Claudia, Ma Meilleure Amie Devenue Salope (5)

Ola ! Désolé pour l’attente, voici la suite. Pour ceux qui auraient des problèmes avec les personnages, j’ai mis une petite liste à la fin. Bonne lecture !



Chapitre 5 : La soirée du village



Putain.

Putain enfin…

Tout ce temps à attendre, toute cette frustration accumulée, tout ça enfin libéré. Tout ce temps spectateur, et enfin, enfin je monte sur scène.


...Gémissements dans le noir, lorsque mes doigts parcourent sa peau...


Tout ce temps enchaîné par mes propres peurs, qui m’empêchaient d’agir comme un homme. J’aurai pu faire tant de choses, j’aurai DU faire tant de choses bien plus tôt.


...Grognements, alors que je malaxe une paire de fesses bien rondes…


Malgré tout ça, je n’arrive pas à la chasser...cette douleur dans mon cœur. Ce sentiment de…Pourquoi est ce qu’au sommet de ma réussite, je ne cesse d’entendre une petite voix qui me rappelle que j’ai également échoué ?


...J’att ses cheveux d’une main ferme alors que ses lèvres entourent mon sexe dressé...


Mais...comment je suis arrivé là moi déjà ?



5 heures plus tôt :



— Ça va être chaud ce soir ! S’exclame Mehdi à mes côtés.


On marche derrière les autres sur un chemin de pierre. Ce soir on se rend à la soirée du village, ayant lieu tous les étés, elle réunit adultes et adolescents vivant dans le village, ou vivant en France ou ailleurs au Portugal mais venant pour les vacances (comme Claudia).

Avec nous il y a deux amis d’enfance à Claudia, Diego et Jeremias. Le premier est un petit brun musclé, confiant et très sociable. Jeremias lui est un grand blond aux yeux bleus davantage silencieux.


— Ça fait grave plaisir de vous revoir les garçons, s’exclame Claudia d’une voix joyeuse, “ça faisait quoi ? Cinq ans ?”


— Ouais c’est vrai on aurait du se voir avant, répond Diego en souriant, puis il scanne Claudia des pieds à la tête et ajoute “En tout cas, t’as bien grandis toi, elle est passée où la petite Claudia rondelette avec son appareil dentaire qui voulait nous suivre partout haha ?”


— Oh t’es méchant ! Pourquoi tu sors les dossiers devant mes potes ! Dit-elle avec une moue boudeuse avant de s’éloigner en sautillant.




En tout cas à la voir comme ça, avec son ventre plat surplombé de sa poitrine généreuse je ne peux m’empêcher d’être d’accord avec Diego. Elle a bien grandit. Mehdi me sort de mes pensées en me parlant et je me rappelle que Alicia, restée à la villa car malade, m’a demandé de garder un œil sur lui. Il porte un costume noir et il s’est rasé de près pour la soirée. Ce soir il fallait venir habillé en respectant le thème “l’École” alors on est tous déguisé en stéréotypes exagérés de profs ou d’élèves.


D’ailleurs en parlant de ça, mon regard s’attarde à nouveau sur Claudia. Sa tenue d’écolière la rend incroyablement sexy, elle s’est fait des petites couettes et porte des lunettes (qu’elle ne met d’habitude que pour lire) avec son maquillage et son corps en sablier ça lui donne un style de Pin’up. Je sens ma demi molle palpiter à la vue de cette déesse. Des souvenirs de la nuit dernière m’assaillent de toutes part, je n’ai pas dormi de la nuit et j’ai passé cette journée à y penser, à me rappeler ses formes parfaites contre moi, son souffle chaud, ses petits geignements…

Elle se tourne vers moi et me sourit de ses lèvres maquillées en rouge en me lançant un petit clin d’oeil. Je trébuche bêtement et quand je retourne mes yeux vers elle elle est déjà retournée, discutant avec Natasha. J’ai rêvé ?

Je ne sais plus où j’en suis.

Elle va me rendre fou.


Un peu plus loin sur le chemin je discute un peu avec Diego en tant qu’ami d’enfance de Claudia également.


— Elle est quand même devenue superbe notre Claudia non ? Me demande-t-il avec un sourire étrange.


— Euh bah ouais elle est pas mal...répond-je, hésitant.


— Enfin pour nous pas touche ! C’est comme une soeur haha, à nous de veiller sur elle.


— Hé Arthur t’es beau gosse ce soir, intervient Anaïs en me mettant un petit coup de coude.


La sœur de Mehdi porte un legging noir et une veste de footballeur américain par dessus un tee-shirt noir un peu décolleté.
Je rougis, à la fois à cause de sa remarque et parce que son décolleté laisse apercevoir un poitrine généreuse et ferme. Pas aussi grosse que Claudia et Alicia mais plus imposante que Natasha ou Cassandre.


— Merci, dis-je en me reprenant.


— J’aime bien le pantalon...très...moulant, dit-elle en fixant mon entrejambe.


Gênant. Je savais que je n’aurai pas dû laisser Mehdi m’habiller.


— Et moi vous me trouvez comment ? Demande-t-elle à moi et Diego en faisant un tour sur elle même.


Diego semble l’ignorer et ça semble la piquer. Elle part donc lui parler et je les laisse me dépasser sur le chemin. Bientôt on arrive à la place où a lieu la fête. Des banderoles reliées entre les bâtiments nous surplombent, il y’a un bar surmonté d’un grand tableau noir en accord avec le thème “scolaire” et une piste de danse. Il y’a beaucoup plus de monde que ce à quoi je m’attendais et pas mal de jeunes, j’aperçois notamment Pénélope la cousine de Claudia, en compagnie de jeunes plus âgés que nous.

Claudia est sollicité immédiatement de chaque côté, elle salue beaucoup de jeunes qui la connaissent, s’attirant des regards jaloux des filles et des compliments admiratifs des garçons. Puis c’est au tour des adultes, ils parlent portugais avec elle donc je ne sais pas si ce sont de la famille ou des amis de la famille mais elle est vite entourée par une bande de quarantenaires un peu gras du bide qui lui font la bise en plaisantant, touchant souvent ses hanches au passage.


Je m’approche de Claudia qui parle avec Cassandre et Diego. Ce dernier passe un bras autour des épaules de Claudia laissant retomber négligemment sa main sur son sein rond et lui glisse en gloussant :


— Tu devrais proposer à Jeremias de danser.


— Ça ira merci, répond Claudia en rougissant violemment.


Tanguy arrive à mes côtés et lance un regard mauvais à Diego qui tient toujours sa “copine” par les épaules.
Claudia s’éloigne vers une grande table autour de laquelle des gens vu village sont assis et je me retrouve planté avec Xavier à ne pas savoir quoi faire. JB, Cassandre et Anaïs sont partis danser et Natasha et Mehdi ont disparus. A ce moment une voix nous interpelle, c’est le copain de Pénélope qui est à table avec les autres hommes plus vieux.

Il nous propose de boire avec lui et on accepte, la seule fille à cette table c’est Claudia qui discute avec les quarantenaires de tout à l’heure. Ils parlent maintenant français et j’apprend que ce sont les amis de longue date de son père.

L’un d’eux la prend sur ses genoux et elle ne dit rien, se penchant en avant, les coudes sur la table et les bras autour des seins. Je ne sais pas ce qu’elle dit mais les hommes éclatent de rire, sans cesser de la reluquer. Est ce qu’elle en a conscience ?

Elle me lance une œillade en coin, semblant me remarquer, et me sourit, tout en se cambrant davantage sur l’ami de son père qui est rouge d’excitation. Il faut dire qu’il a l’air carrément saoul et que c’est sans doute la plus belle paire de fesses qui soit jamais entrée en contact avec lui.


— Hé Arthur, viens on va danser ensemble ! S’exclame-t-elle en se levant.


Elle se lève gracieusement et, choqué, j’aperçois le pote à son père lui mettre une petite claque sur son derrière rebondi en rigolant. Elle se retourne, et lâche une phrase en portugais qui fait éclater de rire tous les autres hommes et se tortiller de gêne celui sur lequel elle était assise.

