Lectures Érotiques (19). Claude Sannois : « Couple » (Editions Blanche, 2005)
Ce livre de 141 pages est un roman sur la soumission dun couple et sa lente descente aux enfers, initiée par le mari, Renaud, et acceptée par sa belle épouse, Bénédicte. Louvrage est servi par une plume habile et élégante, qui nefface le malaise quon éprouve une fois terminée la lecture.
LAUTEUR
Malgré mes recherches, je nai rien trouvé au sujet de lauteur du roman, Claude Sannois.
Son éditeur dit simplement que « derrière le pseudonyme de Claude Sannois, se cache un écrivain confirmé, qui s'adonne pour la première fois à la littérature érotique ».
RESUME
" On ne joue pas impunément avec la sexualité " aurait pu être le sous-titre de ce roman.
Cette histoire, en dépit de ses aspects immoraux, parfois particulièrement scabreux, aurait pu commencer comme un roman d'amour. Lauteur dit même : « un Harlequin à leau de rose »
Renaud aime Bénédicte et l'épouse. Mais au bout d'un an, le désir s'est émoussé et le couple s'essaye à l'échangisme pour rompre la monotonie.
Ils prennent goût à cette ambiance qui décuple leur propre désir. Tout aurait pu en rester là.
Létape suivante est celle où Renaud pousse Bénédicte à devenir la maîtresse de Fabrizio, jeune et viril juriste italien, de passage dans lentreprise où travaille Bénédicte. Cest Renaud qui pousse Bénédicte à téléphoner à Fabrizio et à prendre rendez-vous. Lauteur décrit le plaisir douloureux de Renaud imaginant son épouse en train de se faire baiser par son étalon italien.
Renaud a ouvert la boîte de Pandore. Bénédicte y prend goût et entretient, pendant trois mois, une relation torride avec le jeune Italien, Renaud étant partagé entre la souffrance et lexcitation. Le départ de Fabrizio va apporter une accalmie temporaire, mais Renaud va aller plus loin.
La rencontre avec Edward le dominateur se fera à son initiative.
En parcourant les annonces érotiques dun magazine et notamment la rubrique « méli-mélo » (il sagissait des annonces de ce qui sappelait alors Le Nouvel Observateur), il sarrête à lannonce suivante : « Homme de la cinquantaine, BCBG, haut niveau socio-culturel recherche une belle jeune femme soumise, 25 ans maximum, désirant être reçue seule ou, le cas échéant, présentée par son mari »
Renaud va répondre à lannonce et va présenter, livrer Bénédicte à « Sir Edward », comme le dominateur se fait appeler.
Sir Edward réclame bien plus que l'exhibitionnisme de Bénédicte et exige sa parfaite soumission, sous les regards avides de son mari.
La première séance, celle de linitiation, sera suivie par beaucoup dautres.
La seconde séance de soumission sera dure, la soumise étant humiliée, se voyant imposée un collier et subissant les coups de cravache du dominateur, mais aussi de la part de son mari. Cest celui-ci qui prendra Bénédicte devant le maître, lequel reprochera à la jeune femme de sêtre laissée aller à jouir.
Il y aura dautres séances et dautres pratiques SM, avec sangles, pinces et fist, vaginal et anal.
Progressivement, la sexualité de Bénédicte va se développer plus vite que celle de Renaud. Elle s'éloigne de son mari et réclame toujours plus de son maître qu'elle voit seule. Toujours épouse de Renaud, Bénédicte appartient de plus en plus à Edward. La première fois, Renaud attend au bar de lhôtel excité et torturé, pendant que la séance se déroule dans une chambre. Par la suite, il namène même plus son épouse aux rendez-vous avec le dominateur.
Bénédicte y prend goût. Edward nest dailleurs plus le seul à en profiter, alors quil impose labstinence au mari qui lui a livré sa femme. Le piège se referme désormais sur le couple. Une nuit, Renaud découvre que son épouse a été « infibulée » : on lui a implanté un anneau avec un minuscule système à chiffres, qui ferme la vulve. Bénédicte a poussé à lextrême sa soumission.
