Les Toilettes Du Bureau...
Comme je le faisais souvent quand je navais rien de particulier à faire dans la journée, je menfermais dans les toilettes du service, un bloc note sur mes cuisses pour écrire des histoires érotiques.
Cest alors que jai perçus une femme matraquer le carrelage avec ses talons, sapprochant peu à peu de lendroit où jétais assis. Tout de suite la porte voisine a grincé sur ses gonds avant que jentende le bruit significatif dun verrou quon tire. Il était mieux pour moi, à cet instant de faire le moins de bruit que possible pour ne pas éveiller son attention.
Sen est suivis un froissement de vêtement quen retrousse, laissant peu à peu place à une exquise glissade dun tissu qui coule le long des jambes.
Jai alors collé mon oreille contre la cloison pour discerner les faits et gestes de ma chère voisine. Qui posait son fessier que jimaginais magnifique, sur la tinette. Après un court silence de seulement quelques secondes elle sest mise à pisser en cataracte. Cela a duré un bon moment avant que son jet se tarisse, pour devenir un goute à goute. Puis sen est suivis un froissement de papier quon déroule dun dévidoir, et un essuyage en règle sur lendroit souillé. Quest-ce que jaurais donné pour être à la place de cette feuille. Encore quelques secondes de patience et je pourrais de nouveau me concentrer sur mon écriture, et ça jusquà la prochaine incursion. Que je ne trouvais à la longue pas si désagréable que ça.
Les secondes se sont égrainées sans que rien ne bouge derrière la cloison. Même pas une chasse deau tirée. Seul un souffle régulier a filtré à travers le mur, comme celui dune personne qui somnolente. Jai alors collé une nouvelle fois une oreille contre le mur de séparation. Jai pus alors percevoir un curieux fredonnement, suivis de très légers halètements. Étouffés par instant, avant que ça reprenne de plus belle, et de plus en plus fort. Ce genre de plainte qui ne métait pas inconnu pour lavoir à maintes fois entendu lors de mes relations sexuelles avec mes partenaires, proche de lextase.
Une lourde chaleur a commencé dirradier mon bas-ventre. La simple idée quune femme puisse se toucher à seulement quelques centimètres ma commandé de prendre une initiative. Jai posé mon bloc note sur le carrelage à côté du bidet, et je me suis levé de mon siège de fortune, me précipitant de sortir de ma planque. Sans réfléchir jai toqué à la porte voisine. À lintérieur, le halètement avait stoppé net.
- Il y a déjà quelquun ! Prononça une voix bouleversée par la peur, ou par le fait davoir été surprise.
- Cest moi Alain. Fis-je de mon timbre le plus doux.
- Ah ! Cest toi ! Répondit-elle soulagée, dune tonalité redevenu normal. Que je reconnu étant celle de ma collègue Caroline.
- Jai cru un moment avoir affaire à la cheftaine. Ajouta-t-elle.
- Tu faisais quoi ?
- Quest-ce que cela peu bien te faire !
Je la revois encore prenant son service le matin même, ses jambes coquinement gainées de bas fantaisistes. Il men fallait pas plus après de tel image, dassister pour quelle mouvre la barrière qui me sépare delle.
- Ouvre-moi !
- Et pourquoi je ferais ça ?
- Cherche tu vas trouver !
- Je ne ses pas si je suis en état de raisonner.
- Je peux sans doute te donner un coup de main.
- Non
merci ! Je me débrouille pas mal toute seule !
- Je nen doute pas un seul instant ! Mais je peux, enfin je crois, ten donner un peu plus
-
- Je te supplie de me croire. Tiens ! Je suis prêt à me soumettre à toi. À toutes des folies, à toutes tes fantaisies
-
- Allez Caro. Dit quelque chose. Je te supplie de me croire. Je suis à toi, si tu veux
ton jouet. Jai une énorme envie de te procurer du plaisir.
- Et pourquoi me proposes-tu tes services ? Me questionna-t-elle. Brisant le silence religieux des dernières secondes.
