Impromptus De Couple (1)

LA MENAGERE

Corinne, comme chaque samedi matin, passait l'aspirateur dans l'ensemble de son appartement. C'était un rituel. En plus, leur fille était absente ce jour là et elle avait donc le champ libre. A peine son petit-déjeuner avalé et avant même de passer à la salle de bains, toujours en chemise de nuit, elle s'attaqua au ménage hebdomadaire avec résolution. Puis ce serait ensuite le repassage après s'être douchée. Ainsi va le rythme des femmes qui travaillent en semaine, se disait-elle. Du fauteuil de son salon, son mari Christophe la regardait opérer en feignant de lire le journal. Les cheveux attachés en un chignon rudimentaire, elle s'activait, traquant le moindre grain de poussière. "Elle est drôlement sexy, même quand elle passe l'aspirateur", se disait-il en considérant ses fesses en mouvement sous la toile légère de la chemise de nuit. Bien qu'elle eut atteint la cinquantaine, il désirait toujours son épouse qui, il est vrai, faisait dix ans de moins que son âge. De son côté, Corinne aurait bien aimé que son mari parte dans la chambre pour lui laisser le salon libre mais non, il restait en place, impavide. Alors, elle le bouscula un peu en aspirant presque sous ses pieds et Christophe les leva pour faciliter sa tâche. Mais au lieu de les baisser, il les laissa en l'air... pour atteindre l'entre-jambes de son épouse de son pied droit nu. Celle-ci sursauta et le repoussa vivement :
- Qu'est-ce que tu fais ? Tu ne peux pas me laisser tranquille pendant que je fais le ménage ?
Il ne répondit rien et se contenta d'un sourire qu'elle identifia comme grivois. Elle poursuivit la traque de la poussière et passant à nouveau à portée de mari, cette fois, ce fut la main de celui-ci qui se glissa sous la chemise de nuit et atteignit la chatte avec une précision diabolique.
- Mais arrête à la fin ! Tu me retardes ! J'ai mille choses à faire ce matin.
Même mutisme, même sourire de Christophe qui, cette fois, se déplaça pendant que Corinne époussetait une étagère.

Sans qu'elle s'en aperçût, il se mit à genoux par terre derrière elle, en position inversée, glissa son visage entre ses cuisses et sa bouche rencontra aussitôt la vulve. Corinne cria, lâcha l'aspirateur, se débattit, mais Christophe la tenait solidement par les cuisses et sa bouche adhérait totalement au sexe de son épouse :
- Non, non, arrête, s'il te plait, je ne suis pas lavée...

Mais Christophe insistait, nullement rebuté, bien au contraire par le fait qu'elle ne se fut pas passée sous la douche, et il ne tarda pas à enregistrer un changement de comportement de la part de Corinne. En appui sur le mur, elle ondulait légèrement, respirait plus fort, s'humidifiait de manière de plus en plus manifeste sous l'action de la langue agile qui allait du clitoris au déduit avec virtuosité. Lorsqu'il eut le visage barbouillé de cyprine, Christophe se dégagea et installa Corinne, désormais passive et même consentante, sur un fauteuil, à genoux, en appui sur le dossier. Il laissa son membre tendu émerger de son pyjama, replia la chemise de nuit et l'enfila sans coup férir en levrette. Elle piaula et répondit à ses coups de boutoir en tortillant de la croupe, manifestant ainsi sa totale adhésion à ce coït impromptu du samedi matin. Après s'être débarrassée de sa chemine de nuit, elle s'assit dans le fauteuil, cuisses largement ouvertes et l'invita à poursuivre son devoir de mâle avec des termes choisis, comme si elle en avait été à l'initiative.
- Allez, vas-y, défonce moi, fais-moi jouir.