Renaud, par amour et par goût de la soumission, acceptera à son tour d'être dominé par sir Edward qui en fera son esclave docile et attentionné. Son initiation se fera en présence de Bénédicte, qui va désormais inverser les rôles et dominer Renaud.
QUELQUES EXTRAITS POUR INVITER A LA LECTURE
Renaud et Bénédicte se découvrent
« Avant ces justes noces dont la partie mondaine rassembla trois cents personnes dans un château de la forêt solognote, Bénédicte avait pris toutes sortes davances avec son fiancé.
Elle avait éprouvé tous les égarements de la femme amoureuse. De son côté, Renaud ressentait sur le plan physique, envers celle quil avait connue adolescente originale et sage, puis étudiante sérieuse, dune élégance sûre et raffinée, un irrésistible attrait.
Extase et don total de Bénédicte qui, parfois, dans les cris et sous la violence de ses jeunes orgasmes, allait jusquà perdre le souffle... Frénésie de Renaud, tout à la fierté de la posséder, ne sachant jusquoù pousser le paroxysme et marquer son empreinte dans une chair aussi délicate... »
Le mari pousse son épouse à ladultère
« Donc Fabrizio la désirait. Il avait bien dû sarranger pour lui donner son téléphone...
Je lai, dit Bénédicte sur un ton résigné. Je lai de toute façon, sur un plan strictement professionnel...
Renaud la prit dans ses bras :
Tu vas ten servir...
Mais Renaud... Elle éclatait en sanglots : même si je le voulais, même sil fallait absolument te faire plaisir, je crois que je ne le pourrais pas !
Ces larmes, au lieu de laffliger, procurèrent à Renaud, non sans surprise, une très profonde émotion. Il laissa sa douce Bénédicte se dégonfler, sapaiser dans un dernier spasme, puis il exigea quelle cherche son carnet et il décrocha lui-même le téléphone. Plus tard, il ne saurait plus si cétait lui qui avait appelé, avant de tendre le récepteur, ou sil lavait regardée, elle, composer le numéro.
Un déclic. On répondait. La voix masculine que Renaud entendait pour la première fois dans un vertige, la voix à laccent étranger, immédiatement enjôleuse... Et ce mec, se demandant quelle bonne surprise, ne doutant pas, déjà, de sa bonne fortune, comme sil était prévisible que cette femme aussi la mienne !, se dit Renaud lincrédule ne pouvait, le moment venu, que se laisser tirer et tomber à ses pieds.
Enfin Bénédicte était une femme intelligente, pleine dà-propos en toutes circonstances.
Lautre proposait déjà. Prise de court, la douce chérie en parut un peu interloquée ; elle boucha lémetteur et, à lintention du jeune mari devenu bourreau :
Cest un rapide, comme tu pouvais ten douter... Il me propose que nous sortions dès ce soir...
Accepte.
Bénédicte revint à son correspondant. Renaud lentendit dire quelle était libre, effectivement, puis les deux interlocuteurs convinrent que lui, Fabrizio, passerait la prendre dans une heure. Il ferait un appel de phares dans la rue. Elle naurait quà se tenir prête et à descendre ».
La première fois
« Pourtant, sans que lalcool ait eu besoin de ly aider, une fascination stuporeuse succéda à cette manifestation de trop tardifs remords.
Il sombra alors dans une rêverie à lérotisme exacerbé. Encore un peu et il se mit à se masturber comme sil retombait en adolescence. À cinq ou six reprises, au cours de cette nuit de folie, il atteignit une jouissance éperdue, il remplit son slip dun sperme abondant. Tout en besognant son sexe, il voyait et avec quel relief ! le nud de ce type, supposé énorme, senfoncer dans le cul... dans le cul magnifique qui, jusquà cet instant, lui appartenait, lui appartenait jusquà la déraison ! »
Bénédicte y prend goût
« Ah ! Il navait plus besoin de la supplier, ni de la forcer à sortir, au bout de quelques semaines ! Avec quelle franchise et même quelle candeur lui faisait-elle part de ses impressions, de son trouble grandissant ! Oui, elle shabituait au plaisir effréné que lui dispensait Fabrizio, elle avouait le goût quelle prenait de lui !
