La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1292)
Kate au Château (Saga se passant au Moyen-Age, écrite par Kate & textes améliorés par MDE) (suite de l'épisode N°1289) -
Le lendemain matin, on leur servit dans leurs chambres, un bon petit déjeuner avec du bouillon nourrissant et du pain beurré. Ils passèrent une partie de la matinée à se reposer du voyage en vue de la soirée prévue le soir même. En début d'après-midi, le Roi Philippe III (dit le Hardi) les reçut dans son cabinet de travail privé, ou rare étaient les personnes autorisées à y pénétrer. C'était une pièce richement décorée où de somptueux tapis et tapisseries venus d'Orient, principalement des prises de guerres des Croisades. Le Roi était assis sur un trône haut lorsque monsieur Bontemps les fit entrer. Le Roi était un homme relativement sans grande personnalité, ni aucunes fortes volontés politiques mais il était très pieux (réalités historiques) et il gérait son royaume sans éclat sachant au mieux organiser les différentes Seigneuries et Duchés. Aussi, il les reçut aimablement invitant tout d'abord les dames à prendre place dans un coin agréablement aménagé en petit salon. Après les politesses et protocole d'usage, il prit la parole et annonça d'un ton solennel.
- J'ai décidé, il y a de cela un certain temps, d'élever la Seigneurie de Beaujeu en Grand-Duché
(Il s'interrompit un instant voyant le regard stupéfait du Seigneur d'Evans)
Vous le méritez amplement, mais je n'ai pas terminé, les Terres de Beaujeu n'étant pas très étendues, il me parait opportun d'unir symboliquement désormais le Grand-Duché de Beaujeu et le Duché de Saint Ymer en un seul et même Grand-Duché.
Tous étaient surpris, le Roi se leva et poursuivit.
- Messire d'Evans, Messire de Saint Ymer, genou à terre
(Il prit son épée et récita la formule consacrée)
Moi Philippe III, Roi de France, je vous fais, Vous Messire Charles d'Evans Grand-Duc de Saint Ymer et de Beaujeu
(puis se tournant vers Antonin)
Je vous fais également Grand-Duc de Saint Ymer et de Beaujeu.
- Nous en faisons le serment devant Vous, votre Majesté, répondirent-ils ensemble.
La grand-mère d'Antonin pleurait silencieusement comprenant que de ce fait, elle devenait elle-même Grande Duchesse.
- Félicitations, relevez-vous, ce soir j'annoncerai cette nouvelle à la Cour toute entière lors du banquet.
Antonin se permit de demander.
- Votre Majesté, je vous présente mes excuses mais pourquoi, ma tante, la Comtesse de MaisonDieu devait-elle être présente?
- Nous allons y venir
(se tournant vers Ronan)
Messire Ronan, je crois savoir que vous comptez épouser demoiselle Clémence de MaisonDieu ?
- Oui votre Majesté
mais comment le savez-vous ?
- Le Roi sait tout
En ces conditions, le Comté de MaisonDieu fera désormais partie des Terres de ce nouveau Grand-Duché, et vous garderez Dame votre titre de Comtesse.
Tous étaient émus et heureux des décisions du Roi
L'heure arriva de se préparer pour la soirée, tous avaient emporté leur plus beaux vêtements et toilettes, car une soirée à la Cour du Roi était chose rare et un véritable honneur dy participer. Un repas des plus somptueux fut servi aux convives
En fin de soirée, le Roi assis à la table d'honneur se leva et annonça à la Cour et courtisans réunis, ce qu'il avait décidé. La soirée se termina et dès le lendemain, en milieu de matinée, ils rentrèrent chez eux. Sur le chemin du retour, en discutant de ce qu'ils avaient appris, Antonin dit à Sa tante :
- Imaginiez-vous, ma tante, que votre fille épouserait, un jour, un Grand-Duc ?
- Certes non, mon neveu, mais sachez quen ce qui me concerne, seul son bonheur m'importe, que vous soyez Grand-Duc ou de condition plus modeste.
- Bien sûr regardez, moi-même, j'ai épousé Kate heu je veux dire Chloris et je suis le plus heureux des hommes elle aurait été fille de Roi que je n'aurais pas été aussi heureux.
