Histoires De Candaulisme (1)
DROIT AU BUT
La plaisanterie avait fusé, émanant de Jules, la vedette de l'équipe. Philippe, le président du club, un riche commerçant passionné de foot, avait lancé à la cantonade dans les vestiaires après la victoire de ses gars en demi-finale : "si vous ramenez la coupe, vous serez les rois du pétrole et celui qui marquera le but de la victoire pourra me demander ce qu'il veut". Et Jules avait répondu du tac au tac, provoquant l'hilarité générale... sauf celle de Philippe : "Si je marque, je demande à passer la nuit suivante avec votre femme". Pris au piège, le président n'avait pas repoussé la proposition. Quel culot, ce Jules ! Bon, la coupe, son équipe ne l'avait pas encore et le but victorieux de Jules n'était pas encore né. C'est en tout cas la version qu'il servit à sa femme Mylène lorsqu'il l'informa de la chose. Celle-ci, type même de la bourgeoise bc-bg, toujours bien mise, cheveux blond vénitien, ongles laqués de rouge, taille fine et seins hauts malgré ses cinquante ans, commença par l'engueuler :
- Et tu n'as rien dit ? Je vais passer pour qui, moi ?
- Ne t'inquiète pas chérie, la probabilité est quasi nulle.
- Tu aurais quand même mieux fait de ne pas lancer de tels propos en l'air. Et surtout sans mon consentement.
- Mais... ce n'était pas prévu. Ce Jules est un coquin fini. Il m'a piégé. Et le pire, c'est que c'est mon meilleur joueur.
La conversation se poursuivit sur le même ton. Mais les jours précédant la finale, les joueurs se firent les gorges chaudes du défi. Jules passait pour un queutard redoutable, mais Mylène alimentait les fantasmes de nombre de joueurs, électrisés par sa classe. Sa présence régulière comme "supportrice numéro un" en avait fait presque une mascotte. Elle vint un jour à l'entrainement, vêtue d'un jean moulant ses fesses rondes et d'un corsage très échancré dévoilant la naissance de ses seins. "Je parie que c'est un bon coup mais que le patron la baise mal", souffla Jules à l'oreille de Sébastien, son coéquipier préféré.
Il croisa plusieurs fois le regard de Mylène dans les jours qui précédèrent la finale et ce qu'il y lut n'était pas franchement défavorable. Il y vit une lueur amusée, presque complice. Elle se hasarda même de lui dire :
- Alors, vous êtes en forme pour le jour J ?
- Super forme, Mylène. Je serais au top pour le match... et après le match.
- Commencez déjà par le match. C'est le plus important.
Il ne la démentit point et finit même par oublier l'enjeu personnel. Tout pour l'équipe.
*****
Elle gagna la coupe 1 à 0, but de Jules sur pénalty à la dernière minute. D'autres que lui auraient tremblé. Lui non. Il expédia un boulet de canon qui laissa le goal figé, emporta la victoire et mit virtuellement la présidente dans son lit. Celle-ci comprit tout de suite la situation. Son président de mari, qui hurlait de joie en tenant la coupe, n'allait pas tarder à être cocu. C'était désormais inévitable.
Le voyage du retour (le match avait lieu sur terrain neutre) dura longtemps. Un arrêt du car était prévu pour le dîner et le sujet Jules revint sur le tapis. Mylène jouait l'offusquée, Philippe riait jaune, Jules triomphait a priori, sous les rires. A dire vrai, personne ne prenait vraiment la chose au sérieux, sauf les trois principaux protagonistes. Mylène savait pertinemment qu'elle allait se faire baiser par Jules avant le petit matin et Philippe savait qu'il allait être cocu.
A l'arrivée du car, chacun se dispersa, visiblement pressé de se mettre au lit. Discrètement, Mylène monta dans la voiture de Jules pendant que Philippe entrait seul dans la sienne.
- On va chez toi ? lui dit-elle, le tutoiement étant devenu de rigueur.
- Non, chez toi, lui répondit-il tout de go.
Un peu interloquée, Mylène comprit que le jeune homme voulait accomplir son défi jusqu'au bout, sur le terrain même du couple présidentiel. Elle céda néanmoins car le désir s'était emparé d'elle depuis un bon moment. Elle avait couvé Jules du regard pendant tout le match et espéré secrètement qu'il ferait gagner l'équipe.
