Aurélien, Un Amour De Footballeur - Chapitre 2
La tension durant le match avait été à son paroxysme. Javais ressenti une force dattraction indescriptible envers Aurélien et nos duels avaient été des plus intenses.
Je ne débandais pas lorsque jallai sous la douche le rejoindre. Il y avait encore Yannick, lautre beau gosse de léquipe. Malgré la beauté de son corps et lassurance quil dégageait, il ne mavait jamais provoqué la même attirance que jéprouvais pour Aurélien. Je le vis précieusement se nettoyer le corps et ses parties intimes, il était presque en train dadmirer la perfection de son propre corps. Il sortit de la douche. Il ne restait quAurélien et moi. Je restai dos tourné pour ne pas quil voit que je bandais.
Je sentis tout dun coup une présence très près de moi. Je me retournai timidement et je le vis juste devant moi, encore mouillé de sa douche quil venait de finir. Je fus paralysé ne sachant plus quoi faire, mon sexe étant encore à moitié en érection. Allait-il membrasser ? Me foutre une baffe ? Mengueuler ? Finalement il me demanda simplement « si ça te dit, je connais une autre équipe qui a besoin de joueurs demain matin, on pourrait y aller tous les deux, quen dis-tu ? ». Pas un mot du message que je lui avais envoyé la veille avouant mon attirance pour lui. Faisait-il simplement mine de lignorer ? Allait-on en rester là ? Ou souhaitait-il de la discrétion alors que tous nos coéquipiers habituels étaient encore au vestiaire ? Jacceptai sa proposition en lui adressant un timide « oui OK ça marche ». Il esquissa un petit sourire que je lui rendis.
Il sortit de la douche et je terminai la mienne avant de me rhabiller, comme si de rien nétait. Alors que jenfilais mon pantalon, il fit le tour de léquipe pour saluer tout le monde et souhaiter une bonne journée. Il me serra la main et je ressentis une nouvelle fois cette force surnaturelle qui émanait de nos deux mains, comme deux éléments en fusion. Elle ne voulaient plus se séparer et cela sembla durer une éternité, nos yeux connectés et figés dans le regard de lautre.
Le lendemain, jarrivais avant lui. Je ne connaissais que très peu les joueurs avec lesquels nous avions prévu de jouer. Je les saluai poliment et restai dans mon coin en lattendant. Javais cogité toute la nuit par rapport à cette situation. Je métais dit que finalement il fallait vite que je passe à autre chose et que je le considère simplement comme un pote de foot. Plus facile à dire quà faire quand on a ce sentiment incontrôlable et quon est éperdument « tomber en esclavage de ce sourire, de ce visage » comme le dit si bien Pierre Bachelet. Dès que je le vis arriver, toute ma réflexion vola en éclat. Cétait prévisible. Il était toujours aussi beau avec sa frimousse et sa démarche accélérée et maladroite en raison de son retard habituel. Je sentis la même boule au ventre qui refit surface à lintérieur de moi. Comme une forme de plénitude et deuphorie en sentant la présence dune personne qui nous attire. Comme un manque qui se comble instantanément. Il se changea en vitesse et vint compléter léquipe dans laquelle il manquait un joueur. Evidemment, il était une nouvelle fois mon adversaire. Le hasard sans doute
Une poignée de main intense plus tard, le match commença.
Durant le match, ce fut sans commune mesure avec nos précédentes rencontres. Nous nous cherchions sans cesse, nous nous provoquions, nous allions au duel dès que possible, comme un marquage individuel réciproque.
Sur une action, il avança balle au pied. Jessayai de me mettre en opposition à la fois pour récupérer le ballon et sentir son corps proche du mien. Mais face à sa puissance physique je tombai vers larrière à son contact et lui neut dautres choix que de suivre le mouvement en chutant vers lavant et en sallongeant sur moi. Je sentis toute sa force sur mon corps, je bandai immédiatement et je pense quil le sentit. Il resta allongé sur moi pendant quelques secondes et la tension était à son comble. Je narrivais pas à me relever et il me fixait des yeux. Jétais juste bien. Jaurais pu rester des heures comme ça. Lui aussi peut-être. Jadorais la force et la dureté de son corps, son odeur enivrante, ses yeux perçants. Je retrouvai dans son regard ce fameux caractère mélancolique qui semblait émaner de lui mélangé à une force naturelle. Nos coéquipiers approchèrent et demandèrent si tout allait bien, et on se releva comme si de rien nétait. Plus tard dans le match, jétais au but en position de gardien.
En position offensive, un de ses coéquipiers lui fit une passe et il partit en duel avec moi. Alors quil essayait de me dribbler, jinterceptai le ballon dans ses pieds et il tomba sur moi, son entrejambe au niveau de ma tête. Une nouvelle fois, je remarquai quil prenait plaisir à tomber de tout son corps sur moi et à rester un moment dans cette position pour marquer une certaine supériorité, comme un lutteur qui maitrise sa proie. Il se releva et me tendit le bras pour maider à me relever. Jen profitai pour admirer son biceps se tendre quand je me redressai. Il me releva tellement fort que jatterris sur son torse, je mis la main pour mappuyer et me maintenir debout.
