A Nous Les Petites Indiennes, Suite
C'est une histoire un peu spéciale qui se passe au Far West avec des Indiennes et des Français.
Les Indiennes sont Comanches et Apaches, les Français juste des parigots.
Vous verrez, ça chahute pas mal... Le début a paru il y a quelques jours, sous le même titre
Jai pris la suite à la douche, moi aussi en slip blanc. Non mais, un Françouze cest pas plus compliqué quAméricaines, même Comanches.
Dans la chambre les lumières étaient éteintes quand je suis rentré, serviette en pagne, encore un peu humide.
Mon lit, javais dû faire erreur, était occupé. Je suis allé à lautre lit. Malheur, il létait aussi.
Le hasard à moins que ce nait été le Bon Dieu a alors fait choir ma serviette qui sest affalée au sol à mes pieds.
La jeune Indienne Comanche a alors jailli de sous la couette dantilope brune et ma happé de lèvres douces et mouillées. Ma tige modeste était molle au sortir de la douche chaude. Mon gland entièrement recouvert de sa protection prépucique a été englouti daspiration jusquà fond de glotte.
Elle a voulu que je choisisse sa couche pour ma nuit lors que je ne savais pas même si elle était aînée ou cadette.
Comme il est de bon ton chez nous en France, on se doit de se plier aux désirs des hôtes, et moi jétais daccord pour baiser lune et aussi pour baiser lautre. Donc tout était dans lordre des choses et je me soumettais volontiers à linjonction.
Elle a voulu parler et a donc dégagé sa bouche. Mais javoue que je nai rien compris à sa discourade.
Je me suis néanmoins glissé sous la couette, un peu rèche, de peau tannée. Le drap du dessous était, lui aussi, râpeux. Assurément pas de cotonnade mais plutôt de laine cardée et tissée. La seule chose douce et agréable à la peau dans ce lit était le corps tout fin de la petite Comanche. Alors jai fait contre mauvaise fortune bon cur et me suis encafourné contre, tout contre elle.
Jai compris quelle était la cadette au palot tout trempé de salive quelle ma, une fois encore, prodigué.
Elle se frottait contre moi et je sentais bien la douceur de ses seins de toute jeune fille aux mamelons mous sans tétons. Cétait bien la cadette et non pas laînée. Lainée avait des nibars gros et fermes de grande fille, avec tétons pointus.
Je pensais, lainée est dans mon lit, là-bas à côté, à mattendre ; ne suis-je pas dans limpertinence en lutinant la petite sur lieu de baiser la grande ? Dans ces pays aux murs différentes des nôtres nest-il pas inconvenant de ne pas respecter hiérarchie dâge ?
Mais la petite Comanche avait filé sous la couette dantilope et prétendait enfourner à nouveau mon zob. Malheureusement le bitos avait pris dimension extrème, long, droit, dur, épais et lopération était devenue difficile pour un si jeune gosier insuffisamment développé et surtout de trop peu dexpérience félatrice.
Elle roucoulait entre mes cuisses et bavait sur mon ventre. Elle jouait de ses mains sur mes roupes et amenait furtivement mon gland à ses lèvres pour aspirer à petits coups les vagues émanations préséminales qui suintaient de mon méat.
Son postérieur était devant mon nez et je sentais sur mon visage les caresses évanescentes de sa toison aux poils fins longs et droits. Fin duvet de gamine prébubère, non frisé, au fumet puissant malgré la douche et les savons.
Mes mains à sa taille jai tiré à ma bouche ses lèvres vulvaires ouvertes et me suis trouvé inondé comme en son palot baveux. La gamine Comanche avait un tempérament de jeune mariée aux muqueuses vaginales dégoulinantes de mouille claire et fluide.
Ma langue a su visiter et la profondeur aux mille villosités et le bouton turgescent dressé comme minibit en haut de fente.
Ses longues contractions qui aspiraient ma langue au fond delle et semblaient vouloir la garder captive mont fait comprendre sa satisfaction.
Apaisée, la cadette, sest retournée et ma chuchoté à loreille, my sister now ... tandis quelle me serrait dans ses bras, bien décidée malgré tout à ne pas lâcher sa proie.
