Aujourd'hui J'Ai Eu Envie De Toi
Aujourdhui jai eu envie de toi.
Ça ma pris au réveil comme le souvenir dun rêve qui sefface lentement. Mon cerveau encore engourdi me renvoie ton odeur, me renvoie le son et la douceur de ton souffle. Les yeux mi-clos fixant le plafond plongé dans lobscurité, je laisse mon esprit semplir de toi. Tous mes sens sont au repos, comme endormis, mais pourtant je te ressens distinctement. Je sens la douceur de ta peau contre la mienne. Je vois le vert si particulier de tes yeux flamber sous ta crinière de jais. Jentends les soupirs et les gémissements dont tu accompagnes mes caresses. Jhume le parfum de ton corps, de ton plaisir et de ta fougue. Et je goûte à tes lèvres, toutes tes lèvres. Ces pensées volatiles, fugaces comme une brise dété, vont et viennent, caressant mon subconscient, que jexpose à ces doux souvenirs comme on le ferait dun corps nu sous un timide soleil de printemps. Réchauffé mais frissonnant, le mien commence alors à sanimer, à prendre conscience de son éveil. Les draps encore chauds enveloppent mon corps comme le ferais mes bras au tien. Couché sur le dos, je prends alors conscience que mon cerveau na pas été le seul stimulé par cet afflux de pensées et de sensations. Les draps maintiennent tendrement lexpression palpitante de mon désir pour toi plaquée sur mon ventre. Je pourrais men saisir, simuler tes caresses et stimuler lobjet de mes envies, mais je préfère rester immobile.
Laisser mon esprit divaguer
Ainsi je peux timaginer à mes côtés. Je peux voir luvre dart quest ton corps, expression de ta personnalité mise à nue, onduler jusquau lit où je suis allongé. Je peux déceler le sourire coquin qui anime tes lèvres avant quelles ne se soudent aux miennes. Je sens alors ton souffle se mélanger au mien. Ta langue darder timidement entre mes lèvres, caressante, curieuse et pleine denvie. Nos mains ne sont pas en reste non plus. À peine nos corps ont été à portée lun de lautre quelles se sont faites aventureuses et exploratrices.
Mon imagination est interrompue par le chant dun oiseau sur le rebord de ma fenêtre. Le cerveau émergeant du brouillard cotonneux des songes, je prends conscience de ma main sur mon sexe turgescent.
Je ne peux mempêcher de me caresser, de laisser des frissons de plaisir remonter mon corps au rythme de mes stimulations. Les draps ont glissé de mon corps durant mon demi-sommeil fantasmagorique, laissant mon corps nu. Pourtant je ne ressens aucun froid, aucune gêne. Mes doigts sactivent toujours lentement le long de ma hampe, recueillant parfois le liquide de mes envies pour mieux glisser sur mon gland érigé. Retombant dans une accueillante torpeur, mon esprit divague à imaginer tes lèvres prenant la place de mes doigts
Allongé sur le dos je relève la tête pour croiser ton regard. Tu es agenouillée entre mes jambes et tes fesses sont relevées bien en évidence sous mon regard affamé. Ta tête descend alors lentement en direction de ma tige déjà stimulée par une de tes mains. Tu te joues de mon envie. Tu alimentes ma frustration. Tu sais que je me languis de sentir lhumidité et la douceur de ta langue sur mon gland.
De pulser entre tes lèvres gourmandes et ta main caressante. Mais malgré tout mes efforts, tous mes soupirs et gémissement, tu restes volontairement sourde à mes demandes. Tes lèvres font mine de sapprocher de la tour de mes envies pour mieux léviter et aller embrasser lintérieur de mes cuisses.
Tes yeux semblent la scruter, la dévorer comme pour mieux lapprécier, tandis que ta main continue ses lents mouvements de vas et viens. Tes yeux témoignent du plaisir que tu prends à jouer avec moi.
As-tu vraiment décidé que cen était assez ou as-tu juste eu pitié de moi ? Il nempêche quenfin tu décides de me prendre en bouche. La sensation me frappe comme une lame de fond.
Les rayons du soleil perçants à travers les rideaux entrouverts me frappent de plein fouet. Mes yeux clignent sous ce nouvel assaut et mon corps émerge du monde des songes une fois de plus. Mon sexe est toujours dressé. Une goutte perle à son sommet et créé un filin presque invisible entre mon gland et mon ventre, comme un reste de salive après une fellation profonde et passionnée. Mon corps est enveloppé dune douce chaleur sous lardeur du soleil matinal. Avant de perdre le fil de mes songes je me retourne sur le côté, fuyant lagression des rayons de lumière pour retrouver livresse de lobscurité. Mécaniquement je recueille dun doigt le pré-sperme qui séchappe de mon méat pour le porter à ma bouche. Le goût un peu salé, cette texture légèrement épaisse, bien que totalement différente, me rappellent pourtant à quel point jadore goûter à ton fruit défendu
Mes lèvres sont en train de terminer la descente exploratrice de ton corps. Après sêtre aventurées dans le creux de ton cou frissonnant. Après sêtre longuement arrêtées sur chacun de tes tétons fièrement érigés par lexcitation. Après donc une sûre et lente descente ponctuée de baiser sur chaque parcelle de peau de ton ventre, ma bouche arrive à hauteur de ton pubis. Je dirige mon souffle sur lobjet de ma convoitise, ce petit bout de chair ornant cette délicieuse friandise brillante de ton envie. Je ne sais pas qui je frustre le plus de nous deux lorsque jéloigne ma bouche et redirige mon attention sur tes jambes.
