6969 - Carré Parfait
Chers lecteurs,
Cette histoire, mon histoire commence il y a presque un an. Tout commence par une banale soirée d'anniversaire de Fred, un ami que je n'ai pas vu depuis la fin de nos études il y a deux ans. Si la moitié des invités étaient des gens de ma promo, dont évidemment des amis très proches que je voyais régulièrement, ma nature un peu ouverte et mon besoin de faire connaissance avec de nouvelles têtes - surtout des filles car je venais de me séparer de ma copine, chose que mes copains racontaient à qui veut l'entendre pour me faciliter la tâche - a ouvert de nouvelles connaissances. C'est ainsi que, à la malchance de n'avoir eu de numéro de téléphone d'une demoiselle, je fis la connaissance de trois copains de Fred, nommés Ludovic, Marc et Julien, avec que je sympathisais rapidement notamment car nous avions les mêmes goûts en jeu video.
Très rapidement, nous prenons contact par facebook pour échanger des astuces, et le samedi d'après je reçois une invitation de Marc pour pouvoir enchaîner des parties de baston sur XBOX autour de pizza et de bières.
Je sonne à la porte de Marc, et celui-ci m'ouvre dans un superbe appartement parisien. Il me fait le tour du propriétaire et m'explique que l'immeuble appartient à la société de ses parents, et que les deux étages du dessous sont vides car ce sont normalement des bureaux. Ainsi, ils peuvent faire la fête en montant la musique assez fort. Je dépose les deux packs de bière tandis qu'il m'invite à prendre place dans le sofa où attendent déjà Ludovic et Julien qui étaient en train de faire une partie. A peine me voilà assis qu'une assiette en carton avec une part de pizza et une bière fraîchement décapsulée m'arrivent dans les mains.
Nous enchaînons les parties de baston tout en sirotant de nombreuses bières, puis sur le coup de 23h, faisons une petite pause en montant la musique.
- Alors, raconte, demande Ludovic. Il paraît que ta copine t'a largué ?
- Ouai, avec un mec qui, d'après mes amis, en a une vraiment longue.
- Pffff, toutes des salopes... Elles disent qu'elles recherchent le prince charmant et en fait c'est juste une grosse bite qu'elles veulent.
- Ouep, rotai-je.
Je ne trouvais pas à dire.
- Moi, au moins, fait Julien, pas de problème. Que des plans cul. Font pas chier, on fait notre affaire, et on vit notre vie.
- Je devrai faire pareil, lui répondis-je. Tu as une sex-friend en ce moment ?
- Bah, j'avais une sex-friend, mais là en ce moment je me suis plutôt tourné vers les mecs.
- Ha ouai ?
- Ca te dérange d'être assis à côté d'un bi ?
- Non non, pas du tout, t'inquiète. C'est juste... bah désolé, c'est pas pour paraître vieux jeu, mais tu donnes pas l'impression d'avoir une partie gay.
- Tous les hommes et les femmes sont bi. C'est juste que les hommes refoulent bien plus souvent. Ça veut pas dire pour autant qu'on est hyper maniéré, ou à l'inverse cuir-moustache. T'as sûrement des copines bi et pourtant elles sont pas camionneuses ?
- C'est vrai, lui dis-je.
- Mais sinon, ça te dérange pas d'être assis à côté d'un gay ? Dis-moi, hein, je t'en veux pas, sérieusement.
- Non non, j'ai des amis gays... enfin, un seul, il est black, juif et pauvre ! Non, je déconne.
La bière m'a bien désinhibé.
- Et toi, sérieux, continue Julien, t'as pas envie de te tourner vers les mecs ? Tu sais, c'est souvent plus facile, quand on est clair. Ca veut pas dire qu'on veut pas de sentiments, mais c'est plus simple de chercher un plan cul.
- Bah écoute, pour être honnête... je me suis toujours posé des questions si j'aimerai pas essayer avec un gars.
- Tous les mecs se sont posés cette question ado. Ça veut pas dire qu'ils sont tous gays, ni qu'ils ont ou vont tous passer l'expérience. Mais moi, je trouve ça con, de pas essayer. On change souvent de cadres, d'ami, et tous n'ont pas besoin de savoir.
- C'est une proposition indécente, que tu me fais ?
Je suis étonné et la conversation vrille, mais je sens comme un climat de confiance.
