Collection Lesbiennes. Pour Échapper À Mon Patron (1/3)

• Monsieur Damien, je vois que vous êtes très prévenant avec moi, j’aimerais vous donner satisfaction comme je pense vous en donner dans mon travail de tous les jours.
Vous comprenez que je doive refuser de partir en week-end à l’insu de votre femme.
• Que voulez-vous dire Maryse !
• Je sais que vous voudriez que j’aie des rapports avec vous, mais ma nature profonde m’oblige à vous dire non, je suis lesbienne et je vis avec une amie.
D’ailleurs nous allons nous marier cet été.
• Je comprends, je l’ignorais et il est vrai que j’aime les femmes et qu’il m’arrive de faire quelques petites entorses à mon couple.
Vous savez 18 ans de mariage la routine s’installe entre nous et vous savez à quoi ça même.
• Non monsieur Damien, j’ignore ce que 18 ans de mariage représentent avec la même femme, je vous dirais ça dans 18 ans.
Je suis avec mon amie depuis un an à la suite de ma rupture avec mon ancienne amie qui m’a tout appris et m’a fait découvrir ma vraie nature.
• Excusez, de vous avoir fait comprendre que vous me plaisiez et qu’un week-end en Sologne aurait concrétisé ce penchant que votre beauté m’inspire.
Vous pouvez disposer, tout ceci restera entre nous.

Je prends le chemin de la sortie, tirant sur ma jupe en me relevant, je sais que mon patron regarde mon cul et ça m’échauffe.
Je suis une parfaite hétéro et je sais comment finissent les rapports entre patron et employée.
J’ai vécu cette expérience pendant deux ans avant d’être obligée de démissionner par la femme de mon patron ayant tout découvert.

« Vous savez 18 ans de mariage »

C’est à peu près ce que m’avait dit Léandre, il s’appelait Léandre quand il m’avait proposé de l’accompagner pendant deux jours en province pour l’aider dans la signature d’un contrat.
Le contrat j’ignore s’il l’a signé mais pendant deux jours je n’ai connu que les restaurants et surtout la chambre mitoyenne à la mienne.


Bizarrement quoi que quand j’y pense, pas plus que ça, les chambres étaient contiguës et possédait une porte de communication lui permettant de me surprendre dans le plus simple appareil prenant mon bain.
J’ignorais que la porte de communication était ouverte, loin de moi l’idée quand je me suis installée de la vérifier, elle était là, point barre.

• Maryse, revenez, j’ai autre chose à vous dire.

Je me retourne sortant des pensées de mon passé loin d’être un passé saphique.

• Une idée m’est venue, je veux faire voir à mes employés que je suis un patron ouvert sur la vie moderne.
De nombreuses boîtes refusent les lesbiennes ou les gays ce qui entre parenthèses est discriminatoire.
Ils vont même jusqu’à les licencier tombant de ce fait sous le coup de la loi.
Ici et tant que je serais à la tête de mon entreprise, les choses seront claires, les penchants sexuels de mon personnel s’arrêtent au moment où vous passez votre badge dans le tourniquet.
• Merci monsieur, je savais que vous aviez l’esprit ouvert.
• Mais.
• Je vois qu’il y a un « mais », lequel !
• Quand je parle du tourniquet et du badge, j’exclu notre soirée annuelle que j’organise en fin d’année pour vous offrir le verre de l’amitié.
Cette année, dans deux mois, je voudrais que vous veniez avec celle que vous avez choisie, je suis sûr que l’entreprise s’en portera mieux, je sais que certains de vos collègues ont une vie qu’ils ont du mal à assumer.
Vous seriez un exemple pour eux et créerait un précédent bénéfique pour tous.
• Bien monsieur.
• Vous pouvez disposer, je compte sur vous.

Je suis dans la merde, je suis dans la merde, je suis-je suis dans la merde.
C’est ce que je chante tout le reste de la journée avant de rentrer chez moi me blottir dans mon lit à penser à ce qu’il va m’arriver si mon patron se rend compte que je l’ai grugé pour éviter son lit.

Une idée me vient, lumineuse.
Dans un mois, je retourne dans son bureau et je lui dis en pleurant que ma copine m’a quitté et qu’il me sera impossible de lui présenter à la soirée de fin d’année.
Rapidement je trouve ça idiot, ça serait revenir à la case départ me sachant libre, pire, je serais licenciée pour une chose que je n’ai pas faite.
Une nouvelle idée me vient, je la sens meilleure et je décide de la mettre en pratique dès le samedi suivant après avoir travaillé sur Internet.