Pris au dépourvu par Claudia je ne réagis pas lorsque cette dernière me prend la main et m’entraîne sur la piste de danse. Je suis très vite mal à l’aise au milieu de tout ces jeunes qui dansent sur une musique portugaise mais Claudia me détend en dansant comme une idiote, sa poitrine parfaite remuant dans sa chemise qui semble trop petite pour elle, l’espace entre les boutons dévoilant son ventre et la peau velouté de ses seins.



— Il exagérait pas un peu le pote à ton père là ? Demandé-je.


— Haha mais non il est juste taquin et un peu bourré, répond-t-elle en dansant dos à moi.


Elle se colle contre moi et ondule vers le sol, suivant la musique, descendant accroupie.


— En tout cas, à l’époque quand il me prenait sur ses genoux je ne sentais pas une aussi grosse bosse haha, glousse-t-elle en remontant finissant son mouvement les fesses contre mon bassin.


— Claudia !...hum...aah... Je m’exclame, choqué par sa remarque et par le contact entre ses deux fesses et ma queue.


Elle se retourne légèrement vers moi et me lance un drôle de regard avant de revenir danser contre moi qui manque littéralement de défaillir. Heureusement qu’elle danse près de moi car les plis de sa jupe cache mon érection gargantuesque à la foule...d’un autre côté si je bande c’est à cause de ça...

Ça fait plusieurs fois qu’elle se frotte contre moi comme ça et j’ai de moins en moins de doute sur le fait qu’elle fasse exprès. On dirait un genre de jeu d’adolescente pour elle. Mais est ce qu’elle fait ça parce qu’elle arrive à l’âge où elle prend conscience des effets qu’elle a sur moi...enfin sur les hommes ou est ce que...je lui plait ?


La musique change et on se rapproche pour danser un genre de slow, sans toutefois coller nos corps, je la tiens par la taille et elle me tient par les épaules.

Son ventre fin entre mes mains, son odeur envoûtante, ses yeux bleus brillants dans l’ambiance tamisé...tout cela me rappelle sans cesse la nuit dernière. Je tente de penser à autre chose.


— C’est quoi le truc avec Jeremias ? Demandé-je.


— Hein ? De quoi tu parles ? Me dit-elle en rougissant.


— Bah j’ai remarqué que Diego te taquinais à son propos…


Claudia semble perdre contenance, peut être surprise que j’attaque aussi franchement moi qui suis d’habitude beaucoup plus timide. Elle ajuste ses cheveux, ouvre les deux derniers boutons de sa chemise et se colle contre moi pour me parler à l’oreille.


— Oh ça remonte à quand j’étais plus jeune, j’étais amoureuse de lui mais il me voyait comme sa petite sueur, comme Diego. Enfin bref c’est gênant haha.


— Je vois, dis-je, troublé par ses rondeurs contre mon torse.


— Et toi sinon Art’ niveau filles ça dit quoi ? Me demande-t-elle, son souffle chaud caressant mon oreille.


Sérieusement ?

Me demander ça comme s’il ne s’était rien passé la nuit dernière...

enfin peut être que j’ai surinterpréter la chose et que pour elle ce n’était effectivement rien, après tout on ne s’est pas embrassés. Je décide d’être franc.


— Bah je parle par messages avec Jessica mais rien de plus.


— Pas de petites photos sexy ?



— Euh...elle ne l’a pas fait.


— Demandes lui, sourit Claudia en papillonnant des cils.



— Ça se fait ? Enfin toi, tu enverrais si on te demandait ?



Elle fait semblant de réfléchir en se tapotant la lèvre puis se serre à nouveau contre moi et murmure.



— Je sais pas...on m’a jamais demandé, le premier qui le fera saura.



Comme vous vous en doutez, à ce stade là mon érection se fait de plus en plus douloureuse.

Je décide de changer de sujet tout en continuant cette conversation.


— Et sinon ici j’ai pécho une fille à la soirée masquée.


— Ah bon ??


— Ouais tu sais une pote à ta cousine, les cheveux teints en bleus et un déguisement de croupière avec des oreilles et une queue de lapin.


Claudia plisse les yeux en me fixant puis sourit en reposant sa tête sur mon épaule.



— Petit Arthur devient grand hein, je peux plus te garder que pour moi, glousse-t-elle à mon oreille.



— Euh...ouais haha, marmonné-je ne sachant que répondre à cela.



— Arthur...tiens moi par les hanches.



Je bugue pendant une seconde, je l’ai imaginé tellement de fois me dire cette phrase (bon dans un autre contexte mais sur le coup ça me paralyse). La danse continue et je fais descendre mes mains de sa taille vers ses hanches, savourant la démarcation entre la partie fine et la partie large et féconde de son corps.


— Bon Arthur je te reprend Claudia hein ! Intervient une voix derrière moi.


C’est Tanguy qui nous regarde en croisant les bras. Claudia lève discrètement les yeux au ciel avant de me dire à plus tard et de partir danser avec lui.


Je décide donc de continuer à danser un peu tout seul puis, prenant conscience que j’ai l’air con, je me dirige vers le bar que j’ai quitté il y a une dizaine de minutes déjà.

Je retrouve Natasha qui me fait coucou de la main. La brune incendiaire porte une chemise bleu et une jupe en cuir.


— Hey Nat’...pourquoi ta chemise est toute tachée ?


— Oh...Mehdi m’a renverser un peu de son verre dessus ce con...alors cette soirée ? Tu t’amuses ? Me demande-t-elle.


Depuis notre discussion de la dernière fois devant la maison, Natasha est au courant de mes sentiments pour Claudia alors je lui raconte les dix dernières minutes pendant qu’elle me prépare un verre. Une fois fini, elle me le donne et se penche vers moi, un coude sur la table, la main sous le menton m’exposant son décolleté.


— Tu devrais oublier Claudia, m’interrompt-elle, il y a plein d’autres filles et si tu t’acharnes sur elle tu vas rester piégé et louper des occasions...


— C’est ce que je me dis de plus en plus souvent mais bon c’est dur...j’ai qu’elle dans la tête, dis-je en m’asseyant sur une chaise, dépité.


Natasha contourne la table, se place derrière moi et commence à me masser les épaules du bout des doigts.


— Ecoutes Arty, t’es mignon, surtout ce soir, tu devrais proposer à une autre fille de danser je suis sur qu’elle dirait oui.


— Tu penses ? Demandé-je en penchant la tête en arrière, reposant mon crâne sur ses seins confortables.


Pendant qu’elle me parle j’entrevois Claudia qui danse au loin. Elle n’est pas que parfaite physiquement, elle a aussi une forme de pureté. On dirait un ange.

Parfaite et intouchée, elle vole aux milieux des autres qui n’ont d’yeux que pour elle. Au fond de moi je me suis toujours dis qu’il serait logique et parfait de faire notre première fois ensemble. Natasha me rappelle à l’ordre d’une pichenette sur le front, m’obligeant à lever le regard vers ses yeux verts.


— Bien sur, me dit-elle en me faisant un clin d’oeil.


— Tu as raison ! Merci Natasha, dis-je en me levant brusquement.


Elle semble surprise puis un peu agacé alors que je m’éloigne en quête d’une fille à qui proposer de danser. Je me dirige vers la piste et je m’approche de Mehdi, ce dernier me sourit et m’encourage à danser avec lui, l’air satisfait (et peut être fier ?) que je me lance enfin. Mehdi aborde un groupe de filles et je tente de le suivre mais je reste en retrait mal à l’aise. Je ne dois pas encore être prêt pour ça…on danse pas loin de Tanguy et Claudia et je ne peux pas m’empêcher de les regarder, de la colère et de la jalousie brûlant en moi. Je remarque toutefois qu’elle n’a pas l’air très emballée de danser avec lui, elle se tient à une certaine distance, pas du tout comme avec moi tout à l’heure. Elle finit par s’excuser pour se rendre aux toilettes et Tanguy se retrouve seul.

Au bout d’un moment je décide de faire une pause et je retourne vers le coin bar. Soudain je repense à ce que m’a dit Claudia plus tôt. Et...

Non. Hors de question.

Je sors mon téléphone.

Qu’est ce que tu fais Arthur t’es fou ou quoi ?

Je trouve Claudia dans mes contacts.

Je sens que je vais le regretter.

Et j’envoie un message.


"Tu m’envoies une photo sexy ?"