- Une envie de dentendre jouir sous mes caresses
ouvre-moi vite
on va arrivée par nous faire repéré.
Contre toute attente jai eu le plaisir dentendre le verrou être tiré. La porte dêtre entrouverte. Dont je me suis empressé de me faufiler à lintérieur. Ma queue était à peine contenue par mon slip, tant je bandais à mort.
- Je ne te connaissais si cochon que ça. Fit-elle après avoir verrouiller la porte derrière moi.
- Tu vois comme quoi
- J'adore !
- Tadore quoi ?
- Que tu sois un vicieux. Moi, j'aime ça les vicieux. Me confessa-t-elle.
- Alors pourquoi avoir attendu si longtemps pour mavoir ouvert la porte. Répondis-je, attardant mes yeux sur ses formes généreuses.
Caroline était de grande taille, mince dont les cheveux lui tombaient jusquau bas du dos. Un visage allongé et maquillé avec application, la trentaine. Avec une silhouette harmonieuse, mise ne valeur ce jour là par une jupe courte et un chandail rose sans manches. Aux pieds des escarpins vernis blancs avec une lanière à la hauteur de la cheville.
- Tu bandes bien mon salaud ? Fit-elle en fixant la bosse sur mon jean que faisait mon érection.
- Cela tétonne ?
- Tu vas pas me dire que juste entendre une femme se faire du bien, texcite ?
- Et encore plus si elle sexécute devant moi. Si tu veux
Savoir !
- Ah oui ! Sexclama-t-elle, en avançant son fessier au bord du bidet. Ses yeux aimantés aux miens, retroussant sa jupette, haut sur ses cuisses. Le souffle court, je distinguais les revers de ses bas, puis sa culotte noire tendue par un mont de Vénus très arrondie. Tenant sa jupe dune main Caroline a effleuré avec lautre son bas-ventre à travers le tissu noir. Avec une lenteur extrême elle sest caressée de la paume, son pubis. Passant lindex sur sa fente. À longle verni dun rouge vif et dune bague qui brillait sous les feux du néon au-dessus delle. Le même doigt a glissé à plusieurs reprises de haut en bas, de bas en haut.
Avec aisance, elle a tiré sa culotte vers le bas. Puis elle a écarté les cuisses. Exhibant une toison intime, très fournie, flamboyante. Et reprit sa caresse où elle lavait arrêtée. Les chairs intimes cédèrent et le doigt disparut tout entier dans son vagin, pour ressortir presque aussitôt. Elle la enfoncé de nouveau avant de commencer un mouvement régulier. Très vite, il fut luisant de sécrétions. Un gémissement étouffé séchappa de sa bouche. Elle ma jeté un regard de défi.
- Alors quattends-tu ? Je croyais que tu voulais me faire jouir
tu as bien un mec, que des mots !
Jétais absorbé par ce que javais là, exposé devant mes yeux. Javais limpression de sortir tout droit dun rêve, au point de ne pas répondre à sa provocation. Alors elle réintégra sa question :
- Comment tu me trouves ? Tout en cambrant les reins pour projeter son ventre en avant. Tu peux toucher. Cette bouche ne mord pas. Tout au contraire
Il émanait delle une telle scandaleuse indécence, que je ne pu articuler un seul mot.
- Viens ! Grinça-t-elle dune voix rauque. Tu mas promis une jouissance, oui ou non ?
Je me suis agenouillé à ses pieds et jai posé mes lèvres sur sa fente. Ils se sont poissés dun liquide gluant qui coulait delle. Caroline était tellement excitée quil na fallut que quelques secondes pour quen caressant les bords de sa fente avec ma langue, quelle soit en proie à un orgasme violent. Jai continué de lécher et elle a enchaîné quelques secondes plus tard une seconde jouissance.
