Le Cadeau 4

Nous allions bientôt rejoindre les charmantes demoiselles occupant la pièce d’à côté. J’entrepris de ligoter lourdement ses jambes. Attrapant plusieurs longueurs de cordes, je me mis au travail. Tout d’abord, 4.5 mètres au niveau des chevilles. Puis 6 mètres en dessous et au-dessus des genoux et pour finir 9 mètres en haut des cuisses. J’observais alors mon œuvre. Nu, le corps solidement saucissonné, le sexe en quelque sorte bondé avec un foulard, son postérieur comblé par un petit plug et la bouche fermement muselée. Nicolas ne pouvait avancer autrement qu’en sautillant.

En y réfléchissant, et si je souhaitais vraiment m’amuser, je pouvais consolider son bâillon. Défaisant le Ball-gag improvisé que j’avais réalisé avec les collants de Sonya, je lui ordonnais de ne pas recracher le shorty. Je défis le gros double nœud se situant au milieu de la paire de sous-vêtements élastiques.

-« Ouvre grand la bouche. »

La paire de collants passa deux fois entre ses dents, maintenant le shorty bien au fond. Un nœud serré fut appliqué vigoureusement au niveau de sa nuque. Mais ce n’était pas terminé. Je pris un de mes rouleaux de tape spécial bondage acheté chez Demonia. Cet adhésif a pour particularité de ne coller qu’à lui-même et d’être très étirable. Lentement, j’en appliquais une demi-douzaine de tours sur la bouche de mon prisonnier.

-« Voilà ! Tout de rouge vêtu ! Enfin, vêtu … S’il on veut ! » dis-je en riant. « Testons un peu ton nouveau bâillon ! »

J’empoignais son sexe, qui était toujours aussi raide.

-« Mmmfghhh ! »

-« Efficace ! Tes grognements ne gêneront plus personne à présent ! Maintenant, direction la chambre de Sonya ! Je serai derrière au cas où tu perdrais l’équilibre. Aller ! » ordonnais-je en lui claquant les fesses.

Il comprit rapidement que le fait d’avancer comme il le faisait lui rappelait les présences du plug dans son arrière-train et du foulard sur son sexe.

Que voulez-vous, on ne se refait pas ! Lui emboîtant le pas, je me contentais de profiter du spectacle. Et de servir d’assurance en cas de besoin, je ne souhaite évidemment pas qu’il se blesse.
Arrivant devant la porte fermée de la chambre de sa maîtresse, Nicolas s’arrêta. Lui ordonnant de rester là, j’ouvris la porte et entra dans la pièce. Diable, quel chaos ! En plus de la forte chaleur, il y régnait une atmosphère torride. Des sex-toys et des accessoires étaient éparpillés un peu partout. Sonya était désormais attachée en hogtie simple reliant uniquement ses chevilles et ses mains de manière assez stricte. Positionnée sur son flanc, elle était totalement exposée. Un bâillon de type bit-gag occupait désormais sa bouche. Ces bâillons ne sont pas les plus efficaces, mais assez confortables. Tout comme les Ball-gags, ils sont susceptibles de faire baver leurs porteurs. Allongée à quelques centimètres d’elle, Élodie se masturbait, suçant les seins de sa prisonnière.

-« Ah te voilà enfin ! Je me demandais quand tu comptais te joindre à nous ! » me dit-elle en souriant.

-« Eh bien me voilà ! Je viens me joindre aux retrouvailles ! »

-« Tu choisis bien ton timing, surtout pour mademoiselle ! » dit-elle en se levant.

-« Mais encore ? »

-« Elle n’a toujours pas joui. Je l’ai fortement titillé à de nombreuses reprises mais je ne lui ai pas donné satisfaction ! Fort heureusement pour moi, elle m’a, en revanche, donné beaucoup de plaisir ! Je ne comprends pas pourquoi …. Elle a dû penser que je lui accorderais un orgasme si elle se comportait bien …. »

-« Je me demande qui a bien pu lui mettre de pareilles idées dans la tête ! » répondis-je sur le même ton faussement innocent.

-« On échange ? Tu prends Sonya et je prends Nicolas ? Mais on reste tous ensemble ici ! Plus on est de fous, plus on rit non ? »

-« C’est ton cadeau à la base, je te laisse décider. »

-« Alors faisons cela ! » dit-elle, arborant son sourire malicieux.


M’approchant de Sonya, je dénouai le hogtie ainsi que ses chevilles, ne laissant ainsi que ses mains attachées en croix. Après m’être assuré que ce dernier lien était solide, je l’aidai à se mettre debout. L’attirant contre moi, je reculai jusqu’au mur, de manière qu’elle ait vue sur toute la pièce. Je souris en constant la bave qui dégoulinait sur sa belle poitrine.

