Mister Hyde 34
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La détermination et la colère de Frédéric sémoussèrent rapidement. Le châtiment quil avait prévu de longue durée ne tint que trois semaines. Un soir, traînant Lucile en laisse, il se présenta à la geôle et libéra Julie. Dans la foulée, il convoqua lensemble de ses femmes et leur tint ce discours :
Jai ressenti, en recevant votre présent, un sentiment de trahison : vous avez pénétré mon sanctuaire et en faisant cela vous lavez profané. Cette traîtrise, je ne la pardonnerai à aucune dentre vous. Cependant, en vous punissant comme je lai fait, je nai pas pris en compte les motivations qui vous ont conduites à commettre un tel acte. Fanny me les a exposées et sur linstant je nai rien écouté. Cela nest pas digne dun maître. Dautant quelles sont justifiées par les raisons qui ont présidé à la création de notre communauté et sinscrivent dans sa droite ligne. Il ressort de cela que je me suis montré injuste en vous imposant une punition disproportionnée. Jy mets donc fin dès maintenant.
Un soupir de soulagement émana de lassemblée. Il fut de courte durée.
Il nen reste pas moins que, si Julie et Lucile ont été sanctionnées dimportance, vous, mesdemoiselles, dit-il en sadressant à Nathalie fanny et Frédérique, je ne vous tiens pas quittes de votre perfidie ; je vous informerai en temps et en heure de la façon dont je souhaite vous voir expier.
Pour finir, je tiens à rendre hommage au courage de Julie qui a supporté avec abnégation une pénitence dont elle aurait pu saffranchir. Cela, elle nous la dit, elle la fait pour vous. Elle a, en agissant ainsi, gagné mon respect. Je tenais à le lui dire devant vous.
Frédéric fit un pas vers Julie et inclina la tête dun geste imperceptible. En réponse, celle-ci sagenouilla et baisa son pied gauche. Ce nétait pas un hommage, juste un remerciement.
Enfin, Frédéric se tourna vers Lucile et défit son collier, ses bracelets et retira la queue qui, depuis plus de vingt jours, la suivait partout.
Dun geste, il congédia son harem.
***
Les filles se retrouvèrent dans lappartement de Frédérique et Julie que Lucile quitta très vite, pressée daller rejoindre Frédéric.
« Petite chienne » navait pas le droit dentrer dans la bibliothèque, Lucile pouvait se le permettre. Elle était même la seule admise au saint des saints. Elle trouva Frédéric assis à son bureau en train de contempler le buste de Lucrèce.
Je nai pu me résoudre à le jeter dit-il sans quitter la sculpture du regard. Il est très beau.
Mais il reste un mensonge.
Lucile sapprocha et posa délicatement les mains sur ses épaules. Elle sentit sous ses doigts une tension faite de peine et de douleur. En un instant, elle comprit la colère de lhomme quelle aimait : au lieu dagir comme un cicatrisant, leur cadeau avait rouvert la plaie. Au fil du temps, Frédéric avait réussi à dompter ses souvenirs, à canaliser la tristesse quils lui insufflaient. Lorsquil avait retrouvé la mémoire, elle lavait heurté avec la puissance dun char lancé à tout berzingue et chaque réminiscence qui venait sajouter le pourfendait avec la violence dun sabre. Or, à force de travail et de distractions, il avait réussi à lapprivoiser puis à la dominer. Le buste, comme une boule dans un jeu de quilles, était venu jeter à bas le bel édifice dans lequel il la tenait close.
Je taime ! murmura-t-elle en glissant les mains sur son torse et en posant un bisou sur son crâne.
Elle sentit un frisson sous ses doigts. Un tressaillement qui fit fuir la douleur. Les mains de Frédéric saisirent les siennes et il les porta à ses lèvres.
Viens dit-elle, allons faire lamour.
***
Durant plusieurs jours, Frédéric nadressa la parole à personne si ce nest à Franck, à Gé et à Lucile. Lorsquil nétait pas avec ses s, il senfermait dans sa bibliothèque où parfois il invitait Lucile.
Chaque soir, les filles, hormis Lucile, se réunissait chez lune ou chez lautre (mais le plus souvent chez Julie et Frédérique afin que cette dernière restât près de son fils) et conjecturaient à propos des discussions secrètes de la bibliothèque. Malgré leurs demandes répétées, Lucile demeurait muette et cela ne faisait pas leur affaire. Puis un soir, sans crier gare, Frédéric les convoqua.
Dans le donjon, de chaque côté de son siège, Frédéric avait installé une chaise. Il offrit la première à Julie, la seconde à Lucile. Les deux ayant subi leur peine, il les démarquait des trois justiciables restantes.
Je vous ai convié ce soir afin de vous faire part de ma décision vous concernant. Votre sanction se déroulera en trois temps : le châtiment proprement dit constia la deuxième phase tandis que la troisième sera votre contrition sous forme de récit des sévices que vous aurez subis.
Quelle sera la première vous dites-vous ? Je vous ferai bien mariner jusquà demain mais il ma été conseillé de ne pas vous mettre à la trop longtemps. Voici donc ce que jai résolu pour vous : vendredi, nous recevront ici une quinzaine dinvités. Vous servirez à table et vous montrerez avenantes mais intouchables. Samedi à dix heures, je mettrais vos punitions aux enchères. À onze heures, midi au plus tard, la vente sera terminée et vous resterez à la disposition de vos bourreaux jusquà dimanche vingt heures. Vers vingt-deux heures, vous viendrez ici nous faire le récit de votre week-end. Jespère que vous navez pas de question parce que je ny répondrais pas. Inutile donc de les poser. Vous pouvez partir.
