Séduction, Amour Et Soumission Chapitre 4
Séduction, amour et soumission Chapitre 4
Marianne
Je rentrai chez moi plus tôt ce vendredi ; Leyla quant à elle avait été mise sur un nouveau projet. Elle ne serait pas là avant 10h.
En préparant un petit dîner (assez « filles » le dîner) dinspiration italienne, je réfléchissais au déroulement de cette soirée. Ne pas oublier le vin, Leyla mavait avoué son goût pour les bons vins et rafraichissait mon vin blanc préféré, un de ceux que personne ne pouvait ne pas aimer, Puligny-Montrachet.
Commencer par se détendre avec un verre. Mon envie furieuse de lui faire lamour me faisait échafauder des scénarios alors que je savais, dexpérience, que mon désir aboutirait à sauter ces étapes que je construisais patiemment. Peu importe, jaimais imaginer des situations, des actes.
A y réfléchir, ces constructions étaient surtout destinées à des soumises ; Leyla ne létait pas (encore) et pas question de la brusquer. Je nen avais pas envie, animée par la certitude quelle nétait pas prête.
Allons Marianne, contentes toi de la tester !
La tester quand même, oui. Je lui parlerai, je lamènerai, sans manipulation à elle aussi me parler. Je pourrais aller un peu plus loin en lui montrant quelques vidéos, glanées sur les réseaux, celles de ces mises en scène que jaimais tant.
A 8h30 elle menvoya un message.
« Jen ai encore pour une bonne heure, désolée, je naurais pas le temps de passer me changer »
Je me souvenais de sa tenue de la journée, une robe sage et légère qui lui allait si bien.
« Mais tu es très jolie dans cette robe !
-Merci mais je pensais plutôt au fait que je ne pourrais pas me rafraîchir,
enfin tu vois ce que je veux dire
-Je vois ce que tu veux dire ; je préfère.
- ??? que veux-tu dire ?
Peut-être était-il déjà temps de partager avec Leyla mon goût pour les « parfums » de femme. Je nai jamais aimé dissimuler mes fétiches avec mes amantes, encore moins avec elle.
-Je pense que tu as compris ma petite chérie
-Heuuu
oui je pense avoir compris. Jai hâte de te voir.
-Moi aussi. Viens vite.
-Je ne te lavais pas demandé mais je pourrais dormir chez toi ? Jai dit à mes parents que je dormirai chez une amie.
-Bien sûr, jaimerais beaucoup.
Rare étaient celles que jinvitais à dormir, Blanche en faisait partie quant à Leyla, je ne rêvais que de ça.
Leyla sonna un peu en avance. Il nous fallu longtemps pour quitter ce baiser que nous avons partagé, debout dans lentrée, serrée lune contre lautre. Nos langues senroulaient, jaspirais ses lèvres, avalait sa salive, nous ne pouvions décoller nos bouches.
Enfin, repues de ce premier baiser, je la guidai vers le salon où javais disposé notre repas. Je partis ouvrir la bouteille, ses yeux brillèrent en déchiffrant létiquette : « Jadore ce vin, merci »
Assoiffées par notre baiser autant que par ce désir de sentir le breuvage faire ses effets, nous bûmes avidement un puis deux verres.
Nos regards, plein denvie se croisaient alors que nous grignotions, mais lune comme lautre avait envie de faire durer ce plaisir, celui de lattente.
« Remonte un peu ta robe, et écarte les jambes »
Leyla sexécuta ; je pouvais voir sa jolie culotte noire et bien sûr je me dévoilais moi aussi, je navais pas de dessous.
Nos regards étaient fixés, le sien débordait de désir.
« Enlève ta culotte et pose-la sur la table »
Debout, elle la retira et voulut la déposer en boule.
« Pose la à plat, gousset visible et retourne tassoir »
Gênée, elle le fit.
Nous en étions à croquer des fraises, lune et lautre dans une position indécente, je menais le jeu mais je ne voulus pas aller trop loin ce soir.
Vient-sil-te-plait »
Elle se leva, vint sagenouiller et relevant ma robe, elle approcha son visage. Jouvris lentement les cuisses, me déplaçai au du bord du fauteuil. Je sentis son souffle chaud sur mon sexe et de mes deux mains enserrant sa tête je laccompagnais avec douceur vers ces lèvres humides.
Sa caresse débuta avec tendresse, ses lèvres par petites touches absorbaient les miennes, longuement. Moi presquallongée, je me laissais faire, les yeux clos. Je ressentais plus intensément les mouvements de sa bouche. Sa langue se promena le long de mes cuisses pour atteindre laine quelle lécha lune après lautre ; elle prenait son temps. De ses doigts elle ouvrit ma chatte avec lenteur et précaution, posa sa langue, sans bouger et je ne pus mempêcher de soulever le bassin pour my frotter. Il fallait que je me contienne. Je reposai les fesses sur le fauteuil, en attente. Elle ouvrit de nouveau ma chatte.
