Un Peu De Sensualité

Assise à cette table de restaurant, le repas se termine. La conversation est allée bon train et il est temps de quitter cet endroit aux milles délices culinaires.
Elle avait suggéré ce moment en toute amitié, parce que le contact passait bien et parce qu’elle avait envie d’un nouvel ami. Il n’y avait alors pas d’arrière pensée.

Puis, la conversation avait dévié naturellement et certainement parce qu’une attirance réciproque était née pendant ce déjeuner.
La tonalité des regards avait évolué, elle ne pouvait pas réfreiner cette envie de rechercher quelque chose dans son regard et ses yeux y répondaient avec pétillement.

Ils sortirent du restaurant, le froid les saisit et aurait pu les ramener à la réalité de la situation. Néanmoins, les idées qui avaient germées étaient toujours dans leurs esprits et doucement, ils marchèrent en se rapprochant. Il la guida vers une petite rue tranquille prétextant que son auto y était garée et pu alors déposer un baiser sur sa joue sans risquer d’être vus et de se compromettre. Un peu surprise et lui soucieux de sa réaction, elle le regarda les yeux pleins de désir, lui sourit, s’approcha de son visage et déposa un doux baiser sur le coin de sa lèvre. Elle lui murmura avec l’attitude de la femme décidée qu’elle était, avoir envie de lui.
Son appartement n’étant plus très loin, il lui proposa de s’y rendre.

Les jeux de mains et les caresses timides dans la rue, se libérèrent une fois la porte de l’immeuble franchie.

Dans l’appartement, il l’invita à profiter du confort de sa chambre. Elle le déshabilla avec délicatesse et une touche de domination. Il en fit de même puis la fit s’allonger inversant les rôles. Il parcourut son corps avec ses mains et ses lèvres, pris le temps de découvrir les endroits qui la faisaient frissonner de plaisir. Il avait décidé de la faire jouir en premier, le plaisir de cette femme passant avant le sien. Il l’embrassa longuement et joua avec sa poitrine, testant la sensibilité de ses tétons.


Elle appréciait ces gestes et la façon qu’il avait de la toucher. Elle se sentait à la fois femme et comme un précieux joyau. La main qui jouait avec l’un de ces seins était douce et sûre d’elle à la fois. Elle faisait naître un plaisir qui descendait au creux de ces reins réclamant la suite.
Cette femme l’envoûtait totalement. Il avait conscience d’avoir une chance inouïe qu’un désir soit né avec elle et qu’il puisse admirer, caresser et prendre du plaisir avec son corps. Il avait envie de la remercier en la faisant jouir en premier.
Alors sa main glissa avec douceur vers son entrejambe. Il effleura son clitoris et senti le corps de sa partenaire réagir avec plaisir. Il continua son geste jusqu’à son puits d’amour où il sentit la mouille qui traduisait son envie de sexe. Il remonta alors au clitoris, le caressa, laissa ses doigts le découvrir et lui annonça qu’il allait la faire jouir de caresses.
Cette proposition lui convenait particulièrement, elle adorait être masturbée. Alors, elle se laissa aller au plaisir. Elle aimait l’action de ses doigts. En plus de son clitoris, il avait détecté qu’elle prenait beaucoup de plaisir à ce qu’on lui caresse l’entrée du vagin et il alternait entre les deux merveilleusement bien laissant glisser ses doigts.
Ajouté à l’attirance qu’elle éprouvait pour lui, à l’érotisme qui s’était dégagé de leur conversation au restaurant et de leur petite marche, il ne lui fallut que peu de temps à atteindre l’orgasme.