Dun simple ordre murmuré entre deux coups de langue, je tinvite à te mêler à la chorégraphie. Tu ne te fais pas prier et tes doigts se mêlent à ma langue pour un slow langoureux sur le rythme de ton plaisir grandissant. Je les suce avidement pour les humidifier et te faire ressentir mon envie de te manger, de te dévorer avec passion. Puis je te laisse les glisser de ton bouton de plaisir à ton antre maintenant luisant de cyprine puis à ma bouche gourmande. Sengage alors une véritable course de relais jusquà ton plaisir. Mes doigts se mêlent également au bal et te pénètrent passionnément.
La fièvre sempare de ton corps. Je le sens onduler sous mes coups de langue et ta voix se fait plus forte. Finalement ton sexe se crispe et enserre mes doigts lorsque lorgasme te heurte comme un raz de marée
Jai la gorge sèche. Cette sensation me tire hors de mon imagination, tandis que la soif se fait sentir. Tout mon corps nest que sensibilité. Mes tétons sont durcis par mon excitation. Les draps portent la marque de ma frustration et presque tout mon corps est parcouru de frissons. Le sexe toujours au garde à vous, javale difficilement ma salive. Elle a ton goût, ta saveur et ça ne fait que me rappeler lexcitation qui animait mon subconscient quelques instants auparavant. Dun geste mécanique je tend la main pour me saisir de la bouteille deau à côté de mon lit et la porte à mes lèvres. Tandis que la sensation de cette eau fraîche me revigore et apaise ma soif, je te perds à
mesure que mon esprit se réveil. Je ne sais toujours pas lheure quil est mais ça ne mimporte pas.
Jai envie de toi voilà tout ce qui compte en cet instant. Le soleil a tourné, il néclaire plus mon visage directement lorsque je me mets sur le dos. Jen profite alors pour reprendre cette position et, sans même noter que ma main a repris le contrôle de mon sexe, je fais tous les efforts possibles pour me relaxer et replonger au pays des songes, auprès de toi
Tes ongles griffent mon dos tandis que je me glisse lentement en toi. Nos lèvres soudées dans un baiser passionné assourdissent tes gémissements alors que jentame de lents et profond vas et viens.
Nos corps ondulent de concert et nos souffles saccordent alors que commence cette longue course au plaisir. Je me redresse sur mes bras pour mieux profiter du spectacle de notre union : Ton corps brille sous le soleil et tes seins semblent appeler les caresses de ma bouche par leur tétons érigés. Ta chevelure éparpillée autour de ta tête encadre la beauté naturelle de ton visage. Je plonge mon regard dans tes yeux, qui se ferment de plaisir lorsque je menfonce en toi. Jaccentue encore ma pénétration, profitant de langle créé par nos corps pour entrer encore plus profondément en toi. Les yeux fermés, tu jettes ta tête en arrière. Tu ne contrôle plus tes cris. Ils emplissent la pièce à la cadence imposée par nos sexes unis. Lexcitation monte en moi. Je tente den garder le contrôle, de faire durer ce moment suspendu dans linfini, ce présent de tous les instants. Je reste profondément fiché en toi lorsque je viens tembrasser à nouveau. Une de mes mains agrippe la tienne et la tient
fermement au-dessus de ta tête, tandis que la seconde vient caresser ta gorge et tes seins. par ton baiser, enivré par le mélange de nos langues qui dansent un ballet langoureux, jaccélère le rythme de mes coups de reins. Ma douceur se transforme en passion alors que mon sexe va et viens de plus en plus rapidement en toi. De plus en plus fort aussi. De plus en plus profondément. Vite et loin. Fort et doux à la fois. Passionné et fougueux. La tête dans le creux de ton épaule je gémis le plaisir qui commence à menvahir. On se serre lun lautre comme si rien autour de nous navait de substance, comme plongés dans un vide de sensations. Tes bras et tes jambes me verrouillent en toi, saccrochent à ce que tu peux sentir. Plus rien dautre na de sens pour moi. Mes oreilles semplissent de tes cris et deviennent sourdes à tout le reste. Mes mains, ma peau ne sentent plus lair qui nous entoure ou la douceur de tes draps, seulement la chaleur de ta peau. Mon envie, ma passion laissent alors la place à un vide infini de plaisir lorsque lorgasme nous envahit
Mes yeux souvrent subitement sous la vague de plaisir qui menvahit tandis que les derniers jets de sperme sécrasent sur mon torse et ma main, toujours soudées mon sexe palpitant. Jai perdu toute notion du temps et de la réalité. Le cerveau pourtant clairement stimulé par le plaisir soudain nen est rendu que plus amorphe par la redescente de lorgasme. Mon corps semble senfoncer dans mon matelas alors que mon subconscient retourne lentement dans les bras accueillant de Morphée
Irradiés de frissons nos corps restent soudés pendant quelques minutes semblant interminables. Nos souffles retrouvent lentement leur calme entre deux doux baisers. Je libère la main que je tenais au-dessus de ta tête et tu lutilises pour accen nos embrassades, pour guider ma bouche dans ton cou ou sur ton épaule rendus encore plus sensibles par lorgasme. Les pieds toujours joints dans le bas de mon dos, tu me glisses à loreille à quel point tu aimes que je te fasse lamour. Tu lèches et mordilles tendrement mon cou et mon oreille, déclenchant ainsi des vagues de frissons qui irradient dans tout mon corps. Une de mes mains caresse ton corps en en suivant les courbes délicates, tandis que de lautre je libère doucement ton visage des cheveux qui y étaient collés par la fougue de notre union. Après de longs et tendres baisers, les yeux clos, je me laisse aller à une douce somnolence, niché au creux de ton cou, sous les caresses de tes mains dans mes cheveux
Aujourdhui jai eu envie de toi.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!