La frangine avait compris quil lui fallait prendre maintenant initiative si elle ne voulait pas finir vieille fille au fond de lautre lit, mon lit, le lit du stagiaire français.
Elle est venue à pas de loup pieds nus et nous a, à tous deux, caressé le visage. Ses mains balayant les cheveux bruns de sa sur et aussi les miens, ses lèvres parcourant de petits bisoux nos nuques nos cous. Elle était agenouillée auprès de nous, ses mains sous la couette dantilope imposant nos poitrines nos ventres et donnant à nos corps comme bénédiction et calme.
La cadette ma quitté et son aînée sest glissée sur la laine râpeuse pour me saisir de ses grands bras et me presser de ses beaux nibars chauds et mous.
Jai entendu que la petite Comanche avait gagné lautre lit et quelle sy était installée solitaire, probablement sous une couette similaire à celle-ci, de peau de bête sauvage tannée.
Lainée était contre moi mais ne cherchait pas à tripoter mon organe. Elle était toute chaste et timide. Dans le noir de la chambre jimaginais ses yeux baissés et sa retenue.
Probablement était-elle en obéissance au père, au grand père, au sachem. En recherche des gènes exotiques qui viendraient enrichir la tribu.
Son ventre souvrait de deux cuisses levées comme grenouille et linvite coulait entre elles. Mon bitos bien raide sest senti autorisé à visite. Nos corps restaient immobiles. Seuls nos sexes se parlaient.
Son vagin palpitait et serrait mon bitos en cadence comme on sonne langélus au clocher du village.
Mon engin souple et dur cherchait à y entrer plus encore. Je pensais, et ensuite jy mets les roupes aussi pour faire bonne mesure et puis je cale le gland derrière le col, dans le mou.
Si tout va bien, la tendresse fera son job et déclenchera nos satisfactions respectives.
Et elle, me traira sur toute ma longueur, écrasant lurètre de la base jusquau gland pour extraire la moindre goutte de jute spermatique et nen absolument rien perdre.
Nous avons fini la nuit enlacés apaisés.
Le drap du bas était rèche de laine mal cardée. En sus, la peau de bête tannée qui faisait couverture était fortement odorante.
Sa main endormie était posée sur ma bite, marquant propriété.
Et sa peau indienne était douce et cuivrée.
Moi je dormais comme un bienheureux.
Juste je pensais dans mon rêve, demain, me faudra baiser aussi la gamine...
Français chez les Comanches, strike...
Au matin je dormais encore quand la petite est venue mattr par les pieds. Elle a soulevé la peau de bête et ma chopé les chevilles puis elle a tiré.
Elle était drôlement costaude et me faisait glisser vers le bas du pieu.
La grande, elle, ne lâchait pas ma bite. Elle sagrippait. Et moi jétais tiraillé.
En plus, comme toujours au réveil je bandais comme un âne. Les deux filles étaient épatées. Enfin, je crois...
Alors jai fait un prompt rétablissement et jai filé à la douche après un tendre bisou à chacune des deux squaws.
Elles étaient superbes dans le soleil levant, leurs touffes épaisses et noires cachant chastement leurs intimités.
Jespérais que les flux deau chaude calmeraient mon indécente bandaison matinale.
Les filles babillaient en comanche dans la chambre et moi dans la salle bain à côté je ny comprenais rien. Je pensais, pour la linguistique on est sacrément mal barrés...
Pour léquitation faudra voir, mais sans selle sans étriers avec ces mustangs quasi sauvages, ça va chahuter sévère !
Pour le cul par contre, je crois quon a tiré le jackpot. Rien que cette idée, alors que jétais encore là à métriller avec la serviette pour me sécher, et jétais à nouveau triomphant, le gland dégagé et le prépuce disparu, complètement tendu sur la tige sans cou.
Je nosais pas me présenter ainsi devant les gamines.
Alors, nonchalant, je me suis pointé la serviette pendouillant devant labdomen à sécher mes oreilles négligemment, comme qui rigole. Le vrapé camouflant ma bite saillante.