Puis des bruits de talons se sont fait de nouveau entendre. Sarrêtant devant notre porte. Après sêtre aperçus que le toilette était occupé, elle a choisit celle libre, à côté. Celle que joccupais encore quelques minutes plus tôt. Jai regardé Caroline, un doigt devant la bouche pour lui signaler de garder le silence. Elle avait les yeux vitreux, mi-clos. La bouche ouverte comme si elle narrivait plus à respirer. Un filet de bave coulait à la commissure de ses lèvres.
Après un bruit relatif dune glissade de culotte, je fus témoin pour la seconde fois de la matinée à une femme qui se soulage. Il y eu par la suite un temps de silence, suivit dun bruit de papier quen déchire. Puis la femme se rajusta et déclencha la chasse deau. Sa porte sest ouverte et les talons se sont éloignés dans le couloir desservant de nombreux bureaux.
Dun commun accord avec Caroline, nous avons décidé de nous revoir dans un autre lieu. Moins périlleux, pour donner une suite à notre aventure. Mais alors que je mapprêtais de sortir des toilettes, il mest revenu en mémoire la présence de mon bloc note laissait près du bidet.
Il était bien là, où je lavais laissé quelques minutes plus tôt. Quand au stylo il avait disparu ainsi que toutes mes feuilles écrites, seul était noté le numéro dun portable ainsi quune phrase, « pas avant midi et demie »
Jétais impatient de savoir à qui javais affaire. À lheure dite jai fais le numéro. Après seulement la première sonnette ça a décroché, comme si elle attendait lappel.
- Oui ! Fit une voix féminine.
- Oui, bonjour ! Je suis lauteur des histoires que vous mavez enlevé.
- Je les ai seulement empruntés. Je compte bien te les remettre mon cher Alain.
Cette voix métait pourtant familière, mais je narrivais pas à y mettre un nom.
- Je peux savoir à qui je parle ?
- Parce que tu ne mas pas reconnu ?
- À vrai dire non ! Je connais bien votre voix mais je serais incapable de lui donné un nom.
- Si je te dis service de la petite enfance.
- Mais oui ! Bien sûr ! Chantal
- Elle-même, bravo ! Cela te dirai de manger avec moi ?
- Pourquoi pas. Je tinvite.
- Je le pense bien si tu veux revoir tes histoires.
- Au gourmand ! Cela te va ?
- Va pour le gourmand. En se rejoint sur place ?
- En fait ça
Chantal était une collègue dune cinquantaine dannées, de taille moyenne, qui donnait une impression de sauvagerie un peu vulgaire. Aux cheveux grisonnant, le visage osseux aux yeux bleus maquillés.
Jétais déjà sur place quand Chantal fit son entrée. Dès quelle ma aperçu elle a sourit de toute sa grande bouche et admirablement dessinée.
Je lai toujours trouvé affriolante. Elle présente ce que jaime chez une femme. Larrogance nonchalante de celle qui sait quelle est bien roulées et qui aime attirer le regard des hommes.
Dailleurs ce midi là comme pour me donner raison elle portait une robe qui la mouler comme une seconde peau. Et comme souvent dans ces cas, je ne pouvais mempêcher dimaginer ce quelle pouvait bien porter dessous.
Il faisait frais dans la salle du restaurant, malgré les rayons qui dardaient en cette journée de printemps.
La première chose quelle fit après sêtre assise ce fut de me resti les feuilles volées et mon stylo.
- Je ne te cache pas que je me suis permis de faire des photocopies.
- Il ne faut pas te gêner !
- Merci ! Cest ceux que jai fait.
Et elle se mit à rire. Déjà la serveuse vint à notre table nous demander si on désirer un apéro. Nous avions commandé un kir chacun. Chantal attendit que la jeune fille séloigne de la table pour ajouter.
- Jai passé un bon moment à te lire, tu sais ?
- Oui cest ceux que jai crû comprendre quand je tai eu au téléphone.
- Ça fait longtemps que tu
- Oui pas mal de temps.
- Et je peux savoir comment cela tai venue.
