Le Manoir Du Péché (3) : Fantasme Au Téléphone
FANTASME AU TÉLÉPHONE
Alors que je mapprêtais de rentrer chez moi après avoir verrouiller les volets du manoir, je fus alerté par de la lumière séchappant des fenêtres du salon de chez Mauricette. Il ne men fallait pas plus pour men approcher. Je la découvrais assise sur le divan le téléphone collé à son oreille.
Oubliant le code du savoir-vivre et aussi les bonnes manières. Je pris linitiative de passer la porte dentrée. Elle ne fut pas plus surprise que ça de me voir devant elle. Continuant sa conversation après mavoir jeté un clin dil.
Elle avait le corps revêtu dune combinaison de résille qui laissait apparents ses fesses et le triangle touffu de sa chatte. Des mules léopard complétaient lensemble. Mais ce qui mavait le plus suffoqué chez elle, était son visage. Ses yeux paraissaient comme étirés. Ses lèvres peintes dun rouge violent. Elle semblait tout de même fière de son effet. Je navais pas pu me contenir de tendre mon bras en direction de son sexe. Pour me permettre laccès elle avait ouvert le compas de ses jambes en souriant. Un désir sale sinstalla en moi alors que jeffleurais son pelage doux. Une excitation plus abjecte que dhabitude qui mamollissait le ventre.
- Si tu veux, mon chéri, dit-elle à son interlocuteur qui ne devait-être que son époux. Dis-moi entre nous cela te direz de joué un petit jeu polisson avec moi ?... Lequel ? Nous pourrions nous branler par téléphone interposé... Ta mère ? Mais nétait-elle pas un peu sourd ? Et quand bien même, elle doit être en train de dormir, non ? Je me trompe?... Ça te dit. Houais tant mieux... Alors jouant. Comme tu sais je me trouve au salon en petite tenue... Bien sûr que jai fermé les rideaux, je nai pas envie quand me regarde... Bon commençant. Tu te rappelles du soir où nous faisions lamour en imaginant quil y avait avec nous ton collègue, comment sappelait-il déjà ? Oui cest ça Jean Michel... Tu te rappelles avoir pris un bon pied.
Je maccroupis devant ses jambes toujours grandes ouvertes et penchais ma tête à la hauteur de sa toison.
- Tu sais il ne perd pas de temps le coquin... Il vient de ce placer entre mes jambes... Pour quoi ? À ton avis...
Il se dégageait de son sexe une odeur vaguement écurante. Du bout des doigts, jécartais les grosses lèvres luisantes de mouille pour ouvrir sa fente.
- Il prend son temps le bougre... Mouvre de ses doigts... Jen es des frissons plein le corps...
Elle luisait dhumidité dans la lumière du lustre placé au-dessus. Au sommet de la fente le bouton se dressait comme un berlingot que je me mis à chatouiller de la langue.
- Il embrasse ma chatte... Il la... Suce... Elle se mit à soupirer fort dans le combiné tout en posant sa main libre sur ma tête pour mattirer contre elle. Me plaquant le visage sur son con détrempé. Métouffant de son parfum aigre-doux.
- Et il fait ça bien, le vicelard... Si jaime ? Bien sûr que jaime ça... Oh cest même très bon de ce sentir caresser par une langue... Confiait-elle à son époux. Tu devrais ty mettre toi aussi à ce genre de caresse, lui envoya-t-elle tout en frottant sa vulve contre mon visage, alors que je la léchais mécaniquement.
- Tu ne peux pas savoir mon chéri comme il me lèche bien le gardien... Il me passe sa langue partout... Où toi tu ne mettrais pas ton doigts... Quoi je déconne ? Mais non mon chéri, cest parfaitement vrai.
La lourde poitrine se soulevait. Elle avait du mal à se cramponner aux coussins du divan. Essayant tant bien que mal daffermir sa position instable. Elle transpirait abondamment. Cette odeur, mélangée à celle de son sexe échauffé, parvenait plus que jamais jusquà mes narines. Par bouffées chaudes et aigres.
- Je nen peux plus ! Gémit-elle... Toi aussi mon amour, tu te branles fort...
Elle ondulait du bassin à lapproche de la jouissance. Balbutiant des paroles égarées.
- Bouffe-moi, suce-moi... Bois mon jus salaud...
Elle avait parlé dune voix changée, complètement voilée. Avec des intonations de femme un peu ivre. Elle avait hurlé son plaisir tellement fort, quelle mavait fait sursauter. Ne mattendant pas à autant de décibels, jaillir de sa bouche
Je ne lui donnais pas le temps de cuver son orgasme, que jemprisonnais son bouton gonflé de sang entre mes lèvres. Laspirant, le mâchouillant tout en le taquinant du bout de la langue.
- Mais il est insatiable le cochon... Il va me faire mourir...
Il lui fallut que peu de secondes pour être rattrapé de nouveau par un orgasme. Heureusement pour mes oreilles moins fortes que le premier.
Ses jouissances additionnées au tête-à-tête avec son mari par téléphone interposé me bouleversaient. Delle-même elle écarta ma bouche de son sexe. Épuisé elle se laissa tomber sur le divan, sans pour autant lâcher le portable.
- Cest grâce à toi mon amour... Oui de tout ce que tu me dis...