Même si cela doit paraître naïf de la part de Renaud, et à peine un peu moins de la part de Bénédicte, ils étaient bouleversés par la facilité avec laquelle elle était devenue la maîtresse de lautre, du play-boy.
Renaud demanda peureusement :
Tu jouis davantage avec lui... quavec moi ?
Oui, mon chéri.
Elle navait pas voulu être cruelle. La réponse était venue sans préméditation, en toute simplicité.
Il est... hésitation il est beaucoup plus viril ?
Peut-être... »
Bénédicte assume
Sir Edward, lors de leur seconde séance, lui demande :
« - Alors, as-tu réfléchi à tes penchants ? Que penses-tu être aux yeux de ton mari : une pute ou une salope ?
- Sûrement pas une pute, puisque vous ne me donnez pas dargent.
- Tu as beaucoup desprit, constata le dominateur, mais on pourrait dire plus simplement que tu es une vicieuse.
- Oui, siffla Bénédicte, je suis une vraie petite vicieuse. Et perdant soudainement contenance, avec une montée de larmes inattendue : Renaud, pardon, il y a longtemps que tu aurais du ten douter ! »
Cravachée
Edward cravache Bénédicte sous les yeux de Renaud.
« Les deux premiers coups étonnèrent Renaud. Comment, ça nétait pas plus fort ? Le tourmenteur était méthodique, mesuré. Il avait le poignet souple. Il continua délicatement : un effleurage, une caresse si lon peut dire. Le corps de Bénédicte, seins plaqués au froid du mur, ne tressautait même pas. Il ny eut pas un gémissement, pas un « aï » de sa part. La spatule sappliqua plusieurs fois encore, puis plus vivement, quoique sans méchanceté, à lépiderme si joliment granulé du fessier. Au bout de quelques instants, une rougeur gagna jusquà ce quune brûlure significative fut ressentie par la captive, lui arrachant le début dune plainte. »
Renaud prend Bénédicte devant « le maître »
« - Voyons, reprit le mentor, descendez la culotte et enconnez-moi cette pute. (
)
Sir Edward regardait avec un intérêt bizarre.
- Ca y est, murmura Renaud après quelques ahans de délice, je suis à fond, parole, je la fous à la faire péter, je lai jusquau trognon. (
)
Contrite et toujours collée à la table, Bénédicte disciplina sa respiration, limita le crescendo de ses râles. Cest Renaud, cette fois, le gland rigoureusement enchâssé, le membre entier moulé jusque la garde dans les petites sécrétions blanches et mousseuses, qui allait nen plus pouvoir, qui nen pouvait plus. (
)
Acceptant la force des choses, Renaud colla lultime coup de boutoir dans le con de sa merveilleuse épouse. Le liquide séminal reflua aux commissures, comme dun entonnoir engorgé. Sir Edward pressa les fesses de Bénédicte et le con déglutit de façon incongrue. (
)
- Jai mes feux, se mit-elle à hurler, au risque dalerter le personnel de lhôtel. »
Punie pour avoir joui
Successivement, pour punir Bénédicte, Edward, puis Renaud, vont lui infliger vingt coups de cravache
« Au tour de Renaud dêtre le bras.
Ses coups manquaient de souplesse et de régularité. Le Maître ne put faire moins que de regretter à haute voix labsence de « velouté ». Il préféra, cette fois, que la soumise ne comptât pas : cest lui qui compterait. Une manière, probablement, de régulariser les coups, à plus forte raison si lépouse de Renaud mettait son point dhonneur à ne pas desserrer les dents.
- Dix, onze, douze.
Il fut enjoint à Renaud daller plus doucement.
- Dix-sept.
Il avait crié :
- Pute ! En frappant.
Au dix-huitième coup, il sécria :
- Salope !
Au dix-neuvième :
- Enculée !