Les deux indiennes étaient couchées à plat ventre sur le lit et me mataient sans vergogne, la tête posée sur leurs mains et les coudes en trapèze. Jai compris quil me fallait faire petit détour pour échapper.
Je leur ai tourné le dos pour enfiler mon boxer.
Honte à moi, le gland, malgré mes efforts, dépassait au delà de lélastique de ceinture du slip, largement tendu en avant.
Je ne pouvais quhumblement solliciter les deux petites pour calmer ma turgescence manifestement politiquement incorrecte avant de rejoindre la famille pour le petit déjeuner.
Je pensais, mangent-ils des céréales ou bien ont-ils, dans les réserves indiennes des coutumes différentes pour le petit déjeuner ?
Manifestement les deux filles nétaient pas décidées à maider à réduire mon priapisme. Elles discutaient entre elles et je comprenais quelles préfèreraient ne pas épuiser mes réserves dés le matin afin de me garder solidement épris tout du jour durant.
Elles ont dit, nous allons ce matin visiter tes deux copains qui logent chez notre cousine, de lautre côté du rio. Cest assez loin et durant la rando ta monture saura calmer tes ardeurs en tobligeant à serrrer les cuisses si tu ne veux pas rouler dans la poussière de la piste.
Pour aller prendre le café elles ont passé des chemises un peu longues de coton blanc mais sont restées à poil en dessous. Faut dire que leur barbichette longue drue et sombre était à limage de leur chevelure épaisse noire et brillante de gitanes.
Javais lu dans le Routard dAmérique que les s des tribus indiennes vivaient nus jusquà la puberté et même au delà, comme chez nous le font les naturistes en été. En tous cas ces deux filles-là ne semblaient pas avoir de fausse pudeur comme les petites connes de Versailles.
La grande ma tendu mon jean et jai emballé le bitos saillant.
La petite est passée derrière moi et a fermé de bouton de laiton, lautre a poussé la tige en diagonale tandis que sa frangine remontait le zip en tirant, soufflant sous leffort.
Devant la cheminée, la mama comanche faisait tourner une grosse boîte de conserve montée sur un fer à béton dont lextrémité était tordue en manivelle. Juste au dessus des braises. Une forte odeur de café montait à mes narines. Elle torréfiait du café vert.
Le café grillait et elle a retiré la boîte de lâtre pour larroser avec un perroquet deau pour arrêter la torréfaction.
La papé attendait avec son moulin entre les cuisses. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de lire sur le dit moulin, gravé sur une étiquette métallique, Peugeot.
La suite était plus conventionnelle, la tulipe et le filtre Mélita et la cafetière isotherme Thermos.
Les filles rigolaient et se racontaient des trucs auxquels je nentravais que dalle. Probablement du dialecte comanche.
Le pain était jaune. Jai compris quil était fait de farine de maïs. Bien entendu ces Comanches me soutenaient tous que cétait de la farine de blé. Corn quils disaient...
Après jai pensé au pop corn, qui est bien de maïs.
Alors explication, en anglais corn cest le blé mais en américain corn cest le maïs.
Je nétais plus sûr du tout de lintérêt réel de ce stage linguistique.
La mama racontait que cétait elle qui faisait le pain car dans ce putain de pays yankee il ny avait pas de boulangeries et que si on ne voulait pas bouffer du pain dusine white bread sous blister, il fallait pétrir sa farine soi-même et se la faire cuire comme on cuit un gâteau.
Avec le pain jaune on bouffait des bandes de viande séchée, de wapiti. On mexpliqua que le wapiti était un cerf local comme lélan, que lon chassait ici. Cétait délicieux bien quun peu dur à la dent.
Les filles mangeaient avec appétit. Leurs poitrines étaient parfaitement visibles sous le coton fin des chemises. La grande avec ses grosses aréoles sombres, la petite avec ses petits mamelons roses. Leurs fesses étaient directement posées sur le bois massif des tabourets dont le creux, façon selle de tracteur, avait été creusé à la gouge.
Moi je pensais à leur touffe épaisse et comme toujours, je bandais.