Une partie de moi panique, et soudainement en quelques instants je me refais toute la soirée. Je sens les accidents, les mains qui se posent amicalement sur mes genoux lorsqu'ils essaient de se rappeler, l'exiguité du canapé qui font que nos cuisses sont appuyées, et surtout plusieurs bières pour me déshiniber. Les garçons m'ont au moins pas bourré la gueule car ils veulent certainement pas être responsable d'un viol, mais maintenant ma censure s'est levée et je me sens tout échaudé par la tournure de la conversation et de la situation.
- Vraiment aucune expérience gay, tu dis ?
- Bah non.
- Allez, avoue, t'as déjà essayé de te sucer ? demande Marco
- Tout le monde a essayé, renchérit Ludovic.
- Vous aussi les gars ?
- Bah... oui, et tous les mecs à qui on en parlait, au collège, au lycée, à la fac...
- Vous parlez de drôles de choses !
- C'est juste que ton cadre est plutôt coincé ! Fred est plutôt gentil, mais votre école, vous êtes plutôt du genre balai dans le cul ! se moque Marco.
- Alors, tu peux le dire, continue Ludovic. T'as déjà essayé de te sucer ?
- Oui, mais elle est trop petite ou je suis pas assez souple.
- T'as jamais tenté le coup du poirier contre le mur ?
- Heu... non, c'est quoi ça ?
Et là, ni une ni deux, sans que l'on demande quoique ce soit, Julien se retrouve avec le jean, puis le caleçon aux genoux ! Marco et Ludovic rigole de bon coeur, moi plutôt nerveusement. Julien s'allonge met au bout du canapé, celui près du mur, puis pose la plante des pieds et se redresse en se mettant en chandelle. Puis il commence à s'astiquer furieusement, jusqu'à ce qu'une belle trique apparaisse, me laissant réprimer un hoquet de surprise.
- Là, comme ça, tu te branles, puis après quand tu jouis t'ouvre la bouche. Bon faut faire attention, quand comme moi t'es un éjaculateur abondant, t'en fous un peu partout, sur les coussins, dans les yeux, dans les cheveux, rarement dans la bouche, faut bien viser !
Julien se rassit dans le canapé, mais c'est pas pour autant qu'il recouvre son entrejambe ni son érection proéminente.
A ce moment, un silence gêné et gênant s'installe dans le salon, couvert par la musique un peu forte. Je respire un peu fortement, et je sens que c'est le moment clé ou tout peut changer. Je peux décider de me lever, de dire au revoir d'un ton un peu en colère et de disparaître, ou alors rester et voir ce qui va se passer.
Marco est assis à ma gauche et Ludovic à droite, et je les sens se resserrer vers moi. Puis habilement, comme dans une chorégraphie sagement définie, ils posent chacun une main sur mon torse. Ludovic caresse ma cuisse droite de sa main libre, pendant que Marco pose sur mon ventre. Je ne dis rien, puis je m'aperçois que je suis tout tendu. J'expire difficilement, puis finalement mon corps finit par se détendre. Marco descend alors sa main sur mon jean l'entrejambe et entreprend de caresser mon paquet qui commence à prendre forme.
- Tu sais, me dit gentiment Marco, si t'as envie de partir, tu peux. On te force à rien.
- Non non, je me sens bien... c'est plutôt bien ce que vous me faites, là.
- C'est qu'une expérience, me susurre Ludovic. Tu verras bien si ça te plaît.
Puis les deux commencent à m'embrasser sur les joues et me rouler des pelles à tour de rôle. Les caresses circulaires sur mon bas ventre commencent à se préciser, à être à la fois douces et fermes, et une deuxième main vient compléter ce que fait la première.
- Ça te dirait de nous branler ?
J'acquièsce du menton silencieusement. Deux bites s'extirpent des braguettes pendant qu'ils continuent à me maintenir contre le canapé.
- Tu veux que je te branle à ton tour, me demande Ludo.
Jacquiesce encore. Ça n'a pas l'air de les déranger que je ne dise rien. Marco s'occupe de ma braguette et Ludovic va chercher ma bite. Je suis très nerveux mais elle, elle semble avoir attendu ça toute sa vie. En une dizaine de secondes, elle se déplie de son format trompe d'éléphant pour devenir à son tour un pieu charnu.
- Désolé, chuchotai-je, elle est pas aussi grosse que les vôtres.
- Tu rigoles ? Les bites, c'est comme les plaisanteries. Les plus courtes c'est les meilleures.
Ludovic et Marco continuent à me branler tandis que je leur rends la pareille. C'est une situation plutôt étrange, et tantôt merveilleuse. Ils sont incroyablement doux et patients avec moi : je sais qu'avec eux, je pourrai aller au plus loin de mes fantasmes, et pas plus loin. Je les branle de plus en plus rapidement mais ils me demandent de ralentir, si je veux pas qu'ils jouissent en deux-deux...
