Karim (3)
Karim (3)
Le soir, je repasse au cabinet infirmier pour récupérer du matériel pour les soins du lendemain. Un jeune homme brun, cheveux courts frisés, fait les cent pas devant le cabinet. « Bonjour Madame linfirmière, je viens prendre rendez-vous. Il me faut maintenant connaitre votre bouche et votre cul. Vous verrez, vous allez adorer ».
Jétais abasourdie. Cétait donc lui mon maitre chanteur, ce jeune homme au teint méditerranéen.
« Qui es-tu ? Je ne comprends pas
»
« Je te raconterai ça demain soir. Je tattends ici à
disons vingt-deux heures trente. » Il tourne les talons et disparait.
Le lendemain soir, bien entendu, je suis là, un peu tendue. Jarrive un quart dheure en avance et en profite pour ranger et faire de la paperasserie. Vingt-deux heures trente. On frappe à la porte du cabinet. Je vais ouvrir. Il est là, un sourire aux lèvres.
« Voila, je vais tout te raconter. Je mappelle Karim et il y a 3 ans, jétais apprenti chez Rocier. On avait un chantier chez Guibaud. Lélectricité du rez-de-chaussée et du premier à refaire. On venait de finir un chantier chez Gaudin, le boulanger. En discutant avec sa femme, javais appris que le boulanger se couchait de bonne heure, avec un somnifère, et se levait à trois heures. Un soir, jai vu la voiture des Gaudin devant chez Guibaud. Ca ma intrigué, je ne sais pas pourquoi. Je me suis planqué dans la rue. A minuit, jai vu madame Gaudin sortir de chez Guibaud. Elle avait une jupe assez courte. Le lendemain, jai dérobé une clé du portail, jai fait faire un double par un copain qui bosse chez un serrurier. Le soir, je suis passé vers dix heures. Il ny avait pas de voiture. Jai fait ça chaque soir. Au bout dune semaine et demi, bingo ! la voiture des Gaudin était garée près de la maison. Cétait lautomne, il faisait frais. Jai ouvert le portail, me suis faufilé jusquau petit bureau dont javais juste repoussé le battant de la fenêtre.
Et puis un soir, je tai vue sortir de chez toi, en jupe, avec des collants foncés. Je me suis dit que cétait des bas et je tai suivie. Tu as été directement chez Gibaud. Alors je vous ai espionnés.
A force de me coucher tard, jai fini par arriver en retard au boulot. Rocier a menacé de me virer. Un jour il ma convoqué dans son bureau. Il avait trouvé une clé USB dans latelier, dans la pièce où je me change. Il a ouvert son ordi , branché la clé USB et est tombé sur les photos.
Je ne sais pas pourquoi, la boulangère ne la pas troublé, mais toi si. Il ma dit quil ne dirait rien pour les photos à condition quil puisse te baiser.
Quand il a eu son infection, on a fait appel à ton cabinet. Jai commencé le chantage. Je savais que par peur du scandale tu ne dirais rien. Et vu ce que javais surpris avec Guibaud, je savais que tu aimais le sexe. Jai remplacé le miroir du salon chez Rocier par une glace sans tain. Ainsi je pouvais te surveiller. Je me suis bien amusé. Et bien excité. Tes jambes, tes bas, ton sexe
un vrai régal
.
Je comprends mieux ce qui sest passé.
Karim me fixe des yeux. Je sens du désir dans son regard. Un désir sourd. De mon côté, je sens que je me mets à mouiller. Je le vois qui enlève son pull. Son torse glabre mhypnotise. A mon tour jenlève mon pull. Il fixe mes seins. Je dégrafe ma jupe. Je ne suis plus vêtue que de mes bas noirs. Il se déshabille. Son sexe pulse devant lui, droit et fier. Arrogant de puissance. Je mapproche, maccroupis et le prend en bouche. Je le suce longuement, il senfonce au fond de ma gorge et entreprend des mouvements de va et vient. Jai limpression que je le suce pendant des heures. Tout dun coup, je le sens se contracter et il inonde ma bouche de plusieurs jets de sperme. Javale laborieusement sa semence. Sans débander le moins du monde, il mallonge sur le bureau, et senfonce en moi. Ses coups de rein me font perdre pied. Je jouis longuement en feulant.
Un soir, Karim mappelle et me demande de le rejoindre devant la maison de Paul Guibaud. « Viens, on v faire un petit pèlerinage. Jai la clé et le code de lalarme ». Une heure plus tard, nus et haletants, nous baisons dans la chambre dami. Je suis allongée sur Karim dont le sexe me laboure le vagin. Je mouille comme une folle. Ce type est une bête à jouir. Je sens une main qui se pose sur mes fesses tandis quune autre me caresse les cheveux. Je tourne la tête. Cest Rocier, nu comme un ver, sa bite fièrement dressée, telle une mentule monstrueuse. « Suce moi « me demande-t-il « je bande tous les jours en pesant à toi ». « ce soir je vais te baiser ».
Jai du mal à prendre son sexe en bouche tellement il est gros.
Quelques minutes plus tard, monsieur Rocier sallonge sur le dos. « viens sur moi » me demande-t-il .
Je me couche sur lui.
Je perds la notion du temps. Rocier reste un homme frustre, mais au sexe terriblement efficace. Je ressens une vague de fond qui monte, qui va tout emporter. Lorgasme déferle. Je crie, je hurle, jen veux encore, je ne sais plus ce que je veux. Je me déhanche, me contorsionne. Mon orgasme déclenche le leur, simultané. Nous nous écroulons les uns sur les autres. Repus.
Trois mois plus tard, une série de piqures me ramène chez Jacques Rocier. Je le préviens que je passerai en fin tournée, vers vingt heures.
Il pleut. Il nest pas étonné de me voir en imperméable. Je retire celui-ci. Hormis un porte jarretelle et des bas, je suis nue. Il retire lentement son peignoir. Nu, il bande. Je le pique. Je mallonge sur le tapis, sur le dos, jambes ouvertes et tend les mains vers lui. Je fais un clin dil au miroir sans tain
..
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