Samia - 39 Une Escorte Et Son Chauffeur.
Je quitte lusine, Julien sur mes talons. Il est penaud, le pauvre. Le mouton frisé vient de mexpliquer à quel point il est nul, ce qui nest pas vrai : il est champion pour lécher une chatte ou sucer une bite.
Lidée que je sois directrice des relations avec les syndicats et lui garçon de courses, ça me plaît... Et lui aussi, quelque part, non ? Qui irait épouser une garce dans mon genre si ce nest parce quil se sent vivre... sous ma botte. De plus, je lai désintoxiqué : plus de coke, ni dantidépresseur. À la place, il peut lécher ma chatte pleine du sperme dun autre.
Je suis son sauveur, sa bénédiction ? Daccord ? Bon, alors, moi je vais monter dans la hiérarchie des cadres de lusine et lui, il va descendre : logique... Moi, un jour PDG et lui... quest-ce qui est tout en bas de léchelle sociale dans lusine ??? Je sais : celui qui est chargé du nettoyage des toilettes. Julien, le fils du patron sera Monsieur Pipi ! Les ouvriers vont adorer lidée et peut-être pisser à côté pour quil ait quelque chose à faire.
Il na pas voulu faire détudes ? Parfait : aux chiottes, Julien... Jadore lidée, je mouille alors que je nai même pas de culotte...
On rentre chez nous et là il fait ce quil sait faire le mieux me lécher le cul... et la chatte.
Jai envie de parler de lui à mon beau père. Je lui téléphone et demande à lui parler. La secrétaire me dit :
Cest important, Madame de Préville ?
Oui, cest au sujet des clients de demain
Un instant...
Elle me le passe tout de suite. Il est sec :
Je suis très occupé, Samia. Quest-ce que tu veux ?
Étant plus à laise avec lui au téléphone, je réponds, sûre de moi :
Deux choses, Monsieur mon beau-père. Pour sortir les clients, je veux prendre Julien comme chauffeur.
Tu ne sais plus conduire ?
Dites, vous mavez piégée en menvoyant chez cette brute de Max Desallié, vous pouvez bien accepter que je prenne Julien comme chauffeur.
Énorme soupir agacé, puis il dit :
Daccord. Lautre chose, vite.
Est-ce que Lisa et moi, on a carte blanche en ce qui concerne le boulot de Julien ?
Oui. À demain Samia.
Il raccroche. Men fous, jai ce que je veux.
Laprès-midi, on va faire des courses. Je trouve une robe rouge sexy... et un peu classe. Ensuite, on va dans un magasin de vêtements pour le travail. Je dis à la vendeuse :
Mon mari a trouvé une place de chauffeur de maître.
Elle se tourne vers Julien en disant :
Félicitations, Monsieur, ce sont des bonnes places...
Il est tout gêné, Julien. De quoi ? De faire le chauffeur ? Attends, tu vas voir ce que la petite brebis obèse et moi on te prépare. Cest vrai quoi, je dois le mater, ce mari. La vendeuse va chercher un uniforme : costume noir, chemise blanche, cravate noire, casquette noire et gants blancs. Elle me demande :
Et vous entrez comme bonne chez les Maîtres de votre mari ?
Ouch ! Je nous imagine, lui est moi, chauffeur et servante. Ça... mémeut. Devant mon silence, elle me dit :
Ne men veuillez pas, Madame, mais les gens aiment bien avoir un couple à leur service.
Non, pas de problèmes... Vous avez vu juste, mais on reviendra plus tard pour mon uniforme.
Marrant.
***
Le lendemain matin, je reste chez moi, puisque le dingue du syndicat est en vadrouille... Il a quand même de bonnes idées : mobliger à venir le voir sans culotte, comme une métaphore du patronat se soumettant, cest culotté, non ? Enfin, culotté, cest peut être pas tout à fait le mot qui convient.
Et puis, ma chatte et moi, on se souvient rêveusement de la barre de son sexe dur contre mes fesses. Ou alors, il est impuissant et cest un tube de Smarties king size quil sétait filé dans le pantalon. Un syndicaliste quon charrie sur sa virilité, ça doit être amusant à observer.