- On va dans la chambre, demande Julien ? C'est exigu et j'aimerai bien participer.
On se déplace et on va dans la dernière pièce que je n'ai pas vue. J'ai un hoquet de surprise quand je vois le lit : il s'agit d'un lit King Size, ou même Emperor Napoléon Dictatorial ! Le lit est immense, combien de personnes peuvent s'y allonger ? Combien faut-il de personnes pour y mettre les draps ?
Julien, Ludovic et Marco se débarrassent de leurs vêtements. Ils sont tous carrément à poil, bien gaulés, musclés comme des statues grecques - sauf l'attribut mâle, plutôt minuscule sur les sculptures hellènes, ressemblent là à des caricatures d'acteurs de films porno. Je fais pâle figure à côté, plutôt squelettiques de bras et empoté du ventre. Ils me déshabillent à leur tour car je tarde trop et me pousse dans le lit.
- Je peux te sucer, me demande Julien ? Ça m'a mis la bouche en feu. J'ai besoin que tu la refroidisses.
- Oui...
- Ha, il parle. Il sait utiliser la langue. Peut-être qu'il pourra faire un autre usage ?
- Oui, peut-être, j'ajoute en me détendant
Il faut dire que la caresse buccale et experte que me prodigue le jeune Julien a pour effet de carrément me détendre. Allongé sur le lit, je suis vite rejoins par les deux autres éphèbes. Julien me fait tellement du bien en me pompant le dard que mes mains agrippent pour attr les doigts, comme si je tombais dans un vide et que je me rattachais à un nuage. Marco et Ludo n'hésitent pas et me saisissent les poignets pour les poser sur leur ventre. Ainsi, au lieu de récupérer des draps satinés, je me saisis de nouveau de leur superbe bite et les enserre encore avec vigueur. Tous deux poussent des cris de satisfaction.
De nouveau je me mets à les branler, et les voilà qu'ils usent de leur bouche, à défaut de ma bite puisqu'elle est occupée par Julien, sur mes tétons, mon cou, mes oreilles. Ils viennent même me rouler des pelles et je leur rends la pareille. Je sens leur peau se rapprocher : quasiment tout mon corps est en contact de ces trois hommes.
- Ho oui, c'est bon, me dit Marco ! Tu branles super bien tu sais ! T'as jamais branlé un autre homme de ta vie que toi ?
- Non !
- Tu as un don. C'est ma meilleure branlette. Même Ludo et Julien qui me connaissent ne savent pas faire ! Pas vrai Ludo ?
- Et pourtant on n'a pas le même gabarit ni la même structure, et pourtant, ouai ! Tu sais vraiment bien nous branler ! Un vrai petit branleur expert !
- Merci, ajouté-je. Mais peut-être qu'il faut que je continue mon initiation ? peut-être que j'ai autre chose que ma main d'expert ?
- Ha, il en demande, dit Marco. Ecoute, on va en profiter tant qu'il a envie. Qui aimerais-tu sucer ?
Je veux pas qu'ils prennent l'ascendant, aussi je désigne Julien comme ma première cible. Mais celui-ci a la bouche scotchée sur ma hampe, il continue même à m'embrasser le nombre, me lèche les boules et les fout dans sa bouche, et sa langue vient jouer avec mon anus, avant de revenir sur sa pompette et d'aller et venir à toute vitesse le long du manche. Alors il n'a pas le choix que de se mettre tête bêche et voilà que sa longue et volumineuse biroute vient emplir ma cavité buccale. Ma première bite ! Délicieuse ! Un exquis cocktail de chair et de muscles, nervuré où il faut, un gland gonflé, une fente calculée, bref une barre calorique bourrée de plaisir !
Ludo et Marco, déçus de n'avoir été élu pour ma première fellation, ne restent pas en reste. Ils se mettent à genoux face à face en se roulant des pellees goulûement et se branlent mutuellement le vit. Du coin de l'oeil, je vois la force de l'habitude. Ils se connaissent parfaitement, se branlent chacun à une vitesse différente, ne vont pas à la même longueur. Puis ils s'allongent à leur tour, sur le flanc, et se mettent à se sucer. Si Julien et moi on a descendu d'être l'un sur l'autre en usant un minimum de la force de nos poignets pour se concentrer sur un pur mouvement de la machoire, Marco et Ludo usent abondamment de la branlette mais je vois leurs joues se creuser sous l'aspiration. Je vois qu'il y a plein de méthodes, de manière pour satisfaire et se faire satisfaire avec son partenaire, et j'ai l'impression que ces trois instructeurs auront beaucoup à m'apprendre ! Encore faut-il qu'ils acceptent de me revoir après, mais quelque chose me dit que ça ne sera pas compliqué.