Aussitôt le message envoyé je me mord la langue. Mon cœur bat à mille à l’heure et je commence à suer. Je m’assois sur une marche de maison et me calme, après tout pourquoi est ce qu’elle s’énerverait ? Claudia est super cool elle va ment répondre en plaisantant. Mon téléphone vibre. J’ouvre mes messages et...une photo de Claudia.


Je l’ouvre. C’est une photo de sa tête, avec un regard narquois, un sourcil levé, en légende il est écrit "Alors là t’es culotté !". Je range mon téléphone en riant, déstressant d’un coup. Je le sens à nouveau vibrer dans ma poche mais je n’ai pas le temps de le regarder parce que j’aperçois Natasha qui me fait signe. Alors que je me dirige vers elle, je suis dépassé par Claudia qui interpelle Natasha.


— Nat j’ai besoin de toi !


— De quoi ?


J’arrive à côté des deux et lorsque Claudia m’aperçoit elle baisse les yeux en rougissant violemment. Qu’est ce qu’elle est mignonne avec ses petites couettes, elle a l’air si innocente...mais je me perd autant dans ses yeux bleus et son décolleté que je ne me perd dans ma narration, donc reprenons.


— Tu peux distraire un peu Tanguy ? Il est super collant. Ou mieux ! Tu peux le faire boire un peu qu’il s’amuse et qu’il arrête de me prendre la tête.


— Haha ouais c’est faisable...ba le voilà qui te suis d’ailleurs.


— D’ailleurs il veut faire le mec possessif mais c’est facile de me voler à Arthur, sans offense Arthur hein ! On va voir comment il réagit avec un autre mec…(puis elle s’exclame, alors que Tanguy arrive à notre niveau) Hé Diego ! On danse ?


Diego, qui était en train de danser avec Cassandre, affiche un grand sourire et laisse tomber l’eurasienne immédiatement. Tanguy n’a rien le temps de dire que Claudia s’en va, allant coller sa poitrine contre le torse de Diego qui semble aussi ravi que pris au dépourvu. Cassandre nous rejoint, visiblement en train de faire la gueule, je déglutis en voyant sa tenue, une petite chemise blanche fermée à l’aide d’un noeud qui ne cache que sa poitrine et une petite jupe noir courte qui moule ses hanches joliment proportionnées.

Tanguy quant à lui, semble hésiter sur la marche à suivre mais Natasha le distrait en lui proposant de boire avec Cassandre et moi, malgré mes “non” de la tête. Natasha nous sert et lorsque Tanguy se met à tousser au premier cul sec, la brune se moque de lui.


— Ouais c’est ça marres toi, tu faisais moins la maligne hier quand tu prenais cher, dit-il en rougissant de colère.


— Hein ? S’exclame Natasha


— On t’as entendu crier dans toute la maison Nat...explique Cassandre en gloussant.


— Oh oui démontes moi Jean ! ouuiii ! Imites Tanguy d’une voix aiguë.


Natasha rougit en balbutiant. Pour ma part je suis assez surpris, je n’ai rien entendu...d’un autre côté j’étais dans un lit avec Claudia alors j’avais mon attention concentré sur autre chose...

L’ukrainienne lance un sourire féroce à Tanguy.


— Ouais bah toi je t’ai pas vraiment entendu faire crier Claudia depuis qu’on est là !


Tanguy manque de s’ à nouveau et Cassandre éclate de rire. Pour ma part le sujet me met mal à l’aise et je garde le nez dans mon verre, tout en remarquant le regard désolé de Natasha à mon encontre. Tanguy, piqué à vif, s’attaque à l’eurasienne.


— C’est ça moques toi, mais je t’ai vu te faire recaler par Diego toute la soirée là.


— Mouais, répond Cassandre en perdant son sourire, apparemment il aiment que les filles avec des gros seins.


— Comment tu sais ça toi ? Demandé-je.


— Jeremias me l’a dit.


— Du coup...commence Natasha.


On se tourne tout les quatre vers Diego qui danse assez serré avec Claudia. Natasha ne finit pas sa phrase mais on comprend tous le sous entendu. Tanguy se renfrogne, jaloux, mais ne fait aucun commentaire.


— Resserres moi un verre, demande-t-il à Natasha.


— T’inquiètes pas gros, ils sont comme frères et sœurs, dis-je à mon ami autant pour le rassurer que pour me rassurer.


Alors qu’on discute avec Tanguy, je vois Natasha et Cassandre faire les conspiratrices. Elles se placent chacune d’un côté de lui et Cassandre déclare :


— En tout cas il est vachement beau.



— Hum, grogne Tanguy.


— Et à ce qui paraît c’est un sacré baiseur, renchérit Natasha.



— ...


— On dit que quand il veut quelque chose, il l’obtient, rajoute Cassandre.


— Putain de... Explose enfin Tanguy qui fonce vers la piste, furieux et bourré.


— Vous êtes vraiment des gamines, reproché-je aux filles avec un regard désapprobateur.


Natasha, hausse les épaules, mal à l’aise, et Cassandre m’envoie un bisou de la main.

Une minute plus tard on entend des cris sur la piste et c’est Claudia qui nous rejoint l’air furieuse contre Tanguy.


— Ah ba finalement il aura réussit à la faire crier, glousse Natasha.


— Les gars il fait trop chaud ici venez on va prendre l’air plus loin, déclare Claudia sèchement.


— Bonne idée, répond Jean qui sort de nul part, il passe un bras par dessus les épaules de Cassandre et l’autre par dessus celles de Natasha et se met en route.



Je cherche Mehdi du regard et l’aperçoit posé contre un mur avec Xavier qui fume. Je lui fais signe pour qu’il vienne mais il ne me voit pas alors je m’empresse de suivre les autres.

On se pose dans un petit parc un peu plus loin, Jean sur un banc, entouré des deux filles comme un roi et son harem, Claudia debout devant eux. Je m’assois sur un jeu d’ à ressort un peu plus loin, séparé de leur banc par une haie ce qui fait que je ne vois que leurs têtes.


— Y’a de la place sur mes genoux Claudia, lance JB.


— Non ça ira, ceux d’Arthur sont plus confortables, répond-t-elle en venant s’installer sur moi.



Mon siège improvisé se penche dangereusement, notre poids combiné faisant plier le ressort et on s’aggripe l’un à l’autre paniqués. Une fois stabilisé on éclate de rire et elle s’installe ses cuisses en travers de moi, ses bras autour de mon cou, ses seins sous mon nez. On commence à parler doucement, hors d’écoute des trois autres quand soudain on voit Cassandre faire une petite danse sexy à Jean qui siffle en applaudissant. Devant notre regard interrogateur, Natasha nous explique :



— On joue à se donner des gages !



On ignore leurs pitreries pour reprendre notre conversation et on glousse comme des idiots, se remémorant des souvenirs à nous.



— Merci de me faire rire ça me détend, me dit Claudia en déposant un baiser furtif sur ma joue.



— Pourquoi ? L’autre t’as saoulé ? S’exclame Jean...dont la voix provient d’un arbre qu’il est train d’escalader (sans doute un gage de Natasha).



— Bah franchement ouais, j’ai plus du tout envie de le calculer ce soir.



— Ah ouais ? Répond Jean, puis il saute de sa branche, tombant juste devant nous de notre côté de la haie. Alors tu serais prête à embrasser un autre gars, là maintenant, par exemple ? Parce que c’est ton gage à toi.



— Haha et j’imagine que t’es volontaire ? Répond-t-elle en riant lâchant mon cou pour se tourner vers lui.



Pris d’un affreux pressentiment je sens mon cœur s’accélérer. Non pas une humiliation de plus, s’il vous plaît. Je ne veux pas voir la fille que j’aime galoche un autre mec alors qu’elle est assise sur moi. Pendant une seconde je repense à toutes les dernières semaines, à toutes ces humiliations mais aussi à mes progrès et à mes efforts. Au fond de moi je sens quelque chose céder...ou plutôt, s’allumer.

En l’espace d’une seule seconde un flot d’émotions se déversent dans mon cerveau et instinctivement, sans réfléchir, je prend la parole.



— Non, moi.



Précisément au même moment sur le même ton, la réponse de Jean se superpose à la mienne.



— Non, Arthur.



Je croise son regard et je vois qu’on est aussi stupéfait l’un que l’autre. Lui ne s’attendant pas à ce que je prenne l’initiative de moi même et moi ne m’attendant pas à ce qu’il me désigne.