Les filles sont retournées à la chambre pour leur toilette et se vêtir. Le père ma entrepris. Mes deux copains étaient hébergés dans un ranch au bord dune rivière. Son cousin était le fermier du dit ranch et possédait des milliers dacres de pâturage irrigués par le rio grâce à un savant et compliqué réseau de rigoles.
Il cultivait aussi de lavoine pour la nourriture des chevaux.
Mais lui et sa squaw navaient pas grande famille. Seulement une fille qui étudiait à la ville et ne rentrait en réserve quaux vacances. Cétait une grande fille très sérieuse qui ne frayait pas avec ses frères de race mais se destinait à fonder famille avec un WASP, ingénieur à Washington ou Philadelphie.
La seule minette intéressante chez ce cousin était une petite Apache que le cousin avait capturée bébé lors dun raid pour voler leurs chevaux et quil avait élevée chez lui comme loup sans contrainte aucune. La gamine était diablesse sans éducation aucune et formidablement inventive.
On voyait que cet homme avait tendresse pour cette petite. Et moi jai compris que cette Apache dont il me parlait était la bimbette sexy et attrayante qui était venue nous chercher dans son tank déglingué à laérodrome.
Il me disait, moi mes filles sont simples et bonnes. Comme nous le sommes tous chez les Comanches. Notre philosophie ici, cest la baise et le bonheur de vivre. Un peu lidée du hamac de votre poète Moustaki, le droit à la paresse, donne du rhum à ton homme...
Jétais étonné que cet homme qui sexprimait en anglais académique, avec sa gueule brûlée de soleil et ses rides profondes et noires de gitan, connaisse Moustaki, barbu plus ou moins youpin plus ou moins grec ou égyptien et joueur de guitare bobo parisien, rimeur de chansonnettes en lîle Saint-Louis.
Il me dit, moi je suis physicien. Jétudie les grandeurs et leurs dimensions dans un monde relativiste. Des collègues de ville passent me voir et restent au ranch quelques semaines ou quelques mois. Des fois on est trois ou quatre à discuter calculer plusieurs lunes durant comme fous addicts de mathématiques tout au long de la nuit.
Mes filles, aime les, elles le méritent. Elles sont plus que de bons coups de bonnes affaires. Mes filles elles sont le sourire du printemps et le bonheur du monde. Leur vérité est probablement plus importante pour lhumanité que mes théories géniales de géométrie riemannienne.
Ses filles sont arrivées habillées comme la veille avec leurs longues jupes de daim beige clair. Je pensais, monter ainsi cest pas facile ... en plus à cru.
On est allé à lenclos chercher les chevaux.
La difficulté quand on na pas détrier cest de monter. Faut agripper haut la crinière de main gauche, plier les genoux presque accroupi, sauter en détente en lançant une jambe pour enfourcher la bête, la main droite en traction sur le bas de la crinière puis posée sur le dos de la bête.
Faut dire quun cheval nest pas comme un chameau capable de se mettre à genoux.
Les filles étaient déjà sur leurs montures et moi je minquiétais de jouer au clown... elles riaient et mont dit, va tous les petits cons de la cote-est prennent le tabouret. Fais pas ça, toi.
Toi, naies aucune honte, on te regarde, va, essaye à sec, Français.
Moi, jétais dépositaire de vingt siècles dHistoire, depuis Astérix jusquà DeGaulle. Les Comanches allaient voir. Et en moins de temps quil nen fallait pour le dire, jétais en selle sans selle et fier comme Artaban, bride courte sur ma jument.
Les jupes de peau retournée des deux donzelles étaient taillées pour la chevauchée. Elles étaient en deux parties de part et dautre de la bête, ouvertes devant et derrière. Les deux pans tombaient bien sur les cuisses et croisaient haut sur la culotte blanche, laissant par moment apparaître, selon les mouvements, de quoi faire tourner mes fantatasmes, sur leurs fesses et sur leur pubis.
Et moi qui métais calmé jai été repris, dun coup dun seul, de bandaison aiguëe.
Faut dire quelles étaient belles mes Indiennes comanches avec leur tresses noires et les chemisiers blancs presque transparents pleins gonflés de leurs trésors.
