Idem - Chapitre 4 : Premier Rendez-Vous

CHAP 4 : PREMIER RDV
Après plusieurs après-midis passés chez lui au bord de la piscine, la situation semblait plus ambiguë que jamais entre nous. Néanmoins, aucun geste déplacé n’avait été commis jusqu’à présent.
En revanche, nous avions commencé à échanger quelques messages qui ne laissaient aucun doute sur notre attirance mutuelle :
« Quand tu me fais boire, que ma tête tourne, je n’ai qu’une envie, me mettre à genoux devant toi ».
C’est suite à ce message que nous décidons de nous retrouver quelques jours plus tard dans une ville voisine, où il m’avait promis un magnifique point de vue à découvrir.
J’attendais ce rendez-vous avec un mélange d’excitation et d’angoisse.
Pour faire taire mon stress, je décidais de me préparer à toutes éventualités.
Contrairement à d’habitude, je penchais pour un maillot beaucoup plus échancré, pour ne pas dire minimaliste.
J’achetais également pour l’occasion une magnifique guêpière noire en dentelle. Très gainant, elle mettait en valeur ma taille fine. J’ajoutais à la tenue des bas noirs et des bottes à talons.
Pour cacher cette tenue osée, j’enfilais le jour J un chemisier noir classique, presque autoritaire, et une petite jupe à fleur.
Quelques heures avant le rendez-vous, en proie à un stress de plus en plus fort, je décidais d’annuler. Malheureusement, il ne répondait pas à mes appels et je n’avais pas le cœur de lui poser un lapin après les bons moments passés ensemble.
Je finis par prendre ma voiture pour aller le rejoindre, tout en prenant soin de ne pas emporter de préservatif avec moi. Ça limiterait les risques de dérapages. Je me savais plus expérimentée que lui dans ce domaine et il me paraissait claire qu’il ne penserait pas aux préservatifs.
Une fois arrivée je regardai ma montre : 13h45. Nous devions nous rejoindre pour 14H. J’avais donc 15mn à . A chaque seconde passée mon stress montait en flèche. Un mal de ventre ajoutait à l’inconfort de la situation.


Je le vis finalement apparaitre de l’autre côté de la rue. Il portait un jean et un blazer noir, sur un tee-shirt de couleur foncé. Ses longs cheveux bouclés étaient attachés, comme toujours. Il était vraiment sublime, d’un charisme que je ne connaissais chez personne d’autre. Je me sentais tout à coup chanceuse d’avoir, d’une manière qui m’étais inconnue, réussi à séduire cet homme.
Toute à mes pensées, je n’eus pas le temps de sortir que déjà il ouvrit la porte passager de ma voiture. J’étais très mal à l’aise. C’était différent de se croiser ailleurs que là où nous avions l’habitude de le faire. Et son regard… J’avais vaguement l’impression d’être une délicieuse friandise devant un homme qui n’aurait rien mangé depuis plusieurs jours. C’était déroutant.
Je me permets de faire un petit aparté pour bien comprendre la charge émotionnelle que je ressentais à ce moment-là et la raison pour laquelle son regard me déstabilisa.
Durant mes années de fac, je ne croisai qu’un seul homme qui eut ce regard là pour moi. Je ne détaillerai pas maintenant ce qui s’est passé ce jour-là. Peut-être plus tard. Mais je garde de ce regard chargé de désir un profond écœurement et un traumatisme que je traine depuis comme un très lourd fardeau. Suite à cette nuit qui fit basculer ma vie, je m’arrangeai pour me tenir éloignés de tous ceux que je percevais comme une menace. Pas parce que je ressentais chez eux une quelconque agressivité, mais bien parce qu’à travers leur yeux chargés d’envie, c’est son regard, à lui, que je revoyais.
Sans chercher à m’analyser, je crois que c’est en partie la raison pour laquelle, des années plus tard, je choisis pour ma première relation intime désirée un homme qui jamais ne laissa transparaitre dans son regard, ou son attitude, un quelconque désir pour moi. Je partage toujours la vie de cet homme, qui est toute à la fois mon sauveur et mon ami le plus proche. Mon propriétaire est le premier homme qui put porter ce regard sur moi sans que je ne cherche à le repousser.