- Tout simplement ! En lisant les histoires érotiques écrites par des amateurs comme moi. Et comme cela me faisait plaisir, à men faire jouir, jai voulu à mon tour donné ce bonheur à dautre lecteurs.
- Je dois davouer que je suis moi-aussi passé à lacte.
- Tu veux dire que
- Je nai pas honte de le dire, oui je me suis caressé en lisant.
- Dans ton bureau ?
- Oui ! Dans mon bureau. Tu ne peux pas savoir comment cétait
cétait comment dire
incroyable
- Tant mieux. Jécris vraiment pour en arriver à ça.
Avec de telle confession, pas étonnant quelle réagisse au quart de tour lorsque je lui murmurais des cochonneries avant de lui présenter une crapuleuse demande :
- Jaimerais que tu me donnes la culotte que tu portes.
- Là ! Tout de suite.
- Oui ! Cela te dérange ?
- Pas le moins du monde. Tout au contraire. Je suis une coquine ! Fit-elle en se penchant.
Elle a attendu que la serveuse pose les kirs et prenne nos commandes pour sexécuter machinalement. Tout semblait si irréel. Comme si elle navait plus de volonté propre. Comme si ma demande la plus surprenante soit-elle, entrait dans lordre naturel des choses.
Elle sest redressée me tendant le plus naturellement du monde une culotte de soie couleur champagne. Je men suis saisi. Elle était souillée.
- Tu pourrais me remercier. Cest très personnel !
- Je suis si troublé que jen perds mes fondamentaux.
- Oui je vois ça !
Elle me perturba encore davantage en ajoutant :
- Tu bandes ?
- À bloc
- Montre-moi-la-moi
Jai dégrafé ma braguette et fais jaillir mon sexe, au maximum de mon érection, brûlant, congestionné. Elle sest penchée sous la table.
- Tu es trop gros ! Dit-elle en se redressant, les yeux flous. Jai envie que tu te caresse pour moi. Me murmura-t-elle dune voix câline.
- Là tout de suite ?
- Oui, tu vas te masturber avec ma culotte ? Et moi de mon côté, je vais me faire jouir en même temps que toi.
Tel un pantin, jai enveloppé ma verge dans la soie. En me masturbant, je limaginais en face de moi, passant ses doigts dans son vagin et sur son clitoris. Je lentendais même de temps à autre, à pousser de profonds soupirs. Il men fallut pas plus pour activer mon mouvement, et par ce geste faire gicler mon sperme, arrosant la culotte de ma jouissance. Chantal gémit, puis reprit dune voix
Sourde :
- Redonne-moi la culotte que je la remette.
- Cest que
- Oui, je sais que tu as joui dedans. Raison de plus pour que je la remette.
Contre ma volonté, je le lui redonnais.
- Je ten donnerai une autre, promis. Celle-là je la veux.
- Bon si tu y tiens ! Tu as aimé ? Lui dis-je.
- Nous recommencerons ? Me répondit-elle, en enfilant sa petite lingerie souillée.
- Jy compte bien. Et je trinque à ça. Fis-je en levant mon kir.
Après voir bu une gorgée, elle ajouta :
- Jéprouve détranges sensations. Denivrantes sensation de sentir ton sperme me poissée le cul, cest émoustillant. Cest fou. Lexcitation que cela me donne me trouble. Cette expérience est viscérale, délicieuse
Et pour toi ?
- Un pur plaisir
jai toujours pensé que derrière ton masque un peu prude, se cachait une femme qui navait besoin que dun encouragement pour sépanouir sexuellement, pour se savoir attirante, en être fière et en jouer.
- Je ne sais pas comment tu as fais pour deviner cela de moi ! Fit-elle en pouffant de rire. Mais tu as raison. Je me sens heureuse en cet instant.
- Javais envie, une envie folle de lécher ta chatte. Lui dis-je en remettant tant bien que mal ma verge dans son nid.
- On peut arranger cela.
- Le plus tôt possible.
- Je devine. Dans mon bureau cela te dis.
- Non ! Je préférais les toilettes.
- Va pour les toilettes
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