Collection Zone Rouge. Poupette. Saison I (6/10)

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Bob mon beau-père était mon Mac.
Il travaillait pour le sénateur chez qui je suis venue faire ma première soirée comme pute majeure en Californie le jour de mes 18 ans.
Le sénateur voulait tester la marchandise avant de m’envoyer sur le marché californien.
Tex, l’inspecteur avec l’aide de mères devait tous les arrêter, mais comme j’ai modifié leurs plans quand j’ai fait descendre 10 étages sans escalier ni ascenseur à beau-papa cela m’a permis d’embobiner le sénateur qui a accepté de m’épouser.
J’apprends beaucoup de choses sur le rôle dès un ou des autres par l’inspecteur chargé du dossier, qui m’a entraîné dans le restaurant ouvert la nuit ou travaillait maman.
Nous venons de finir de manger quand l’inspecteur Tex me montre des photos et surtout comment maman a piégé son mari en lui faisant croire que j’étais née le 5 et me faire tapiner trop jeune d’une journée pour la loi californienne.

• C’est vrai nous sommes le 6, même-moi, j’avais oublié si j’étais née le 5 ou le 6 car depuis que je suis toute petite on m’a simplement fêté mes 16 ans quand Bob m’a présenté mon premier client à Vegas.
• Arrête de parler de cette période.
Ce soir tu viens de recouvrer ton indépendance.
Je vois mal le sénateur prosti sa propre femme si tu arrives à tes fins, il est immoral, mais pas à ce point là.

En me disant cela il porte mon poignet à ses lèvres et le baise.

• Tu as envie que nous fassions l’amour.
• Après ce bon steak, je vais y penser, bonne façon de finir la nuit du 5.
• Ou le début de celle du 6.
• C’est vrai, bonne anniversaire Claudia.
• Ou Poupette.
• Je t’ai dit que cette nuit c’est terminé pour Poupette.
Elle est morte en même temps que Bob l’éponge a fait le grand saut dans le vide.
• Bob l’éponge ?
• Oui au commissariat c’est comme cela que nous l’appelions tellement il buvait et était imbibé.



C’est à ce moment que son portable sonne.

• Oui, oui, oui, oui j’arrive, non nous arrivons.
• Que se passe-t-il ?
• Dur à te dire.

Il me prend dans ses bras et me pose la tête sur son épaule.

• Comment te l’annoncer, ta maman s’est suicidée, elle s’est ouvert les veines dans votre baignoire ?
Mon équipe voulait la saluer avant de partir, mon assistante l’a vue se rendre dans sa salle de bains.
Ils ont frappé et comme personne ne répondait ils ont crocheté la serrure la trouvant vidée de son sang.
Ils ont appelé une ambulance, mais elle est morte pendant son transport à l’hôpital.
Je vais te conduire chez moi et je vais aller chez toi.
• Non dépose-moi à l’hôpital, je veux voir maman.
• Bien sûr, monte, je te conduis.

Arrivé à l’hôpital je vois maman à la morgue où je l’embrasse malgré toutes les erreurs qu’elle a pu commettre envers moi.
Je rencontre un médecin et lui pose une question.

• Docteur, je vivais avec maman, elle m’a avoué avoir le sida transmis par mon beau-père à cause de seringues infectées.
• Pouvez-vous me faire un test ?

Il fait le nécessaire, j’aurais rapidement le résultat.
Je ressors et je m’aperçois qu’à trois heures du matin, je n’ai nulle part où aller.

• Taxi, conduisez-moi près du parc, je vous dirais où vous arrêter.

Il me reste des billets que m’a donnés Pépère ce qui me permet de me faire déposer devant chez lui qui va bientôt être mon chez-moi.
Je sors de l’ascenseur et je sonne.
Plusieurs fois, car mon futur semble absent.

• Qui est là ?
• Moi pépère, j’ai eu une nuit horrible.
• L’inspecteur était chez toi et il t’a fait des misères.
Tu m’excuses, je prends des somnifères pour dormir et j’ai eu du mal à émerger.
• Le principal, c’est que nous soyons ensemble, oui, la nuit a été mauvaise, car maman s’est suicidée.

