Mister Hyde 32
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Je suis moulue affirma Lucile en sasseyant dans le canapé.
Derrière elle, Frédéric ébaucha un geste et laissa retomber sa main : il enjamba le dossier du canapé et enlaça la jeune femme en prenant soin dêtre assez doux pour ne pas réveiller le nourrisson qui dormait dans les bras de sa mère. Il enfouit son visage dans la chevelure châtaine aux reflets auburn et murmura, tout en picorant son oreille de bisous, quelques paroles tendres qui firent rire Lucile.
Cest une excellente idée dit-elle en se levant mais comme tu peux le constater, Gé la eu avant toi. Elle a donc la priorité. Je la couche et je te rejoins
Lucile monta et soccupa de Gé sans pouvoir empêcher les souvenirs, réveillés par les paroles de Frédéric, daffluer. En attendant le retour de sa compagne et surtout pour ne pas penser aux divers méfaits quil avait envie de commettre avec elle, Frédéric se replongea dans les événements de ces derniers mois, des deux dernières années en fait.
Entre lachat du site et la vente de la rue Molière, quatre mois sétaient écoulés. Frédéric les avaient mis à profit pour créer et peaufiner les plans daménagement de ce quil appelait désormais « La Fabrique » mais surtout pour se faire rencontrer et si possible sapprécier les membres du futur groupe qui allait vivre ensemble.
Ce fut Fanny qui sintégra le mieux. Son manque dimplication dans le passé de lancien Frédéric y était sans doute pour beaucoup. Son statut de « soumise libre » aussi sans doute : personne ne la voyait comme une rivale.
Ce fut moins simple pour Nathalie. Féru de vérité, Frédéric navait caché à aucune de ses amours, les rapports qui le liaient à lex-flic ; aussi la belle rousse fut-elle accueillie avec une certaine froideur par Frédérique. Julie, en revanche et sans doute parce quelle tenait à ce que sa trahison restât secrète, la traita demblée en amie.
Quant à Lucile, elle tissa rapidement des liens complices avec les quatre femmes qui formaient le « Harem » de son homme : elle avait convenu de toutes les trouver sympathiques et ne revint à aucun moment sur sa décision.
***
Fanny fut la première à sinstaller à « la fabrique ». La maison de repos située à quelques kilomètres était en pénurie dinfirmières, il ne fallut que quelques heures pour quelle fût embauchée. Elle posa ses valises en juin soit trois mois après le début des travaux et campa plus quelle habitât jusquà ce que son appartement fût terminé quatre mois plus tard. Elle ne fut pas mécontente de voir arriver Nathalie.
***
Nathalie la rejoignit mi-août. Son intégration au lycée de Suresnes avait tourné court : ses collègues, au mieux lignorèrent, au pis la méprisèrent mais ce fut des parents que vint lestocade. À la fin du deuxième trimestre, une de ses élèves de seconde, sans papiers, fut arrêtée à sa sortie de cours dans un déferlement duniformes. La famille faisait lobjet dun arrêté dexpulsion que le commissaire du cru avait décidé de mettre à exécution mais ce fut Nathalie quune frange non négligeable des parents délèves, aussitôt érigée en comité de soutien, désigna comme linstigatrice de ce coup de force. Son année était torpillée et elle, persona non grata. Elle demanda sa mutation quelle obtint en un battement de cil, dans un lycée du Beauvaisis, à moins de trente kilomètres de « la fabrique ».
Les travaux étant loin dêtre terminés, elle cohabita avec Fanny dont elle apprécia la gentillesse mais surtout la sérénité et la simplicité.
Les profs naiment pas les flics
OK ! Ne leur cache rien. Dis-leur que tu as été flic et pourquoi. Profite de la réunion de pré-rentrée pour leur expliquer les raisons qui tont fait revenir dans leur bercail. Sils ne sont pas trop cons, ils comprendront que tes motivations pour enseigner sont bien plus puissantes que les leurs. Moi, jai bossé aux urgences, en psy et en chirurgie réparatrice.
Le militantisme sous-jacent de ce discours ne surpris pas Nathalie. Ce qui létonna, cétait laspect guerrier du discours de Fanny. Celle-ci lut la stupeur dans le regard de son amie et poursuivit.
Ouais ! Tu te demandes comment ça se fait que je sois aussi volontaire en paroles et en même temps soumise ? On peut y voir une contradiction. Mais en fait, je crois que je ne suis pas soumise. Jai juste besoin de douceur et cest ce que me donne Frédéric. Mais pour cela, il doit me mettre en condition de la recevoir et de laccepter. Quand jy réfléchis, il ma toujours donné ce dont javais besoin à linstant où jen avais besoin. Ce ne sont pas ses désirs qui le guide mais les nôtres. En fait, je crois que la seule véritable soumise de notre groupe de femmes, cest Lucile. Parce quelle lui offre la seule chose dont il a envie et dont il a besoin : la possibilité de veiller sur nous toutes à tous moments. Que ce soit Julie, Frédérique, toi ou moi, nous ne sommes que des sangsues. Nous tirons notre force de Frédéric mais nous ne lui apportons rien en échange si ce nest un plaisir fugace. Quant à Lucile, nous sommes de vraies salopes avec elle parce que nous abusons de son Amour juste pour la satisfaction de notre bien-être. Pourtant, et cest le plus bizarre, nous ne sommes pas heureuses. Toutes, sans exception, il nous manque quelque chose. Même à Julie dont on ne peut pas dire quelle fasse vraiment partie du cercle.