« Tu es tellement mouillée, je voudrais la boire ! »
Je me contentais de rester ainsi la laissant à sa contemplation, viendrait le temps du déchaînement, proche. Sa langue sempara alors de ma vulve, toute ma vulve, pénétrant chaque pli, sagitant sur mon bouton, descendant pour laper ma cyprine, revenant ; je nallais pas résister longtemps à ce ballet.
Je glissai vers le sol, dune pression sur sa taille elle se retourna ; nous étions encore habillées, jupes relevées. Les bras passés autour de ses cuisses, japprochai mon visage, menivrai de son odeur et, de mes mots la « libérai » de cette gêne exprimée plus tôt du bureau :
« Jadore ton odeur.
-Moi aussi »
Un de mes doigts posé sur son petit trou, humide et serré, à mon tour jappliquai ma langue sur ses muqueuses, me repaissais de son intimité offerte largement devant moi. A lexcitation de nos retrouvailles sajoutait celle que nous avions soigneusement entretenue ce soir et il nous fallut peu de temps pour jouir sous nos bouches.
Nous restâmes ainsi, enlacées entre nos cuisses, bouches posées sur nos lèvres, recueillant encore avec douceur, du bout de nos langues nos sécrétions limpides.
« Allons dans la chambre mais avant rangeons un peu »
Debout, je retirai jupe et T-shirt et laidait à déboutonner sa robe. Nues, dans les bras lune de lautre, jembrassai son cou, ses joues avant de mêler nos bouches, nos seins seffleuraient, se serraient, nous sentions nos tétons pointer ; plus petite que moi, je saisis ses seins et approchai ses aréoles des miennes ; nos pointes sombres et dures se frottaient porteuses dune sublime excitation.
Toujours pragmatique (et un peu maniaque !), je me détachai.
« Viens,rangeons avant daller dans la chambre ; je déteste trouver des reliefs le matin au petit-déjeuner. »
Cest évidemment à regret quelle se plia à cette petite tâche (moi aussi) mais ça me permit de la voir évoluer nue devant moi ; je me plaçais derrière elle, regarder ses fesses rondes, ses seins bouger, la voir saccroupir devant le lave-vaisselle, comme tout ça était prometteur !
Ce fut vite fait et main dans la main je la guidai vers la chambre.
A dessein, je navais sorti aucun jouet sur le lit ; je ne parle pas de ceux de la dominatrice mais simplement de godes. Je voulais pour ça ouvrir mon tiroir devant elle.
Elle fut attentive à mon geste et mobserva choisir un gode ; après une fausse hésitation je pris aussi un petit plug et mon gode-ceinture ce qui était plus osé, je men doutais, pour elle.
Javais pris mon temps lui laissant le loisir de détailler le contenu de cette « boite à malices » ; elle ne fit aucun commentaire.
Allongées, mes jouets à portée de main, nos baisers reprirent comme nos caresses. Nos doigts plongés dans nos vagins pénétraient à tour de rôle dans nos bouches, caressaient nos lèvres. Je la branlai, deux de mes doigts sétant frayés un chemin dans son con encore étroit, un troisième tournait avec insistance sur son petit trou. Elle vint à son devant, poussant pour maider, minviter ; sa mouille qui coulait abondement suivait son sillon, son lubrifiant naturel agissait, mon doigt fut englouti.
Son bassin, ondulait au rythme de mes doigts, moi, relevée, menfonçais par saccades sur ses doigts ; perlaient sur son front et entre ses seins les gouttes que la chaleur du désir faisait naître. Jaimais ces moments, sentir le plaisir monter, désirer quils ne finissent jamais. Leyla, les paupières closes, avait un souffle court tandis que les mouvements de son bassin se faisaient plus désordonnés. Je sortis doucement le doigt de son petit trou, saisis le plug pour le faire pénétrer dans sa bouche.
Après un bref sursaut de surprise, son regard croisa le mien, elle referma les yeux et le lécha longuement.
Lorsque je le retirai de sa bouche et lapprochai de sa destination, naturellement elle souleva les cuisses. Je lenjambai, mis ma chatte sur sa bouche et débutai une lente pénétration. Le plug était vraiment de petite taille et il pénétra sans beaucoup difficultés jusquau renflement ; désireuse, elle ne faiblit pas. Je métais penchée pour lécher son clito, son excitation montait, son cul lentement se dilata pour enfin absorber le membre de silicone.
Je me soulevai pour de nouveau mallonger à ses côtés.
« Tu aimes que ton cul soit rempli ? »
Leyla était déjà à un point de non-retour, elle hocha la tête alors quun léger sourire flottait sur son visage.
« Marianne, je suis si bien, je veux te sentir encore plus en moi.
- Hmmm oui ma Leyla, je vais venir, tu vas être toute à moi »
Mon gode-ceinture fixé, ma bouche sur la sienne, je guidai mon « membre » entre ses cuisses. Je me sentis la pénétrer jusquà ce que nos pubis se touchent. Je fis alors doucement aller et venir le plug en labourant doucement sa chatte.
Le râle grave et faible parti de sa gorge, devint un long gémissement, je mis un doigt sur son clito que je perçus turgescent ; le gémissement se transforma en cri, elle secouait la tête, son orgasme nen finissait pas.
