Le Peintre Et Sa Muse Chapitre 1
LA RENCONTRE
(lhistoire dun peintre et de sa muse).
Ce soir là dans une grande galerie de la ville se déroule le vernissage de mon exposition.
Oui, je suis François, un peintre coté dans le milieu artistique.
Cette exposition n'est pas une obligation financière pour moi, cest plutôt un moment privilégié pour y faire des rencontres, rencontrer d'autres artistes, faire connaissance avec des amateurs d'art, parfois y trouver un modèle, bien que je préfère le plus souvent louer les services dun modèle professionnel.
Moi, je suis célibataire, plutôt bel homme comme on dit portant bien comme lon dit la cinquantaine passée mais le sport et les repas équilibrés me conservent encore fière allure. Ancien marin, et peintre de la marine jai pas mal bourlingué et depuis pas mal dannées jexerce encore le métier d'artiste peintre. Ma réussite dans ce domaine et ma cote me permettent dêtre très à laise du point de vue financier. Mais aussi davoir une certaine liberté, ce qui est un atout non négligeable pour un homme seul comme moi, et plutôt porté sur le beau sexe, oh !pas les minettes, ni mes modèles, je ne mélange jamais travail et
sexe.
Non, je suis le plus souvent attiré par les femmes plus mûres, celles de mes amis qui bien souvent les délaissent, mais il m'arrive aussi parfois d'être attiré par une cliente.
Ce soir-là, tout en discutant avec des clients et amis, une coupe de champagne à la main, je suis interrompu dans une conversation, dailleurs sans intérêts (pure politesse), par mon agent qui tient à me présenter un couple potentiellement intéressé par une de mes aquarelles.
Je salue poliment le Monsieur, un homme approchant les 70 ans il me semble, un peu bedonnant, qui est habillé d'un ensemble veste pantalon qui fait chic. Sa femme, du
moins je le suppose, semble plus jeune, quadragénaire peut être. En jetant un il sur la dame, je devienne une personne qui a du charme, un sourire et surtout un regard lumineux.
Voilà une proie bien désirable me dis-je et je passe du statut de peintre connu à celui delion tapis dans les fourrés nayant dyeux que pour une gazelle bien imprudente.
Tandis que mon agent commence à discuter gros sous avec le Monsieur, car j'ai compris que le couple désire acquérir une de mes toiles, jentraîne cette appétissante dame en lui disant : « Venez me montrer le tableau que vous souhaitez acquérir et nous pourronsen discuter tous les deux ! ».
Et je la prends par le bras juste au-dessus du coude, là où la chair est tendre.
Elle est vêtue d'un beau tailleur composé d'une jupe courte et d'une veste fermée en v.
Elle a des escarpins assez hauts ce qui lui donne une cambrure de rein incomparable.
Un peintre, un sculpteur ou un coureur de jupons y sont très sensibles, quel érotisme dans la courbure du dos.
Nous nous éloignons ainsi, je la tiens toujours par le bras et elle na pas de mouvement de recul.
Je pense avoir ferré le poisson et nous nous dirigeons vers le coin de la galerie, vers le tableau que cette charmante dame a bien voulu mindiquer.
Le tableau est au fond de la galerie et nous sommes tous les deux seuls devant le tableau quelle désire acquérir avec son homme.
On entend seulement le brouhaha des conversations.
Nous sommes pour ainsi dire seuls dans un coin retiré de la galerie, mais cest justement lexcitation dêtre seuls et en même temps braver le risque dêtre surpris dans une situation équivoque.
En tant que peintre de la marine, il sagit de la représentation dun bord de mer. C'est une vue de Collioure, sa tour, son bord de mer, ses petits bateaux.
- Chère Madame, le tableau est pour vous ou pour le Monsieur qui vous accompagne car je pense que vous nêtes pas mariée ?
- Non, je vis seule mais j'ai un ami que je fréquente depuis des années, il veut acheter ce tableau pour le mettre dans mon séjour.
- Je comprends, une femme de votre style aime avoir une certaine liberté de mouvement et desprit.
- Vous êtes très élégante comme un rayon de lumière qui illumine ma soirée. D'habitude je mennuie dans ces soirées convenues, où lon parle de tout et de rien et que lon a tout oublié la minute daprès.
Je me penche vers elle afin dhumer son parfum. Il me semble reconnaître Chanel N°5. Les femmes ont beau se parfumer je capte aussi toujours leur parfum naturel à travers les fragrances des parfumeurs et cette femme porte un parfum naturel bien enivrant.
Et jen profite de déposer un baiser dans son cou, elle na pas un moindre mouvement de recul et juste avant que mon agent ne revienne avec mon acheteur je lui glisse dans loreille
« Faites moi confiance je vous promet de vous faire découvrir des choses don vous navez pas idée !!! »
Mais à moins de désirer faire jaser ou bien se faire surprendre alors que je suis à deux doigts de tenter une approche encore plus poussée, nous sommes rejoints par mon agent et son homme. Ils ont tous deux conclu lachat de la toile, la dame na guère besoin den connaître le
prix, son homme a encore cette galanterie, et pour moi le prix à gagner je la tiens encore par le bras.
-Nous convenons que lon se retrouve à leur domicile afin de voir la meilleure place pour accrocher cette aquarelle, chose que je ne fais jamais.
Je prends une de mes cartes dans les mains de mon agent et tandis quil repart vers lentrée de la galerie accompagné de mon acheteur, jy griffonne au dos un mot : "Jespère vous revoir plus suave rencontre "jy ajoute ladresse de mon atelier.
Et je le lui glisse dans la main. Sans lavoir lue, je la vois qui glisse ma carte dans léchancrure de sa veste en V.
Un court instant, les deux pans de la veste s'écartent et je crois voir, non je vois, un lobe de sein soutenu par un soutien-gorge.
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