Léchine dure de lanimal torturait ma tige raide et je pensais aux deux filles. Je comprenais maintenant la raison dêtre de ces touffes épaisses luxuriantes que portent les Comanches. Protection des intimités pour chevauchées et galopades à cru. Darwin a encore sévi dans ce coin reculé des Amériques.
Les filles me regardaient en me moquant.
Elles ont dit, quand tu auras débandé, on partira pour un petit trot et puis au fond du canyon, il ny aura pas besoin de le leur dire, les chevaux nous emporteront pour un long galop en légère déclivité.
Tu comprends maintenant pourquoi, nous, filles des Plaines, sommes toujours trempées de lentre-jambe. Les culottes de coton ne nous sont daucun secours pour protéger nos fentes du viol de léchine dure de lanimal. Nous sommes conséquemment filles ouvertes et aimons cela.
Au galop, parfois on prend deux ou trois satisfactions enchaînées consécutives. Et la bête le sent bien là sur son dos et participe. Elle sent, la bête, que nos ventres dégoulinent de bonheur sur sa crête de Bugatti Atlantic dure et poilue.
Moi je ne débandais pas et jimaginais que la jument que je montais en avait pleine conscience et que tous les mouvements des muscles de son dos étaient voulus et navaient quun but, memmener au paradis blanc et my faire mépanouir.
Les filles qui chevauchaient à mes côtés, à gauche et à droite, qui mencadraient, me regardaient dun il sévère, non ne te laisse pas aller, cest pour nous seulement que tu dois décharger.
Je pensais à mes deux copains et si javais bien compris mon hôte au petit déjeuner ce matin, ils avaient eu, les bougres, alternative entre la bimbette Apache aux deux seins animés que je connaissais et la fille de famille BCBG un peu coincée.
Connaissant les lascars, jétais bien certain quils avaient fait les choses dans lordre, la gamine dévergondée en amuse bouche, hier soir, chacun, puis, en long shot, en plat de résistance, la grande fille étudiante à lUniversité Cameron de Lawton.
Bien entendu il ny avait pas de pont pour traverser le Rio mais juste un gué. Les chevaux se réjouissaient du passage aquatique et poussaient des hennissements enthousiastes. Les filles ont dit, pour le pont il faudrait faire presque 3 miles de détour. En bagnole, ça va mais là on est plutôt content dy échapper surtout que, tu vas voir, passer un gué à cru cest assez rock & roll.
Le bas des jupes trempait dans leau limoneuse et de mon côté jétais trempé jusquà mi-cuisses. Les canassons marchaient dans leau en levant haut leurs têtes, comme sur la pointe des pieds.
Un gamin mexicano, sur lautre rive, nous lançait des pierres plates faisant ricochets. Il ma traité, de loin, de gringo. Je nétais pas peu fier.
Jaurais bien voulu, arrivé sur lautre berge, faire une petite pause, histoire de laisser reposer quelque peu ma tige maltraitée par léchine de la jument mais les deux Indiennes ont préféré poursuivre direct jusquau ranch du cousin. Elles ont dit, cette rive est infestée de racailles, mieux vaut ne pas y mettre pied à terre.
On a donc poursuivi en petit trot enlevé, histoire de soulager nos intimités torturées, sur une piste caillouteuse ocre qui nous a menés au ranch du cousin.
On est entré dans la propriété par un grand portique de bois arborant une tête de mouton, ossement ivoire délavé, en son faîte.
Les copains étaient là et manipulaient, dans la grande cour au milieu des bâtiments en fer à cheval, une sorte de buggy avec des roues énormes aux pneus de tracteur.
Le moteur ronflait et on reconnaissait le son caractéristique dun gros V8.
La fille de laérodrome était là, elle aussi, avec son teeshirt poussiéreux et son short denim. Elle arborait un large sourire et cambrait son poitrail pour faire saillir en avant ses deux beaux poumons.
Mes deux Comanches tiraient la gueule et on voyait bien quelles nappréciaient pas lintérêt que nous portions, nous Français, à cette gamine sans éducation qui nétait pas même de tribu amie.