Je viens d’allée la voir à la morgue de l’hôpital.

Je lui cache mon test, inutile de lui dire que je lui ai peut-être transmis le sida.

• Avant Tex l’inspecteur m’a emmené mangé dans un restaurant.
Il m’a expliqué que tu étais le chef d’un réseau de proxénètes depuis des années.
Que Bob était ton bras droit et quand je lui ai dit que nous allions nous marier il m’a demandé d’arriver à ce que tu me donnes la combinaison de ton coffre certainement caché derrière.

Je me déplace, j’essaye de faire pivoter le premier tableau près de moi, rien ne bouge.

• Derrière celui-là.

Rebelote, rien ne bouge avec ce deuxième.

• On va aller plus vite, c’est derrière celui-là dans mon bureau.

Il me le montre et immédiatement le referme.
J’évite d’insister, j’aurais tout loisir dans le futur d’arriver à mes fins.

• Ok, pour le coffre, mais pour entrer, pourrais-tu me donner des clefs, car ainsi j’éviterai de te réveiller.

Il se déplace jusqu’à son bureau ouvre un tiroir et me donne des clefs.

• Merci de ta franchise, ça confirme que j’ai bien fait de te faire confiance.
On va faire de grandes choses ensemble.
Tu es bien de ma trempe.
• Merci pépère, tu as raison de me faire confiance.
Allez au lit, je suis vannée.
• Pour l’enterrement de ta maman inutile que tu t’occupes de quoi que ce soit, je ferais le nécessaire d’ici demain matin en vue de sa crémation.

Il est dix heures quand j’émerge et comme mon vieux dort encore je m’habile et je dépose un petit mot sur son bureau.

« Je t’aime. Claudia »

Cela me prend trois minutes et entretient mes dessins.

• Taxi, conduisez-moi au commissariat central.
• Oui, Madame.

Il me dépose et quand j’entre je demande le bureau de l’inspecteur Tex à l’accueil.

• Claudia, je viens de quitter mon bureau et je rentrais chez moi prendre une douche, viens, je t’emmène.

Attends, brigadier avez-vous un bristol.
• Oui, inspecteur.

Il écrit dessus et me le donne.

• Tiens mon numéro de téléphone appelle-moi.
Je te rentrerai dans mes contacts, ainsi si j’ai quelque chose à te dire ou te demander se serra plus facile.
Ou as-tu passé la fin de la nuit ?
• Chez pépère mon futur, regarde, j’ai obtenu ses clefs et il m’a montré ou était le coffre.
• Comme cela, directement il t’a dit « Ma chérie, mon coffre est caché là ».
• Tu es bête, je lui ai dit que j’avais dîné avec l’inspecteur de police qui était venu chez lui.
Que tu m’avais conduit à l’hôpital lorsque tes adjoints t’ont prévenu du suicide de maman.
Que tu m’avais demandé de gagner sa confiance afin d’essayer d’avoir la combinaison de son coffre.
• Tu es folle, tu vas te faire , ils sont impitoyables.
Pourquoi lui as-tu tenu de tel propos.
J’ai d’ailleurs des doutes que Bob ton beau-père soit tombé seul !
L’un d’eux caché dans l’appartement a pu le faire plonger pendant que tu t’occupais de leur patron.
Tu lui servais d’alibi comme il te servait d’alibi aussi.
Le Sénateur a des yeux partout, il a pu le faire éliminé ayant su qu’il avait le virus du sida et risquait de contaminer leurs filles.
• J’ai pensé, car je pense aussi, qu’il avait été très rapide à accepter notre mariage.
Quand je suis venue chez maman, c’est lui qui m’a proposé de me servir de sa limousine.
J’ignore si son chauffeur est reparti après m’avoir déposé ou s’il est resté à observer ce qu’il se passait et comment je me comportais.
Ainsi, il a su que nous avons dîné ensemble et aurait pu croire que nous étions de connivence.
• Bien joué, lui faire croire que tu marches avec moi pour mieux le faire tomber, tu es diabolique…

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