Ils se blottirent l’un contre l’autre un court instant, des sourires se dessinaient sur leurs visages.
Dans cette étreinte, elle sentait le pénis de son nouvel ami gonflé, dur et serré contre elle. Une lueur malicieuse traversa son regard. Elle rendit les caresses reçues plus tôt, se fit coquine en lui caressant le sexe, le masturbant ce qui eut pour effet de le faire se durcir encore plus.
Elle embrassa son amant qui commençait à s’élever de plaisir. Ses lèvres descendirent sur son torse où elle déposa de délicats baisers.
Elle découvrait cet homme. Elle était surprise de découvrir à quel point ce corps qui au premier regard aurait pu paraître des plus banales était beau. L’arrondi de ces courbes, la cambrure de son dos, le léger rebondi de ces fesses, la douceur de sa peau aux endroits imberbes, la posture que lui donnait la musculature insoupçonnée mais bien présente semblaient, à ses yeux, être une invitation à venir s’y blottir. Elle résista cependant à cette envie se rappelant le plaisir qu’il venait de lui offrir et qu’elle voulait lui rendre. Alors, doucement, sa main repris la masturbation commencée, puis elle approcha sa bouche de ce pénis. Elle commença par lécher la base de son sexe et fit parcourir sa langue jusqu’à son sommet. Elle fit plusieurs va et vient en douceur puis, une fois au sommet, elle fit rentrer ce sexe petit à petit, délicatement, dans sa bouche, le caressant avec sa langue comme s’il pénétrait un précieux écrin. Elle était sereine de donner ainsi du plaisir. La main à la base du pénis, elle s’appliqua dans cette douce fellation. Puis continuant de jouer avec sa bouche, elle dirigea son pouce pour caresser la partie du périnée et ensuite l’anus de son nouveau compagnon. Quelque peu surpris, ce dernier se laissa faire, il appréciait la douceur de ce moment et de cette partenaire dont la sensualité ne cessait de l’étonner. Elle aussi s’étonnait, chaque geste qu’elle faisait lui semblait être une évidence. Alors, elle se redressa et avec grâce, elle se mit à quatre pattes au-dessus de lui. Leurs sourires étaient naturels et lumineux. Elle approcha ses lèvres des siennes et l’embrassa avec douceur et gourmandise tout en dirigeant son bassin vers ce pénis. Elle le frotta d’abord contre son sexe avec toujours cette délicatesse qui rendait cet instant magique puis elle le fit entrer dans son puits d’amour savourant chaque instant de cette première pénétration. Il mit ses mains sur les hanches de cette femme. Il ne pouvait décrire le sentiment qu’il éprouvait à ce moment précis, un mélange d’admiration pour sa partenaire, de bonheur, d’amour peut-être et surtout un intense plaisir qui l’enivrait.

Ces mouvements de bassin étaient aussi doux que toutes les caresses qu’elle lui avait prodiguées jusque-là. Elle ne se souvenait pas avoir jamais fait l’amour ainsi. Les autres fois lui sembleraient à jamais fades par rapport à l’intensité de ce moment. Elle devinait le nom que portait cette attirance pour cet homme, elle ne voulait pas y croire et, en même temps, voulait y goûter sans réserve.
Avec son sexe en elle, le plaisir était partagé.
Il se laissait guidé puis en essayant au mieux de ne pas se détacher d’elle, il la fit rouler en missionnaire. Aucune autre position ne pouvait être envisagée, il ne pouvait détacher ses yeux de cette femme qui le fascinait. Elle lui souriait, elle dégageait une aura de bonheur, semblait simplement heureuse. Elle avait les cheveux étalés sur l’oreiller. À cet instant, il aima chaque parcelle de son corps, le creux de ses clavicules, la courbure de ses seins, le léger dessin de ces abdominaux et les traces de son amour pour le chocolat, la forme de son pubis, l’écrin doux de son sexe, le coin de ces lèvres, la lumière de son regard, les premières traces de l’âge, le toucher de ces doigts sur sa peau... Il aurait aimé suspendre le temps et il savait aussi que c’était la rareté de l’instant qui le rendait tellement émouvant.
Aux commandes de leurs plaisirs, il ne tarda plus à jouir. Son sexe gonfla dans le sien et elle eut un plaisir plus intense. Se laissant tomber à ses côtés, il l’enlaçât. Il aurait aimé rester ainsi, s’évader pour toujours avec elle.
Elle éprouvait les mêmes sentiments que lui comme si le temps avait pu se suspendre.

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