Jai beaucoup réfléchi avant de comprendre de quoi il sagissait, ce nétait pourtant pas bien compliqué à comprendre
Nathalie lui lança un regard interrogateur mais Fanny ne poursuivit pas.
Réfléchis ! Je ne veux pas que cette idée vienne seulement de moi, je voudrais quelle vienne de nous toutes. Nous lui devons bien ça : un cadeau commun pour rendre le sourire à lhomme que nous aimons et qui nous a rendu la vie.
Nathalie lui lança à Fanny un regard désemparé qui lui répondit dun sourire.
Pense aux raisons de ta présence ici, aux motifs qui vont bientôt nous y réunir et la conclusion simposera delle-même. Quand tu auras trouvé, nous aurons une petite discussion avec Frédérique et Julie et quand nous seront toutes les quatre daccord, nous en parleront à Lucile.
***
Nathalie, préoccupée de sa rentrée, de ses nouveaux collègues et surtout de ses nouveaux élèves, mit quelques jours à trouver la réponse de lénigme. Elle déboula dans la chambre de Fanny qui acquiesça en souriant.
Il est temps dappeler Frédérique et Julie dit la jeune femme brune en embrassant la rousse.
Dix secondes, cest le temps quil fallut à Frédérique pour découvrir la solution.
Le mieux, dit Fanny, serait que ce soit toi qui appelles Lucile. Hormis toi, nous sommes toutes libre ce week-end mais comme ta présence est indispensable, il te sera plus facile de trouver un créneau commun cette semaine ou la prochaine. Limportant, cest que lui ne sache rien de cette rencontre
Mercredi prochain dit Julie qui, curieusement, nignorait rien des emplois du temps de ses consurs. Frédérique na pas de rendez-vous et cest le jour de bibliothèque de Lucile
Frédérique acquiesça en lançant à Julie un regard étonné.
Il faudra que vous montiez à Paris, jai un rendez-vous à dix heures que je ne peux pas remettre. Frédéric sera en réunion de chantier au cabinet de larchitecte mais comme il nest pas impossible quil se déplace jusquà la fabrique pour voir lavancée des travaux, pas question de se voir là-bas.
Il navait pas fallu à Lucile plus de temps quen avait mis Frédérique et elle avait sa petite idée sur la façon de réaliser ce projet.
***
En cette mi-septembre, les « 4 Temps » quittaient déjà leurs habits de rentrée pour revêtir ceux de Noël. Lucile leur avait donné rendez-vous au centre commercial afin de pouvoir prétexter une séance shopping si Frédéric linterrogeait sur sa journée. Ce que, naturellement il ne manquerait pas de faire tant il était avide de tout savoir de ses occupations même sils nétaient séparés que quelques heures.
Julie et Frédérique arrivèrent les premières rapidement suivies de Fanny et Nathalie. Toutes quatre papotèrent de lavancée des travaux et se gaussèrent de Lucile qui, comme de juste, habitant le plus près arriva bonne dernière. Les retrouvailles furent joyeuses bien que Frédérique lançât par moment des regards jaloux à Lucile qui fit semblant de nen rien voir.
Elles papotèrent quelques minutes puis Nathalie, habituée à respecter le timing serré de ses heures de cours, lança la discussion. En posant simplement la question :
Comment allons-nous procéder ?
***
Vers dix-sept heures, alors que Lucile sapprêtait à quitter la Défense après avoir dit au revoir à Fanny et Nathalie, elle reçut un texto de Frédéric lui demandant ce quelle faisait. « Shopping » répondit-elle, « Aux 4 Temps ». « Retrouvons-nous Chez Camille à Suresnes. Jai de bonnes nouvelles ! » Lucile brûla denvie de lui dire quelle aussi mais elle se contenta dun « OK » passe-partout. Elle voulait rentrer à pied mais opta finalement pour le 275 qui la déposerait à deux pas de chez elle.
***
Lucile hésita longtemps entre une robe bleue à motif et une robe verte unie. Elle opta finalement pour une courte jupe rouge surmonté dun caraco de la même teinte qui mettait en valeur son bronzage. Elle se dispensa de dessous et appela une voiture.
Frédéric était déjà là lorsquelle fit son entrée. Les quelques convives masculins sinterrompirent en la voyant et la suivirent des yeux tandis quelle se dirigeait vers son amant. Frédéric se leva en souriant et linvita à prendre place à ses côtés afin que tous pussent ladmirer. Certes, cette position serait moins commode pour discuter mais Lucile nen eut cure, elle était dhumeur coquine et entendait bien communiquer cette caractéristique à son bien-aimé.
***
Oh Mon chéri, cest merveilleux dit-elle en posant sur la cuisse de Frédéric une main caressante. Fin juin ou début juillet, cest un timing parfait pour emménager. On n
Frédéric linterrompit dun baiser tandis quil guidât la main de la jeune femme de sa cuisse à son entrejambe.
Jai eu envie de toi toute la journée lui dit-il à loreille. Je ne tiens plus et ta tenue narrange rien.
