Modèle Vivant
Cette idée, qui peut paraître saugrenue aux bien-pensants, ma un jour traversé lesprit.
Je me suis lancé le défi de réaliser ce fantasme. Dun naturel exhibitionniste, cette idée mexcitait beaucoup. Fantasmer est une chose, passer à lacte une autre. Jai contacté les écoles de dessin et peinture, les associations, les centres culturels proposant des cours avec modèles vivants. Je me suis constitué un carnet dadresses. Certains mont fait poser assez régulièrement pendant quelques mois ou même des années.
Ces expériences en tant que modèle-vivant mont laissé de jolis souvenirs que jai envie de raconter.
Je gagnais confortablement ma vie et je navais pas besoin de plus. Cependant, il y avait quelque chose dexcitant à être rémunéré en posant nu. Je me faisais plaisir et en prime je gagnais de largent de poche.
Ces séances avaient lieu en soirée, les après-midis, les samedis. Mon statut de cadre autonome me laissait toute liberté dorganiser mes horaires.
Jétais dans ma quarantaine, bien dans ma peau, fier de mon physique sportif. Ces années-là, je fréquentais une salle de gym où je m'entrainais régulièrement. Cela avait sculpté un peu plus ma musculature, mais sans excès. Javais un physique agréable à regarder et plutôt enviable pour un quadra. Je paraissais quelques années de moins malgré lapparition de cheveux grisonnants. Je me faisais épiler régulièrement la verge, les couilles, le périnée, le sillon fessier. Le pubis nétait pas rasé, mais coupé très court. Je trouvais lensemble sexy, esthétique et ...jouissif, en particulier la peau douce entre les fesses.
La toute première fois, le baptême du feu en quelque sorte, a eu lieu dans un institut technique pour un cours de dessin avec modèle vivant. Cétait un cours unique. Je métais présenté opportunément et avais été retenu. Les élèves étaient tous de jeunes étudiants. Le prof me désigne lendroit où je vais poser et le réduit où me déshabiller entièrement.
Le responsable dun cours privé Jean-Louis- me fera poser en alternance avec dautres modèles, pour varier les modèles me dit-il. Il est sympa. Il paie moins que les autres, mais cela mimporte peu. Son atelier est situé dans larrière-cour dun vieil immeuble. Je pose mes affaires dans le dépôt de matériel et me déshabille au milieu des chevalets et lentassement des tableaux.
Quand je suis prêt, jouvre la porte qui me sépare de latelier et entre en scène tel un artiste devant son auditoire. Selon les cours ils sont 10 à 20 personnes de tous âges, installés en arc de cercle sur un ou deux rangs. Des spots sont braqués sur la scène délimitée par une vieille couverture. En hiver, jai droit à un poêle à pétrole ou radiateur électrique, qui ne réchauffe que la partie du corps orienté vers lappareil. Parfois, jai une fesse chaude et lautre froide.
Jessaie de concilier lesthétisme de la pose et le confort. Tenir 15, 20 minutes ou plus nest pas évident et demande de lentraînement. Japprécie lambiance de son atelier, la mixité de ses élèves dont certains sont réguliers. Jaime être leur modèle, offrir mon corps à leur art. Une complicité tacite sétablit entre le modèle et les artistes.
En centre ville, jai déniché une association établie de longue date. Chaque vendredi après-midi, il y a un cours de modèle vivant. La plupart des membres sont des retraités qui sadonnent au dessin et la peinture. Jai sympathisé avec la secrétaire, une charmante petite dame âgée. Elle me fera poser une fois par mois assez régulièrement, en alternance avec dautres modèles féminins. La séance dure deux heures avec un rituel immuable. La première heure, ce sont 3 poses de 20 minutes suivies dun entracte de 15 minutes et pour finir une pose longue de 45 minutes. Le modèle est installé sur un podium. Les participants ont leurs habitudes, aiment sinstaller au même endroit, utiliser les mêmes techniques de dessin. Au fil des années, la plupart dentre eux ont acquis un joli coup de crayon. Le nombre des présents varie beaucoup selon la date, le temps quil fait..
Un vendredi, ils sont nombreux. Une quinzaine environ. Disposés en arc de cercle autour du podium où je prends ma première pose de 20 minutes. Agenouillé, les cuisses écartés, la tête posée sur mes avants bras, cette pose est assez osée, avec le cul relevé et bien ouvert. Pudique, je me suis positionné de trois quarts, le postérieur tourné vers le mur. Une dame arrive en retard et installe son chevalet dans le dernier espace disponible tout près du mur, dans laxe de mon corps. Je me rends compte quelle a une vue plongeante sur mes fesses épanouies, mon cul, mon entrejambe.