J’ai à peine le temps de réfléchir aux conséquences de mes mots que Claudia se tourne à nouveau vers moi en souriant. Elle fait passer ses cheveux châtains derrière son oreille en plongeant ses grands yeux de biches dans les miens et s’approche de moi en fermant les yeux. Je m’attend à vivre l’instant comme dans un film, au ralenti mais tout se passe très vite. Mais la sensation...la sensation est...



La plus douce des soies et le plus délicieux des miels.


Lorsque ses lèvres pulpeuses touchent enfin les miennes je sens une vague de chaleur brûlante parcourir mon corps de mon cœur vers mes extrémités. Mon ventre se noue et un frisson agite mon corps alors que je sens la chair de poule faire se lever chaque poil de ma personne.



Mon âme flotte au milieu d’un océan de volupté.



C’est comme une explosion surpuissante dans mon esprit. Alors que je pense le bisou fini, je sens les lèvres de Claudia qui remue et je m’empresse de les suivre, j’ai l’impression de savoir quoi faire comme si...comme si je l’avais déjà embrassé. Mais je sais que si j’avais déjà eu cette sensation dans ma vie rien ne pourrait me la faire oublier. Peut être que c’est juste comme si ça me paraissait naturel, que j’étais fait pour ça.

Finalement nos langues s’effleurent légèrement et Claudia recule, l’air légèrement troublée alors que je dois avoir l’air totalement secoué.



Au regard amusé de Jean je remarque que j’ai saisi une des fesses de Claudia à pleine main. Je la lâche aussitôt. Mon cœur bat tellement fort que je l’entend résonner dans mes oreilles. Le regard réprobateur de Natasha me fait vite redescendre sur Terre.



— Hé ba, c’est sur que là Tanguy aurait eu une raison d’être jaloux, se marre JB.



— Arthur est tout rouge haha, alors Claudia embrasse bien ? Demande Cassandre .



— Evidemment que j’embrasse bien, bref Jean va nous faire 50 pompes ça calmera ses ardeurs, déclare Claudia d’une voix rapide. Ce dernier repasse de l’autre côté de la haie et on l’entend souffler sous les encouragements de Cassandre et les railleries de Natasha.



Je tousse gêné, et Claudia essaye de s’ajuster sur moi alors que je bande comme un taureau contre elle, ma queue palpitante de l’envie de pénétrer son sublime cul bombé...

Evidemment cette fois elle sait que je sais qu’elle la sent. Elle finit par se lever, je suis dégoûté sur le coup mais elle ne s’éloigne pas.



— Attend on sera mieux comme ça...

marmonne-t-elle.



Puis elle lève un peu sa jupe et s’assois à califourchon sur moi, ses cuisses fuselées m’entourant et son entrejambe uniquement couvert d’une culotte contre ma barre de fer. On se retrouve les yeux dans les yeux et mon pouls s’accélère à nouveau. Quel qu’ait pu être la pulsion de mâle alpha qui a pris possession de moi tout à l’heure...elle s’est envolée. De gonflé à bloc je suis passé à vidé comme un ballon de baudruche. Je pose mes mains sur son dos cambré en essayant de ne pas regarder ses seins et...mince j’ai regardé, elle a ouvert un bouton de plus et...



— Je pensais pas que t’oserais, me dit-elle en rougissant un peu.



— Euh...c’est toi qui m’as embrassé...(purée quel idiot, sérieusement c’est quoi cette réponse)



— Je parle de quand tu m’as demandé...tu sais les photos que je t’ai envoyé tout à l’heure...



Ah.



— Ah oui, ba c’était pour rire et..."des" photos ? Y’en avait qu’une.



Elle se fige, étonnée, puis glousse nerveusement.



— Ah. Merde. Ça c’est gênant...écoutes c’est peut être mieux comme ça en fait je...



On est interrompus par un groupe de vieux qui déboulent dans le petit parc, ils sont accompagnés d’s maquillés qui fonce en courant vers le coin jeu. Claudia se lève, paniquée que quelqu’un nous voit dans cette position peu catholique et sa jupe se soulève, me dévoilant pendant une seconde sa petite culotte en dentelle blanche.

On rejoint les autres de l’autre côté et alors que je m’assois sur le banc, m’attendant à ce que Claudia en fasse de même, un des vieux l’appelle. Décidément elle connaît tout le monde ici. Je laisse les trois autres discuter et sors mon téléphone...et je m’aperçois qu’il y avait deux autres messages arrivés une minute après le premier.


Après la photo de son visage moqueur où il est écrit "Alors là t’es culotté !" il y a une seconde photo où elle tient le téléphone plus loin d’elle. Et où on la voit tirer sur sa chemise de son autre main, avec non pas un ou deux mais six boutons ouverts.

Sur la photo elle baisse les yeux sur le côté en se mordant la lèvre et son décolleté vertigineux me révèle la naissance de ses deux seins dorés comme des fruits gorgés de soleil. Il est écrit avec cette photo "Mais l’audace mérite..."

La phrase est complétée par la légende de la dernière photo "...une récompense".

Je pousse un petit cri étouffé en voyant la dernière, croyant avoir affaire à une hallucination.



Elle est dans des toilettes publiques et elle prend en photo un miroir où l’on peut voir un reflet d’elle, la chemise entièrement ouverte descendue jusqu’à ses coudes, dévoilant ses épaules, son ventre et surtout...

Bordel de merde.

Une poitrine généreuse, bien comprimée dans un soutien gorge en dentelle blanc. Deux seins ronds, droits et fermes...je l’ai déjà vu en maillot de bain et même, sur une photo flou, en soutien gorge d’infirmière en latex. Mais là. La photo est nette, le soutien gorge en dentelle légèrement transparent...et surtout c’est elle qui m’a envoyé ça volontairement.

En pleine admiration je ne sens la présence derrière moi qu’au dernier moment et j’entend Jean siffler tout bas.



— Hé ba mon gars, t’en a de la chance...



Je sursaute et je range mon téléphone en jurant.



— Tu fais chier pourquoi tu regardes ! M’énervais-je avant de me calmer en me rappelant que le grand métis pourrait me d’une gifle.



Il lève les mains devant lui, l’air innocent. Je jure silencieusement en voyant que Natasha et Cassandre ont arrêtés de parler pour nous épier. Jean se penche vers moi et me dit à l’oreille.



— Je t’ai tendu une perche tout à l’heure mais je pensais pas que tu gérais déjà le coup seul, tu caches bien ton jeu Arthur...



Avant que je puisse poser la moindre question, Jean se redresse et nous propose de retourner à la soirée. Une fois à l’orée de la place où a lieu la fête, je reste planté un instant, les images que je viens de voir restants ancrées dans ma tête. Jean regarde autour de lui, puis rejoins un groupe de portugaises sur la piste de danse me laissant seul avec les deux filles. Je me sens à nouveau pousser des ailes et j’envoie à Claudia un autre message.



"Merci pour la récompense, je suis comblé...serait-ce encore plus audacieux ou juste présomptueux de ma part de demander à voir ce qu’il y a derrière maintenant ?" A nouveau je sens le stress qui monte mais cette fois je l’accepte et le perçoit davantage comme...le frisson du jeu. Osera-t-elle continuer ? Où était-ce juste un moment d’égarement ?


— Bon, moi je vais aller m’amuser un peu...marmonne Cassandre en s’éloignant de sa démarche féline.



Une seconde après, Natasha me lance un regard noir en croisant les bras et je perd aussitôt le petit sourire idiot qui flotte sur mes lèvres.



— Quoi ?



— T’es bête ou quoi ? On vient d’avoir une longue discussion sur le fait qu’il y a d’autres filles et que t’arriveras à rien avec Claudia qui est en couple et te considères comme son petit frère et toi tu....pfff



J’ai envie de lui répondre que je ne m’amuserais personnellement pas à galoche ma sœur où à lui envoyer des photos sexy de moi mais je me tais voyant que Natasha a vraiment l’air...triste ? inquiète pour moi peut être ?



— Ok, ok je vais...euh...qu’est ce que je dois faire ?



— Abordes une autre fille, genre TOUT DE SUITE.



— La maintenant ? Euh attend...