Est-ce cela que tu veux ? répondit-elle en reprenant sa place après avoir libéré le sexe de son conjoint de la double prison de tissu où elle était enfermée et commencé à doucement le caresser.
Exactement affirma-t-il sur le ton du badinage, je ne pouvais espérer meilleure suite à cette journée que jai tout de même passée entouré dhommes plus barbus et revêches les uns que les autres. Ta douceur menchante.
Jaurais fait plus si nous navions été quentre nous
Rien que dy penser, jen ai leau à la bouche.
Dommage que nous ne puissions pas nous éclipser ensemble vers les toilettes, jaurais offert à ta bouche un liquide plus savoureux que de leau.
Sous la table, la main de Lucile se raffermit sur le membre dur de son chéri et, tout en restant aussi discrète que possible, elle amplifia les mouvements de son poignet.
À ce rythme, je ne vais pas résister bien longtemps assura-t-il en se cachant derrière le menu.
As-tu fait ton choix ?
Le serveur savançait dans leur direction, pour se donner une contenance, Lucile porta à ses lèvres le verre commandé pour elle par Frédéric avant son arrivée. Elle avala une gorgée de Cuba libre (avec très peu de rhum) et commanda sans cesser ses caresses masturbatoires. Frédéric, dont la contenance était moindre, choisit une entrée et un plat et réserva sa décision pour le dessert. Il fit accompagner le tout dune bouteille de Bourgueil.
Je vais jouir, tu sais ! dit-il en explosant dans la main de sa Douce.
Lucile éclata dun petit rire cristallin et porta à ses lèvres sa main souillée. À petits coups de langue discrets, elle lapa le liquide qui parfumait ses doigts puis se laissa amoureusement aller contre lépaule de son amant.
Jaime le goût de ton sperme, il te ressemble : âpre au début mais merveilleusement parfumé. Tu devrais me laisser lavaler plus souvent.
Si tu continues sur ce ton, je ne vais pas tarder à bander de nouveau. Méfie-toi jeune fille, il pourrait bien ten cuire
Des promesses, des promesses mais jattends toujours que tu me fesses. Alors, comme tu dis, je vais continuer sur ce ton. Après tout, moi, je nai pas joui.
Frédéric plaqua sa main sur la cuisse de Lucile, ouvrit la bouche pour parler et marqua un temps darrêt. Il pesait le pour et le contre. Enfin, il se décida.
Relève ta jupe et écarte les jambes.
Lucile fut surprise. Elle regarda Frédéric dont les traits sétaient durcis. Elle avait pour la première fois affaire au Maître, elle obéit.
La main de Frédéric remonta lentement du genou au pli de laine. Il sourit en sentant le sexe de Lucile exempt de culotte. Il lui fit part de son plaisir et caressa du bout des doigts lentrée de sa vulve et son clitoris. Une violente coulée de cyprine les accueillit tandis que la belle ne pût retenir un soupir.
Ne compte pas jouir ici. Je réserve cela pour la maison où tu pourras texprimer tout à loisir. Je vais juste tamener au bord du gouffre et timposer quelques piqûres de rappel tout au long du dîner. Jespère que ce programme te convient parce que nos plats arrivent et que jai choisi une blanquette pour garder une main libre à ton intention.
Lucile nestima pas indispensable de répondre immédiatement. Dautant que le serveur était maintenant à portée de voix et quelle voulait éviter que les soupçons quil ne pouvait quavoir ne soient confirmés par des paroles trop évidentes.
Elle attendit léloignement du serveur qui sétait éternisé en attendant que Frédéric daigne goûter le vin et donner son assentiment pour déclarer :
Oui Maître, ce programme me convient.
Bonne fille ! murmura Frédéric frémissant de plaisir avant de porter une bouchée à ses lèvres.
Ils dînèrent en silence, néchangeant que de rares et brefs commentaires sur la qualité des mets quils dégustaient. Cependant, Lucile était bien moins sereine que ne le laissait voir son calme apparent. Les doigts de Frédéric tantôt fouillaient sa chatte, tantôt pinçaient son clitoris, tout cela de façon fort irrégulière et totalement imprévisible. Il se tint durant tout le repas à sa promesse de la maintenir sur le fil du rasoir. Elle exulta lorsquelle lentendit refuser un dessert et demander quon lui commandât une voiture.
Monsieur désire-t-il un taxi ou une voiture de place ? Nous avons des accords avec les deux.
Une voiture de place serait parfaite. Merci beaucoup.
Il régla laddition et, galamment, aida Lucile à se lever.
***
Lhabitacle de la voiture était spacieux et séparé du chauffeur par une vitre opaque. Un interphone servait au client à donner ses directives. Frédéric en usa. Il donna ladresse de Courbevoie en précisant que rien ne les pressait. Lucile le foudroya du regard : elle, ressentait comme une urgence.
Frédéric la calma dun baiser et lenlaça. Il la serra contre lui, la joue de la jeune fille reposant sur son torse puis, délicatement, il poussa son visage vers son entrejambe.
Jai très envie que tu me suces dit-il dune voix normale, sans crainte dêtre entendu du chauffeur. Tu veux bien faire ça pour moi, petite chienne ?
Oui Maître répondit-elle sur le même ton.