-« Je peux t’enlever ce bâillon mais tu dois rester sage. Veux-tu que je l’enlève ? »

Elle fit oui de la tête. Je défis la boucle et lui retirai ce beau mors de cuir noir qu’elle avait entre les dents. Je passais un bras autour de ses épaules pour la maintenir en place.

-« Merci ! » dit-elle, bien contente de pouvoir se dégourdir la mâchoire.

Élodie entra en scène, poussant son prisonnier.

-« Allez ! Assis sur le lit et plus vite que ça ! Allonge-toi sur le dos, qu’on puisse profiter du spectacle ! » ordonna-t-elle en le positionnant bien au milieu du lit. « Je constate que tu bandes encore plus que lorsque je suis arrivée. C’en est limite indécent tu sais ! Tu devrais te contrôler devant ta maîtresse ! Même si je peux comprendre que je te fasse de l’effet ! À moins que cela ne soit autre chose …. »

Elle se pencha et lui murmura quelque chose dans l’oreille. En guise de réponse, Nicolas grogna et gigota dans ses liens.

-« Oh mais c’est que j’ai vu juste en plus ! » s’exclama-t-elle en riant.

« Je me demande ce que mon homme t’a fait pour te mettre dans un état pareil …. Peu importe ! »

Sans demander la permission, empoignant son sexe fièrement dressé, elle se mit à le masturber d’une main. Son autre main et sa bouche commencèrent à s’occuper des tétons sans défense de Nicolas. Élodie adore s’occuper des tétons des hommes. Elle en raffole. Particulièrement quand son gibier est solidement ligoté et bâillonné. Je savais d’ores et déjà qu’elle allait lui faire subir le même traitement qu’à Sonya.
Elle est encore plus douée avec les hommes pour ce qui est de laisser au bord de l’orgasme. J’en sais quelque chose ! Je fus tiré de ma rêverie par un contact au niveau de mon entrejambe.

Les mains attachées de Sonya touchaient mon sexe à travers mon boxer. Elle tentait tant bien que mal de me regarder. Je lui rendais son regard en souriant.

-« S’il te plaît …. » murmura-t-elle.

-« Que veux-tu Sonya ? » répondis-je, également en murmurant.

-« Tu sais ce que je veux …. S’il te plaît …. »

-« Oui, je sais ce que tu veux. Mais je veux te l’entendre dire. »

-« Elle m’a fait attendre tout ce temps …. »

-« Dis-le.»

-« Fais-moi jouir ! » lâcha-t-elle, impatiente.

Élodie ne put s’empêcher de retenir un petit rire lorsqu’elle l’entendit. Elle avait obtenu ce qu’elle souhaitait. Lors de notre dernière rencontre, Sonya s’était montrée sournoise, exigeante et fière. Aujourd’hui, elle était dominée et impuissante. Visiblement, cette dernière était prête à tout pour que j’accède à sa requête. Son magnifique postérieur se frottait désormais lascivement contre mon sexe.

-« Tu n’es pas danseuse pour rien ma chère Sonya. Ton déhanché est splendide. Ouvre la bouche ma jolie. » dis-je en lui présentant trois doigts.

Obtempérant, elle se mit à les sucer, sans arrêter ses mouvements de bassins. Une fois bien humide, je descendis mes doigts au niveau de son sexe. En temps normal, j’aurai pris le temps de le toucher, de l’explorer, mais j’imaginais sans peine à quel point elle trépignait d’impatience. J’allais donc chercher directement son clitoris et commença sans tarder à jouer de mes doigts dessus. Sursautant à ce contact, elle s’y abandonna instantanément, s’appuyant sur moi et fermant les yeux. Ma dernière main étant inoccupée, je l’envoyai à l’assaut de cette imposante poitrine de bronze. Force est de constater que son corps de danseuse est pourvu d’atouts indéniables.
Habillée, elle produit déjà un effet certain, mais une fois nue, on se rend compte que c’est encore mieux qu’on ne pensait. Un peu comme un excellent cadeau de Noël !

-« Je n’ai pas pu m’occuper de toi aujourd’hui, je devais te laisser à ma Reine. Mais ce jour viendra, jour où je t’accorderai toute mon attention. Il y a pas mal de choses que j’aimerais essayer avec toi. Peut-être avec Élodie aussi qui sait ? Ou peut-être juste toi et moi ! » lui dis-je à l’oreille, mordillant sa nuque.

Penchant la tête, elle me regarda en souriant avant de me chuchoter d’une voix sensuelle :

-« Je te préviens, je ne compte pas te faciliter la tâche alors il faudra que tu prévoies de quoi me restreindre très sévèrement. Je suis également une grande bavarde ce qui risquerait de te gêner. Alors tu devras aussi prévoir de quoi me faire taire. Et j’espère que, lorsque ce jour arrivera, je pourrais t’avoir pour moi toute seule ! »

Voyant que sa réponse m’avait surpris, elle en profita pour m’embrasser à pleine bouche.

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