Il était comme fou quand le vingtième coup tomba. »
Comblés tous les deux
« Renaud réalisa combien le dominateur avait été perspicace. Il avait réussi à les combler tous les deux. Elle dans la dépendance. Lui, dans le renoncement. (
)
Comme si une compensation devait être donnée et puisque Renaud navait plus aucun contact physique avec sa femme, celle-ci le gratifia de sa propre initiative ou sur ordre ?- dune mentale particulièrement raffinée. Cest ainsi que le mari eut confirmation, de la bouche de Bénédicte, que Sir Edward ne la conduisait plus dans lhôtel quil savait, mais que « léducation » se poursuivait en banlieue, dans une cave. »
Le choix de Bénédicte : la cravache
« A force de la harceler, Renaud eut un début de réponse. Non, ce nétait pas la peur du châtiment de Sir Edward qui instaurait entre eux, mari et femme, ces habitudes de mariage blanc. Quelque chose dautre la rendait loyale à son dominateur. (
) Cétait précisément quil ny eut plus de châtiments !
(
) Sir Edward, avec perspicacité, avait trouvé une rétorsion plus radicale. Il avait mis en balance les activités conjugales de Bénédicte et la jouissance quelle éprouvait sous la cravache. Elle ne serait plus traitée au moyen de cet instrument si elle fautait. Oui, Renaud devait ouvrir les yeux : (
) Bénédicte avait choisi la cravache ! »
Au terme du voyage.
Renaud, après la découverte de cet anneau, a écrit à Sir Edward, qui comprend quil est temps daller au bout avec le mari. Renaud est livré à trois malabars.
« Il navait pas fini de parler quen une fraction de seconde, le gland fut en lui. Chose inouïe : le reste de la verge, plus mince, la tige moins renflée que le boutoir glissa dun seul coup. Enculé jusquaux dents, il garda près de vingt minutes le mec dont les proportions auraient dû le mettre en déroute mais dont il tira, avec quelle fierté rageuse, sifflements, suffocations, giclées brulantes, coups de reins déments. »
Deux autres étalons lui passeront dessus :
« Moins douloureux à la pénétration, lubrifié par les décharges subies, déjà dilaté par le vit du précédent utilisateur, il servit à nouveau jusquà sentit se déclencher un orgasme violent comme une tornade. (
)
Le troisième acteur était chauffé à bloc. Il avait tenu la bonne occase pour les autres et il entendait bien prendre sa part. Il avait même assez de vigueur, ayant Renaud à saccroupir sous lui, pour lenfoncer et le relever, pour lempaler à sa guise. Mais lui aussi, après avoir éjaculé des tonnes, finit par samoindrir. »
CE ROMAN ET MOI
Je nai jamais aimé les romans SM, nayant jamais pu, par exemple, aller au bout de la lecture d « Histoire dO » de Pauline Réage.
Je ne saurais cependant prétendre être choquée par ces pratiques et je serai assez mal placée pour porter le moindre jugement.
Jexprime seulement un profond malaise après avoir lu ce texte. Comme il a été dit dans « Lectures érotiques 18 : Sex-addict », écrit par Guillaume Perrotte, ce qui est décrit ici peut se résumer ainsi « quand le texte devient dangereux ».
Jai raconté, dans les récits 16 et 25 de « Philippe le mari candauliste et Olga lépouse hypersexuelle » les séances SM que jai subies lorsque jétais sous la coupe de Rachid. Cest Marie C, qui me haïssait et qui voulait me séparer de Philippe, qui était à lorigine de ses séances.
Je renvoie à la lecture de ces textes, où jai avoué en particulier avoir connu à la fois douleur et plaisir, Je peux comprendre ce que Bénédicte pouvait ressentir.
Pourquoi ai-je accepté tout cela ?
Il y avait dabord lemprise quavait alors sur moi Rachid, dont je nimaginais pas à lépoque pouvoir me passer. Il suffisait dailleurs quil pose les mains sur moi et commence à me caresser, puis à me posséder pour que soit annihilée chez moi toute volonté de mopposer à ce que voulait pour moi mon homme, mon mâle, mon maître.
