L'Orgasme Anal
Il y a peu, je vous racontais que je m'étais engagé dans une relation d'appartenance totale avec un Maître : Gabriel.
Dans le récit en question, j'expliquais que, pour me maintenir en état de constante excitation et, par conséquent, toujours prêt à servir, Gabriel m'a posé une cage de chasteté.
Depuis, ma vie est rythmée par le sexe. Gabriel, lui, n'a aucun souci de libido, au contraire, il peut jouir plusieurs fois dans la même journée sans aucun problème.
Comme je l'expliquais dans mon dernier récit, pour des raisons d'hygiène, ce dernier m'autorise à jouir environ une fois par semaine, après quoi je dois aller me nettoyer et il me remet aussitôt en cage.
Il se trouve que la semaine dernière, Gabriel a "oublié" de m'autoriser cet orgasme hebdomadaire. Bien éduqué, je n'ai fait aucune allusion à cet oubli, bien que je gage qu'il s'agissait d'une omission volontaire de sa part.
Bref, n'ayant pas pu être "soulagé", le désir s'est accumulé pendant une semaine de plus que de coutume. Le résultat a été le suivant : chaque parcelle de mon esprit était occupé par le sexe. À chaque instant, j'étais prêt à supplier Gabriel pour qu'il me baise. Le moindre effleurement de mes seins ou de mon cul électrisait l'ensemble de mon corps, et faisait instantanément durcir mon sexe qui se trouvait alors bien à l'étroit dans sa prison.
Après deux semaines sans jouir, j'étais devenu ni plus ni moins qu'une véritable "lope", comme disent bien grossièrement les initiés.
Le dimanche, chez Gabriel, c'est jour de ménage. Après lui avoir amené son petit-déjeuner au lit, j'attends qu'il me remette mon équipement pour cette tâche : un plug dans l'anus et des pinces sur les seins - il aime beaucoup voir la chaînette qui relie les pinces balloter de droite à gauche quand je me démène pour frotter une tâche récalcitrante, ou le petit bouton qui ressort entre mes fesses lorsque, consciencieusement, je me cambre pour récurer le sol.
En règle générale, lorsqu'il considère que tout est impeccablement propre, Gabriel me baise pour me récompenser.
Cette semaine, les choses se sont déroulées légèrement différemment. Après son petit-déjeuner, Gabriel m'a ordonné de le sucer.
Ni une, ni deux, j'ai obéi.
D'habitude, lorsque je le suce le dimanche, Gabriel m'arrête avant de jouir, afin de garder toutes ses forces pour me récompenser d'avoir fait le ménage correctement.
Cette semaine pourtant, il m'a fait continuer jusqu'à se vider dans ma bouche. Il m'a ensuite fait avaler.
Inutile de préciser qu'après deux semaines sans jouir, j'étais légèrement à fleur de peau, et que cette absence de concession de sa part m'a plongé dans l'incompréhension la plus totale. J'étais pourtant bien loin de me douter que c'était en fait une immense faveur qu'il me faisait.
Pendant le ménage, tout était motif à l'excitation la plus totale et faisait frémir mon sexe dans sa cage. Les quelques claques au fessier dont il m'a gratifié au moindre écart ont manqué de me faire exploser de désir.
Ce mélange d'excitation et de frustration était tout bonnement insoutenable.
Lorsque, ma tâche accomplie, je me suis agenouillé devant Gabriel, les mains dans le dos, et qu'il m'a ordonné de venir le sucer pour faire durcir son vit, j'étais au comble de l'excitation. Je brûlais. Je l'imaginais déjà en moi.
Une fois bien bandé, il m'a plaqué le visage au sol, m'a empoigné le fessier, a ôté le plug de mon fondement avant de s'insérer sans la moindre difficulté. Je n'ai pas pu réprimer un gémissement de bonheur.
Loin d'être calmé par son orgasme passé, il lança directement ses assauts avec une puissance phénoménale.
D'une main, il me tenait fermement les poignets dans le dos, de l'autre il agrippait mes fesses et plantait ses ongles dans ma chair.
Compte-tenu de la rapidité avec laquelle il s'était lancé à ma conquête, je m'attendais à une jouissance rapide de sa part.
Je me trompais. Loin de l'avoir calmé, le fait de s'être vidé dans ma bouche lui avait donné une endurance à toute épreuve.
Il semblait ne jamais devoir jouir et pouvoir continuer ses assauts indéfiniment, tout en restant bandé comme jamais.
Cela a duré si longtemps, qu'au bout d'un moment j'ai senti des perles de sueur pointer sur ma peau. Pendant tout ce temps, quelque chose montait en moi. Quelque chose d'indescriptible. Sorte de synthèse de tous les sentiments sexuels qui s'étaient bousculés en moi tout au long de ces deux semaine de mentale.
Une sensation à la fois charnelle et psychologique, qui montait, qui montait, sans jamais s'arrêter.
Lorsqu'enfin, les coups de butoir de Gabriel redoublèrent d'intensité, que j'ai senti son sexe se raidir et son sperme jaillir en moi, je n'ai pu retenir ce qui n'avait cessé de gagner du terrain sur ma raison.
Je me suis entendu balbutier des choses, à mi chemin entre les paroles insensées et le gémissement de plaisir sonore et ostentatoire. C'était plus que je ne pouvais en supporter.
J'étais en train de jouir. Sans même m'être touché le sexe.
C'était l'orgasme le plus intense que je n'aie jamais vécu. J'étais là, haletant, incapable de m'arrêter de gémir. Cet orgasme a, me semble t-il, duré plusieurs minutes.
Enfin, Gabriel s'est retiré et m'a demandé, à bout de souffle :
- Tu as joui ?
J'ai mis de longues secondes avant de reprendre mes esprits et de pouvoir enfin répondre :
- Gabriel, je suis désolé je... Oui...
J'étais honteux. J'avais joui sans permission.
Il a répondu :
- Tant mieux. J'espère que tu as aimé, car désormais tu ne jouiras plus que par le cul.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!