Collection Anne Ma Muse. Séréna (1/2)

COLLECTION ANNE MA MUSE. Séréna (1/2)

- Anne, nos vacances en Italie avec Séréna ont été une pure merveille.
Elle était aux petits soins pour moi.
Après ce qu’il m’était arrivé dans mon camion quand elle est venue te chercher, j’avais des frayeurs d’avoir une nouvelle panne.
- Il faut dire qu’après le plaisir que tu m’avais donné, même si tu es encore jeune.
Il va nous être de plus en plus difficile, même pour une femme comme moi, d’être performante surtout avec des jeunes.

Je m’arrête, je viens sur un terrain glissant.
Séréna semble avoir écouté ce que je lui avais mis sur la table, sur le mot après que je l’ai surpris à se faire sauter par son jeune voisin.
Elle a réagi au sourire resplendissant de Gaston, alors pourquoi me mêler de leurs affaires plus que je ne l’ai fait.

- Pendant le voyage, Séréna m’a dit que tu avais été une compagne charmante pendant le temps que vous avez passé ensemble.
Elle t’invite à venir dîner vendredi prochain, je serai en Espagne, je ne rentre que le mercredi suivant.
- Dis à ta femme, qu’elle est gentille, mais tu sais que je vis avec Pierre qui me rejoint pour les week-ends.
- Viens avec lui, chez les Siciliennes quand il y en a pour deux il y en a pour dix.
Elle vous fera ses spécialités.

Je donne ses papiers à Gaston qui me fait un signe avant de quitter notre bureau.
Il a respecté notre contrat, il est resté correct envers moi.
Dans nos petites entreprises, les ragots ont vite fait de faire le tour des services.
Je suis considérée comme une femme honorable bien que je sache maintenant qu’à mes heures je suis une salope, alors pourquoi prendre des risques que cela change.
Ce qui s’est passé chez ce couple était loin d’être prémédité, pour moi, ayant oublié mon taureau.
Taureau qui doit se retrouver dans un tas d'immondices, dans une décharge, Pierre l’ayant fait tomber en me baisant pour fêter mon retour.

Je sors mon portable et je regarde les photos et surtout la vidéo.
Joli cul l’Italienne, pardons la Sicilienne.
C’est comme si je disais qu’un Corse est Français, certains c'est oui, d’autres disent qu’ils sont simplement Corse.
Quand je rentre chez moi, j’appelle Pierre.
A-t-il baisé avec Maryse qui a été obligée de se faire remplacer par Séréna pour venir me chercher à Dijon et lui a-t-elle refilé ses miasmes ?
Il est couché avec une grosse fièvre.
Je serais donc seule à me rendre à l’invitation.
Une nouvelle fois je me sers de mon travail pour avoir un numéro de téléphone.
Quand Gaston sera de retour, il faudra que nous mettions la base de données à jour.
Je n’ai pas de numéro de portable et la ligne fixe comme de nombreux foyers, semble déconnectée.
Je passe le lendemain après mon travail.
Le papier pour s dormant est enlevé et il n’y a personne.

Le vendredi, j’arrive, le froid est revenu et j’ai mis ma doudoune sur un tailleur avec un chemisier.
Je vais décevoir, j’ai mis un soutien-gorge avec une petite culotte.
Pourquoi risquer de prendre froid par ma chatte et de me retrouver alité comme Maryse et Pierre ?
Mon ensemble est une ode à mon copain "mourant "sur son lit de misère. Il me l’a offert pour mon anniversaire.
Chemisier blanc, ensemble sous-vêtements blancs.

- Tu es seule.

Je lui dis être venue dans la semaine, elle rougit légèrement.
A-t-elle été trompé Gaston comme l’autre fois quand je suis venue reprendre mon taureau ?
Autant la première fois, c’était notre incartade que je protégeais, là si elle cocufie Gaston c’est le problème du couple.
Je lui parle de Pierre, elle comprend et me fait entrer.
Je connais le chemin mais j’ai le temps de remarquer qu’elle a des formes bien plus imposantes que les miennes.
J’ai vu son cul la première fois et encore hier en regardant la vidéo après le passage de Gaston, mais la bite du garçon qu’elle avait mis dans sa bouche, a pollué mon jugement.