De temps à autre, je sens une main se perdre sur ma hanche, mes cheveux. Ils me carressent, m'encouragent, me donnent le rythme en m'appuyant sur la nuque et j'entends Julien grogner de plaisir. Quel plaisir, effectivement, que de pomper et se faire pomper, d'avancer la tête pendant que mon partenaire se retire, de baver, perdre du flux buccal pendant que la salive de Julien se dépose le long de mon sexe. Nous sommes comme le ying et le yang, l'un dans l'autre ; ce n'est pas comme un coït classique, entre homme et femme, ou l'appendice de l'homme remplit le vide féminin, sans contrepartie que le plaisir mutuel. Non, là je donne, je reçois en même temps, plusieurs centimètres cubes disparaissent dans la cavité buccale, et comme cadeau je reçois la même. Peut-être même un peu trop.
Nous rompons tous la monotonie lorsque Marco, en maître des lieux et maître d'orchestre, nous ordonne une pause. Nous nous allongeons alors en angle droit, nos corps comme des I formant un carré, et après avoir repris nos souffles car en apnée, nous offrons chacun notre bouche à la bite qui se présente devant nous. J'ai le droit, cette fois-ci de goûter à la bite de Ludo. Immédiatement, je sens une sensualité, une structure, et même un goût différent. Je suis excité de sentir la salive de Marco. Julien continue à m'astiquer le mandrin sans les dents. Son rythme a changé car le plaisir de son bas-ventre aussi, puisqu'il est soumis à la pipe experte de Marco.
Mes trois partenaires se lâchent et se mettent à gémir gutturalement. Un instant, j'ai peur que les voisins nous entendent, avant de me rappeler qu'il n'y a rien dans les alentours. Alors à mon tour, je me mets à grogner comme un acteur porno, me laisse prendre de plaisir et imagine la scène vue de dessus : quatre beaux mecs, seuls, délaissés par les filles, se faisant énormément de bien, se dépannant les uns les autres pour la fièvre du samedi soir. Comment appelle-t-on cette position ? Est-ce deux 69 imbriqués ? Dit-on que c'est un 6969 ? Ou un 6996 ? Ou alors un 6699 ? Je me perds dans vocabulaire et la langue, aussi m'imaginé-je seulement avec cette vision de carré parfait, dans laquelle chaque cheville s'imbrique dans la planche précédente, pour que le cercle ne se brise pas.
Enfin, au bout de quelques minutes, je sens Ludovic accélérer, mettre la main à la hampe, me branlouiller. Le jus monte très vite. Le première à se lâcher est Marco, qui grogne, pendant que Julien proteste en gargouillant. Cela a dû exciter parfaitement Ludovic, qui quelques instants après, pousse des râles apparents et que je reconnais immédiatement comme une jouissance. C'est Marco qui déguste. Vient mon tour, je jouis, plusieurs jets puissants de torrent de foutre jailllissent de ma poutre de chair, tellement puissant que j'en suis surpris. Je n'ai jamais joui autant avec mon ex Louise ; et je suis reconnaissant envers Ludo, qui en bon connaisseur de bonne chose, me prodigue ses talents d'avaleur. Jamais Louise n'avait autorisé un tel privilège. En bon dernier, Julien décharge une bonne quantité de son méat d'amour, une substance gluante et visqueuse dégouline dans ma gorge, et je ne me pose même pas la question que l'on pourrait se poser dans une telle situation. J'avale amoureusement, avec force bruit de déglutition, ce divin nectar qui coule d'une goulée dans mon ventre.
Une fois tous rassasiés de cette bonne rasade de cocktail protéiné propre à chacun, nous nous allongeons tous dans le lit. Je revoie encore toute la scène, le goût de la bite, le délicieux goût du sperme, donner et offrir, et je me dis que décidément des plans cul gay, y a que ça de vrai. Mes compagnons, quant à eux, sont ravis d'avoir intégré dans le cercle restreint de cette amitié à privilège, et que je sois le nouvel argument de cette équation à non plus trois mais quatre (in)connus, multipliant maintenant les possibilités d'embriquement entre eux.
Mais ça, se sera dans un prochain épisode pour vous, et dans quelques heures pour moi...
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