Plus tard, jétais en position de défenseur. Sur un corner, jessayais de défendre comme je le pouvais pour lempêcher de marquer. Cétait le jeu du chat et de la souris. Dès quil essayait de se démarquer, jessayais de le tenir à la culotte pour le rattr. Il y avait un jeu de mains de tous les instants. Pour le provoquer, je lui tenais le short près de son entrejambe et jessayai de me coller en corps à corps pour quil ne méchappe pas. Pour la première fois, je sentis quil bandait. Alors était-ce juste une réaction sur le moment ? Je ne savais pas. Tout ce que je savais cétait que jétais complétement sorti du match, tellement il n y avait plus que lui qui mimportait. Javais envie de mallonger sur lui, de le serrer fort et de rester comme ça pendant des heures. Je sentais que de son côté, cétait pareil. Ses statistiques personnelles étaient moins bonnes que dhabitude. Sans quil fasse attention, il revenait toujours attaquer de mon côté, me provoquait souvent en duel et je sentais quil aimait la présence de mon corps près de lui. Cétait indéniable, il y avait un magnétisme inconscient entre lui et moi. Malgré tous mes efforts et malgré lui avoir déclenché une érection, il réussit quand même à marquer. Sur le coup il me fit une tape amicale en me serrant dans ces bras pour me signifier « bien joué mais jai quand même mis la balle au fond ». Je fus décontenancé par ce geste. Beaucoup de footballeurs font souvent ce genre daccolades pour se congratuler mais cest la première fois que je le voyais faire cela, lui qui était si pudique et timide dhabitude. Un geste plus quamical qui ne choquait pas outre mesure nos partenaires du jour, heureusement. Et je neus malheureusement pas le temps de vraiment en profiter, la surprise ayant été totale sur le coup.
Ah si vous saviez comme jaimais le voir frapper dans un ballon et marquer des buts. Et, pour tout dire, jespérais secrètement quil mette un autre ballon oblong au fond dun autre but.
Au fur et à mesure, les autres joueurs quittèrent les alentours du terrain puis le vestiaire. Nous nétions plus que tous les deux. Evidemment, je commençai de nouveau à bander et à devenir excité. Javais envie de lui, de lembrasser, de le serrer dans mes bras. Mais je nosais rien faire tant quil ne montrait pas un signe clair et net de son côté. Pourtant, lair était irrespirable. Il faisait chaud, nous étions encore transpirants et il régnait dans latmosphère moite de la salle une tension indescriptible. Alors que jallais craquer, il prit la parole. « On va se doucher ? » suggéra-t-il. Jacceptai volontiers. Il se leva et me tendit son bras pour me relever. Jadorais quand il faisait ça, le sentir me porter, me tirer vers lui et apprécier sa force. Nous allâmes au vestiaire. Il était vide. Il se déshabilla rapidement mais jeus le temps dadmirer son corps en mouvement pendant quil enlevait ses vêtements. Je pouvais notamment observer le mouvement des muscles de ses épaules, de son dos, de ses pectoraux et de ses bras quand il enlevait son t-shirt. Cétait une belle oeuvre dart animée, composée de formes galbées agréables à loeil. Je découvrais également ses mollets saillants quand il enlevait ses chaussettes. Et je profitais du bruit de son boxer moulant descendant le long de ses cuisses musclées.
Il fila sous la douche sans rien dire. Je le rejoignis rapidement, me sentant orphelin de sa présence. Quel naïf je faisais. Je ladmirais tellement que jen étais devenu aveugle. Lui navait sans doute pas les mêmes aspirations. Je rêvais, tout simplement. Il fallait que cela cesse rapidement. Jappuyais sur le bouton poussoir de la douche pour mettre en route le jet deau et me rincer. Quelques secondes plus tard, leau cessa de couler. A ce moment précis, un silence de cathédrale régnait dans les vestiaires : nous étions seuls tous les deux et leau ne coulait plus ni chez lui ni chez moi. Seuls quelques clapotis de gouttes deau dégoulinant de nos corps étaient perceptibles. Je nosais pas dire un mot. Il mit du gel douche et jallai en faire de même. Je lui aurais bien proposé mon aide pour le laver. « Non ! » Il fallait que cela cesse me forçai-je à me mettre en tête.
Alors que je bouillonnais intérieurement et que je me disais quil fallait que je men aille, je sentis sa main sur mon épaule. Je fus comme électrifié par cette sensation, si douce et agréable. Il me retourna vers lui et menfila sa langue droit dans ma bouche en me plaquant contre le mur. ll me roula une pelle que je navais jamais connu aussi savoureuse. Je fus pris dun plaisir intense et dun état de plénitude maximum. Jeus limpression que ça dura des heures entières. Jétais contre le mur froid du vestiaire et je sentais son corps métreindre, sa bouche contre la mienne et sa langue fermement insérée. Javais des frissons partout. Evidemment, nos queues étaient devenus bien dures, entretemps. Jouvris les yeux lespace dun court instant et je constatai que la taille de son engin était au-delà de mes espérances. Alors que nous reprenions notre souffle, je lui demandai « tu as pensé quoi de mon message ? ». Il ne répondit pas et me galocha une nouvelle fois. Je métais inconsciemment placé dans un rôle féminin toujours inquiet et posant des questions alors que lui était dans ce rôle plus viril du gars en action. Soudain, nous entendîmes du bruit. Il y avait une nouvelle équipe qui venait de rentrer dans le vestiaire. Nous interrompîmes immédiatement notre baiser langoureux, il se décala et je me dégageai rapidement du mur pour ne pas me faire repérer.
Nous finîmes notre douche comme si de rien nétait, avec des queues néanmoins aussi raides que jamais. En revenant nous rhabiller, il fallut masquer nos deux énormes érections alors que le vestiaire était désormais plein à craquer. Ce ne fut pas chose aisée mais nous nous rhabillâmes en vitesse avant de quitter la salle. Jétais tellement sur un petit nuage que joubliais presque de payer ma partie de foot en sortant. Sur le parking, jerrais debout et jattendais quune seule chose : quil décide de la suite de nos événements. Et je ne fus pas au bout de mes surprises.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!