- J’enlève un couvert et si tu veux j’apporte le plat.
Tu dois comprendre que je fais attention à ma ligne, j’ai tendance à avoir un gros cul.
Certes Gaston l’adore du moins quand il reste en forme, mais j’ai peur de ne plus plaire alors je fais attention.
Et toi que penses-tu de mes formes ?

Merde, une gougnotte, elle commence à se placer.
Le plat arrive, Carponata d’aubergines, spécial mais sympa.
J’aime manger des spécialités de divers pays.

- Gaston t’a dit que je lui avais fait passer des vacances de rêve.
- Tu sais ton mari s’épanche peu à notre travail, on sent que son truc c’est la route.
Mais quand je lui ai donné ses papiers, j’ai remarqué qu’il était épanoui.
- Alors les photos.
- Elles sont là, sur mon portable.
J’allais les effacer quand Gaston m’a porté ton invitation, fais-le toi-même je te mets sur "galerie".

Elle prend mon portable en main et efface une par une les photos compromettantes pour son couple, elle regarde la vidéo car j’entends ses propos.

- Tu vois, j’ai un gros cul, c’est la première fois que je me vois baiser avec quelqu’un, j’ai l’impression de me regarder dans une glace.
C’est con de l’effacer, peux-tu me l’envoyer sur mon mail, j’aimerais la garder.
- Sans problème si tu acceptes de prendre un tel risque.
Dis-moi, il y a longtemps que tu trompes Gaston avec ce jeune garçon et son père qui semble être tes voisins ?
- Quelques mois après leur arrivée, pour commencer le père, j’ai eu un problème de canalisation bouchée.
Comme je l’avais croisé et qu’il m’avait dit de l’appeler en cas de problème, je l’ai fait.
Il a débouché la canalisation et après m’a bouché la chatte avec son sexe.
Je dois te paraître frivole, je parle de ça comme si c’était naturel de tromper son mari.
- C’était la première fois !
- Oh ! non, nous avons trente ans de mariage, pendant dix ans je suis restée sage, n’oublie pas que je suis Sicilienne.
Mariage avec Gaston vierge, nous avons fait l’amour le soir de nos noces.
Dans ma famille, les filles engrossées avant le mariage sont traitées comme des putains et pour moi, cela était impensable.
- Comment avais-tu connu Gaston ?
- Il était d’ici, il conduisait depuis peu des camions, je l’ai rencontré sur la place de notre village, il était assis à l’ombre de notre fontaine.
Je venais puiser de l’eau, nous n’avions pas l’eau courante à cette époque, j’ignore si tu le sais mais la Sicile est un pays pauvre.
Nous avons essayé d’avoir un mais ça n’est pas venu.
Il m’a installé ici, je lui suis restée fidèle pendant dix ans.
Il semblerait que mes problèmes m’amenant mes amants soient liés aux canalisations des parents de Gaston qui sont décédés.
J’ai eu un joint sous l’évier qui a fui, j’avais trouvé la carte d’un jeune plombier qui s’installait après son diplôme.
Je l’avais mise dans ce tiroir, j’ai appelé, il est venu et tu vas voir la salope que je suis : c’est sur la table de la cuisine que je l’ai laissé me baiser.
Détail montrant l’envie de sexe qui me taraudait, Gaston étant parti des jours entiers, nous n’avons pas eu le temps d’enlever ma petite culotte, il l’a poussé sur le côté et m’a fait immédiatement jouir.
- Alors tu as continué à le tromper.
- Oui, vingt ans de petites coucheries chaque fois que je le pouvais au risque de perdre celui que j’aime plus que tout.
- Il m’a extrait de mon trou, même si j’aime y retourner à chaque vacance.
Au fait, depuis, ils ont mis l’eau courante chez mes parents, il y a même une douche, le pays s’est modernisé.
- Et le fils Yann, si je me souviens bien, comment ça a commencé ?

Je sentais que Séréna avait vécu de bons moments avec ses voisins, semblant gênée, elle s’est levée pour aller chercher le dessert.
Elle avait mis sur la table une bouteille de rosé frais d’Italie, j’en bois une gorgée…