Au fond de la raie le périnée et lanus étaient luisants de sécrétions. Comme une toile daraignée, des filaments blanchâtres sétiraient dans les poils.
- Tu veux quil me prenne... À ta guise mon cher mari, il va me prendre... Enfin avec mes doigts ?
Délaissant son divan, en me tournant le dos, elle vint saccroupir au-dessus de moi pour mon plus grand plaisir.
- Je vais même te dire mon chéri, que je compte mempaler sur eux.
De sa main libre elle avait saisi la base de ma queue et avec lenteur était descendu pour sempaler dessus. Couché de dos à même la moquette, javais croisé les mains derrière la tête en soupirant. Elle avait dabord contracté ses parois intimes tout en caressant mes bourses pleines. Elle sétait mise à me pomper avec délicatesse, complètement immobile.
- Il bande bien... Je le sens bien en moi... Tu nen peux plus... Oui
branle-toi mon chéri... Fait comme ta femme... Prend ton pied... Que je joue bien la comédie... Mais cest grâce à toi mon amour. Tu mexcites tant...
Jétais de plus en plus tourbillonnant. Surtout avec la vue de sa posture. Les reins cambrés, ses cuisses gainées de résilles fléchies sur les hauts talons. Son fessier débordant du collant obscène.
Après avoir posé le portable sur le divan, par légers à-coups, elle commença à faire coulisser ma verge dans sa chatte. À monter jusquà la limite du gland pour redescendre aussitôt, avec une extrême lenteur. De temps à autre elle sortait mon membre et le frottait sur son clitoris. Cela avait duré un long moment. Avant quelle soit emportée par une montée de spasme. Montant et descendant à toute vitesse, sa croupe rebondissant sur mon ventre. Elle se mit à divaguer. Laissant échapper de sa bouche des mots très crus. Il en allait de même du côté de lécouteur, doù sortait des :
- Salope... Salope... Tu prends ton pied... Je suis sûr que tu te branles avec un concombre... Salope...
Je navais jusqualors pas échangé une seule parole avec Mauricette.
- Dans mon cul
je le veux... Dans mon cul, tu entends...
- Oui salope je tentends... Mais le cocombre dans ton cul... Et partage avec moi la sensation...
Elle se retira et colla ma verge entre ses fesses. Dune main, elle en avait écarté lentrée, tandis que de lautre elle faisait pénétrer lextrémité de mon gland. Une fois bien logée dans la chaude corolle, elle sétait abaissée avec un râle.
- Ça y est, fit la voix impatiente dans lappareil... Tu te las mis dans le cul ?
- Oui mon chéri et bien profond...
La sensation de chaleur était inexprimable. Elle me fit voyager quelques instants avant de crisper durement les fesses. Jétais au bord de la rupture. Je lavais saisie par la taille pour la coucher sur moi et empoignant ses seins gonflés. Et seulement là, javais craché ma semence brûlante dans son sphincter.
- Putain il jute... Il jute dans mon cul... Je sens son sperme.
- Si tu veux savoir salope moi aussi je jute... Oh putain que cest bon... Ah ! Ah ! Je ne peux plus marrêter de juter...
Cest alors quune voix féminine, paniquée se fit entendre dans lécouteur. Couvrant même la divagation du mari, et qui disait :
- Que tarrive-t-il mon fils, tu fais un cauchemar... Tu es soufflant... Et la communication se coupa.
- Tu ne peux pas savoir le pied que je viens de prendre, me fit Mauricette. Indifférente à ce qui venait de se dérouler du côté de son portable. Comme si elle navait rien percuté.
- Ton mari en est pour beaucoup... Lui envoyais-je.
Elle se mit son doigt sur la bouche, comme pour me faire taire. Elle prit alors son portable et constata que la communication avec son époux était finie.
- Il a raccroché le con. Fit-elle, avant de sadresser à moi. Je ne te le fais pas dire. Il mest souvent arrivé lors de mes plaisirs solitaires de pensée à ce genre scénario. Me confia-t-elle en posant son cul sur le divan. Moi préférant rester où jétais. Sur le sol.
- Et bien tu vois, cela sest réalisé...
Pendant quelle convergeait, elle entama des mouvements de balancier et de rotation avec sa cheville. Faisant danser sa mule.
- Quand même, après réflexion, fit-elle nous avons été dégueulasses, hein ?
- Où il ny a pas gêne il ny a pas de plaisir, ce nest pas ce qui se dit ?
Elle avait eu un petit rire gêné, avant de poursuivre. Ses mouvements de pieds allaient au rythme de ses paroles, tantôt lent, tantôt plus rapide. Au fur et à mesure, son pied sortait de la chaussure, au niveau du talon. Je pouvais maintenant voir la plante douce de ses pieds maillés.
- Il rentre quand ?
- Oh ! Demain après avoir déjeuné avec maman, répondit-elle en faisant balancer la mule en équilibre sur ses orteils. Jétais comme hypnotisé par ces mouvements pendulaires.
- Avec tout ça tu as bien mérité une coupe de champagne.
Alors quelle tentait de se rechausser dune flexion des orteils, lescarpin, déséquilibré, glissait et chuta sur le sol. Je ne pus mempêcher de me saisir du pied gainé et de le porter jusquà ma bouche. Un parfum capiteux, assez corsé sen dégager. Mélange de cuir et de transpiration.
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