Pensez donc, une Apache ... quasiment une autre espèce ! Des sauvages, même...
Nous, garçons ordinaires, on ne comprenait pas. Nous, au pays, on nest pas racistes pour deux sous. Les beurettes, les gnaques, les blackes, on les tire toutes sans discrimination aucune. Quimporte le trou, pourvu quil y ait du poil autour en bonne quantité et bien frisé comme disait mon papa qui ma enseigné louverture desprit aux espèces exotiques.
Le du fusil permet délargir ses prétentions avec une gerbe moins compacte.
LApache avait manifestement marqué quelques points la veille au soir où la nuit dernière. Suffisait de voir sa suffisance pour comprendre que mes deux copains y étaient passés, longuement.
En sus, ce matin, cétait à moi que la fillette dévergondée sintéressait sans vergogne des deux Comanches qui maccompagnaient.
Moi je pensais, les tribus Peaux Rouges, cest Sparte et Athènes, cest castagne permanente. Pas étonnant que les colons européens les aient réduites et parquées en réserve en même pas un siècle.
Les deux Comanches sont restées juchées sur leurs mustangs et leurs yeux noirs lançaient des éclairs depuis les hauteurs de leur position dominante. Les chevaux étaient à lunisson et vibraient des naseaux et bavaient dans leur mors.
Moi, javais sauté à terre trop content de me libérer enfin de lépine dorsale de lanimal qui martyrisait ma bite tendue depuis le début de la rando.
La fillette brune aux cheveux courts à la garçonne se frottait à moi de ses nibars, de son pubis. Le teeshirt ne cachait rien des volumes agités de ses seins et le short jean non plus du charnu proéminent de sa vulve.
Elle avait un comportement de chatte en chaleur comme fille de Belgique quand la plaine est fumante et tremble sous juillet.
Moi je pensais, les copains nont probablement pas été à la hauteur cette nuit et nont pas su calmer les ardeurs de cette petite Indienne. Heureusement que me voilà, Zorro el Caliente, de Janson de Sailly.
Elle ma dit dans loreille, en cherokee dans le texte, attend quelles descendent et je les prends toutes deux à la fois et leur ferai mordre la poussière, bagarre, trouble, les quatre tresses à main gauche et la droite en punition.
Tont-elles au moins bien sucé ?
Moi je suce, javale de fond de gorge en cadence et quand vient la gicle je bouffe tout. Cest de là que me viennent ces beaux nibars de grande que je me trimbale par devant.
Et tout ça, elle me la dit en anglais mâtiné dhaleine prononcée de chewing-gum et daccent country pire que charentais chez nous.
La porte du ranch sest ouverte en bruit de charnières grippées.
Les deux Comanches étaient sur leurs bêtes, ma jument était attachée de sa bride à un poteau de bois, la petite Apache senroulait autour de moi de ses bras de ses jambes, mes copains restaient cois debout les mains noires du cambouis du buggy sur lequel ils avaient mécaniqué depuis tôt le matin pour le faire démarrer.
Le vent soufflait en rafales et soulevait la poussière du patio.
Le V8 tournait en ralenti rageur sourd lourd plein de promesses.
La fille qui est sortie du ranch était comme une apparition de film, comme une entrée théâtrale.
Grande, blonde, fine et musclée, regard dyeux bleus comme Henri Fonda Nobody et surtout attitude méprisante envers les péones, nous, qui nous contentions, sous-offs, de piétaille.
On a tous trois compris que les deux Comanches et lApache, navaient été que tapas apéritifs, modestes, avant le vrai plat qui ferait festin.
On comprenait que ce serait plat de résistance mais on espérait néanmoins que la résistance ne serait pas trop forte...
Nous Français, on comprenait parfaitement ce discours culinaire.
Pour tout vous avouer, on était même tous trois ravis de la tournure que prenaient les choses.
Mes copains parlaient anglais entre eux et sextasiaient du moteur du buggy. Ils me montrèrent les lettres sales Shelby sur lune des culasses. Ils disaient, avec ça on passe partout aussi bien quavec les chevaux.