Bon, cest pas tout ça, en fin daprès-midi, jai les hommes daffaires.
En fin de matinée, je prends un bain. Julien me lave, me sèche, me coiffe, me met du vernis sur les ongles des mains et des pieds... Mais il est incapable de me maquiller, ce nul. Je vais lui faire prendre des cours de maquillage.
Ensuite, il mhabille : sous vêtements La Perla, robe rouge sexy/classe, escarpins noirs à talons moyens. Moi qui ai toujours porté des baskets, je ne suis pas à laise sur des talons hauts. Je me regarde dans un miroir... Que dire ? Que je suis belle et sexy et attirante et même plus : une vraie bombe sexuelle. Je me retourne et retrousse ma jupe pour regarder mes fesses à peine vêtues dun minuscule slip : je mexcite moi-même !
Julien confirme ce que je pense :
Tu es la plus belle femme du monde, Samia.
Vous vous rendez compte de la chance quil a de vivre avec moi ? Allez, je ne veux pas avoir lair narcissique, il exagère un peu : je suis la plus belle femme du monde... après Marilyn et Ava ! Vous voyez à quel point je suis lucide. Je dis à Julien :
Je veux te voir en chauffeur !
Il enfile son uniforme. On peut dire ce quon veut de Julien, mais il nest pas mal, dans le genre minet efféminé. Il a de lallure dans cette tenue, avec des gants et une casquette. Je le fais sincliner en enlevant sa casquette. Il fait ça bien, ce garçon a vraiment lâme dun domestique.
Jai du mal à comprendre pourquoi on doit voir les clients si tard. Peut-être pour leur faire visiter lusine lorsquil ny a plus douvriers. Bizarre... Jappelle Suzy à 5 h et je me présente en disant :
Je vais venir pour que vous mexpliquiez ce quon doit leur montrer, Suzy.
Mais... euh... ce nest pas nous qui faisons visiter lusine.
Quest-ce quon doit faire alors ?
... Euh... votre beau père ne vous a pas mise au courant ?
Non, il ma dit de voir ça avec vous.
Écoutez, venez à 6 h, on aura le temps den parler...
Bon, à tout à lheure.
Quest-ce quil me fait encore comme coup fourré ! Au mieux, il y aura des escortes et on doit juste les accompagner. Étrange, quand même.
Je vais à lusine. Mon chauffeur oui, jai un chauffeur me conduit et mattend dans la voiture... Je vais au département publicité. Dès que jentre dans les bureaux, une jolie blonde vient vers moi en disant :
Bonjour Madame de Préville, je suis Suzy...
Je lembrasse avant de lui dire :
Appelle-moi Samia. On ne doit donc pas leur montrer lusine ?
Non, nous, on mange avec eux et...
Oui ?
Votre beau père ne vous a parlé de rien ?
Non.
Les gens de la publicité nous regardent et certains chuchotent. Je lui demande :
Il ny a pas un endroit où on peut parler tranquillement ?
Si, venez...
On descend à la cafeteria. Dans lascenseur, je lui dis :
Tu sais, on peut se tutoyer.
Daccord, je suis un peu ennuyée que ton beau-père ne tait rien expliqué. Mais nous, on est plutôt chargé de la partie "entertainement"...
Putain ! Il ny aura pas descortes ?
Elle pose sa main sur ma hanche en répondant :
Peut-être une, mais jaimerais beaucoup que tu fasses équipe avec moi. Et tu verras, ce sont des hommes daffaires...
Dans le fond... pourquoi je prends ça aussi mal ? Parce que mon beau-père ne dit jamais la vérité. Sinon, coucher, ça ne me fait pas peur. Et puis Suzy est une jolie blonde fraîche... Elle membrasse sur le coin des lèvres en disant :
Tu verras, on va samuser, toutes les deux...
Bon. Mais dis-moi, pourquoi tu fais ça ?
Mon père a fait une... bêtise et Monsieur de Préville la aidé. Et puis, si les clients signent, on a une grosse prime.
