Les Aventures D'Un Queutard (2)
Un jour à la machine à café de son administration, Tom apprit que Marjorie avait plaqué son mec. Cela lui ouvrit d'emblée des perspectives auxquelles il avait fini par renoncer malgré maintes tentatives de séduction. Ce qui le mettait en rage, c'est qu'il savait que cette pétulante quadragénaire aux cheveux de jais, à la peau mate, à l'oeil charbonneux et aux formes généreuses (en particulier du côté de l'arrière train) affichait une fidélité à géométrie variable. Quelques rumeurs malveillantes lui accordaient une liaison secrète avec un des pontes de l'administration, par devers son concubinage, et consommée sur les lieux même de leur activité professionnelle. C'était évidemment invérifiable mais quelque chose disait à Tom qu'elle n'était pas totalement infondée car il était convaincu que Marjorie était "une femme qui baise". Lorsqu'elle avait divorcé quelques années plus tôt, elle avait connu une frénésie sexuelle dont les bénéficiaires, aux dires des cancaniers, n'avaient eu qu'à se louer. L'un de ceux là avait finalement obtenu une vie en commun et c'était lui que "Marjo" venait de larguer, semble-t-il parce qu'il "ne s'occupait pas assez d'elle". Il y avait donc pour Tom un gros coup à jouer. Cette fille l'avait toujours fait bander grave, en particulier lorsqu'il voyait son copieux popotin s'agiter sous sa jupette lorsqu'elle passait dans le couloir. Ses cuisses un peu fortes, généreusement exposées, ne le gênaient en rien. "Bon dieu, je te le relèverais à grands coups de bite, ce cul, si je pouvais", se disait-il. Consciente de l'intérêt sexuel qu'elle suscitait, elle le regardait d'un air de défi, mais c'était pour le rembarrer dès qu'il se montrait trop empressé. Maintenant, on allait voir ce qu'on allait voir...
Il prétexta un dossier particulier pour l'aborder en tête à tête. Après s'être entretenu avec elle dans son bureau sur un strict plan professionnel, et feignant de ne pas connaitre sa rupture, il déclara :
- Je te trouve un peu triste en ce moment, toi d'habitude si gaie, si enjouée.
- Euh non, enfin oui, des petits problèmes personnels, mais ce n'est pas grave, rassure-toi.
- Ah bon, tant mieux. Peut-être qu'on pourrait prendre un verre ensemble, un de ces jours, histoire de te changer les idées. On ne parlerait pas boulot.
Elle le fixa, d'un air soupçonneux, et lâcha :
- Tu veux encore me draguer, hein ? Tu veux m'ajouter à toutes tes conquêtes, espèce de macho ?
- Ah mais non, pas du tout ! Je sais bien que je ne suis pas ton type, ce que je déplore mais bon, c'est comme ça. D'ailleurs, en ce moment, je suis en couple (c'était faux, il était juste l'amant de Mylène, voir le précédent texte).
- Ah oui ? Et elle a quel âge ? 19 ans ?
- Mais non ! Elle est plus âgée que toi, si tu veux tout savoir. J'ai passé l'âge des petites minettes.
- Et tu crois qu'elle serait contente, ta maitresse, que tu prennes un pot avec moi ? Et que tu me dragues ?
- Elle est bien plus ouverte d'esprit que ça. Tes préjugés m'étonnent un peu, Marjo.
- Bon, allez, si ça peut te faire plaisir, je suis libre ce soir après le boulot. On ira boire un coup et après, je rentrerai chez moi. Seule.
- Ah parce que... tu es seule chez toi ?
Marjorie se rendit compte qu'elle en avait trop dit. Coincée, elle avoua :
- Oui, j'ai repris ma liberté, mais ce n'est pas pour coucher avec le premier venu, ne te fais pas d'illusion.
- Merci pour le premier venu. Mais si la chasteté te va, tant mieux pour toi.
- Qui te parle de chasteté, gros cochon ? Tu crois que je ne peux pas tomber amoureuse ? Que ce n'est plus de mon âge ?
- Bien sûr que non. Et je te le souhaite vraiment. Bon, on arrête là car on va se disputer. On continuera la discussion ce soir, hein ?
