Un Collis Pour Madame...

Allongé sur le lit, je jetais un regard au réveil posé sur la table de nuit. Dix heures, déjà ! D’ici trois heures je devais aller rejoindre ma femme à son travail pour aller faire quelques courses. Je me sentais lasse et me serais bien volontiers passé de cette excursion. Mais ma femme paraissait y tenir tout particulièrement et sans que je chasse pourquoi. Je dus prendre sur moi-même pour me décider à bouger. Une fois debout, je m’étirai et allais faire un tour sur la terrasse. Le regard perdu sur le terrain je me demandai ce qui pouvait se cacher derrière cette invitation ? Sans doute du cul. Je pivotais sur moi-même et coupant court à mes réflexions érotiques, je me dirigeais d’un pas décidé vers la salle de bains où je pris une douche. Une fois que j’eus enfilé un pantalon, et une chemise, je m’empressais de prendre une pilule de Cialis, dès fois que ma pensée soit juste. Un besoin chez moi pour garder une bonne érection pendant des heures pour satisfaire sexuellement mes partenaires. Après avoir pris un verre d’eau pour faire passer la pilule de 20mg, je me suis fait couler un café. Tasse en main, je m’installais dans le salon devant un bouquin, confortablement assis au fond de mon fauteuil.
Une heure s’était écoulée qu’en on sonna à la porte d‘entrée. Qui pouvait bien venir m’ennuyer ? Me disais-je pour moi-même. Je posais le bouquin sur la table basse et me levais à contre cœur pour aller ouvrir à l’intrus. Qui se trouvait être une intruse. La factrice.
- Un colis pour votre dame. Me fit-elle d’une voix radieuse.
Elle avait un caractère d’une gaieté communicative et je devinais voir dans son regard noisette des lueurs malicieuses qui me faisaient rêver à des polissonneries inavouables. Plus petite de taille que moi, mes yeux ne perdaient rien de ce qu’ils pouvaient apercevoir par l’échancrure de son tee-shirt. Regrettant amèrement que le tissu ne soit pas plus lâche au niveau de sa poitrine pour en voir plus, qu’une petite partie de seins lourds, d’un blanc laiteux, qui tremblotaient à chacun de ses mouvements, autour du sillon qui les séparait.


Son cul aussi me fascinait. Large mais sans trop rond et haut placé, il paraissait détenir une majesté voluptueuse et charnelle bonne à faire bander un homme impuissant.
Alors que je signais le registre, je lui proposais un café.
- Ce serait avec plaisir ! Me répondit-elle.
Alors que je le faisais couler, je lui demandais des nouvelles sur ses travaux. Comme ça, pour parler. Et là elle m’apprenait qu’elle était en instance de divorce. Je m’en étais vachement voulu sur le moment. Je n’avais pas manqué de m’excuser. Qu’elle avait d’ailleurs accepté.
- Il serait possible que j’emprunte vos toilettes ? 
- Mais bien sûr ! Je vais vous y conduire.
Une fois à l’intérieur, au lieu de se verrouiller, la factrice laissa la porte entrebâillée. Comme si elle avait peur de rester bloquer dedans. Mais au lieu de retourner à la cuisine, je ne sais quoi ou qui me conjura d’attendre un peu. Et il avait bien fait de me conseiller puisque tout de suite un sifflement significatif d’une femme qui se soulage taquina mes oreilles.
Sans prendre le temps d’une réflexion, j’ai alors poussé la porte. La factrice concentrée dans sa besogne n’avait rien remarqué, alors que je me glissais à l’intérieur. Dans la pièce flottait un parfum aigre. La factrice était toujours complètement immergée dans sa transe, alors que j’avais les yeux rivés sur son minou très soigneusement épilé d’où sortait un jet puissant. Elle poussait en avant son pubis comme pour mieux me l’exhiber. Cela dura plusieurs secondes, elle se vida entièrement. Elle finit par remarquer ma présence. Pas plus contrariée que ça. Elle prit même la peine de me demander :
- Alors ça vous plait ?
- Je n’ai pas à me plaindre…
Je restais là, les bras ballants face à cette femme qui s’est tourné pour ce saisir de papier toilette. Elle s’essuya méthodiquement le sexe. Écartant sans pudeur ses lèvres avec le papier. J’avais la verge douloureuse à force de tension.