Ce qui lui plut particulièrement en cet instant présent, ce n'était pas seulement la forte pression des talons de Corinne sur ses reins mais aussi son sourire éclatant de femme bien baisée dans son visage rond et épanoui. Survolté, il la pilonna et le sourire de Corinne se mua en rictus puis en cri de femme en plein orgasme. Incapable de retenir son sperme, il en éjacula une partie dans le vagin de son épouse et une autre dans sa bouche qui s'était ouverte comme par réflexe et aspirait goulûment.
Complètement essoré, Christophe s'affala sur le fauteuil voisin tandis que Corinne courait aux toilettes à poil puis gagnait la douche pour accomplir la toilette retardée par le ménage. Elle en ressortit en slip et soutif et déclara :
- Voilà, tu as eu ce que tu voulais et maintenant, je suis en retard. Regarde la tache que tu as fait sur le fauteuil, c'est de l'huile de coude qui m'attend. Bon maintenant, file à la douche que je nettoie tout ça.
Christophe s'abstint de commentaire mais trouva Corinne un peu gonflée de nier l'évidence : elle avait pris son pied. Mais le samedi matin, la priorité, c'était le ménage. Obéissant, il s'en fut vers la salle de bains en entendant le bruit de l'aspirateur qui s'était remis en marche, comme si rien ne s'était passé...

LE REVEIL

Depuis quelques mois, Mylène fréquentait Régis, un homme de son âge, la cinquantaine, divorcé comme elle et bien installé dans la vie. Si tous deux ne manquaient pas de points communs, elle était obligée de reconnaitre que sur le plan sexuel, elle avait connu mieux. Néanmoins, elle se sentait bien avec lui et trouvait de multiples raisons de poursuivre cette liaison. Un jour, il lui annonça que son fils, âgé de 25 ans, venait séjourner dans la ville. Est-ce qu'elle accepterait de le recevoir pendant que lui-même participait à un congrès à l'étranger ? Mylène accepta sans barguigner, son appartement étant vaste et comportant une chambre d'amis.
Le jeune homme, prénommé Oscar, débarqua un beau jour avec son sac à dos, ses baskets, son jean et son tee shirt. Grand, brun, cheveux très courts et allure sportive, il plut immédiatement à Mylène qui craignait un peu de voir apparaitre un de ces chevelus crados grattant la guitare sur un trottoir. Régis s'était en effet peu épanché sur son fils, qu'il voyait assez peu.

Le courant passa très vite entre Mylène et Oscar, d'autant qu'elle le laissa vivre sa vie comme il l'entendait et lui confia une clé. Deux repas pris en commun achevèrent de briser la glace.
Mylène nota avec une satisfaction toute féminine que le jeune homme ne semblait pas insensible à son charme de bourgeoise élégante aux cheveux auburn, à la plastique impeccable, travaillée de longues heures dans les salles de gym. C'est ainsi qu'elle aimait montrer ses jambes en portant des robes courtes et ainsi en remontrer à nombre de jeunes filles moins avantagées qu'elle. Et c'est un fait qu'Oscar aimait les regarder, ces jambes. Surtout quand elle les croisait (lentement) devant lui.

Une nuit, Mylène rêva qu'elle faisait l'amour avec Oscar, présent dans la chambre voisine. Elle se réveilla en sursaut, en nage. C'était déjà le matin, le jour éclairait l'appartement. Elle ressentit un besoin urgent d'aller aux toilettes et au retour, passant devant la chambre d'Oscar, ouvrit doucement la porte. Ce qu'elle vit la cloua sur place.
Le jeune homme dormait profondément mais sa posture était pour le moins inattendue. Couché en chien de fusil, il se tenait les jambes repliées mais entre ses cuisses, son pénis sortait coincé au ras des couilles elles aussi comprimées, comme s'il avait voulu le replier pour qu'il reste tranquille. Le gland semblait la narguer et mue par une pulsion irrésistible, elle entra dans la chambre, s'avança vers le dormeur et... lécha le gland. L'homme resta inerte. En revanche, le gland se mit à grossir, grossir, sous l'effet de la langue experte de Mylène. Et vint le moment où le pénis, particulièrement volumineux, remplit sa bouche.