- C'est ça, à tout à l'heure, petit macho.
********
Tom ne se formalisa pas pour cet échange aigre doux. Marjorie était vexée de s'être montrée en état de faiblesse face à lui, réputé tombeur.
La conversation commença de manière très banale. Il lui demanda des nouvelles de sa fille, âgée de 20 ans, qui suivait des études loin de chez elle. Oui, elle lui manquait mais c'était la vie. Il enchaina sur ses voyages dont il la savait friande. Elle envisageait de repartir mais dans un groupe. Il se lança en lui demandant si la solitude ne lui pesait pas. Pas du tout, lui répondit-elle car elle profitait de sa liberté. Y compris sexuelle ? lui demanda-t-il. Oui et alors ? lui répondit-elle. Il lui dit qu'elle avait raison, qu'elle était toujours belle et désirable et elle lui sourit :
- Et voilà, tu commences à me draguer.
- Pourquoi ? C'est interdit ?
- Tu peux toujours essayer. Et ta copine ?
- Elle est libertine, et moi aussi. On aime tous les deux le sexe et on ne s'est pas juré fidélité. Tu n'aimes pas le sexe ?
- Idiot. Bien sûr que si. Mais tout dépend avec qui.
- En principe, je ne déçois pas.
- Je n'en doute pas. Je sais que tu as baisé Delphine (une collègue de Tom, rousse incendiaire, libertine elle aussi), elle me l'a dit et tu l'as fait jouir comme personne, m'a-t-elle avoué. Pourquoi tu n'es pas resté avec elle ?
- Parce que j'aime le changement et je l'assume. Cela évite les déceptions.
- Tu n'as pas tout à fait tort. Moi aussi j'aime le changement et je compte bien en profiter, si toutefois on veut bien de moi.
- Ne joue pas les modestes, plein de mec au boulot rêvent de te sauter.
- Dont toi ?
- Evidemment, mais tu le sais depuis longtemps.
- Et si tu me décevais ? Au lit, j'entends ? Tu es trop sûr de toi.
- C'est un risque que je suis prêt à courir.
- Tu ne sais pas ce que tu risques. Je suis très exigeante. Il faut que ce soit dur et que ça dure.
- Banco.
- Bon, tu as gagné, on va baiser ensemble, ça fait quelques jours que je suis à la diète et j'ai besoin de sexe. Tu as intérêt à être à la hauteur. Mais d'abord, on va dîner. Je connais un petit resto sympa dans le coin. Allez, on y va.
*******
Le dîner se déroula dans une atmosphère spéciale, pré érotique en quelque sorte. Marjorie plaçait quelques allusions mettant en doute la virilité des hommes qu'elle avait connus et doutant de celle de Tom. "Il vous faut un quart d'heure pour bander dur et au bout de cinq minutes, vous bandez mou". Celui-ci répliquait en disant que nombre de femmes ne sont que "des planches à pain", coincées, incapables de verbaliser leur plaisir, au fond aussi égoïstes que les hommes :"vous ne pensez qu'au cul mais vous préfèreriez sécher sur place que de l'avouer". A la fin du repas, elle lui murmura à l'oreille qu'il n'aurait plus une goutte de sperme à décharger pendant un mois. Il lui répliqua qu'il allait la partager en deux à coups de queue, qu'il s'enfoncerait en elle jusqu'à la gorge. Résultat : il avait la bite tendue jusqu'au niveau de la ceinture et elle trempa tellement sa culotte qu'une trace était visible sur sa chaise quand elle se leva. Ils ne pensaient plus qu'à une chose : baiser.
Il l'aurait presque culbutée dans l'ascenseur menant à l'appartement de Marjorie (finalement préféré au sien) mais un couple de retraités les accompagnait. Dès le vestibule, ils s'embrassèrent avec voracité tout en se débarrassant de leurs vêtements, dispersés sur le sol sur le chemin de la chambre. Le pantalon encore aux chevilles, Tom lui offrit sa queue à sucer alors qu'elle en était encore à enlever ses chaussures.
- Ne me fais pas le coup de gicler trop tôt, hein ?