Je tourne la tête et la seule que j’aperçois c’est Cassandre. Ok, elle est vraiment pas mal, je m’imagine très bien lui faire un tas de choses...et si...je tentais ? On s’entend bien après tout, on a les même références et la même culture tout les deux mais son caractère m’a toujours fait peur. Je ne sais pas, j’hésite, puis à nouveau de la sens, cette pulsion, cette flamme que j’ai ressenti tout à l’heure en me portant volontaire pour embrasser Claudia. Et sans hésiter j’emboîte le pas à Cassandre, faisant un signe de pouce en l’air à Natasha derrière moi. Elle est dos à la lumière et je ne vois pas son expression mais j’imagine qu’elle sourit.



Au bout d’une vingtaine de mètres je m’aperçois que l’eurasienne ne se dirige pas du tout vers la fête mais à l’écart. Je ralentis le pas, me demandant où elle va comme ça. Et je met à la suivre plus silencieusement vers des rues plus sombres, plongées dans l’ombre d’un clocher...



Au bout d’un moment elle s’arrête près d’un groupe de jeunes assis devant une maison, en train de fumer et leur demande une clope. Je suis surpris, ne pensant pas que Cassandre fumait. Un peu déçu de ne pas avoir pu l’aborder je fais demi-tour en traînant des pieds. Je jette un oeil à mon téléphone...une photo de Claudia !

Je l’ouvre et voit qu’elle a répondu à mon message d’il y a un quart d’heure, où je lui demandais de me montrer ce qu’elle cachait derrière elle. Je tremble un peu...est ce qu’elle a vraiment envoyer ses…


“Huumm...c’est plutôt présomptueux Arthur hahaha, un peu de respect, moi je suis une jeune fille sage, j’envoie pas mes fesses à n’importe qui :P”


Le message est accompagné de deux photos. La première est un selfie où elle fait une moue de bébé, faisant ressortir sa lèvre du bas en ouvrant ses grands yeux bleus innocents. La deuxième est aussi un selfie où elle tire la langue en riant.

Je suis un peu déçu mais mon premier réflexe est quand même le soulagement, j’avais peur qu’elle le prenne mal mais elle le prend à la rigolade. Mon seconde réflexe est donc de rire également. Un détail m’interpelle toutefois. L’endroit où elle a prit la photo est vachement sombre, elle n’est plus sur la place principale, elle est peut être rentrée ? L’espace derrière elle est sombre, j’aperçois juste une poutre et de la...paille ? au sol.

Je continue ma route à travers les ruelles du village mais je ne retourne pas directement à la soirée, j’ai besoin de réfléchir à tout ça…


Au bout d’une dizaine de minutes j’aperçois une silhouette au bout d’une allée, qui se tient visage contre un mur. Je m’approche intrigué et reconnaît JB. Mais il ne se tient pas la tête contre un mur, il regarde par l’embrasure d’une porte coulissante. Le bâtiment a l’air d’une grange. Curieux, je m’approche de lui silencieusement. Alors que je suis tout prêt il sursaute en me voyant. On se fige tout les deux puis il me fait signe de me taire. Il jette un coup d’oeil par l’embrasure, sourit, puis me fait signe de jeter un oeil. Je m’approche donc de l’ouverture et glisse un oeil à l’intérieur. La grange est plongé dans l’ombre et le temps que mes yeux s’habituent, je ne vois absolument rien.

C’est le son que j’entend en premier, des espèces de gémissements étouffés, issues d’une voix féminine.

Au fur et à mesure que je me penche afin de mieux voir, la scène se dévoile à moi.

Je vois tout d’abord une tête, le teint rouge et le front en sueur, les yeux écarquillés.

Les gémissements sont étouffés par un petit vêtement blanc fourré dans la bouche de la jeune fille.

Le corps est penché en avant et deux mains masculines tirent sur ses couettes, lui tirant la tête en arrière.


Putain ! Cette meuf se fait démonter ! La scène m’excite et je comprend pourquoi Jean avait l’air aussi captivé. Mais bizarrement, j’ai un léger malaise.

Je me penche davantage pour découvrir le reste de la scène. La demoiselle porte un soutien gorge qui est rempli par deux gros seins qui se balancent dans le vide.

Tans pis pour le risque, je me penche encore plus loin et aperçoit une jupe retroussé sur les hanches de la fille, dévoilant un large bassin au cul bombé. Quel corps parfait ! Mais j’ai toujours ce malaise inexplicable.

Puis je vois le mec, sa queue rentre et ressort de la chatte de la fille avec force, ses couilles claquent contre les fesses rondes et…


Ce visage.

C’est Mehdi.

Il contemple la fille d’un regard pervers et satisfait.

Je baisse les yeux vers la fille et mon cerveau qui jusque là n’avait pas voulu la reconnaître fait enfin le lien.

Ces vêtements, ces formes, ce malaise.


Claudia.

En train de se faire sauvagement culbuter dans cette grange.


Le choc me paralyse. Ce n’est pas possible. Je dois rêver. Ce n’est pas Claudia ça...

Des images me viennent en tête.

Claudia souriante, jouant à chat dans un parc, rayonnante, innocente.

L’image vole en éclat, remplacé par cette scène, son visage extatique, la bave dégoulinant le long de son menton alors qu’elle se fait ramoner par mon meilleur ami.

Claudia triste, que je réconfortais d’un câlin, Claudia sensible et vulnérable.

Ce souvenir réduit en poussière par les cris de jouissance qu’elle pousse en se caressant comme une folle pendant qu’elle se fait déchirer la chatte.


Mehdi tourne alors la tête vers moi et m’aperçois. Il ne semble ni surpris, ni en colère, ni rien, tout comme moi. On se regarde pendant quelques secondes qui paraissent des heures.

Mehdi me voit mais pas Claudia.


Après tout...elle ne m’a jamais vu, pas vrai ?

Je sens la flamme de ma volonté s’éteindre misérablement.

Je me retourne et me casse.


“Hé tu vas où ?” murmure Jean derrière moi. Je ne lui répond pas, marchant comme un robot, totalement vide. Non, pas totalement vide. Alors que je marche vers l’extérieur de la ville je commence à la sentir, cette rage froide au fond de moi. Les minutes suivantes paraissent ne pas exister.

Sans savoir comment, je me retrouve devant la villa de Claudia. Je ne me rappelle pas avoir fait le trajet. Je ne sais pas ce que je vais faire, péter un câble ? Faire ma valise et partir ?

Je n’ai pas le temps de faire quoique ce soit car j’aperçois quelqu’un assis sur la petite terrasse à l’avant, là ou Natasha m’avait fait un lapdance. En m’apercevant la personne se lève.

Elle est dos à la lumière et alors que je m’approche je manque de défaillir. Une silhouette aux hanches larges, de longs cheveux châtains...c’est…

Non, Claudia ne pas poursuivi, les cheveux en question sont bouclés, pas ondulés, les formes, bien que généreuses, moins prononcées.


— Arthur ? Qu’est ce que...hic !...tu fais là ? Toi aussi la soirée t’as saoulé ?


C’est Anaïs, la sœur de Mehdi. Elle porte toujours sa veste de footballeur par dessus son tee shirt moulant et son leggings. Elle se relève en me voyant, elle n’a pas l’air de tenir sur ses jambes.


— Ouais, on...peut dire ça. Pourquoi tu n’es plus à la soirée ? Demandé-je avec l’impression que ma voix appartient à un autre.


— L’autre là...Diego. Ce connard m’a recalé parce que je suis “trop jeune” ! Explique-t-elle l’air dégoûtée.


Je m’approche d’elle sans rien dire, elle est adossée contre un mur et me lance un regard interrogateur. Elle a l’air d’avoir un peu trop bu et je remarque qu’elle tient une bouteille de vodka, mais elle est très belle dans la pénombre, avec son visage bien dessiné et ses yeux noisettes.


— Il a tort.


— Ah, merci Arthur c’est gentil de vouloir me... commence-t-elle.


— Non je suis sérieux, tu te rappelles au début de la soirée quand tu m’as demandé comment je te trouvais ?


— Euh oui ? Tu me trouves comment ? Balbutie-t-elle en rougissant alors que je pose ma main contre le mur, à côté de sa tête.


— T’es bandante Anaïs. Diego est un idiot.


Elle papillonne des yeux surprise, puis glousse.


— Oh ! Arthur depuis quand tu… ?