Alors, Oscar se mit sur le dos et sans dire un mot, prit la tête de Mylène dans ses mains et imposa son rythme de succion. Celle-ci ne se fit pas prier. Une bite pareille à sucer, elle n'en avait pas connue depuis des lustres. Puis elle fit passer sa nuisette par dessus sa tête et d'un seul mouvement, vint s'empaler sur le dard tendu. La pénétration fut un peu délicate car Mylène n'avait pas fait l'amour depuis un certain temps et la bite était vraiment grosse. Mais quand elle fut entièrement dans son antre, elle ressentit un plaisir inouï.
Elle fit aller et venir ses hanches lentement puis de plus en plus rapidement, faisant aller la bite là où aucune n'était allée depuis des lustres tout en matant le torse splendide de son jeune amant. Elle piaffait, piaillait, tressautait comme une jeune fille en chaleur. Subjugué, Oscar lui renvoyait la balle en décollant ses fesses du lit. Puis sans désunion, il la coucha et se mit à lui asséner de virulents coups de queue entre ses cuisses grandes couvertes. Il prit peur quand il vit ses yeux se révulser sous l'effet d'un orgasme ravageur et faillit se retirer mais elle l'emprisonna de ses jambes pour bien lui signifier qu'il n'était qu'à la mi-temps de son plaisir. Il la prit alors en levrette puis la sodomisa non sans l'avoir longuement préparée à son intromission. Contrairement à sa dernière copine qui avait vertement repoussé sa tentative anale, Oscar rencontra une totale adhésion de Mylène à son entrée entre ses fesses charnues et les peaux claquèrent pendant de longues minutes. Tant et si bien qu'il éjacula dans son rectum, offrant à sa partenaire une sensation inédite qui clôturait en beauté un accouplement aussi brûlant qu'imprévu.
C'est seulement à son issue que tous deux comprirent qu'ils avaient opéré une grave transgression : elle en trompant son compagnon, lui en cocufiant son père. Mais le désir et le plaisir avaient été plus forts que tout. Une fois la fièvre retombée, ils décidèrent d'un commun accord que le mieux était pour Oscar de quitter les lieux, sans explication à fournir. Et le jeune homme prit son sac à dos en direction de l'Auberge de jeunesse. Avec encore dans les oreilles les cris de plaisir de sa belle-mère dont le moins qu'on puisse en dire est qu'elle n'était pas discrète quand elle baisait...

ARRET PIQUE NIQUE

Comme chaque année en juillet, Maud et son mari Thomas roulaient en direction de leur lieu de vacances dans le sud, leurs trois s à l'arrière de la voiture. Délaissant l'autoroute, ils préféraient les routes secondaires et envisageaient l'arrêt pique-nique de midi. Thomas choisit de quitter l'axe principal pour une petite route de campagne puis un chemin qui les conduisit à une clairière en lisière d'un petit bois. Parfait pour installer une nappe. La petite famille, après avoir satisfait à ses besoins naturels, prit position autour du panier concocté par Maud et le repas frugal commença. C'est alors que Thomas, assis en face de sa femme, jolie blonde de 40 ans au visage encore juvénile, vêtue d'une mini robe d'été, s'aperçut qu'elle ne portait pas de culotte. Jambes à demi écartées, elle lui exposait sans vergogne son sourire vertical en le regardant droit dans les yeux tout en mastiquant son sandwich. Il lui répondit par un sourire longitudinal en coin. C'était tout elle, cette manière de le provoquer.

Petit retour en arrière. Pendant le trajet, sa passagère lui avait généreusement montré ses cuisses fuselées, légèrement entrouvertes et le désir de la posséder avait crû en lui. Le moment n'était certes pas le mieux choisi. Les gamins se trouvaient avec eux et leur présence n'était guère propice à des ébats conjugaux. Mais comme la route était longue, il interpella sa femme dans un langage semi codé qu'il savait qu'elle recevrait cinq sur cinq :
- Tu es superbe, cette robe te va à ravir.
- Merci, tu es gentil.
- Je te conterais bien fleurette.
- Ce n'est pas le moment.
- C'est toujours le moment pour satisfaire un désir.
(Silence)
- Et ça veut dire quoi ?
- Tout à l'heure au pique-nique, on pourrait s'arranger. La grande (Clotilde, 12 ans, leur fille aînée) pourrait surveiller les deux petits.
- Ce n'est pas très raisonnable.
- Ta robe n'est pas raisonnable non plus. J'ai la gaule.
(Regard de Maud vers le pantalon de Thomas).
- En effet.
- 20 centimètres, ça te va ?
- Seulement ?
- Il ne tient qu'à toi de l'allonger.
(Maud se trémousse sur son siège, visiblement troublée).
- T'énerve pas, regarde la route.
- Je te la mets d'entrée jusqu'à la garde. Tu mouilles ?
- Oui. Arrête de parler maintenant.
- Alors, c'est d'accord ?
- On verra.
Et sur cette réponse, que Thomas jugea prometteuse, qu'il s'engagea sur le sentier. Et quand il vit que Maud n'avait pas remis sa culotte après avoir fait pipi, il comprit que l'arrêt pique-nique allait heureusement se compléter par une partie de baise en plein air dont son épouse raffolait.
*****
Au terme du pique-nique, Thomas annonça négligemment que lui et Maud allaient voir s'il n'y avait pas des champignons dans le petit bois.
- Je veux venir avec vous, dit aussitôt Clotilde.
- Non, tu restes ici avec les petits.
- Si, je veux venir.
- Il y a peut-être des serpents, c'est plus prudent que vous restiez là tous les trois.
Argument massue. Clotilde se renfrogna mais accepta. Thomas et Maud s'enfoncèrent dans le bois main dans la main, suffisamment loin pour ne pas être entendus car la discrétion n'était pas leur fort dans l'accouplement. Ils optèrent pour un carré de mousse entouré d'arbres. Maud fit aussitôt passer sa robe par dessus sa tête et apparut entièrement nue, conservant juste ses sandales. Thomas baissa son pantalon et son slip pour libérer son dard hyper tendu. Maud s'accroupit pour le sucer illico et jugea qu'en effet, il ne lui avait pas vendu du flan : son érection était impressionnante, tout à fait à la hauteur de l'humidité extrême qui régnait dans son bas-ventre depuis plus d'une heure, échauffée qu'elle avait été par les sous-entendus de son mari. Elle se releva vite pour s'appuyer sur un arbre, jambes écartées, dos à lui :
- Mets la moi, tu m'as mis le feu.