Moi je leur ai fait remarquer quils ne passeraient pas le gué malgré la hauteur de la caisse et quils seraient bons pour le long détour le long de la rive infestée de racailles, jusquau pont.
La grande blonde sintéressait à lengin. Elle a dit, bonne idée que davoir ressorti ce buggy, vu que je répugne à monter les canassons, je pourrai vous accompagner avec icelui. En plus je pourrai prendre lun de vous comme passager et vous verrez, cest pas triste un petit tour avec moi, jai été championne dOklahoma de Supercross deux ans de suite avec cet engin.
Mes Apaches ont sauté à terre. La coutume locale nétait pas de se biser entre filles pour se dire bonjour. Heureusement car elles se seraient mutuellement mordu les joues jusquau sang...
On était fiers de faire à ces filles tant deffet, nous Français. On pensait, elles sont quatre, on est trois, voilà la raison de leur hostilité mutuelle : la concurrence et la peur de manquer.
On pensait néanmoins quelles navaient rien à craindre car les Français sont gentlemen et ne laissent jamais une fille sur le carreau. A Passy, à Versailles, on fait tourner, question déducation, de savoir-vivre.
On voulait les rassurer.
Mais on avait mal saisi la dimension du problème : ces quatre filles nous voulaient, chacune, tous les trois !
A pied à cheval en voiture, matin midi et soir, par devant par derrière par côté, et plus encore...
La grande Comanche était blonde. Jai dit à mes copains, en français pour ne pas être compris des locales, doit se faire une décoloration cheveux et sourcils. Faudra voir sa touffe pour savoir vraiment.
Manque de pot, la blonde comprenait le français, elle lavait étudié à luniversité.
Elle a dit, moi je suis le pur résultat du plan eugénisme de notre Grand Sachem. Jai été engendrée par un stagiaire arien il y a vingt ans maintenant.
En plus, a-t-elle ajouté, de touffe je nai point. Je suis toute lisse toute intégrale. Dans intégral nentend-on pas le mot Graal ?
Finalement cette affaire de lutte contre la consanguinité me paraissait tout à fait sympa qui apportait variété plaisante au cheptel local.
Mais malgré tout jai demandé à la blonde si ça ne génait pas les garçons dici de voir leurs copines se faire engrosser par des gars venus dailleurs et en plus qui les tiraient sous leur nez.
Les quatre filles ont rigolé. Elles ont dit, tu sais les Comanches, les Sioux, les Apaches, les Cherokees ont les plus grosses bites du continent. Ils sont montés mieux encore que les baloups dAfrique noire. Alors dis-toi bien quils sont fort prisés des filles yankees surtout des WASP.
En plus, les Amérindiens sont endurants et ne déchargent quaprès de longues heures de lutinage stakanoviste, souvent nuit entière.
Leugénisme marche dans les deux sens pour le plus grand bonheur de tous et du melting pot US.
Vous devriez y réfléchir vous en Europe avec vos histoires de migrants qui ont vocation à retourner chez eux.
Trèves de plaisanterie, en grimpant au baquet du buggy elle ma dit, allez, viens maccompagner. Nespère pas me faire la conversation, le Shelby a admission directe par 8 trompettes dans lénorme boîte à air en carbone et échappement libre.
Mes copains arrivaient avec deux canassons choisis par la petite Apache. La maligne avait recruté les plus grandes bêtes de lenclos et ils étaient décontenancés sur la méthode à suivre pour les enfourcher.
Les filles ont dit, regardez et elles ont toutes les trois balancé et sont montées en souplesse.
Les copains ralaient parce que leurs chevaux à eux étaient quasiment un pied plus haut que ceux des filles.
LApache a sauté à terre puis est venue enfourcher la plus grande bête avec légèreté. Elle riait, cabotine. Elle a recommencé en faisant cette fois-ci démarrer le cheval au pas, exploitant son rythme pour sélancer au bon moment, comme en voltige, atterrissant sur le dos de la bête non plus à plat ventre mais directement sur ses ischions, droite.
Elle a ressauté à terre, a amené le cheval auprès dun billot façon plot et, tenant la bride, a invité mon copain à monter.
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