Lorsque je me retirai avec précaution et sortis doucement le cône de ses fesses, Leyla, marmonnait des mots incompréhensibles. Je caressai son visage baigné de transpiration et lembrassai. Ses bras mentourèrent comme pour m.
« Jai été égoïste, je me suis laissée faire mais tu mas faite tellement jouir !
-Rien ne me fait plus plaisir tu sais. Viens faisons une petite pause « Puligny »
-Ha ha ha, oui bien sûr mais laisse-moi encore cinq minutes ; là je ne suis pas sure de tenir debout !
Ca nous fit beaucoup rire.
Assise sur le tapis en tailleur en face lune de lautre Leyla avait perdu toute pudeur. Un verre de vin à la main, elle reprenait ses esprits, moi échauffée par cette longue séance, je brûlais de faire encore lamour.
« Ces choses que tu mas faites, je ne savais pas que cétait si bon
-jaime que tu aimes.
-Toi aussi tu aimes ?
Elle ne voulait pas prononcer le mot sodomie, je ne lui en voulais pas.
-Oui, tu le sais mais moi jaime tout ou presque.
-Cest quoi le presque ?
-Le scato est tabou pour moi comme le sont la violence et le sang ; je ne parle pas des menstruations bien sûr.
Je la vis rougir devant ma franchise et les mots sinon crus en tous cas précis que javais employés.
-
. Oui, enfin, oui je comprends. Mais, tu
. Non rien. Sers-moi un peu plus de vin, jen ai besoin. Elle pouffa.
Je laccompagnai et elle reprit.
« Tu sais, jai bien vu ce quil y avait dans ton tiroir.
-Je men doute, petite curieuse !
Elle sourit de ce sourire un peu espiègle qui me faisait craquer ; je ne pus mempêcher de me pencher pour lembrasser.
« Eh bien, je ne sais même pas à quoi peuvent servir tous ces instruments que tu as ; certains oui dautres pas.
-Tu as envie quon regarde une vidéo, une vidéo de ces jeux ?
-Je veux bien.
Installée dans le canapé, blotties lune contre lautre je lançais une vidéo que je connaissais bien, je lavais souvent visionnée.
En allemand sous-titrée, une domina assez plantureuse était accompagnée dune jeune femme. Décor soigné, le film se déroulait dans le « donjon » de la maitresse. Sur une longue table étaient alignés des objets que je possédais tandis que le mur était tapissé de martinet, badines, fouets en tous genres. Au premier acte, la jeune femme, soumise à un examen détaillé se fit poser une pompe. Jaccélérai le déroulement du film pour aboutir au résultat, je tournai la tête pour capter le regard de Leyla qui avait les yeux rivés sur lécran. Sensuivit un long « travail » de la chatte et des seins. La vidéo comprenait aussi des scènes duro. A un moment, pendant le visionnage, Leyla me saisit la main quelle porta sur son entrejambe ; ce geste ne saccompagna ni dun regard ni dun mot.
Jarrêtai le film.
« Voilà tu en sais plus maintenant sur ce quon peut faire avec le contenu de ce tiroir »
Leyla, que je sentis perplexe comme attirée me dit
« Oui, je trouve ça excitant mais tu me pardonneras si je te dis que je ne suis pas prête ?
-Ma Leyla, bien sûr, ce nest pas ce que je veux aujourdhui »
Elle se serra contre moi.
« Je suis bien avec toi.
-Je suis si bien avec toi moi aussi.
-Tu ne men veux pas si je ne veux pas faire tout ça ?
-Mais non, pas du tout.
-Un jour peut-être
-Un jour peut-être mais maintenant jai envie de toi
Direction la chambre.
Baisers et caresses reprirent leurs droits ; nous étions lune comme lautre vraiment très mouillée et le bruit de nos doigts rajoutait un élément dexcitation à notre étreinte.
« Jaimerais porter ta
ceinture »
Il lui restait encore la pudeur des mots.
Je laidais à le fixer.
Allongée sur le dos, je voulais au début regarder son visage pendant lacte ; elle baissa les yeux au début, un peu maladroite avec cet appendice. Je laidai de mes mains, et je pris une pose offerte, jécartai mes lèvres de mes doigts pour lui signifier que je lattendais. Elle glissa sans difficultés jusquau fond de ma chatte et vint sallonger sur mon corps, membrasser.
Elle imprima de légers mouvements de son bassin ; ce fut un moment de tendresse et de plaisir, je caressai ses seins, ses fesses. Je la laissai shabi à me prendre.
Lorsque je ressenti mon plaisir monter, je me retournai à quatre pattes. Elle pénétra de nouveau et accompagna mes mouvements du bassin ; son rythme saccéléra.
« Viens dans mon cul »
A peine sorti, son membre senfonça avec douceur dans mon fondement.
Après un moment, elle revint delle-même dans ma chatte. Je ne me retins pas plus longtemps. La main portée sur mon clito, je jouis bruyamment.
« Viens contre moi »
Jentendis le cliquetis des courroies et Leyla vint se coller à moi, le regard heureux.
Il était tard. Nues dans les bras lune de lautre nous nous endormîmes, comblées.
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