Lui aussi entièrement nu, jambes légèrement fléchies, il la pénétra sans difficulté et ils trouvèrent très vite leur cadence. Elle répondait à ses coups de bite profonds par des arrondis de hanches qui renforçaient la pénétration et ne tardèrent pas à la faire gémir. Les mains crispées sur le tronc de l'arbre et bénéficiant d'un appui solide, ses ripostes subjuguaient Thomas, ravi de constater que son épouse restait une partenaire sexuelle hors pair qu'il fallait satisfaire à tout prix. Il résista néanmoins à l'envie de la sodomiser malgré sa position idéale, afin de ne pas prolonger trop longtemps leurs ébats. Néanmoins, après s'être retiré et déposé leurs vêtements sur la mousse, il s'allongea et invita Maud à le chevaucher.
Celle-ci ne se fit pas prier et Thomas eut le plaisir de voir danser ses seins au rythme de sa cavalcade. Elle gémissait de plus fort, tout entière à sa frénésie sexuelle et totalement oublieuse des trois s. Le contexte, l'impromptu, le chant des oiseaux, le vent dans les arbres, tout concourait à l'exciter. Elle baisait et rien d'autre ne comptait. "C'est vraiment son truc, la baise", pensa Thomas en lui renvoyant la balle. Maud poussa un "ahou" tellement strident que son mâle prit l'initiative de la coucher et de la baillonner de la main pendant que, une jambe sur l'épaule de son mari et l'autre autour de ses reins, Maud encaissait une mitraillade de coups de bite qui la fit exploser de l'intérieur. Totalement à l'ouest, elle tenta de retirer la main qui l'étouffait à moitié pour expulser un brame de plaisir mais Thomas maintint son emprise jusqu'à une longue et lourde éjaculation qui tacha une partie des vêtements déposés sous le couple. Haletant, celui-ci prit le temps de récupérer avant de retrouver sa tenue :
- Bon Dieu, quel pied, ça valait vraiment le coup, souffla Thomas.
- Tu m'as servie comme un chef, confirma Maud, en embrassant son mari.
Impatients de retrouver leurs s, tous deux repartirent en arrière, poisseux mais apaisés. Maud remit sa culotte et Thomas rengaina son engin désormais flapi. Soulagés, ils retrouvèrent leurs gamins qui commençaient à s'inquiéter :
- Vous avez trouvé des champignons ? demanda Clotilde.
- Non, c'est encore trop tôt dans la saison, mais j'ai vu une grosse bête et il valait mieux que vous restiez là, répondit Maud, un sourire en coin.
Malgré les questions des s, Maud resta énigmatique sur la "grosse bête" et le sujet alimenta la conversation des s après qu'ils eurent tous regagné la voiture pour le reste du voyage. A l'avant, Thomas et Maud souriaient...
(A suivre)

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