Un autre jour, elles ne sont que trois dames dont la secrétaire. Ma première pose est « assis en tailleur ». La trésorière de lassociation, une sexagénaire distinguée sest installée juste en face de moi. Est-ce lintimité de cette séance, le regard de ces trois femmes auxquelles joffre ma nudité, lindécence de mon sexe bien exposé entre mes cuisses largement écartées ? Je suis troublé et excité soudainement. Je sens ma verge se gorger de sang et se dresser lentement. Je garde la pose, flegmatique. Mes yeux vont de lune à lautre des 3 femmes, pour voir leur réaction. Leurs regards fixent alternativement mon bas-ventre et leur feuille. Mon pénis ne désarme pas et sélève irrémédiablement jusquà la verticale, bien tendu. La nature ma doté dun beau pénis esthétique, bien droit, avec un beau gland, dune taille bien au-dessus de la moyenne et circoncis. Sentiment de plaisir et honte mélangés. Plaisir de leur offrir ma belle indécence, honte de bander sous leurs yeux dartistes, dêtre inconvenant. Lair de rien, elles me jettent quelques coups doeil et poursuivent leurs dessins. Lors de lentracte, elles sont cordiales à leur habitude. Pas de commentaire sur mon érection. Elles ne semblent pas choquées, mais plutôt complices. La deuxième heure, je choisi une pose confortable qui va durer 45 minutes. Couché de trois quarts sur le côté, une jambe repliée relève ma hanche et laisse apparaître mon sexe posé sur le matelas où je métends. Il mest arrivé de sommeiller lors des poses longues. Mais là, de nouvelles pulsions massaillent. Les yeux fermés, jai lair de dormir. Mais, dun lent mouvement de hanches, je frotte doucement ma verge sur le matelas. En quelques mouvements, mon pénis est gonflé sous mon ventre, le gland proéminent.
Jai le bon souvenir dun cours privé de dessin, tenu par une femme mâture, dans le garage de sa maison. Elle mavait promis de me contacter lorsquelle organiserait un stage de 6 séances au mois de mai, à raison de 2 soirées de 3 heures par semaine. Lambiance de ce stage est conviviale. Lors des pauses, lon déguste petits gâteaux et boissons diverses. On dirait plutôt un groupe de copines qui se retrouvent. Que des femmes. Je suis le seul homme présent. Le garage transformé pour loccasion en atelier de dessin est comble. Lespace étant très mesuré, je pose au milieu delles. Les plus proches pourraient presque me toucher en tendant le bras. Exposé à leurs regards dans des poses sensuelles, je prends un plaisir intime à cette offrande. Je suis nu, entouré de femmes habillées. La pose leur permet de me détailler à loisir. Leurs yeux sattardent sur mes fesses, mon sexe et mon cul épilés.. Je me délecte de la caresse de leurs yeux. Je sais quelles apprécient davoir un modèle masculin. Jaimerais lire leurs pensées intimes. Je me sens bien dans ma peau, dans mon corps nu. Je ferme les yeux et rêve dune sensuelle bacchanale. Jaimerais quelles me touchent, me palpent, me caressent, me fassent bander. A la fin dune séance, une jolie femme me flatte en disant que cétait agréable de me dessiner.
En deuxième semaine, mon hôtesse me déclare quelle souhaite une séance avec deux modèles masculin et féminin. Elle connaît une jeune femme disposée à poser avec moi. En plaisantant, je luis dis que jespère ne pas avoir de réaction incontrôlée. En riant, la coquine me répond que ce nest pas grave et garde la pose en toutes circonstances.
Ma jeune collègue est une très jeune femme, mince et bien faite, un peu intimidée. Je la mets à laise avec tact et je mapplique à poser près delle sans contact physique ni regards sur ses jolies formes. En pensant à autre chose, je réussis à garder mon flegme.
A lissue des deux semaines de pose, heureux de laccueil qui ma été réservé et de lambiance de ce cours de dessin, je propose de leur offrir une séance gratuite en remerciement.
Rendez-vous est pris la semaine suivante. Cette fois, elles sont en petit comité dune demie douzaine de femmes, les plus motivées sans doute. Je me souviens en particulier dune mère et sa fille enthousiastes à lidée de me « croquer » de nouveau.
Cette fois, un canapé est mis ma disposition pour des poses confortables. Les dessinatrices ont installé leurs chevalets en arc de cercle en face et près de moi.
jaime les sentir proches de moi, presque à me toucher. Cette intimité est troublante, excitante.