Ça me fait penser aux investisseurs de Djibril... Dun autre côté, ça se passe partout comme ça, on étourdit les clients avec du champagne, de la bouffe, un spectacle et des jolis culs.
Daccord, on fait équipe.
Elle se serre contre moi en disant :
Tu es un amour.
Et elle membrasse sur la bouche ! Comme on est arrivées au rez-de-chaussée et que les portes de lascenseur se sont ouvertes, les gens qui lattendent nous regardent avec de grands yeux. On dirait que ces benêts nont jamais vu deux filles sembrasser.
On va à la cafeteria. Il ny a pas grand-monde à cette heure-ci. On sassied à une table.
Vous connaissez lexpression « Faire contre mauvaise fortune bon cur » ? Elle ne date pas daujourdhui, cest vrai. En clair, ça signifie que si vous vous faites enculer à sec, dites : "Génial, javais justement envie de me faire enculer à sec !" Je devais représenter la société et au lieu de ça, je les rencontre en tant quescorte... Mais il y a un autre proverbe qui ne date pas dhier, non plus : « La vengeance est un plat qui se mange froid ». Jaurai certainement loccasion de présenter la facture à mon beau père, un de ces jours... Je suis sortie de mes pensées par Suzy :
Si cest vrai que ton beau père ta "rin" dit, cest pas bien.
Ah ! Elle a une pointe daccent chti, cest mignon... Je réponds :
Non, rien de rien, mais cest son habitude. Il ma envoyé chez Max Desallié sans me prévenir que jaurais affaire à un dingue. Tu le connais ?
Oui, bien sûr, il fait la pluie et le beau temps dans lusine.... Mais nous, on peut toujours compter sur lui, même les cadres. À condition de faire ce quil veut, bien sûr.
Dis, tu sais qui on doit rencontrer ce soir ?
Je crois que ce sont des Malais. Ton beau-père viendra avec nous, je crois. Il voudrait construire des usines en Malaisie, mais il a besoin dassociés malais, comme ça se passe en Chine.
Jai un chauffeur. En fait, Julien.
Ton mari, Julien de Préville ?
Oui.
Chauffeur, ça lui va bien. Il pourra nous conduire au restaurant...
À ce moment-là, mon beau père arrive dans la cafeteria, suivi de quatre hommes et une femme, sûrement pas des Chtis ou alors, très bronzés et avec les yeux bridés. Ils sont plutôt grands, bien habillés, Asiatiques sans aucun doute. Il commence par nous engueuler :
Vous deviez nous attendre dehors.
Ouch ! Il sent lalcool ! Ils ont tous lair davoir méchamment picolé. Sans se démonter, Suzy lui répond :
Vous aviez dit 6 h dehors, Monsieur, il est 6 h moins 10.
Il grommelle :
Oui, bon, on en reparlera. Voici nos invités et futurs associés, jespère. Je compte sur vous les filles pour les satisfaire complètement.
Je vous les décris : un homme grand et gros, dune cinquantaine dannées. Ça doit être le plus important... Les trois autres sont plus minces, et également bien entamés. Ils sentent le whisky ou un autre truc qui pique la langue. La fille a lair plus sobre, je pense quelle est Japonaise. Mon beau père leur dit en anglais :
Ce sont les plus belles filles actuellement sur le marché.
Ça y est, on dirait quon est des pastèques ! Le gros réprime un petit rot répond :
Elles sont très bien. Nous, on a pris Keiko pour les urgences.
Il veut sans doute dire : « pour les pipes express ». Il ajoute :
Je prends la petite brune...
Il dit un truc dans une langue inconnue et ça fait rire tous les autres. Puis, il ajoute en anglais :
Messieurs, pour commencer, vous devrez vous contenter de la jolie petite blonde et de Keiko. Je vous repasserai la brune après lavoir essayée. Lavantage, cest que ça glissera mieux.
Les hommes rigolent servilement tandis que Suzy et moi on se regarde, genre "quel porc !".
A suivre.
Si vous voulez me joindre je suis ici mia.michael@hotmail.fr et sans dessous :o)
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