Sa manière de sucer n'était pas des plus délicates. Elle procédait avec l'appétit de quelqu'un privé de repas depuis plusieurs jours. Elle lui pétrissait les couilles avec une telle ferveur qu'il ne put réprimer un gémissement. Quand enfin elle fut à poil, elle s'étala sur le lit, cuisses ouvertes, faisant un geste du doigt signifiant "viens par là maintenant".
Mais il n'était pas pressé. Tout en coiffant sa capote, il considéra longuement le corps de Marjorie : ses seins fermes aux pointes longues et érigées, son ventre plat, ses cuisses larges et denses, mais surtout son bas-ventre si complaisamment exposé avec une vulve palpitante sous un pubis brun abondamment fourni. Un vrai béret basque. Il n'avait pas vu une femme aussi poilue depuis des lustres et il éprouva un désir violent d'y plonger son museau. Puisqu'elle lui avait mangé la queue, il allait lui manger la chatte. Il la consomma avec toute sa science du cunnilingus, la langue tantôt pointue, tantôt large, tantôt en profondeur, tantôt en surface sur le clitoris. Elle se tordait en gémissant et il dut la tenir fermement par les cuisses pour poursuivre son ouvrage tandis qu'elle lui labourait la nuque de ses ongles. Elle jutait sur son menton, en proie à un orgasme intense. Finalement, elle s'exclama :
- Ta queue ! Donne-la moins maintenant, s'il te plait.
Il la fit encore languir quelques minutes, la mettant en arc de cercle, et quand il la jugea mûre à point, il se retira et s'enfonça en elle, d'une seule poussée rectiligne, jusqu'à la garde.
Le cri qu'elle poussa ! Il s'était pourtant habitué avec Mylène à un déluge de décibels mais là, c'était plus qu'un cri. Il venait du fond du ventre. Répondant à son appel, il cogna dur, clapotant avec allégresse pendant qu'elle lui griffait les flancs et les épaules en lâchant quelques borborygmes d'où émergeaient quelques interpellations très crues :
- Baise ! Baise ! Jusqu'aux couilles ! Vas-y, à fond, encore, encore, t'arrête pas !
Ce n'était certes pas son intention. Depuis le temps qu'il voulait la sauter, il allait la faire durer, cette petite garce. Des fois qu'il s'agirait d'un coup sans lendemain. Et justement, quelque chose lui tenait particulièrement à coeur, si l'on peut dire : voir son cul nu. Voilà des mois qu'il le voyait danser couvert dans ses démarches suggestives. Le cul de Marjorie faisait l'objet des commentaires les plus salaces entre mâles de l'administration. Il faut dire que ce n'était pas un cul ordinaire. Tom avait d'ailleurs du mal à le définir. Il n'était pas aussi beau que le cul esthétiquement parfait de Corinne ou que le cul délicatement saillant de Mylène. Mais ce n'était pas non plus un cul disproportionné comme on en voit ici ou là. Il était ni gros, ni petit mais majestueux. L'expression "chute de reins" était mieux appropriée que croupe ou fessier. Bras tendus, délivrant d'ultimes coups de bite, il plongea dans ses yeux noisette et annonça :
- Retourne-toi, je vais te prendre par derrière.
Elle s'exécuta sans barguigner et Tom put enfin considérer à loisir les deux globes charnus et bien fendus qui l'avaient tant fait rêver... et pas seulement. Il commença par bien les regarder et les caresser des yeux. Puis il les palpa, les écarta, dévoilant l'anneau ambré qui appelait sa langue. Quand il la mit, elle soupira et de la chair de poule envahit ses fesses. Puis il déposa de la salive dans son anus et entreprit de le doigter légèrement. Surprise, elle retourna son visage vers lui :
- Qu'est-ce que tu fais ? Ne me dis pas que... tu veux...
- Si. Je vais t'enculer.
- Ah non, ça me fait un mal de chien.
- Parce qu'on s'y prend mal. Cambre-toi.
- Tu ne peux pas me prendre normalement, gros cochon ?