- C’est bizarre, j’ai l’impression que ça vous fait de l’effet ? Je me trompe ou non ?
- 10 sur 10, vous avez une bonne vue…
- Je peux vous soulagez, si cela vous en dit.
Sur le coup je restais pétrifié par son audace. Elle laissa tomber le papier au fond de la cuvette.
- À moins que vous désirez en voir un peu plus ?
Et là, sans attendre ma réponse, elle se caressa sans pudeur son sexe, en fixant la bosse que faisait mon érection sous mon pantalon. Je n’en croyais pas mes yeux. La scène était d’une rare beauté. D’une rare sensualité. Ses doigts s’immiscèrent entre ses lèvres. La coquine se doigta. Ses yeux semblaient pétiller comme les miens.
Grisé par l’excitation que me procurait cette vision, il m’était difficile de résister à faire sortir mon oiseau de son nid, et par la même occasion l’exhiber à la vue de ma factrice. Qui n’en perdait pas une miette. Les yeux fixés sur mon sexe épilé, avec son anneau pénien en acier autour des couilles. Qui augmente la longueur et la circonférence de mon érection. Maintenant mon érection plus longtemps. Ça additionné au Ciallis, je peux obtenir le plus haut niveau de plaisir.
La vue du spectacle emplissait ses yeux noisette d’un étonnement qui me parut factice. Elle se mit à me sourire avec une petite lueur de triomphe.
- Elle te plaît ?
- Oui, c’est la première fois que je vois un pénis et des couilles lisses avec un bracelet. Ça doit être agréable de ne pas sentir de poils sur la langue.
J’étais surpris que sa bouche puisse laissait échapper de mots aussi crus. Doucement, elle approcha sa main. Effleurant mon sexe de ses doigts. Elle les enroula autour de mon pénis er me branla. J’étais au comble de l’excitation. Je vis briller un éclat lumineux dans ses yeux. Puis tout en me masturbant, elle approcha sa bouche de mon ventre. Je n’ai pas pu retenir un gémissement étouffé, lorsque ses lèvres chaudes déshabillèrent mon gland du prépuce, l’absorbant comme elle aurait fait avec une fraise.
Je posais mes mains dans ses cheveux. La forçant à me prendre entièrement dans sa bouche. Lentement, mais surement, elle avait englouti ma verge. L’enrobant d’un fourreau de gourmandise. Puis elle se mit à faire coulisser sa bouche sur mon pénis. Tirant de moi à chaque balancement de sa tête des halètements gémissants. Au bord de l’insoutenable, submergé par le délire de sa caresse buccale, je m’ entendais crier, malgré moi. Je me vidais par saccade dans sa cavité, et cela jusqu’à la dernière goutte. Je me retirai de sa bouche. Mon sperme coula un peu sur les commissures des lèvres. Je la vis alors se relever et me dire :
- C’est bon ! Tu veux goûter ?
Sans attendre ma réponse, elle se jeta sur moi et me roula une pelle magistrale, avec une gourmandise incroyable. Partageant mon sperme avec une sorte de rage. Me nourrissant de mon propre plaisir.
Comme pour lui rendre le plaisir qu’elle m’avait donné, je me suis à mon tour agenouillé. Devant son sexe. Que je dévorais littéralement. Ma langue explorant les replis les plus secrets de son ventre. Me saoulant de ce fruit mûr. Ma langue la fouillait comme l’aurait fait un serpent. M’enivrant des parfums lourds qui se dégageait de cette source de vie.
Elle ne mit pas longtemps à m’exploser dans la bouche. En poussant un feulement rauque. Je la buvais dans une sorte de transe. Elle cria longuement. Le corps incroyablement arqué, se tordant sous les flammes de ma langue.
J’ai tenté à de multiples reprises de la réinviter à prendre un café. Mais elle avait toujours refuser l’invitation. Ce n’était pour autant qu’elle avait été distante avec moi. Tout au contraire, je dirais même plus familière. Je n’avais jamais eu le courage d’aborder ce sujet avec elle. Alors avais-je fantasmer ?

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