Elle se tait d’elle même puis échange un regard avec moi. Je me rend alors compte de ce que je viens de faire, le coeur battant la chamade, je ne sais plus comment continuer. Mais c’est Anaïs qui d’elle même, me tire vers elle et m’embrasse. Je me presse contre elle et écrase mes lèvres contre les siennes.

Je comprend qu’elle est super excitée. Je lui prend la main et lui fait signe de me suivre dans la maison. On monte dans l’escalier et une fois dans le couloir du haut on continue à s’embrasser contre un mur. Je glisse une main dans son legging et la caresse à travers sa culotte trempée. Elle pousse un gémissement dans mon oreille en me tirant vers sa chambre mais je l’interrompt.


— Non attends...allons plutôt dans la chambre de Claudia.


— Hein ? Pourquoi ? Me demande-t-elle, suspicieuse.


— Le lit est plus grand.


— Mais mon lit aussi est pas mal…


Je lui met une claque sur les fesses en la tirant vers moi. Elle glousse, hausse les épaules et se remet à m’embrasser en me suivant. J’ai du mal à me rendre compte que c’est bien moi qui dirige les événements. C’est vraiment moi ça ?

Je me sens totalement détaché de mes actions. Après tout, elles n’ont plus aucune conséquences. Après ce que je viens de voir je ne crois plus en rien.

Elle entre dans la chambre de Claudia, et titube vers le lit en se marrant. Elle saute dessus en poussant des affaires appartenant à Claudia ou Tanguy.

Elle commence à enlever son legging et je l’aide. Puis elle roule sur le ventre en me montrant ses fesses bien rondes avec un petit sourire fier. Quel cul ! Elle porte un tanga blanc qui ressort entre ses globes bronzés. J’ai toujours eu un faible pour son cul, qui me rappelle celui de…



Non Arthur, silence.



Oui, j’ai toujours eu un faible pour mais j’ai éviter de le mater comme c’est la petite soeur de mon meilleur…



Silence ! Penses à autre chose.


Anaïs ne remarque pas mon trouble et s’assoit au bord du lit pour déboutonner mon pantalon. Elle caresse un instant ma bosse, l’air fascinée.


“Alors la légende est vraie...hâte de voir ça en vrai”, marmonne-t-elle avant de baisser mon pantalon d’un coup. J’ai une trique d’enfer et ma queue sort comme une fusée pour venir taper son front. Elle se lèche les lèvres en ronronnant. Je gémis au moment où elle enserre ma bite avec sa petite main.


— Tiens, et profites, me dit-elle avec un clin d’oeil en me passant la bouteille.


— Ok, j’espère que...OH….aaaahhh merde…


— Hum ? Slurrppp, ggloo glloo gllooo…


— Non rien...ah putain...continue juste.


Je porte la bouteille à mes lèvres et avale une grande rasade qui me réchauffe le corps. C’est totalement différent de mes autres expériences...bon d’un autre côté c’est pas comme si j’en avais eu beaucoup. En tout cas elle suce bien mieux que Jessica, j’ai l’impression de découvrir un autre monde. Mais elle me branle moins bien que la fille aux cheveux bleus...ce qui me fait me demander ce que j’aurai vécu si cette dernière m’avait sucé...enfin peu importe.


— AAHHH ! Elle est énorme ! Souffle Anaïs en recrachant mon pénis.


— Mais tu te débrouilles très bien avec, continues, ordonné-je en l’attrapant par son épaisse chevelure bouclée.


Ça a l’air de l’exciter que je lui att la tête comme ça parce qu’elle y retourne immédiatement, faisant glisser ses lèvres sur les côtés de mon sexe avant de téter mon gland. Elle m’entoure ensuite complètement de sa bouche et je me mord la lèvre de plaisir alors qu’elle gonfle la joue pour me prendre le plus possible. Elle fronce les sourcils puis me recrache pour reprendre sa respiration.


— Désolé ça rentre pas en entier…


— Mais si t’inquiètes, allez ouvres grand.


— Mais je te dis que...HUMPPFF...GGLLOORRPP GGLOOOGLLOOO…


Je profite d’une sorte de demi-gorge profonde malheureusement incomplète. Mais bon, c’est toujours incroyable de pouvoir lui baiser la tête en m’enfonçant à chaque fois un peu plus profondément dans son gosier.

Je baisse les yeux vers elle et je me rappelle en souriant toutes les rumeurs sur elle auxquels je n’avais jamais cru. C’est vrai que c’est une dragueuse et qu’elle aime bien flirter, ce qui met Mehdi hors de lui. Mais maintenant que je repense à des histoires d’Anaïs suçant dans les toilettes du lycée ou en soirée dans notre cité…

C’était peut être pas que des rumeurs.


Bref, je prend mon pied comme jamais, à la fois grâce à sa langue agile et grâce à l’image sous mes yeux, la petite sœur de Mehdi, la bouche remplie, les lèvres distendues, ses grands yeux noisettes brillants d’une lueur super perverse.

Je reprend une gorgée d’alcool puis je descend ma main vers ses seins toujours cachés par son tee-shirt. Elle comprend aussitôt, recule et se déshabille. Maintenant qu’elle n’a plus que sa culotte je peux la mater tout mon saoul. Elle a un beau corps en sablier avec quelques rondeurs très bien placées, une jolie poitrine ronde aux seins bulbeux, les tétons bruns tournés vers l’extérieur, probablement un bonnet C.

Elle m’excite.

Je lui tend ma bite pour qu’elle continue à me sucer tout en jouant avec ses seins, les malaxant tout mon saoul.


— Tu suces comme une pro…


— Sluurrpp...ah oui ?? Me dit-elle en couvrant mon chibre de petits coups de langue.


Oh oui Anaïs...c’est bon...


Putain.

Putain enfin…

Tout ce temps à attendre, toute cette frustration accumulée, tout ça enfin libéré. Tout ce temps spectateur, et enfin, enfin je monte sur la scène.


...Gémissements dans le noir, lorsque mes doigts parcourent sa peau...viennent pincer ses tétons...


Tout ce temps enchaîné par mes propres peurs, qui m’empêchaient d’agir comme un homme. J’aurai pu faire tant de choses, j’aurai DU faire tant de choses bien plus tôt.


...Grognements, alors que je malaxe une paire de fesses bien rondes…


Malgré tout ça, je n’arrive pas à la chasser...cette douleur dans mon coeur. Ce sentiment de…Pourquoi est ce qu’au sommet de ma réussite, je ne cesse d’entendre une petite voix qui me rappelle que j’ai également échoué ?


...J’att ses cheveux d’une main ferme alors que ses lèvres entourent ma bite...


Je chasse toutes ces pensées, ça n’a plus d’importance c’est ce moment qui compte.


J’essaye de me dégager de sa bouche mais elle continue à m’aspirer en avançant la tête, les yeux mi-clos. Je suis obligé de la tirer par les cheveux pour l’arrêter.


— Hé ho du calme tu vas me vider !


— Désolé...j’adore ta queue.


— Tu vas avoir l’occasion de mieux la connaître alors, dis-je, moyennement certain de comment lui faire comprendre que c’est l’heure de passer à la casserole.


— Euh...je peux pas vraiment aller plus loin Arthur.


— Ah...j’avais cru que…tu attends le mariage tout ça tout ça ? Réponds-je un peu (très) déçu.


— Oh non ça fait longtemps que je suis plus vierge, mais j’ai mes règles... Après tu peux m’enculer si tu veux.


— Qu...quoi ? Dis-je en croyant avoir mal entendu.


Elle se retourne, tendant son cul vers moi, à quatre pattes sur le lit. Ok, ça c’est un sacré ascenseur émotionnel. Je commence à me sentir un peu fébrile, mon cœur bat fort, l’alcool me fait tourner la tête. Toujours cette impression que je suis en plein rêve et que je vais me réveiller.

Mais c’est pas le moment de paniquer, cette fois j’irai jusqu’au bout.


— T’as une capote ? Me demande-t-elle en retirant sa culotte.


— Euh je...non mais…(la vision de sa chatte et de son petit anus me déconcentre totalement) Attends je sais où chercher.


Je me lève et me dirige vers la table de nuit où est posé le gros sac de Claudia. Je fouille rapidement dedans, presque sur de ce que je vais trouver. Mais rien.

