Collection Anne Ma Muse. Février Sur La Côte (3/13)

Vous me connaissez, je suis Anne, la muse de Chris71.

Gaston chauffeur de ma société m’a conduit jusqu’à Avignon où Josyane m’attend pour me conduire chez elle au cap d’Agde.
Elle a une Peugeot 306 décapotable.
Profitant du soleil, elle a ouvert la capote.
Je mets mes lunettes de soleil et je cherche mon foulard dans mon sac à main posé entre mes pieds.
Je l’ai récupéré car le vent s’engouffre dans mes cheveux, je sens que j’ai la tête d’une folle, mes cheveux bougent dans tous les sens.
Josyane tourne la tête et rit, elle se moque de moi.
De son côté, aucun problème, elle est coiffée cheveux courts mais très féminin tout de même.
Je tiens le foulard qui se gonfle avec le vent et tel un parachute ascensionnel m’échappe.
Dans le rétro, il vole pour finir par se poser sur le pare-brise d’une grosse cylindrée qui allait nous doubler.
Par chance elle est seule et après avoir zigzagué, elle reprend sa marche.
Au moment où elle nous double, je vois la main du conducteur qui doit être un pilote émérite car il a ouvert sa fenêtre et tient fièrement mon foulard qui, comme un étendard, flotte au vent.
Nous sommes proches d’une aire de repos, le chauffeur met son clignotant, Josyane le suit.

- Ça mérite bien une petite sucette, tu t’es entraînée avec ton chauffeur.

Nous éclatons de rire.
Bien sûr le chauffeur et mon foulard sont encore loin de nous.
Il ressemble au fils d’Alain Delon, très beau gosse, dire que j’ai failli le .

- Alors madame, on en veut à ma vie, j’ai eu la chance d’avoir de bons réflexes.

Incroyable, il sent mon foulard et s’adresse à Josyane qu’il regarde intensément, appuyé sur la portière.

- J’adore votre parfum, je vous inviterais bien à aller boire un verre, hélas on m’attend.

Eh ! beau gosse, ce parfum c’est le mien, c’est moi qui ai les cheveux qui volaient au vent.


Bien sûr je me tais, pourquoi le détromper surtout qu’il donne le foulard à mon amie et qu’il s’éloigne.
Reprenant sa voiture, il démarre en trombe.
Les limitations de vitesse semblent être pour les autres, pas pour lui.
Où il a un rendez-vous galant et je l’ai retardé avec mon foulard que me rend Josyane, me permettant de le mettre avant que le vent ne recommence à me faire des misères.
Le reste du parcours se fait sans plus d’anicroche, sauf à la hauteur de Montpellier où la sortie des fous qui ont travaillé dans cette belle journée et qui rentrent chez eux.
Que c’est bon de se sentir en vacances !

- Voilà nous sommes arrivées.
J’habite au cinquième de cet immeuble, je suis à cinquante mètres de la plage.
Il est trop tard pour y aller, vient montons que je t’installe.

Magnifique immeuble en pierre de taille, je savais que Josyane aimait le luxe, mais là, elle a fait fort après son divorce.

- Viens, je vais te faire visiter, ici ma salle donnant sur le balcon.
Regarde, là sur le côté, je vois la mer et un bout de plage.
Hélas quand j’ai divorcé tout le reste de l’immeuble avec plus de vue était déjà vendue.
J’ai dû me contenter de celui-là.

Mon dieu, que pourrais-je dire de mon logement à Besançon, spacieux mais loin d’avoir et la beauté et la valeur de la chambre où elle m’installe.

- Je t’aurais bien proposé de partager ma chambre, mais je sais, tu refuses les rapports lesbiens, je me souviens de notre rencontre à Montpellier quelque temps après mon mariage avec Johnny.

Mon Dieu, l’évocation de notre rencontre me ramène plus de trente ans en arrière.

- Johnny, je croyais que ton mari s’appelait Serge.
- C’est vrai, mais tu te souviens de la pièce consacrée à son idole dont il pensait être le parfait sosie et ses chansons qu’il passait en boucle.
Depuis mon divorce où j’ai eu la chance de le surprendre en parfaite compagnie dans cette pièce avec une de ses assistantes qui comme lui aimait l’idole des jeunes.


Je rigole intérieurement.
Notre rencontre, comment c’est elle faite ?
J’étais en vacances sur la côte avec Pierre mon ami.
Je me promenais pendant qu’il était allé faire son tiercé le dimanche matin.
J’ai vu un joli maillot de bain dans une vitrine à un prix abordable.
Je suis entrée, une femme était derrière sa caisse, le magasin était ainsi fait que les cabines lui étaient cachées.
Elle m’a indiqué le rayon où mon envie était, quand je l’ai mis à hauteur de mes yeux pour le voir dans la lumière, j’ai eu une vision de ce qui se passait dans l’une des cabines.
Une jeune femme faisait une fellation à un jeune homme.