Allonge-toi sur la banquette et écarte les cuisses, je veux pouvoir te doigter pendant que tu me suces.
Lucile obtempéra sans remarquer quun point rouge très discret venait de sallumer derrière le capiton du plafond. Elle était excitée, bien plus quelle ne sy serait attendue. Maintes fois elle avait pensé à la façon dont se déroulerait la première fois où Frédéric et elle joueraient à ce jeu dangereux, jamais elle navait soupçonné que cela se produirait aussi naturellement. Pas plus quelle navait imaginé la plénitude quelle ressentirait à se soumettre ainsi aux désirs de son amoureux. Elle sentit un doigt puis deux glisser lentement sur les lèvres de sa vulve. Son plaisir fut si vif quelle poussa le sexe de son homme un peu plus profondément dans sa gorge, lui arrachant un râle de bien-être.
Tu es divine dit-il en prenant possession de son vagin.
Elle sentit la cyprine sépancher et resserra encore son étreinte sur la hampe. Très lentement, sa langue se mit à caresser la tige et le gland de son homme alors quelle conservait encore son sexe profondément enfoncé dans sa bouche. Enfin, elle fit refluer le vit pour mieux laspirer de nouveau. Frédéric ne put retenir un soupir dextase.
Oooh que jaime ta bouche dit-il en guidant son pouce sur les renflements musculeux de lanus de la jeune fille.
Elle en éprouva surprise et plaisir : par ce geste il prenait totalement possession delle. Elle en rêvait, il le faisait. Elle avait réservé pour lui cette ultime virginité, enfin, elle allait la lui offrir. Peut-être pas tout de suite, peut-être attendrait-il une situation plus confortable
peu importait. Elle était prête. Lémotion fût si forte quun court instant, elle sinterrompit. Une très légère claque sur la tête la ramena à la réalité.
Jai toujours eu envie de te fesser, tu sais. Je crois bien que tu viens de men offrir loccasion.
Nouveau vertige. Lucile redoubla dattention et tenta dexpulser de ses pensées la vague de désir qui la submergeait. Ses lèvres se firent plus tendres, sa langue plus active. Elle voulait le faire jouir avant leur arrivée afin quil pût enfin soccuper delle lesprit serein. Être fessée par lui, elle en rêvait depuis le soir de leur premier dîner et elle en éprouvait une insupportable frustration depuis quelle avait vu sabattre la main de Frédéric sur la croupe de Nathalie : « dans un instant, se dit-elle, je ne serais plus jalouse de Nathalie, Frédérique et Fanny » qui avaient joui de ce jeu érotique dont elle était jusqualors privée.
Elle goba à nouveau le sexe dans son entier et Frédéric râla. Il lencouragea dune caresse, elle fixa son rythme sur celui du pouce enjôlant son anus. Sa bouche montait et descendait sur la tige qui se mit à vibrer, à grossir encore. Elle sentit perler une goutte de plaisir et le corps de son amant se tendre. Le premier jet la surprit néanmoins, sans doute parce quil coïncida avec une pression plus forte du pouce de son amant sur sa porte étroite. Le pouce senfonça en elle tandis que Frédéric exprimait sa jouissance dans la bouche de Lucile.
Ils eurent à peine le temps de se rajuster que la voiture se garait déjà au bord du trottoir, juste devant le pavillon.
Pars devant dit Frédéric, je règle le chauffeur et jarrive.
***
Cest à cette soirée que pensait Lucile en couchant Gé. Une soirée merveilleuse qui alimentait encore, dix mois plus tard, nombre des fantasmes et des désirs de la jeune femme. Une soirée qui ne sétait jamais renouvelé dont le point dorgue avait été lannonce par Lucile de sa future maternité ce qui, dans lesprit de Frédéric, avait apparemment tout changé. Depuis, Frédéric nétait que tendresse et douceur avec elle et même quand ils faisaient lamour, Frédéric ne procédait plus avec Lucile quavec dinfinies précautions.
Au début, elle avait pensé quil agissait ainsi à cause de sa grossesse mais depuis deux mois que Gé était née, rien navait changé. Or, maintenant quils étaient installés à la fabrique, elle avait bien lintention de lui signaler son besoin daction. Il nétait pas question quelle soit la seule de son harem à être traitée en princesse. La jalousie quelle avait naguère éprouvée repointerait son nez de buse et elle nen voulait à aucun prix. Pas plus quelle ne voulait abandonner lespoir de revivre une soirée aussi intense. Elle se surprit à en rêver.
***
Elle avait attendu debout dans le salon, désemparée par labandon dont elle était victime.
« Pars devant, je règle le chauffeur et jarrive » lui avait-il dit. Mais il narrivait pas et lattente se prolongeait, les idées se télescopaient. « Il avait peur dêtre ainsi avec moi, est-ce quil aurait fui
Il en a lhabitude
» Elle nosa pas aller voir ce qui le retenait. Par peur quil ait disparu ? Sans doute pas. Plutôt par crainte quil arrivât et fût mécontent de sa tentative despionnage. « Tu ne me fais pas confiance » aurait-il pu lui dire. Elle ne souhaitait pas que cela arrivât. Elle prit donc son mal en patience et resta debout face au canapé tout en gardant un il sur lentrée.