- Chloris à une noblesse de cur hors du commun, Antonin, lui dit sa grand-mère, et nul doute que cette qualité est bien plus importante que la condition ou la naissance
Après un long voyage sans incident, ils arrivèrent au Château. Messire Léon les attendait et les accueillis légèrement inquiet ne sachant toujours pas pour quelle raison, ils avaient été convoqués par le Roi. Ils avaient été convenus que personnes ne sauraient rien le soir même car le Seigneur d'Evans ferait une annonce officielle le lendemain en présence des s de la Comtesse de MaisonDieu et Chloris ayant séjourné chez eux. Le lendemain matin, ayant été prévenu, Chloris, Alix, Clémence et Louis-Etienne arrivèrent au Château. Le Seigneur d'Evans les reçus dans Son salon privé ainsi que Messire Léon et leur raconta ce qui s'était dit lorsqu'ils ont rencontré le Roi. Puis Il regarda Chloris qui n'avait pas encore assimilé Ses propos.
- Désormais Chloris, vous n'êtes plus Duchesse mais Grande Duchesse.
Voyant son trouble sur le moment Antonin l'embrassa afin de dissimuler ce moment, elle sourit à son cher et tendre en un muet merci.
- Bien, maintenant, vous savez tous la raison de cette convocation à la Cour du Roi. Messire Léon, ce soir je ferai l'annonce à TOUS les habitants du Château et que la nouvelle se propage ensuite dans tout le nouveau Grand-Duché.
- Bien Sire, je m'occupe de l'organisation et permettez-moi de Vous féliciter pour ce nouveau titre de Grand-Duc, et il quitta la pièce.
- Je vous propose de rester quelques jours au Château afin de nous reposer et de nous retrouver dit Il sur un ton taquin en voyant Chloris blottie dans les bras d'Antonin et Ronan qui ne lâchait pas Clémence des yeux. Antonin répondit alors.
- Oui, je te prie de nous excuser Charles nous te laissons...
Et tous sortirent vaquer à leurs occupations. Le soir venu, le repas concocté par Céline fut des plus succulents qu'ils eurent mangés, elle s'était surpassée pour l'occasion, car elle avait pour le Seigneur d'Evans un grand et sincère respect depuis qu'Il l'avait acceptée comme cuisinière avec sa fille en bas âge à la mort de son époux.
- Que tous soient attentifs : Pour mes soumises et esclaves, relevez la tête, si je vous ai fait venir ici ce soir, c'est que j'ai une annonce très importante à faire
(Il se leva et s'avança)
J'ai le plaisir de vous annoncer que Ma Seigneurie de Beaujeu a été élevée par notre bon Roi au rang de Grand-Duché.
Toute la salle au grand complet applaudit et d'un geste de la main le Seigneur dEvans exigea le silence.
- Le Roi jugeant que Mes terres n'était pas très étendues, et il a raison, il a donc décidé d'unir, désormais le Duché de Beaujeu et le Duché de Saint Ymer en un seul et même Grand-Duché dans lequel est intégré également le Comté de MaisonDieu. De ce fait, je gouvernerai conjointement avec Antonin ce Grand-Duché et vous présente, en désignant Ses fils, Antonin et Chloris ainsi que la grand-mère d'Antonin, les Grands Ducs et Grandes Duchesses de Beaujeu et Saint Ymer.
Et de nouveaux toute la salle applaudit encore plus que la première fois. Après tous purent présenter leurs félicitations au Seigneur et aux autres. Après cela Ronan s'approcha de Clémence et lui dit à l'oreille.
- Rejoint-moi dans ma chambre et je veux quAline t'accompagne.
Elle le regarda un peu étonnée.
- Oui daccord, je la préviens et nous arrivons.
Clémence alla donc trouver Aline et lui dit que Ronan les attendait toutes les deux dans sa chambre.
- Pourquoi nous veut il toutes les deux ?
- J'imagine que sil veut que tu m'accompagnes, ce n'est pas pour une soirée romantique en amoureux.
Arrivée devant la porte Aline allait frapper quand Clémence l'arrêta en lui disant qu'avant, elles devaient se dévêtir car si comme elle le pensait, et à juste titre, ce soir Ronan serait le Maître et pas le fiancé.
- Bien alors sachez mes chères chiennes que si je vous voulais toutes les deux ce soir, c'est parce quil y a fort longtemps que je nai pas pris de plaisir avec deux femelles ensemble et ce soir de fête me parait très opportun. Alors commençons sans tarder, Clémence à genoux à côté de ma couche.
La belle se déplaça en quadrupédie jusqu'au lieu indiqué. Ronan quant à lui s'était approché d'Aline et la releva, sans violence, empoignant ses cheveux pour la redresser et plongea ses yeux bleus dans ceux noisette d'Aline et lui sourit d'un air étrange en même temps dominant et bienveillant. Il l'entraina jusqu'à sa couche ou Clémence attendait agenouillée, tête baissée et cela provoquait, au jeune homme, une véritable érection de Dominant
(A suivre
)
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