Je ne comprend pas, du maquillage, des tampons, une trousse de cours, un agenda et même une petite bible…

Peut être que j’ai rêver ? Peut être que ce n’était pas elle dans la grange. Ce sac n’a vraiment pas l’air d’appartenir à...celle que j’ai vu.


“Qu’est ce que tu fais ? C’est le sac de Claudia ?” Demande Anaïs intriguée derrière moi.


Là ! Une poche intérieur que je n’avais pas remarqué. Dedans...je trouve en premier un bandeau pour les yeux. Puis du lubrifiant, une corde, un œuf en plastique noir, un drôle d’objet en forme de poignée de porte qui me fait penser à un godemiché en plus petit...et enfin des capotes. Je m’en saisi, toujours un peu choqué mais très excité. J’en ouvre une et galère un peu à l’enfiler mais Anaïs vient m’aider et me la met tout en me branlant.

Elle glousse nerveusement.


— Bah alors là, je pensais pas que Claudia se promenait avec des capotes grandes tailles. Sombre la petite...attend comment tu savais ?


— De ?


— Toi et elle vous ...?


— Non. Et oublies ce que t’as vu.


— Mais…


— Retournes toi Anaïs, je vais te casser le cul, rétorqué-je d’un ton impérieux.


Elle rebascule en mode coquine et se met en position. Je m’empare du lubrifiant et en met un peu sur mon doigt. Je touche l’anus chaud de Anaïs et elle gémit au contact du produit froid.

J’approche mon gland d’elle et me frotte légèrement contre son trou. Elle gémit et moi aussi.


— Repasses moi ma bouteille.


Je lui donne et la laisse boire pendant que je caresse son gros cul cambré. Elle a la chair de poule. Je ne sais pas vraiment comment m’y prendre. Je crois que je m’attendais à rentrer comme dans du beurre. Est ce que je dois lui mettre un doigt pour la préparer ? Alors que je pousse encore un peu contre son orifice elle gémit et m’interrompt.


— Attends...Arthur t’es sur ? T’es quand même le meilleur ami de mon frère, il nous a s’il l’apprend, il te fais confiance.


Je m’arrête et des images inondent mon esprit.

Tous ces moments...Mehdi jouant avec moi à la console chez lui, Mehdi me défendant quand on me faisait chier au collège, Mehdi et ses conseils de dragues à deux balles.

Mehdi qui me fait confiance.

Et Mehdi en train de baiser celle que j’aimais.

Moi aussi j’avais confiance en lui.


— Qu’il aille se faire enculer, réponds-je en entrant doucement dans le cul d’Anaïs qui gémit en tirant sur les draps.


— OH...OH LALA DOUCEMENT ! AAHHH PUTAIN, crie-t-elle.



— J’ai mis que le bout calmes toi !



— AAHHH TU VAS ME DÉCHIRER ! HHHUUuuuummm...Gémit-elle en tremblant.


C’est la première fois de ma vie que je pénètre autre chose qu’une bouche et la sensation est terrible, son cul est brûlant, broyant ma queue d’une étreinte qui m’aspire à l’intérieur. De plus en plus profondément. Je gémis par à coup, au rythme des contractions de ses sphincters qui massent mon sexe. Une fois planté tout au fond de son gros cul je ne bouge plus et profite de la sensation et de la vision de mon chibre planté jusqu’au deux tiers dans ses fesses.

Anaïs pousse des cris, je n’arrive pas à déterminer si c’est du plaisir ou de la douleur. Mais elle a l’air de s’être adapté.


— Tu t’es déjà faite…? Demandé-je.


— Oui...aaahhh mais jamais une...ouuff...aussi grosse.


— Y’en a eu beaucoup ?


Elle se retourne pour me regarder et me fait un clin d’oeil “qui sait ?” me dit-elle en commençant doucement à twerker contre moi. Je pousse un grognement et l’att par les hanches pour commencer un va-et-vient qui arrache de grands cris à cette coquine.


— Plus fort ! Je veux te sentir...AAANNHHH, crie-t-elle.


Je la laboure sauvagement, je suis comme rendu fou par l’excitation. C’est limite si je ne bave pas sur sa croupe rebondie.


— Dis moi des trucs ! Demande-t-elle.


— Ah...ah...comme quoi ? Réponds-je interloqué.


— Parles moi...OOHHH...comme tout à l’heure ! Ah OOUIIII !


Je réfléchis un peu en continuant à la sodomiser puis je décide de faire sauter ma pudeur.


— T’es bandante espèce de...euh...cochonne !


— AAAHH...ah ouais ? Grogne-t-elle en secouant ses fesses contre moi.


— Ouais je...putain je sais pas comment j’ai fait pour résister toutes ces années sans te sauter petite chienne.


— OOOHHHH ouais bébé….


— Toujours à m’allumer comme une petite salope, je vais te donner ce que tu veux...AH AAHHH, ton gros cul ferait bander un mort !


Elle frémit et gémit alors que je pétris ses fesses bombées. Je glisse maintenant comme dans du beurre car elle est bien dilatée. Je regarde ma queue entrer en chuintant en elle, taper le fond ce qui la fait pousser un cri à chaque fois puis ressortir avant de recommencer. Je me met accroupi pour la prendre de plus haut et elle se cambre complètement, la tête et les seins contre le lit qui grince terriblement. J’appuie mes mains sur ses omoplates et la fourre comme un animal en rut. Elle gueule comme une folle et je la fesse en lui disant de se taire. Ça ne fait que l’exciter davantage.


— Encules moi plus fort, AANNHHH claques moi les fesses ! OUI !


— Putain boucles la petite pute !


— AAAHHH...désolé...déso...oooOO​OUUIIIII !!


J’att le premier tissu qui me passe sous la main. C’est une culotte. Ce n’est pas le tanga d’Anaïs donc ça doit être à Claudia…

Sans me poser plus de questions je la fourre dans la bouche à Anaïs. Ses cris sont maintenant étouffés. Elle finit par se remettre à quatre pattes et je la tiens pas les hanches. Elle commence à accélérer d’un coup ses mouvements en gémissant comme une folle et en se caressant.

Elle finit par se taire d’un coup. Puis se tortille dans tous les sens en poussant un long geignement. Elle jouit en spasmes qui menace de la faire tomber du lit et crache la culotte au loin. Je reste immobile, la regardant reprendre son souffle, mon mandrin toujours planté dans ses entrailles mais ne sachant pas que faire.


— Euh...ça va ? Demandé-je.


— T’as...t’as pas fini...aller remplis moi le cul, lâches toi, gémit-elle en souriant.


— Alors toi...t’en a jamais assez grosse chaudasse…


Je reprend ma besogne. Je ne sens même plus la fatigue, seuls comptent mon pilonnage et la sensation que me procure son superbe cul. Mes couilles claquent avec forces contre sa chatte et elle se remet à gémir. Finalement je sens que ça vient. Wow, c’est totalement différent d’une branlette ou d’une fellation, je sens une vague énorme monter en moi. A la fois sensorielle, physique et émotionnelle. Un voile noir s’abat devant mes yeux et j’explose en criant, déversant toute ma frustration et ma colère dans son ventre bien chaud.

Je tombe sur elle et on reste allongés un moment, mon dard ramollissant doucement en elle. Une fois mes esprits repris je roule sur le côté en lui arrachant un geignement quand je me retire d’elle.


— On va se doucher ? Je demande.


— Facile à dire salaud...c’est pas toi qui a le cul détruit.


Je ris et l’aide à se relever. Elle marche comme une vieille dame en direction de la salle de bain et je dois la soutenir. Je jette une capote bien remplie dans la poubelle des toilettes puis la rejoint sous la douche. C’est un moment agréable, on s’embrasse en se savonnant et je profite encore de ses belles formes et de ses lèvres pulpeuses.

En fait c’est marrant, elle ressemble vaguement à Claudia, même silhouette, même taille...une version plus jeune, avec moins de formes et arabisée de…

Stop Arthur.

Putain ça m’énerve, est ce qu’elle ne m’a excité que parce qu’elle lui ressemblait ? Non. Non c’est pas le cas.

Anaïs est canon.


Alors que l’eau chaude coule le long de mon corps j’essaye de penser à autre chose et Anaïs me vient sans le savoir en aide puisqu’elle s’est mise à genoux pour me sucer encore. Décidément elle n’en a jamais assez. Je laisse l’eau emporté mes tourments. Je me doute que je ne vais pas renaître un homme différent comme dans un film mais au moins je me sens détaché. Peut être libéré d’un poids.

