grimper lextase grâce à sa Maîtresse. « Jai la chance davoir une Maîtresse qui sait me donner du plaisir. Elle sait me dominer et me soumettre. Cest un plaisir de la servir ! » Elle savait mélanger douleur et caresse.
Avec la verge du soumis dans la bouche, elle se mit à faire des va-et-vient. Elle avalait puis recrachait partiellement le pénis. Soudain, elle accélérera les mouvements buccaux. Il avait limpression de devenir fou ! Au moment ultime, elle goba totalement le phallus. Lorsquelle libéra le pénis de sa bouche, il était en érection et recouvert par sa salive qui le faisait luire.
À travers les volets de la fenêtre, la ville amenait les ronflements des voitures ; cétait lheure où les salariés affamés retournaient chez eux pour salimenter ; lintensité solaire avait légèrement baissé ; les piétons avaient froid.
Le soumis se trouvait toujours attaché sur la chaise. Son pénis était toujours aussi restreint par la corde de sa Maîtresse qui lui serrait la racine pubienne et lespace entre la verge et les burnes. La salive luisait moins sa verge. La Dominatrice séloigna. Elle sortit du champ visuel de notre héros. Il se trouvait entre deux mondes, il était dans le couloir qui séparait la cuisine du salon et qui donnait directement sur la porte principale de lappartement ; un voisin montant les escaliers qui aurait eu le pouvoir de voir à travers les portes à cet instant laurait vu tout nu attaché sur une chaise la bite et les testicules enlacés par une corde ; une situation qui aurait sans doute étonné notre passant.
La Dominatrice revint les mains gantées en caoutchouc et tenant un flacon. Cétait un tube de lubrifiant anesthésiant(numbing cream en anglais), il contenait un insensibilisant pour épiderme.
Elle ouvrit le tube, en versa sur ses doigts gantés, puis elle appliqua le liquide sur la verge soumise. Il apprécia les premières sensations que lui offrirent les gants et la substance.
-Ta bite a vraiment bien grossi !
-Oui Maîtresse. Cest grâce à vous quelle a grossi.
Le soumis était ravi du compliment.
-Avec cette pommade, ta queue pourra me baiser pendant des heures et des heures ! Comme ça je vais pouvoir prendre mon pied pendant que tu seras frustré.
Le visage du soumis sassombrit.
Le phallus soumis luisait totalement maintenant. La pommade que la Maîtresse avait appliquée sur lui agissait comme une deuxième peau, une peau anti-plaisir, qui anéantissait toute sensation, toute stimulation épidermique. Il sentit le produit agir. Déjà quavec la racine pubienne et les testicules attachés ses sensations sexuelles étaient étranges, maintenant avec lanesthésiant qui agissait, elles létaient encore plus ! Il avait limpression de navoir plus de sexe ! Dêtre eunuque. Une bite fantôme.
La Maîtresse ouvrit un préservatif.
La Dominatrice se déshabilla complètement. Le soumis regarda son vagin, puis son propre pénis. Il sétonna de le voir autant en érection ! Il ne se sentait pas bander. Elle se trouvait toute nue devant lui debout à danser sur une musique imaginaire et se masturber le clitoris. Elle sintroduisait deux doigts dans le canal vaginal quelle labourait. Bientôt lexcitation humidifia son sexe. Elle se rapprocha du soumis. Elle déposa ses doigts humides sur le nez masculin. Elle savait quil aimait lodeur de son vagin. Elle introduisit les doigts dans la bouche soumise qui se mit à les sucer comme des mini-bites ! Il se régalait de ses sécrétions vaginales.
Elle sassit sur les cuisses soumises. Elle introduisit le pénis dans son vagin. Elle se mit à le chevaucher. Elle mélangea ses lèvres aux siennes. Elle introduisit sa langue sans sa bouche puis fit fusionner sa langue avec la sienne. « Baise-moi ! Fais-moi jouir !
» Elle remuait sur les cuisses de son soumis attaché et impuissant. « Baise-moi et fais-moi jouir je te dis ! »
Il se voyait se faire baiser par elle sans ressentir aucun plaisir. Soudain, elle se mit à remuer plus rapidement et plus intensément. Elle semblait énervée. « Ta bite nest pas assez grande ! Elle est trop petite pour moi ! Elle nest pas assez grosse pour ma chatte
» Elle se leva, décidément déçue, elle sen alla puis disparut du champ visuel du mâle attaché. Elle savait quil aimait quelle lhumiliât sur la taille de son phallus.
Lorsquelle revint elle tenait un monstre de braquemart en main ! Cétait la réplique du pénis dun acteur porno américain ; la taille de son sexe faisait complexer 90% des hommes et faisait fantasmer beaucoup de femmes ; le gode était un gode creux ; il possédait un trou à sa base qui permettait quil se fasse enfiler par la bite dun autre homme de sorte à servir de prothèse sexuelle agrandissante ; le gode était si réaliste quil avait les veines apparentes et son design imitait le sexe dun homme en érection. Un pénis synthétique éternellement en érection. Le soumis ne pouvait pas rivaliser.
Elle posa le gode creux sur le braquemart soumis qui se retrouva avec un nouveau sexe aux dimensions multipliées ! Elle cracha sur le gode creux pour lhumidifier, elle appliqua sa salive sur tout le sexe synthétique. Elle enjamba les cuisses soumises de sorte que ces dernières se retrouvèrent entre les siennes. Elle sassit lentement, introduisant progressivement le gode dans son vagin.
-Jadore ton nouveau pénis esclave ! Il est tellement gros !
-Moi aussi jadore ma nouvelle bite Maîtresse ! Je voudrais vous faire jouir avec. Jaurais aimé avoir une bite de cette taille.
Elle se mit à chevaucher le nouveau pénis de son soumis. Elle se sentait totalement prise par le gode creux, totalement remplie ! Elle mouillait aussi de savoir toute la frustration quelle causât à son soumis, et toute humiliation cérébrale quelle lui causait, humiliation qui paradoxalement le faisait jouir lui aussi de la voir sexuellement comblée par un autre phallus plus grand. Comme il aurait aimé pouvoir ressentir à linstant la chaleur aimante du vagin de sa Maîtresse ! Elle mouilla abondamment le gode creux. Il navait aucun moyen pour extérioriser sa frustration physique et sa jouissance cérébrale. Il pressa ses seins.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!