- Tu te souviens de ton étonnement, c’était le neveu de la proprio, c’était le premier garçon que je pompais depuis mon mariage.
- Si je m’en souviens, comme si c’était hier.

C’était la première fois que je voyais une femme faire une fellation, moi-même avec Pierre je m’abstenais d’avoir ce genre de pratique.

- Depuis tu t’es bien rattrapée Anne, je me souviens du sperme sur ta figure à ta descente du camion tout à l’heure.
- Arrête, tu me fais rougir.

En papotant, nous sommes passées dans sa chambre, sans autre pudeur, elle se déshabille.
Quand elle est nue, magnifiquement conservée comme moi malgré l’attaque du temps, elle semble prendre conscience que je suis habillée.
Elle me prend par la main, nous retournons dans la chambre qu’elle m’attribue et où j’ai posé ma valise.
C’est par la salle de bains commune que nous passons.
Elle défait mon chemisier et détache ma jupe.

- Garde ta petite culotte, tu sais ici nous sommes au cap et je vis continuellement nue, même en hiver, l’appartement est très bien chauffé.
Viens boire une coupe dans mon salon, j’ai toujours du champagne au frais pour mes invitées.

Elle me sert, je me sens bête avec ce voile sur mes fesses alors qu’elle évolue nue autour de moi.

Je me rassure, elle est bien conservée mais contrairement à d’autres, nulle attirance vers elle, je suis profondément hétéro.

- Tchin, à tes vacances.
Pardon, à nos vacances, depuis que j’habite ici, je suis un peu en vacances toute l’année depuis que le soleil est revenu.
Tchin-tchin.

Je trinque avec mon amie qui s’assoit dans son fauteuil croisant ses jambes d’un galbe parfait.

- Ou en étais-je ?
Oui, Montpellier et notre rencontre.
Le garçon a éjaculé dans ma bouche, je lui ai nettoyé sa bite avec ma langue et je suis sortie.
Le jeune homme a remonté son pantalon et sans que sa tante ne le voie il a filé vers un escalier rejoignant certainement le logement au-dessus.
La robe qu’il m’avait aidé à essayer était à ma taille, j’ai payé et je suis sortie.
Je t’ai vu sortir avec ton paquet, je m’étais assise à la terrasse d’un café t’attendant.
- Tu m’as fait signe de m’asseoir et pour mon plus grand plaisir tu es devenue mon amie.
- Voilà, j’ai divorcé, toi aussi et nous voilà pour ces quelques jours de vacances.
- Tu sembles gênée, c’est la première fois, dis-moi qu’est-ce qui te tracasse ?
- Merci, ta question me libère, quand nous nous sommes téléphoné et que je t’ai invité, j’avais oublié que ce soir j’avais pris un rendez-vous.
Je sais que tu sais que j’aime les hommes ou les femmes, et que j’en consomme autant que je peux.
Je dois te laisser seule, l’homme que je vais rejoindre est l’un de mes vieux amis, lui aussi est l’un de mes plus vieux amants.
Il est de passage pour la soirée et m’a invité au restaurant.
- Vas-y ma belle, le temps nous est compté, tu sais que mon ami a 70 ans et c’est de plus en plus difficile pour lui de bander.
Je sais trouver des compensations même si je suis moins gourmande que toi.

Elle va s’apprêter.
Avant elle me prépare un petit en-cas.

Ça me fait repenser à Joël, le jeune homme de l’autoroute car depuis qu’il m’a offert café et croissant, seule une ou deux giclées de sperme a rempli mon estomac.
Une bise, elle est pouponnée comme elle aime le faire.
Elle me montre le fonctionnement de la télécommande et part presque en courant.
Une nouvelle fois si j’avais aimé les femmes, j’aurais trouvé un moyen de la retenir.

Je m’allonge sur le canapé, la tête sur un cousin.
Le rêve dans le camion où je suçais Joël ou Gaston au choix se reproduit je dois dormir.

- Chut pas de bruit, j’ai une amie qui est venue me voir et dort dans la chambre d’amis.

C’est le bruit de la clef qui m’a réveillé.
Je comprends que Josyane ramène du travail à la maison et va aller s’éclater comme elle sait si bien le faire dans sa chambre.
Par chance, j’ai la télécommande en main, avant qu’ils entrent dans la salle, j’éteins la télé.
Je récupère mes mules que je suis allée chercher quand Josyane est partie, le carrelage étant froid, et je rejoins ma chambre sans qu’ils ne me remarquent.

Incapable de me rendormir, je peux tout dire de ce que peut faire un couple les deux consentants, jusqu’au...

- Ah ! oui, oui, oui oui, ouiiii !

Fin de jeux…


Et corrigé par Anne.

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