Tu aurais pu te mettre nue, cela nous aurait gagné du temps ! affirma-t-il sans un mot dexplication pour son retard.
Lucile se dévêtit sans attendre et resta les bras ballants, impatiente dentendre ses ordres.
On attend son maître à genoux, généralement face à la porte par laquelle il va entrer. À moins, bien sûr, davoir reçu dautres consignes. Ce nétait pas le cas ce soir et je veux croire que tu ignores tout du protocole des soumises. Cependant, nous en avons assez parlé pour que tu puisses deviner ce que jattendais de toi. Nous allons donc reprendre de zéro ; agenouille-toi !
Lucile fut un peu prise au dépourvu par ces reproches mais elle obéit ; navait-elle pas décidé de jouer le jeu ? Navait-elle pas désiré ce jeu ? Si ! Bien sûr ! Alors elle se plia aux exigences de celui qui, ce soir-là, était son maître.
Tiens-toi droite lui enjoignit-il lorsquelle fut en position. Je constate que tu ne sais pas quoi faire de tes bras, croise les dans ton dos, tu verras que cela taidera. Écarte un peu les jambes, je dois pouvoir voir ton sexe et constater dun seul regard si tu mouilles et si tes lèvres sont ouvertes. Maintenant, assieds-toi sur tes mollets
Non, pas comme ça. Laisse descendre tes fesses, tends tes pointes de pieds. Voilà, cest mieux.
Je sais que cette position nest pas la plus confortable mais cest celle qui me plaît et, si elle fatigue les chevilles, elle a le mérite dépargner le dos. Comme il peut arriver quune soumise reste ainsi plusieurs dizaines de minutes, il vaut mieux prendre soins des muscles les plus porteurs pour quelle puisse ensuite se lever sans aide. Comprends-tu ?
Il attendit un signe dassentiment de Lucile avant de poursuivre :
Bien ! Passons aux choses sérieuses. Ne tai-je pas promis une fessée ?
Allons mademoiselle, en position, sur le canapé.
En labsence de directives précises, Lucile prit place sur le canapé dans la position exacte que Frédéric venait de lui apprendre. Elle avait bien conscience que celle-ci ne correspondait pas à la demande du maître mais comme elle ne voulait commettre aucun impair en prenant une initiative malheureuse, elle préféra patienter ainsi et que les mains de Frédéric la poussent à modifier sa tenue. Docilement, elle suivit les indications tactiles. Ses mains, entre lesquelles elle appuya sa joue, vinrent se poser sur lappui tête tandis que son dos se cambra pour offrir ses fesses au bon plaisir de son amant.
Le doigt qui vint caresser les lèvres de sa vulve la surprit. Telle nétait pas la sensation à laquelle elle sattendait. Elle frissonna.
Patiemment, Frédéric caressa Lucile. Il le fit sans douceur en concentrant son attention sur les lèvres et le clitoris de sa patiente. Simultanément, il lui prodigua conseils et consignes.
Dordinaire, je conseille à ma soumise de compter les coups quelle reçoit. Cela lui permet de détourner son attention de la douleur pour se concentrer sur la façon dont ils sont modulés ainsi que sur leur nombre afin de nen pas perdre le décompte. De toi, je ne vais rien exiger de tel. Je te demande en revanche de me raconter ta soirée et les sensations qui lont accompagnée. Je veux que tu le fasses en détail car je poursuivrai la fessée tant que je ne serai pas satisfait de ton récit. As-tu bien compris ce que je te demande ?
Lucile, plus préoccupée du doigt qui massait son clitoris que des paroles de son compagnon, ne répondit pas. Frédérique, Fanny, Nathalie et même Julie auraient été giflées pour un tel manquement. Il nagit pas ainsi avec Lucile ce soir-là. Dun claquement de doigt il éveilla son attention et, patiemment, répéta ses instructions.
Je ne vais pas te laisser jouir, pas maintenant reprit-il quand elle eut répondu par laffirmative à sa question. Je vais juste tamener au bord du plaisir. Ton récit devra commencer juste après que ma main ait frappé ta fesse pour la première fois
Jai compris répondit-elle à la question quil navait pas posée.
Le coup ne fut pas long à sabattre mais Lucile eut quand même limpression que son attente durait des siècles. Elle ne savait comment réagir : devait-elle préparer mentalement le discours quelle allait tenir ou se laisser bercer par le plaisir qui montait lentement en elle ? La première claque mit fin à son dilemme.
Après ma douche
jai longuement hésité sur la tenue que jallais porter. Je voulais être à la fois belle et aguicheuse, pour toi. Jai choisi cette te
nue et je nai pas mis de dessous. Je voulais que tu
sache que je
suis à toi.
À chaque claque, elle marquait un bref temps darrêt et reprenait le fil de son discours. Elle sinterrompit plus longtemps lorsquune série de coups plus rapprochés la heurta. Elle la ponctua dahanements et mit quelques instants à retrouver ses esprits.
