Black Is Beautiful (7) Black Et White
Nous arrivons au terme de mes contributions avec le récit dune Blanche et dune Noire.
White - La blanche ma ouvert aux aventures hétérosexuelles et la noire, de nombreuses années plus tard, les a fermées . Quand, je parle de la blanche, je ne parle pas de la travailleuse du sexe qui ma dépucelé mais de celle qui ma introduit au monde féminin. Cette blanche, en fait, est ma cousine, jétais tout jeune, inexpérimenté en amours féminines. Donc, cette année-là, avec ma cousine, nous nous sommes retrouvés, avec les parents pour quelques jours à la mer, dans un gite, donc pas question de copulation entre cousins à la maison. Un soir pourtant, dans ce Centre de loisirs, un bal est proposé. Nous y sommes allés tous les deux, je découvrais la sensation dun corps féminin contre le mien. Je peux chanter avec Guy Béart : « Quon est bien dans les bras dune personne de sexe opposé, quon est bien dans ces bras-là
»
Oui, jétais bien et javais déjà goûté, la veille, à ce plaisir là. Nous étions allés voir un film en plein air, ma cousine, nétait pas bien couverte et la fraicheur de la nuit la poussée dans mes bras. Cétait mes premiers émois par le contact prolongé dun corps féminin, je partais à la découverte de plaisirs autres que ceux procurés par mes mains et alimentés par mon imagination. Non, cétait du concret, et je la trouvais belle ma cousine, sa jeunesse sans doute et le désir profond de goûter avec elle aux jeux interdits. Après le bal, nous avons marché dans la nuit et nous avons trouvé un coin tranquille pour nous asseoir dans lherbe. Jai entrepris, avec beaucoup de maladresses, une approche par mes lèvres à la recherche des siennes, elle ne sest pas dérobée, bien au contraire. Elle sest allongée, gardant le contact avec ma bouche et ma attiré sur elle. Je découvrais pour la première fois, un baiser avec pénétration de la langue. Cest elle, certes plus jeune mais bien plus expérimentée que moi, qui a introduit sa langue et titillé la mienne sagement gardée dans ma bouche.
Une autre soirée, nous avons pu sortir tous les deux sans la présence des parents. Nous sommes allés jusquà la plage et là, ma cousine me parle des bains de minuit où lon se baigne tout nu. Nous avons cherché un coin de plage tranquille où, semblait-il, il ny avait personne. Nous avons déposé nos vêtement et nus comme deux vermisseaux, nous sommes allés nous plonger dans leau. Nos deux corps nus, pour la première fois, se frôlaient, se caressaient, senlaçaient et mon désir montait tout comme ma jeune verge orgueilleuse et avide de conquêtes. Mais je prenais conscience de mon manque de maîtrise et je me disais quil nétais pas question que jenceinte ma cousine nayant aucune envie de partager sa vie et mettre en danger notre avenir. Aussi, alors que nous nagions dans la mer baignée par la lune sous la voute étoilée, à laide dune main, jai astiqué mon poireau pour lamener à léjaculation. Tandis que je pratiquais un onanisme égoïste à côté de cette superbe créature, elle me dit : « On dirait que tu as froid, tu trembles ». En fait de tremblement, cétait une masturbation préventive pour ne pas féconder ma chère et tendre cousine. Repus davoir joui, je mapprêtais à regagner la plage pour récupérer nos vêtements, mais voilà, la plage déserte ne létait plus et nous étions coincés dans leau.
Cette cousine a fait sa vie, a donné naissance à deux s, a divorcé. Lors dun de mes passages en France, elle est venue me voir à la maison familiale. Chance, cet après-midi là, la famille était sortie, il me restait une fenêtre dune heure pour honorer enfin cette cousine initiatrice. Nous avons fait lamour, moi assis sur une chaise, un peu à la va-vite de peur dêtre surpris par une arrivée inopinée. Jai pu enfin pénétrer ce corps qui, quelques années auparavant, mavait fait jouir deux fois sans accouplement. Jétais enfin en elle et jai bien astiqué mon poireau dans son fourreau humide de désir. Je la sentais toujours amoureuse de moi et prête à tout donner
Des années plus tard, lors dune réunion de famille, je lui ai proposée un week-end en montagne dans un hôtel. Après une belle balade amoureuse sur des chemins enneigés nous avons retrouvé la chaleur de lhôtel. Dans la chambre, je me suis mis à nu et je me suis laissé explorer par sa langue et ses caresses jusquà ce quelle vienne sempaler une nouvelle fois sur ma queue quelle avait bien réveillée malgré mon âge. Ce sera ma dernière baise avec elle et, chose étrange, elle viendra juste un mois avant ma toute dernière copulation avec une femme (noire cette fois) et dans le même hôtel.
Black- Jai rencontré Ernestine, la dernière noire de mes amours, au cours de travaux en France, elle avait besoin dun graphiste pour réaliser des affiches, flyers et tracts. On lui avait donné mon nom. Nous avons passé pas mal dheures à travailler ensembles avant que je nentreprenne une action de séduction. Je sentais que ce serait pour moi une affaire. Un jour, jai tenté lapproche par une main posée sur la sienne.
Je suis allé à ce rendez-vous la queue basse davoir provoqué chez elle ce désir et de la décevoir par un geste tout égoïste. Cétait une belle plante, noire, les seins ramollis mais toujours bandant à les presser et à les sucer. Cétait ma dernière black avec qui je pourrai mettre à profit toutes ces années dexpérience sexuelle.
Jarrive, on sembrasse et elle commence à me mettre à poil et prend en main mon asticot qui sous ses caresses retrouve une vigueur que je ne pensais pas avoir ce soir-là. Elle est offerte nue et mentraîne vers la salle de bain. La baignoire est pleine, elle y entre et me demande de la rejoindre. Je pense quelle sest imaginée faire lamour dans la baignoire comme dans un film romantique. Mais nous nétions pas au cinéma, elle était dun gabarit imposant, mais pas grosse, puissante et comme je suis fin, certes, mais pas petit, la baignoire a eu du mal à nous contenir. Ce ne fut pas confortable, nous navons essayé en vain de nous accoupler, alors, nous nous sommes lavés mutuellement découvrant chacune des parties de notre corps.
Après une relation suivie, je devais quitter la ville pour une autre destination. Je lai invitée un week-end dans ce fameux hôtel à la montagne. Nous navons pas marché, le temps maussade nous poussait à rester au lit. Nous sommes juste sortis pour reprendre des forces avec le repas du soir et nous avons remis la sauce, toute la nuit. Nous avons sonné lhallali, conscients que ce serait sans doute notre dernière chasse à courre du sexe. Sur la route du retour, jétais tellement fatigué, que je me suis assoupi au volant, elle ma réveillé dans un cri de peur. Nous avons fait une halte, jai dormi et repris la route finale. Ainsi, sest achevé mon accouplement au corps féminin. Bien plus tard, je ai croisé Ernestine, par hasard, elle a fait sa vie mais habite mes pensées.
Je terminerai mes contributions par un proverbe africain : « Lorsquun chasseur ne ramène plus de proie, il parle de ses exploits
. »
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