Je suis nu à côté delles. Je sens leurs regards caresser mon corps quand elles le scrutent pour le dessiner dun trait léger . Parfois mon regard croise les leurs. Je leur souris complice et soumis. Mes premières poses sont dynamiques, puis peu à peu plus alanguies et sensuelles. Je me détends et savoure ce moment érotique avec ces six femmes de tous âges. Mon esprit vagabonde imaginant leurs pensées fantasmes et désirs. Cela titille mes sens. je sens mon sexe salourdir , un début dérection. Cette fois, je décide de me laisser aller au plaisir de lexhibition consentie. Habituellement, quand je sens monter lexcitation, je pense à des choses pénibles, et comme par magie , elle retombe. Mais là, jai trop envie dêtre coquin, provocant, indécent . Elles savent que jai plaisir à poser nu pour elles. Jespère ne pas les choquer, mais au contraire les captiver en bandant pour elles. Entre mes yeux mi-clos, je perçois leurs regards étonnés qui fixent ce sexe vivant, vibrant, agité de soubresauts. Je bredouille une excuse confuse. Leurs réactions sont complices. Lune delles sexclame « la pose est intéressante », une autre me complimente « vous avez un beau sexe . je dois le redessiner sexclame une troisième, en riant. Je les sens plus amusées que gênées ou indignées. La maîtresse de maison me dit alors : « prends des poses sensuelles, fais-toi plaisir, lâches-toi. » Je comprends alors que jai carte blanche pour une exhibition assumée. je me redresse , assis sur mes talons, cambré en arrière, le sexe maintenant vertical, tendu dans toute sa spendeur. Très excité par cette situation. Je laisse libre cours à ma sensualité débridée. Je bouge sensuellement, alternant les positions provocantes. Ce nest plus une pose, mais un show érotique.Mes mains sactivent sur mon corps, caressant mes têtons, ma croupe, mon ventre, effleurant couilles et pénis, sinsinuant entre mes fesses. Elles ont interrompu leurs dessins et me regardent, les yeux écarquillés. Mon cur bat la chamade, jai la gorge sèche. Tu es superbe sexclame la maîtresse de maison. Je bredouille un « merci » enroué et je poursuis mon show , debout devant elles, tel un « chippendale » amateur. Je me lâche totalement, dans une sorte de danse lascive et provocante. Nu, en érection devant ces femmes habillées, je vis un moment intense, celui de lexhibition offerte à des spectatrices consentantes et apparemment ravies . Je suis en transe, sur un nuage. Jexpose à leurs regards mon phallus dressé, tendu, gonflé à en être presqe douloureux. Je suis en transe, au bord de lorgasme. Jose même lindécence ultime, le dos trourné vers elles, mappuyant sur le bord du lit, les jambes écartées, le cul cambré, jexpose sans retenue ma rosette et mes couilles épilées, le périnée gonflé. Au bord de lorgasme, je sens que ma queue va exploser. Je me retourne face à elles, le bassin projeté en avant, le sexe tendu dans une érection provocante, superbe et obscène, le phallus palpitant dexcitation. Entre mes reins, la sensation annonciatrice de léjaculation. Mon pénis est hyper tendu, agité de soubresauts, au bord de lexplosion. Soudain, le corps tétanisé, je gémis et je jouis en jets puissants sous leurs regards ébahis. Ont-elles déjà vu un homme éjaculer ainsi, en sexhibant, sans toucher son pénis ? Les yeux fermés pendant un instant, je savoure cet orgasme presque douloureux dintensité, ressenti entre mes reins, dans mon périnée, mes couilles, mon pénis jusquau gland. Je nose rouvrir les yeux. Je me sens honteux de me laisser aller à ces pulsions. Que vont-elles penser de moi ? Je les regarde, et je bredouille confus, « excusez-moi, jespère ne pas vous avoir choqué » . La maîtresse de maison me rassure en souriant : il ny a pas de souci, je tavais dit dêtre à laise. Une autre déclare : vous êtes beau et franchement javais envie de vous voir excité, je nai pas honte de le dire. Les autres y vont de leurs commentaires tels que : vous avez un beau corps, un beau sexe, vous êtes très sensuel. Jai aimé vous voir ainsi. Cétait inattendu, mais ça valait le coup. La petite assemblée éclate de rire quand lune dit : celles qui ne sont pas venues ne savent pas ce quelles ont manqué. Ainsi se termina les séances de pose dans cet atelier.
Quelques semaines plus tard, je quittai la région où javais passé 8 ans de ma vie pour aller travailler et vivre « sous les cocotiers ».
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