Le message qui avait tout déclenché, sur mon envie de le sucer, me revient en pleine tête. J’avais provoqué cette situation, il allait maintenant falloir assurer. Toute à mon malaise, je baissai les yeux sur mes jambes quand je réalisai qu’assise, ma jupe laissait très clairement entrevoir le haut de mes bas, ainsi que les attaches du porte-jarretelle. Je cherchais à tirer sur le bas du tissu mais son regard que je croisai à ce moment-là m’indiqua que c’était déjà trop tard.
Il eut la délicatesse de ne faire aucune remarque et engagea la discussion sur un sujet moins gênant :
- « Je te guide ? La vue est magnifique, ça va te plaire »
Très mauvaise conductrice, j’étais assez réticence à conduire jusqu’au point de vue, qui nécessitait de passer par une petite route serpentueuse.
Il vit mon inconfort et proposa juste avant de s’engager sur la partie la plus pentue, de prendre le volant.
J’appréciai énormément cette initiative. Sur le siège passager, je me détendis un peu.
Quelques minutes plus tard, nous étions face à un spectacle hypnotisant. Un coucher de soleil qui paraît l’ensemble de la vallée en contrebas de couleur mordoré. Il commença par me décrire la vue. Le nom des villages qui s’étendait sous nos yeux, les lieux à visiter, ses projets immobiliers.
Visiblement, il n’était pas plus à l’aise que moi pour prendre les devants.
Au fur et à mesure de nos discussions, nous commençâmes à nous détendre. Sans vraiment oser le regarder, je glissai ma main sur sa cuisse, puis sur son entrejambe. Je sentis son sexe gonflé sous l’effet de mes caresses pourtant très légères. Ne sentant aucune résistance de son côté, je commençai à déboutonner son jean d’une seule main. Une technique pour laquelle je m’étais entraînée et qui semblait faire son petit effet. Je passai ma main entre son pantalon et son caleçon. Plus de doutes, il était très excité par ce qui était en train de se passer. Je tirai légèrement vers le bas pour dégager son sexe de tout tissu.
Je prenais mon temps. La première fois que je voyais son sexe devait rester gravée dans notre mémoire à tout les deux. La précipitation n’avait pas sa place.
Le gland dégagé, je le caressais très doucement, de la pulpe de mon index, tout en utilisant le reste de ma main pour pratiquer de légères pressions sur le reste de son sexe. Il mouillait beaucoup. C’était la première fois que je voyais ça. Je n’avais eu que très peu de partenaires et ils étaient tous circoncis. Je découvrais donc la sensation d’un gland humide sous mes doigts et j’eus très vite envie de gouter au liquide qui continuait à sortir de son urètre.
Il était salé, davantage que le sperme, mais moins épais. C’était délicieux de sentir son sexe réagir ainsi à mes caresses. Je continuais à lécher son gland doucement, tout en commençant des va-et-vient sur le reste de sa queue.
Il était très dur et je regrettais sérieusement maintenant de ne pas avoir pris de préservatif.
Je m’arrêtais pour lui poser la question :
- « t’as des capotes ? »
- « Non, je pensais que tu en aurais pris ».
Je ne pouvais que m’en vouloir, je savais qu’il n’y aurait pas pensé. Malgré la déception, ma question sembla le motiver à agir à son tour.

Je sentis sa main se faufiler sous ma jupe, caresser l’entrée de mon vagin à travers mon string. Il l’écarta rapidement et laissa l’un de ses doigts entre mes lèvres mais sans entrer. Il semblait attendre que l’initiative vienne de moi et cette idée m’excita beaucoup. Je n’attendis pas longtemps avant de venir empaler ma chatte sur son doigt et à effec des mouvements de bassin pour bien le sentir.
J’étais maintenant à quatre pattes sur le siège passager, la jupe relevée, ses doigts en moi et son sexe entre mes lèvres. La situation était grisante. Je calai mes va-et-vient sur les siens, tout en enfonçant davantage son sexe dans ma bouche à chaque nouveau mouvement. Je la sentais maintenant taper contre le fond de ma gorge et cette sensation m’électrisa.
J’adorai les fellations très profondes. J’aimais le défi que constitue une pipe durant laquelle il faut lutter contre les réflexes nauséeux et j’avais à cœur de montrer à mon partenaire que je ne me mettais pas de limites à son plaisir.
Il n’était probablement plus habitué à ce genre de traitements car je sentis très vite ces testicules durcirent et remontées. Il était temps de lui porter le coup de grâce. J’enchainai quelques vas-et-viens très profonds tout en maintenant fermement la base de son sexe et ses testicules à l’aide d’une de mes mains. J’aimais beaucoup cette sensation de tenir mon partenaire entre mes doigts. Il était à moi l’espace d’un instant.
- « arrêtes, je vais jouir »
C’était typiquement ce qu’il ne fallait pas me dire pour m’arrêter. J’enfonçai profondément son sexe dans ma bouche et sentis des contractions le parcourir. C’était la première fois que je l’entendis gémir.
J’aime beaucoup les hommes qui gémissent. Ce bruit est chez moi un fort aphrodisiaque. Je ne tardai pas à sentir un liquide chaud et épais se répandre sur le fond de ma langue, couler directement dans ma gorge. C’était bon.
Je ne sais pas si les hommes ont conscience que le goût de leur sperme reste dans la bouche de leur partenaire longtemps après qu’ils aient joui. Ce liquide a un pouvoir de marquage très érotique. Il laisse à l’autre une trace certes invisible, mais présente pour celle qui l’avale.
Comblée par ce moment, je pris le temps de nettoyer son sexe avec ma langue, de le caresser du bout des doigts, très doucement.
Il avait sorti les siens de mon sexe lorsqu’il avait joui. Je n’en éprouvais pourtant aucune frustration. Néanmoins, nous nous quittâmes sur l’idée qu’il me devait maintenant un orgasme. Restait à savoir où et comment.

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