Dans le taxi, jai rêvé à ce que nous ferions ce soir. Je voulais être mouillée, je voulais que tu le sentes, que tu le saches. Jaurais aimé a
voir le courage de
me caresser mais je nai p
as osé. Javais envie de toi. Tellement envie que quand tu tes levé pour maccueillir, le désir de magenouiller et prendre ta queue dans ma bouche ma envahie
Là encore je
nai pas osé. Je me suis assise. Le désir me brûlait. Javais
envie de
sentir ta queue
en moi. Et tu as pris ma main, tu las guidée. Cétait plus quune demande, cétait un ordre ! Et
jai adoré ça. Ja
ttendais ce moment depuis si longtemps que jaurais pu en jouir si je navais pas
dû me concentrer pour res
ter discrète. Alors je tai branlé. Jaurais voulu pouvoir me glisser sous la table pour te sucer. Jen avais tellement envie
mais jai juste essayé de
Viens tallonger sur mes cuisses linterrompit-il. Je veux te fesser dans une position plus classique.
Lucile bougea. La peau de ses fesses sétait tendue sous les coups, elle éprouva une vive douleur en se mettant debout, une larme coula sur sa joue.
« Ne te déconcentre pas se dit-elle en sallongeant sur les cuisses de son amant, surtout ne perds pas le fil. » A peine fut-elle en position que la première gifle claqua lui arrachant un cri. Il lui fallut faire un effort herculéen pour reprendre le cours de son récit.
Jai essayé de rendre mes doigts aussi doux que mes lèvres et pendant quils coulissaient sur ta verge, je rêvais que cétait ma bouche qui te pompait. Quand tu as éjaculé, je nai pas résisté à lenvie de te boire, comme si, fi
nalement, je tavais vrai
ment sucé.
Et puis tu tes mis à me caresser et jai cru que jallais mourir tellement cétait bon dit-elle très vite de peur dêtre interrompue. Quand tu mas dit que tu ne voulais pas que je jouisse jai bien cru que ça allait arriver tellement ça ma excitée.
Lucile marqua une pause. La main de Frédéric ne la frappait plus, elle la caressait tendrement. Que cachait cette douceur ? Était-ce un temps de repos comme celui quil avait imposé à Nathalie ou cela signifiait-il la fin des hostilités alors quelle navait pas, loin sen fallait, terminé son récit ?
Continue ! ordonna Frédéric impatient.
Nous sommes sortis du restaurant. Je calculais le temps qui nous séparait de la maison. Vingt minutes ! Dans vingt minutes il va me prendre. Jétais chaude, prête à tout mais à mille lieues dimaginer ce qui allait se passer.
Tu as voulu que je te suce ! Ça ressemblait à une demande mais en vrai, tu exigeais, tu commandais. Dailleurs tu mas traitée de chienne. Et je voulais lêtre, ta petite chienne. Alors jai obéi. Jai relevé ma jupe et écarté les cuisses. Jai exhibé ma chatte en pensant que, peut-être le chauffeur pouvait la voir. Javais honte mais jai quand même gobé ta queue. Jen avais trop envie. Je laurais même fait si nous avions été à pied.
Je tai sucé et tu mas caressée, la chatte mais surtout lanus. Tu prenais possession de moi. Sentir ton pouce masser mon cul cétait
Cétait magnifique. Tu avais deux doigts dans mon con, ta queue dans ma bouche, quand tu as enfoncé ton pouce dans mon cul, jai joui. En même temps que toi. Jai joui en te buvant et cétait linstant le plus merveilleux de ma vie. Maintenant, non seulement je taime mais je suis à toi.
Considérant la confession comme terminée, Frédéric invita Lucile à se lever. La jeune femme senti la peau de son fessier se contracter de nouveau et par un jeu de miroir elle put constater son éclatante teinte écarlate. Curieusement, elle ressentit de la fierté de sêtre pliée sans faillir aux exigences de son Maître. Elle décida de taire encore la nouvelle qui pourtant lui brûlait les lèvres afin daller jusquau bout de cette soirée de rêve. Cest Frédéric qui prit la parole.
Il faut éteindre le feu de ce joli petit cul. Allons vite dans la salle de bains, jai faim de toi.
Lucile grimpa en vitesse. Frédéric avait raison, son postérieur était en feu et chaque marche avivait sa douleur. Elle sengouffra dans la salle de bains et alluma leau de la douche. Elle régla la tiédeur sur sa main et quand les deux températures lui semblèrent égales, elle doucha abondamment ses fesses en prenant soin de casser le jet sur la cambrure de ses reins. Cest le moment que choisit Frédéric pour entrer. Il était nu, déjà. Et il sengouffra sous la douche. Il enlaça Lucile, elle sentit aussitôt le sexe de son amant sinsinuer entre ses jambes. Malgré son envie, elle nosa pas gigoter pour le glisser entre ses lèvres. En tant que soumise nétait-ce pas ce quelle était ce soir ? elle savait ne pas en avoir le droit. Mais même en tant quamoureuse, elle naurait pas osé. Ceut été trop érotique. Elle réprima son désir et Frédéric le sentit.
Je taime ! lui dit-il en glissant peu à peu vers le bas. Je taime et jai faim de toi.