Elle l'entraina directement dans la chambre d'amis du couple, sans passer par une transition quelconque. La première action qu'elle accomplit fut de dénouer la ceinture du jeune homme, de tirer la braguette et d'en faire sortir une tige dont l'épaisseur et la longueur la ravirent. "Que voilà une vraie et belle bite", se dit-elle. Son érection était impressionnante, bien supérieure à ce qu'elle voyait depuis plusieurs années. Elle en fut immédiatement flattée. Trente ans d'écart et faire bander pareillement, c'était déjà un bel hommage rendu à sa beauté de quinquagénaire.
Elle le poussa sur le lit, acheva de le dévêtir, se débarrassa de sa robe, de son soutif et de son slip et sans lui laisser le temps de respirer, l'enfourcha pour un 69 qui les mit aussitôt dans l'ambiance. C'était l'occasion pour Mylène d'adopter une position qu'elle prisait particulièrement et activée pour la dernière fois lors d'une brève liaison adultère avec un GO du club med dans un village africain, souvenir d'autant plus brûlant que le GO était Noir. C'était déjà de l'histoire ancienne mais pour elle, cet accouplement avec un jeune gars plein de fougue prenait un sel particulier puisqu'il était tacitement validé par son mari.
Après avoir été bien préparée, bien humidifiée, elle prit l'initiative de chevaucher le buteur et d'exhiber son corps sans retenue. Puisqu'il avait voulu la baiser, eh bien, qu'il le fasse en pleine connaissance de cause, toute lumière allumée. Elle avait englouti sans douleur le volume de son jeune amant et lui écrasait les couilles à grands coups de fesses, savourant son total remplissage.
Dans le temps qui suivit, tout le fascina : d'abord l'allégresse du cul de Mylène quand elle s'empalait puis une fois que Jules l'eut fait basculer sur le dos, les griffures des ongles carminés de son épouse sur les flancs et les fesses de son amant, le jeu de ses pieds, tantôt écartés à 45°, tantôt croisés sur les reins du jeune homme, tantôt saisis à pleines mains, sans oublier ces orteils rétractés qui témoignaient à leur manière de l'intensité du plaisir. Au hasard des ébats, qui duraient, Mylène se retrouva à quatre pattes face à la porte, prise en levrette et c'est cette fois son visage que son mari découvrit. Un visage à fois rayonnant et tendu, totalement concentré sur la bite qui la fouissait et qu'elle accompagnait d'un roulement de hanches, imprimant à ses seins une samba incontrôlable. Sans qu'il en eut à peine pris conscience, Philippe avait saisi sa queue et se masturbait en regardant le couple. Il fallait cet épisode pour se rendre compte que sa femme était belle dans l'amour, comme si elle avait rajeuni de vingt ans.
Décidément inépuisable, le joueur la retourna une nouvelle fois et Philippe eut cette fois une vue directe sur les fesses masculines. Jules avait visiblement décidé de changer de rythme et d'imprimer à sa partenaire une cadence que Philippe, il dut se l'avouer, aurait été bien incapable de soutenir. Il ne lui faisait pas l'amour, il la défonçait. Pliée en deux, écartelée, fouillée, mitraillée, dévastée, Mylène ne répondait plus que par des cris stridents entrecoupés de "ouiii" et de "encooore" qui stupéfièrent le voyeur. Jamais il n'aurait cru que sa femme aurait pu résister à un tel traitement, encore moins l'encourager.
- Ah c'était bon, ah merci, j'en avais vraiment besoin.
Et d'embrasser son amant sur la bouche.
Philippe se le tint pour dit. Ainsi donc, Mylène était en manque de sexe et prisait la jeunesse. Il faudrait en tenir compte à l'avenir pour que leur couple tienne toujours bon car lui-même pouvait difficilement s'aligner. Il se retira discrètement et, après avoir caressé du regard la coupe trônant dans le salon, se déshabilla et gagna le lit conjugal. Mylène le rejoignit quelques minutes plus tard, nue, encore fraiche de la douche qu'elle venait de prendre, et se blottit contre lui avant de s'endormir.
(A suivre)
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