• Bonsoir ma belle, qu’est-ce que je t’offre.
• Vous payez toujours à boire à vos clientes !
• Oui, la première fois que je les vois, je connais toutes les filles qui viennent chercher l’âme sœur ici, toi c’est la première fois.
Que cherches-tu ?

Je suis embarrassée, cette femme la cinquantaine, des seins comme des ballons de rugby qu’elle me montre généreusement.
Oui, je suis sûr que si l’on enlève le carcan qui les enserre, ils tomberont sur son nombril, là, ils sont présentés fièrement.
Comment lui dire mon idée et pourquoi je suis là ?

• Voilà...

Et je lui raconte tout ce qui m’est arrivé depuis mon premier job attendant un conseil de sa part.
Les gouines elle connaît, elle gère le bar le plus réputé sur la place de Paris du moins sur Internet, noté 4,5 sur 5 par les femmes mettant des commentaires.

• Je parie que lorsque tu es entrée tu t’es dit je vais dans un bar à gouines !
• Non, pas spécialement.
• On ne me ment pas, je peux t’aider, mais toi aussi tu dois jouer franc jeux.
• C’est vrai, j’ai eu ce genre de pensée.
• C’est mieux, je connais toute ma clientèle, d’ailleurs dès que tu es entrée, je me suis dit, « que vient faire cette hétéro dans mon bar fréquenté par des lesbiennes.

Une femme un peu vulgaire buvant au bout du bar s’approche.

• Madame, cette jeune femme serait-elle intéressée à venir boire un verre avec moi.

• Giselle, passe ton chemin, cette jeune femme…
• Maryse, Madame.
• Maryse n’est pas pour ta vieille chatte.
• Pardon, j’aurais essayé.
• À ce que tu m’as expliqué, j’ai une idée, il te faut une jeune femme de bonne famille qui serait prête à te rendre ce service de t’accompagner à cette soirée et gruger ton patron.
Je te rendrais bien ce service car tu es bandante, mais c’est comme-ci je t’avais jeté dans les bras de Giselle et de sa vieille chatte.
Je connais une jeune cliente qui est venue deux ou trois fois et qui elle est de notre monde.
J’ai une copine qui a fini la nuit la dernière fois avec elle, je vais l’appeler pour savoir si elle a ses coordonnés.

J’ai envie de me sauver en courant.
Elle dépose devant moi un verre d’un cocktail avant d’aller à l’autre bout du bar téléphoner.
Je la vois noter quelque chose sur un papier, raccrocher et refaire un numéro avant de se rapprocher de moi.

• Tu as de la chance, elle allait se coucher, la jeune femme que je t'indiquais connaître à bien voulu me dépanner, mais il y a deux jours qu’elles ont rompus.
Tu sais, ici bien souvent les filles cherchent des coups d’un ou deux soirs.
J’ai rarement eu des mariages, à la sortie d’ici.
Tient, Giselle, elle a presque cinquante ans, elle vient ici depuis l’ouverture il y a presque vingt ans, le mariage n’existait pas mais elle cherche encore une femme pour vivre une histoire d’amour jusqu’à la fin de sa vie.
J’ai appelé Susy, elle a accepté de venir te rencontrer d’ici une demi-heure tu lui diras les tenants de ce que tu veux, je lui ai simplement demandé son aide.

Le temps me paraît long, non pas que j’espère avoir des rapports avec cette jeune femme, je l’ai dit je suis hétéro, mais va-t-elle accepter de jouer le jeu ?
Dois-je lui offrir de l’argent pour le temps qu’elle va perdre à faire semblant d’être mon amie auprès de mon patron.

La porte s’ouvre, boucle d’or est devant moi.
Quand j’étais petite, maman me lisait les aventures de boucle d’or et les trois ours, chaque fois ça me faisait pleurer.

• Susy, je te présente Maryse, la jeune femme qui a besoin d’un coup de main pour garder son emploi.
Maryse, Susy, tu vois je ne t’avais pas menti, c’est une très jolie femme.
• Merci madame de ce compliment.
• Aller vous assoir dans le coin là-bas je vous apporte deux cocktails.

Que dire de Susy à part ses cheveux blonds, à peu près ma taille à quelques centimètres ?
Une poitrine à la mesure de la frêle femme qu’elle est.

• Quel âge as-tu, ça ne te dérange pas que nous nous tutoyions ?
• Pas le moindre du monde, j’allais te le proposer, j’ai 25 ans.
• J’ai 21 ans.
• Je suis comptable célibataire dans une entreprise où le patron voulait m’emmener en week-end en Sologne.
Je lui ai fait croire que j’étais lesbienne et qu’avec mon amie nous allions nous marier aux prochaines vacances.
• Tu veux m’épouser !…

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