Javais honte de mon comportement, une fois passée la vague du plaisir. Mon éducation très religieuse, qui fait partie de lidentité culturelle dans mon pays dorigine, y contribuait très largement. En acceptant les séances les plus « hard », javais le sentiment dune juste punition pour mes fautes, pour mon comportement.
Nous avons su sortir de ces jeux dangereux, qui nont été quun moment dans la vie de notre couple candauliste, un moment où, je le reconnais, nous avons été très loin, et surtout pas loin du gouffre.
La lecture récente du roman de Claude Sannois ma remémoré cette période et ma fait mesuré doù nous étions revenus.
Lautre différence entre ce couple et le nôtre a été le rôle de Philippe.
Philippe est candauliste et ma poussé à assumer mon hypersexualité, y compris en ayant recours à un prédateur, Rachid. Dans le roman, Renaud est lui aussi candauliste, quand il pousse Bénédicte à prendre un amant, quand il prend contact avec Sir Edward. Reconnaissons à Renaud dêtre parvenu à ses fins, bien plus vite que Philippe, comme en témoigne la façon dont Renaud a poussé Bénédicte dans les bras de Fabrizio, alors que Philippe a mis près de sept années à me faire réaliser ses tantasmes candaulistes.
Renaud est cependant davantage « cuckold » que candauliste, il choisit la voie de la soumission et accepte dêtre privé de toute relation avec son épouse, ce qui ne fut jamais le cas de Philippe, quand bien même un autre lavait remplacé dans le lit conjugal. Philippe a accepté beaucoup de choses du fait de son immense amour pour moi, ça ne fait pas de lui un masochiste comme le personnage de Renaud, qui est décrit dans le roman.
Notre couple a connu, sous la domination de Rachid, une période quon peut qualifier de « cuckold », même si nous navons jamais été aussi loin que dans le roman de Claude Sannois.
Contrairement à Renaud, Philippe ne ma pas livré à un maître SM. Si Rachid avait déjà une réputation de prédateur, qui le poussait à profiter de moi et à nous humilier, cest ultérieurement, sous linfluence de Marie C que ce sont développées les séances SM.
Philippe a assisté aux séances dont jai parlées, a essayé en vain de sinterposer et, à la suite de celles-ci, a tenté en vain de me faire rompre avec Rachid. Certains lui reprocheront de ne pas avoir réussi et davoir laissé faire, il na en tout cas pas été complice de ces séances extrêmes, quand la partouze tournait en séance SM. En tout cas, contrairement à Renaud, Philippe na pas voulu ses séances SM et ny a pris aucune part. Candauliste, Philippe voulait me voir baisée devant lui, me voir jouir, pas me voir souffrir.
Cela est le cas aussi dans nos relations intimes, hors du cadre candauliste. Alors que, très rapidement, je lai dominé, le sodomisant, lenculant sauvagement avec un gode-ceinture, bien décidée à lui faire assumer sa bisexualité, javais bien du mal à ce quil pratique sur moi ces moments SM dont jai toujours eu besoin dans ma sexualité. Jai détaillé ces aspects dans « Philippe, le mari candauliste et Olga, lépouse hypersexuelle (4) : un couple pas comme les autres » publié sur HdS le 19 décembre 2016.
Jai un point commun évident avec Bénédicte : cest davoir compris très tôt la nature bisexuelle de mon mari et davoir eu loccasion et je dirai le plaisir de le voir assumer cette part de sa personnalité. Jaurai loccasion den reparler, car jai beaucoup de plaisir à être le témoin de ces moments où mon chéri assume cette autre part de lui-même.
En résumé, ce roman raconte un parcours qui nest pas le nôtre, ou du moins dont nous avons su nous éloigner.
Pour autant, il faut reconnaitre que cest ce que voulaient, non seulement Renaud, mais aussi Bénédicte.
Chacun a le droit dassumer ses envies. Parce que nous avons été au bord du gouffre, jai retenu de notre propre expérience quil faut veiller à se préserver, à protéger sa famille et sa réputation.
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