Déjà les lèvres de Frédéric ébauchaient un baiser sur le ventre de Lucile. Et il saccroupissait, il descendait toujours plus bas. Nombril, mont de vénus, il se perdit autour du clitoris. Lucile ondula comme le roseau de la fable face à un vent violent. Les lèvres, la langue, les dents de Frédéric ne laissèrent pas un instant de répit à Lucile. Il lui avait dit avoir faim, il la dévora. Lucile se laissa aller. Elle sentit la boule de désir se diluer en plaisir qui envahissait son corps. Cétait comme un orage sec plein déclair merveilleux qui lui voilaient la vue, comme les lazzis dun violon qui inondaient son ouïe. Puis peu à peu elle saffaissa. Les décharges de jouissance ne la soutenaient plus. Frédéric prit le relais. Il lemmena dans la chambre.
Elle aurait dû se taire mais lorsquelle la déposa sur le lit, alors quil se penchait sur elle pour lembrasser, elle lui révéla son secret, la nouvelle quelle brûlait de lui annoncer.
Je suis enceinte mon Amour.
Le visage de Frédéric changea en un éclair, il sadoucit et sa main caressa la joue de Lucile. Il la fit ensuite glisser jusquau ventre de sa femme et le remplaça rapidement par son visage. Il déposa un baiser sur la peau frémissante et commença à parler à son . Sans le vouloir, Lucile avait mis fin à la débauche. Dix mois plus tard, elle regrettait encore davoir eu la langue si bien pendue.
Lucile sébroua pour laisser derrière elle les derniers fragments de souvenir, se pencha pour embrasser Gé qui se trémoussa en ronronnant et sortit en sautillant pour aller retrouver son amoureux.
***
Franck riait à gorge déployée. A bientôt quatre ans, il avait fait la connaissance de sa petite sur et en était immédiatement tombé amoureux. Maintenant quil allait la retrouver et vivre à ses côtés, il ne pouvait cacher sa joie. « Quand on arrive ? » demandait-il à tout bout de champs à Frédérique et à Julie qui lui répondait aussi sereinement que possible. Désormais, il restait moins de deux heures avant les retrouvailles et le gamin sautait de joie dans son siège .
À lavant, Frédérique conduisait. Elle était un rien anxieuse de la plongée dans linconnu quelle allait opérer. Certes, elle sentendait bien avec toutes les filles et ses rapports avec Frédéric étaient au beau fixe mais entre sentendre bien et vivre tous ensemble, il y avait quand même une sacrée différence. Elle sétait tout naturellement ouverte de ces inquiétudes auprès de Julie qui lui avait ri au nez.
On ne va pas sinstaller dans un dortoir mais dans un appartement. Si tu ne veux voir personne, rien ne tempêchera de tenfermer chez toi. Je ne vois vraiment pas ce qui tinquiète. À moins que tu ne sois encore un peu jalouse de ne plus être la seule mère de léquipe ajouta-t-elle, perfide.
Frédérique rit de mauvaise grâce et tira la langue à son amie.
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Fanny et Nathalie mettaient la dernière touche à lappartement de Frédérique et Julie. Lune comme lautre pensa que les deux filles ne manqueraient pas de place dans leurs huit pièces : il y avait de quoi se perdre mais aussi la possibilité de se faire la gueule sans risque de se croiser.
Au cours des mois passés, les deux filles étaient devenues amies, cest donc tout naturellement quelles faisaient équipe sur lagencement de lappartement. Elles envisageaient lavenir immédiat sous les meilleurs auspices et attendaient avec impatience larrivée des deux dernières habitantes du lieu. Elles firent de leur mieux pour rendre la place agréable. Fanny rajouta un bouquet dans le salon, Nathalie mit la dernière main aux chambres, elles se retrouvèrent devant la porte et, bras dessus bras dessous, sortirent se promener.
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Je suis un peu nerveux avoua Frédéric dès que Lucile eut refermé la porte de leur chambre.
Monsieur souhaite que je le détende répondit-elle en ébauchant un effeuillage. Je suis aux ordres de Monsieur
Une lueur de concupiscence dans le regard et un sourire au coin des lèvres de son homme suffirent à Lucile pour comprendre quelle avait opté pour le comportement approprié à la situation. Elle poursuivit son strip-tease en se déhanchant aux sons languides dune musique imaginaire. Puis, quand elle fut nue, elle prit la position agenouillée quil affectionnait.
Je vois que vous navez pas oublié vos leçons dit-il en se levant du lit sur lequel il était allongé. Voyons quels autres souvenirs vous restent ajouta-t-il en sapprochant jusquà leffleurer.
Lucile glissa ses bras dans son dos se préparant ainsi à la fellation quil allait sans doute exiger delle. Frédéric, auquel ce geste néchappa pas, posa délicatement sa main sur la chevelure de sa jeune femme.
Est-ce là une façon de me dicter ma conduite ou simplement un geste danticipation ? demanda-t-il dune voix douce.
Une anticipation Monsieur répondit Lucile qui ne se doutait pas de ce qui allait suivre.
Frédéric lui tendit la main et, lorsquelle la saisit, attira violemment Lucile à lui tandis que dans le même mouvement, il lui administrait une claque sèche et sonore sur les fesses.
Personne, que je sache, ne vous a demandé danticiper mes désirs. Vous nêtes là que pour les satisfaire, quels quils soient et quel quen soit lordre. En position pour la fessée !