Je relève Anaïs et la doigte sauvagement contre la paroi de douche, sa chatte, son cul, tout y passe et elle jouit une deuxième fois contre moi, en laissant huit sillons brûlants dans mon dos.


Je sors de la douche et je la laisse s’occuper d’elle. Je sors nu dans le couloir et...j’entend des gémissements. Je m’approche de la seule autre porte d’où émane de la lumière et j’ouvre discrètement.

Alors là !

Je découvre Alicia, allongé sur son lit en sous vêtements, une main dans la culotte et l’autre caressant un de ses énormes seins. Elle se fige en me voyant puis devient rouge tomate en se cachant derrière sa couverture. Je l’avais complètement oublié, et c’est seulement sous la douche que je me suis rappelé qu’elle était resté à la villa car malade. Elle a du tout entendre des dix dernières minutes de cris et de mise à l’épreuve de la résistance du lit.


— Arthur ! C’est pas ce que...Attends c’était toi qui...??


— Oui c’était moi, pourquoi ?


— J’ai cru que c’était Jean ou…


Elle s’interrompt et pousse un petit cri de surprise en apercevant mon pénis qui se balancent entre mes jambes. Elle rougit de plus belle et agite les mains devant elle. Je souris, curieusement je ne ressens pas de gêne.

Puis je me rappelle qu’Alicia m’avait demandé de surveiller Mehdi. Si elle l’apprend elle sera dans un état encore pire que moi...je ferai mieux de la laisser avant qu’elle ne m’interroge.


— Bon ben...désolé de t’avoir empêché de dormir ! Dis-je en refermant la porte.


— C’était Alicia ? Demande Anaïs qui sort de la salle de bain.


Je hoche la tête. Anaïs glisse vers moi en ondulant des hanches, entouré d’une simple serviette.


— Et tu lui proposes pas de se joindre à nous ? Demande-t-elle ironiquement en m’embrassant dans le cou.


— Haha tu t’arrêtes jamais, coquine...réponds-je en glissant les mains sous sa serviette pour saisir ses fesses.


On décide de ne pas se séparer tout de suite vu que les autres ne vont sans doute pas rentrer avant encore une heure ou deux. Anaïs me propose donc d’aller dans son lit. Je m’étonne alors qu’elle m’emmène à la chambre de Natasha. Elle m’explique alors que l’ukrainienne lui a demandé de venir dormir dans sa chambre pour faire rager Jean.


— Enfin moi je trouve que c’est dommage pour elle, vu comment il l’avait bien baisé haha, glousse Anaïs d’un air rêveur.


— Hum...dis-je en lui lançant un regard noir.


— Mais t’es pas mal aussi, j’ai adoré, s’empresse-t-elle d’ajouter, même si...vu la situation avec mon frère je sais pas si il y aura une prochaine fois.


— Ouais t’inquiètes, on se prend pas la tête, la rassuré-je en m’allongeant sur le lit.


Elle ronronne puis dépose quelques baisers sur mon torse, mon ventre avant repartir à l’assaut de ma queue.

Purée...c’est totalement énorme d’avoir une petite suceuse à son service comme ça. Si j’avais su…

Elle tente encore de me faire une gorge profonde mais n’y arrive pas. Quant à moi je profite des bruits érotiques à souhait qui sortent de sa bouche.

Je pousse un grand râle de plaisir.

Je ne laisserai plus ma peur me limiter, j’ai bien vu ce que ça donnait quand je montrais un peu plus d’assurance. J’ai toujours la haine. Je me sens trahi.

Mais j’ai à nouveau confiance en moi et je peux utiliser cette énergie pour alimenter ma volonté de changer.

J’entend un petit grincement mais je n’y fais pas attention. Puis je me rend compte que c’était la porte, mais lorsque je lève la tête il n’y a personne. Peut être qu’Alicia est venue nous mater un peu haha ?

Je fini par me raidir et j’éjacule dans la bouche à Anaïs, elle veut reculer mais je la maintient par les cheveux “Laisses moi jouir dans ta bouche,, suceuse, fais ton taf jusqu’au bout”. Elle obéit en plantant ses yeux dans les miens et prend tout en bouche. Puis elle se lève et va tout recracher dans le lavabo pendant que je reprend mes esprits.

Je me demande si je suis officiellement "dépucelé". Après tout c’était une sodomie et pas un rapport classique, j’imagine que je suis...puceau à seulement 50% ?


Anaïs vient se coucher contre moi, lovant son corps pulpeux contre moi. Elle m’embrasse et chuchote à mon oreille "Si on m’avait dit que je coucherai avec toi un jour...t’es vraiment une bête Arty" Je caresses ses formes généreuses sous les couvertures jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Je me lève alors pour retourner dans ma chambre avant l’arrivée des autres. Alors que je m’apprête à sortir je vois quelque chose dépasser d’une des valises de Natasha. Qu’est ce que ?? Je me penche et l’ouvre.

Un costume de croupière.

Un masque de lapin.

Une perruque bleue électrique.



On s’arrête ici pour les aventures d’Arthur mais la suite côté Mehdi est là aussi ;), laissez moi un commentaire c’est toujours un plaisir de vous lire ^^


Rappel des personnages :



Importants actuellement :

— Arthur : Votre serviteur dévoué, si vous êtes encore ici, merci de suivre mon histoire !

— Mehdi : Mon meilleur ami, grand, assez musclé, brun. Il a plus de succès que moi quand il s’agit de filles.

— Xavier : Un ami à Mehdi, petit, blond et arrogant, Drago Malefoy éco plus.

— Tanguy : Un pote à moi, j’ai fait l’erreur de le présenter à Claudia et maintenant ils sortent ensemble. Il est grand et châtain.

— Jean-Baptiste : Un gars du lycée, j’ai appris qu’il était sortit avec Claudia mais qu’ils n’avaient rien fait ensemble. Il est sportif et dragueur.

— Diego : Ami d’enfance de Claudia, il fait ma taille mais paraît bien plus imposant de part sa présence.

— Jeremias : Meilleur ami de Diego, Claudia était amoureuse de lui quand elle était plus jeune. Il est grand, blond et beau. Un vrai Lannister.


— Anaïs : La petite soeur de Mehdi, un peu ronde, des fesses bombées et un bonnet C, elle adore draguer et chauffer les gars. Elle a toujours aimer me mettre mal à l’aise.

— Alicia : Une bonne amie, elle a un visage d’ange, est blonde, petite et fine mais a une très grosse poitrine. Elle est amoureuse de Mehdi et j’essaye de lui donner un coup de pouce.

— Natasha : Ukrainienne très très sexy, avec un corps que beaucoup jugeraient parfait, un cul musclé, de longues cuisses et un bonnet B ferme. Ces temps ci elle tente de m’aider, même si je ne sais pas très bien ce qui la motive. Mehdi a un faible pour elle.

— Cassandre : Moitié coréenne, moitié française, première de la classe, très belle et très bien foutue. Ouais, ça qualifie bien Cassandre.

— Claudia : Claudia...c’est...je ne suis plus vraiment sur de savoir qui c’est.



Moins importants :

— Lola : Vous ne l’avez pas encore vu, c’est la meilleure amie de Mehdi et une membre du groupe mais elle n’arrive au Portugal que plus tard.

— Pénélope : C’est la cousine de Claudia, elle est plus vieille que nous et personnellement je trouve qu’elle sent le sexe à deux kilomètres.

— Jessica : La cousine de Hugo, avec qui j’ai plus ou moins commencé une...sorte de relation libre ? Un apprentissage mutuel ? En tout cas elle m’a sucé avant que je parte et j’ai hâte de la revoir sur Paris. Des lunettes, les cheveux blonds ondulés, une silhouette très fine mais un cul qui ressort remarquablement.

— Hugo : Beau gosse du lycée, frère du prof de sport, il sort avec Éléonore et il veut sans doute ma peau après que sa cousine Jessica m’ait pompé le dard. J’ai moins hâte de le revoir sur Paris. Il a fait un suçon à Claudia, l’a regardé se changer et il sait quelque chose qui la met mal à l’aise, une histoire de sauna...

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