Il persista car il savait qu'elle avait besoin de sa bite. L'affaire ne se fit pas facilement. Ses sphincters semblaient se refuser au relâchement. Elle gémissait et râlait. Il fut tout près de renoncer et envisageait de descendre à l'étage inférieur quand, tout d'un coup, il s'enfonça. Il savoura un bref moment son triomphe en matant ce cul somptueux qui venait de s'ouvrir pour lui. Progressivement, il lima, fit claquer leurs peaux nues et il la sentit adhérer de plus en plus. Sa peau était marquée par de la chair de poule. Elle couinait non de douleur mais de plaisir et se mit à agiter frénétiquement sa croupe en venant à sa rencontre. Plus il besognait, moins elle se maitrisait, excitée par les mots crus qu'il lui assénait en lui ramonant le tréfonds et un véritable trille venu de sa gorge lui indiqua qu'elle avait joui. Il se retint à grand peine d'éjaculer dans son rectum et se retira en se comprimant la verge. Il en voulait encore et, croyait-il, elle aussi.
Une fois son sperme contenu, il changea de capote mais auparavant, lui proposa un 69.
- D'accord mais moi dessus, lui dit-elle, retrouvant ses réflexes dominateurs.
Il replongea le nez dans sa jungle odorante et juteuse pendant qu'elle le pompait avec frénésie. Ce 69 était en fait un prélude à la position qu'il envisageait avec impatience : la voir le chevaucher à l'envers et ainsi mater à loisir son cul en mouvement. Lorsqu'elle s'empala sur lui, il ressentit un nouveau choc érotique, supérieur à la levrette car la croupe était maintenant visible dans son intégralité. Elle semblait animée d'une vie autonome. Elle vibrait, palpitait et manifestait tandis que Marjorie ondulait sur sa queue. Lorsqu'elle se mit sur ses pieds pour allonger la pénétration et se laissa tomber sèchement à cadence courte sur la bite, ce fut comme si le cul criait de plaisir en même temps que sa propriétaire. Les deux globes se réunissaient, se séparaient, révélaient des creux, des bosses, des fossettes, dévoilaient l'anneau encore bien ouvert par la sodomie précédente et ce spectacle enchanteur, conjugué avec la frénésie de Marjorie, finit par lui arracher les reins. Il rua sous elle pour expulser tout son sperme en gémissant et elle s'aplatit sur lui pour l'essorer en tournant comme une toupie, avant de lâcher en se détachant de lui :
- Tu me laisses en plan. J'avais encore envie.
- Désolé mais tu m'as tué, tu es trop bonne. Tu as un cul de rêve.
Elle s'allongea à ses côtés, le bécota et lui murmura :
- Tu vas rester ici cette nuit et te refaire une petite santé. Je n'en ai pas encore fini avec toi.
Puis elle alla à la douche et il put mater à nouveau sa croupe nue en mouvement. Oui, il allait rester, reprendre de la vigueur, il s'en sentait capable et la baiser encore tant qu'elle voulait de lui.
**********
Ce ne fut pas le début d'une liaison malgré ce torride vendredi soir. Dès le lundi suivant au travail, Marjorie fit comprendre à Tom qu'il ne devait pas se faire d'illusion sur la durabilité de cette relation. Elle "cherchait autre chose", un homme qui l'accompagnerait dans la vie et non un "baiseur compulsif" comme elle disait. L'expression fit sourire l'intéressé. Marjorie lui avait démontré, non seulement dans la nuit, mais aussi la matinée suivante, qu'elle était elle aussi une "baiseuse compulsive". A sec de sperme, il l'avait longuement limée pour répondre à sa demande et à son appétit inextinguible de sexe. Elle avait même tendu un cul frémissant quand il avait manifesté l'intention de la sodomiser. Et il était entré comme dans une motte de beurre. Il l'avait quittée littéralement lessivé alors qu'elle se montrait fraiche comme une rose. Au moins lui avait-elle attribué un satisfecit : "Tu es un mec qui assure, ce n'est pas si courant". Et quelque chose lui disait que si une liaison durable n'était pas envisageable, un coup en passant de temps en temps n'était pas a priori exclu. Qu'il y ait ou non un homme dans sa vie. Désormais, quand il la voyait marcher dans un couloir, il savait ce qui se cachait sous la jupe ou le jean. Progrès inestimable.
Mais pour l'heure, il visait un autre objectif : une certaine Nathalie dotée d'un buste somptueux. Changement de registre. Mais c'est une autre histoire.
(A suivre)
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