Lucile prit appui des deux mains sur le pied de lit et se cambra autant quil lui était possible afin doffrir sa croupe à son tendre bourreau. Elle écarta les jambes, autant pour camper fermement sur sa position en prévision des coups à venir que pour permettre à Frédéric de ne rien rater de son excitation. Une fois encore, il la surprit. Il senfonça en elle dun violent coup de rein et la besogna avec toute la puissance dont il était capable sans négliger de la traiter de chienne, de catin et de femelle sans pudeur.
Lucile accepta tout avec félicité. Il lavait choisi elle ! Alors quil aurait pu, pour calmer ses ardeurs, avoir recours à Fanny. Ou même à Nathalie dont il soccupait désormais assez souvent. Mais cest à elle quil avait confié sa nervosité et pour ainsi dire sa faiblesse
désir, surprise, violence et surtout cette confiance dont elle était la seule dépositaire entraînèrent Lucile dans un maelström.
Frédéric dompta sa folie. Les sursauts du vagin de sa femme autour de sa verge étaient éloquents : elle jouissait. Il adapta son rythme afin que la douceur succédant au chaos pérennise le plaisir dans le corps de sa belle. Puis il cessa tout mouvement. Il sabandonna aux ondulations anarchiques de Lucile qui le menèrent sur le fil du rasoir.
Ta bouche ! exigea-t-il lorsque cessèrent les frissons.
Lucile, demie consciente, ne réagit pas.
Ta bouche ! répéta-t-il en la quittant et en la réveillant dune claque sur les fesses.
Lucile sagenouilla, mit les mains dans son dos et ouvrit la bouche. Jamais encore elle ne lavait sucé après quil leut baisée. (Elle ne lavait dailleurs jamais fait pour personne.) Cela lexcita. Elle avança les lèvres et goûta ses sucs intimes sur la verge de son amant. Le mélange de leurs deux odeurs, de leurs deux saveurs, lenvoûta. Elle goba le sexe bandé et sortit sa langue pour caresser le point précis ou verge et bourses se joignent. Frédéric grogna. Elle réitéra sa caresse.
Oooh Oui ! Comme ça, petite chienne ! la félicita-t-il en caressant la soie de ses cheveux.
« Petite chienne » cétait ainsi quil lavait appelée ce soir-là. Elle décida den faire son surnom secret, celui quelle utiliserait lorsquil labandonnerait pour aller soccuper dune autre et que les images seraient trop fortes pour quelle puisse leur résister. Elle aspira la tige et sentit sur sa langue les prémices du plaisir. Une seconde elle hésita entre faire jouir son Maître dans linstant ou faire durer sa fellation. Elle délaissa la verge pour les couilles. Un râle lui donna raison. Lentement, elle lécha le sac avant de le gober avec son contenu. Elle fit tendrement virevolter sa langue autour des testicules et attendit que Frédéric la contraigne pour reprendre entre ses lèvres le gland de son amant.
Regarde-moi dit-il. Je veux voir tes yeux pendant que je jouirais. Je veux voir tes yeux quand tu avaleras mon sperme.
Lucile leva les yeux sans cesser de branler le vit de la langue et des lèvres. Les joues creusées, elle pompa le nud désormais prêt à exploser. Un dernier râle et Frédéric sépancha. Elle avala le premier jet en compressant le gland entre sa langue et son palais mais elle conserva les autres. Elle allait lui montrer quelle était une bonne « petite chienne » en navalant que sur son ordre et puis elle reprendrait la queue en bouche pour la nettoyer des dernières gouttes de plaisir.
Lordre vint et elle obéit. Elle laissa couler le sperme dans sa gorge avant de déglutir. Et puis elle aspira le sexe un peu moins dur. Une caresse sur la joue lui commanda de sarrêter.
Au retour, la main de Frédéric passa devant les lèvres de Lucile. Elle la lécha.
Je suis votre « petite chienne » dit-elle. Dressez-moi ! Maître ! Sil vous plaît.
Elle navait pas baissé les yeux et regardait Frédéric bien en face. Il sut quelle ne plaisantait pas et que ces paroles avaient été mûrement réfléchies.
Daccord dit-il. Désormais tu seras ma petite chienne chaque fois que jen aurais envie.
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Frédérique et Julie ne furent pas accueillies par Frédéric mais par Nathalie et Fanny.
Ils doivent être en train de gâtiser autour du berceau. Même quand elle dort, ils ne peuvent pas sempêcher daller admirer la merveille, leur confia Nathalie.
Frédérique sourit. Elle reconnaissait bien là le caractère surprotecteur dont savait faire preuve Frédéric. Elle déchanta néanmoins quand, à lévocation de sa sur, Franck se mit à brailler quil voulait la voir « tout de suite ». Les quatre amies tentèrent à tour de rôle de calmer le bambin mais ce fut Nathalie qui lui fit retrouver sa tranquillité. Que lui dit-elle pour obtenir ce résultat, mystère et boule de gomme et le petit comme elle conservèrent le secret malgré les questions répétées et pressantes de Frédérique et de Julie.
Le calme revenu, Fanny invita ses amies à se rendre dans leur appartement. Elles en connaissaient déjà la superficie excentrique ainsi que lagencement des pièces mais ignoraient encore les aménagements commis par les piliers du lieu depuis larrivée de leurs meubles. Fanny et Nathalie séclipsèrent, flanquées de Franck, pour aller préparer la salle commune où se tiendrait le dîner.
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