Julie fit mine de se lever.
Pas vous, la retint-il en lui prenant le bras.
***
Julie ne se fit pas prier pour raconter à ses amies que Frédéric lui avait demandé dassurer le rôle de commissaire-priseur de cette vente hors norme. Elle avait tout dabord refusé mais avait fini par comprendre : ni lui ni Lucile nendosseraient ce rôle et quelle seule traiterait ses congénères avec la dignité quelles méritaient.
Les chèques seront rédigés à leurs noms mais, ne leur en dites rien, je tiens vraiment à ce quelles continuent à me prendre pour un salaud qui profite delles. Elles seront dans de meilleures dispositions pour accepter que des étrangers soccupent delles.
Julie tint parole et ne parla pas dargent avec les filles. En revanche, elle discuta beaucoup des tenues quelles adopteraient tant pour servir que pour se présenter sur lestrade. Elle se rendit compte à cette occasion que, loin dêtre choquées par la décision de leur maître, elles en étaient émoustillées et quand elle leur dit son étonnement à voix haute, Fanny lui rétorqua que cétait un de ses fantasmes depuis longtemps, Frédérique avoua quelle avait fait la pute et quayant elle-même fixé son prix elle saurait enfin si elle sétait sous-estimée quant à Nathalie, elle révéla à mi-voix que provoquer le désir des hommes lexcitait. Julie, pour sa part, reconnaissait quen son for intérieur, elle les enviait.
***
Lucile quitta la fabrique le vendredi matin en compagnie de Gé et de Franck. Cela faisait longtemps quelle nétait pas allée voir ses parents et elle céda aux insistances de Frédéric qui ne souhaitait pas sa présence. Il faisait beau et chaud en ce début juillet, lidée de faire un petit tour en bord de mer lui sembla excellente.
Alors quelle séloignait au volant de la voiture que Frédéric lui avait offert pour la naissance de Gé, lénervement des filles monta dun cran. Frustrées de ne savoir quoi faire et de navoir reçu aucune consigne, elles décidèrent daller en délégation, interroger le maître. Celui-ci fut on-ne-peut-plus évasif, et se contenta de regarder sa montre en affirmant que « tout venait à point à qui savait attendre ».
Dix minutes plus tard, deux camionnettes faisaient irruption dans la cour. Frédéric sortit pour en accueillir les occupants à qui il se présenta, serra les mains et guida vers les lieux à aménager.
Les premiers invités seront là vers seize heures trente ou dix-sept heures, beaucoup plus tôt que je lavais prévu. Cela réduit dautant le temps que vous avez pour installer. Néanmoins, jai marqué les principaux emplacements et déroulé des tapis là où vous poserez les embases du pont lumière. Pour le transport du matériel, jai sorti deux plateaux à roues qui abîmeront moins le parquet que des roulettes. Sil vous en faut plus, il y en a dans la remise dont la porte est ouverte.
Pour le déjeuner, jai quelques menus du traiteur à loffice. Il me faudrait vos commandes à onze heures trente, dernier délai.
Quest-ce que joublie
Ah oui ! Le générateur est derrière loffice et des passe-câbles sont intégrés au plancher. Ce coup-ci, je crois que cest tout. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serai dans la bibliothèque, au fond à gauche. Sinon, nhésitez pas à demander aux demoiselles que vous voyez courir dans tous les sens, elles seront heureuses de vous aider.
Frédéric disparut et les demoiselles qui couraient dans tous les sens cessèrent de se mouvoir pour regarder travailler les techniciens. À quinze heures trente, tout était prêt. Il ne restait plus aux techniciens son et lumière quà montrer à la personne qui sen occuperait en loccurrence Julie comment brancher les appareils sans déranger les préréglages. Un quart dheure plus tard, ils étaient partis et remplacés par une armée de serveurs qui installèrent dehors la table du dîner. Ceux-ci partirent vers dix-huit heures, les premiers invités arrivés et les filles navaient toujours aucune consigne de Frédéric. Elles déléguèrent Julie.
Elles savent déjà ce quelles ont à faire expliqua Frédéric en apercevant Julie du coin de lil. Tant pis pour elles si elles ne savent pas écouter. Redites-leur quand même : je les veux avenantes mais intouchables. Ça na, je crois, rien de sorcier.
Munie de cette information pour le moins succincte, Julie retourna voir ses amies.
Après tout, rien à foutre ! annonça Frédérique. Je vais mhabiller tellement court quon verra mon cul à chaque fois que je me pencherais. Ça, cest pour avenante. Pour intouchable, ce sera une claque au premier qui essayera de me tripoter. Il a raison, cest pas sorcier.
Les trois amies éclatèrent dun rire nerveux mais engagèrent tout de même Frédérique à calmer ses ardeurs.
On va mettre les fringues quon sest acheté et tant pis sil nest pas content. Allez hop ! À la douche commanda Nathalie pour conclure.
***
Il fallut trois bons quarts dheures à ces dames pour se rendre présentables et, comme de juste, elles étaient en retard sur le timing prévu : on attendait plus que deux invités et aucune delles navait été présente pour recevoir le gros de la troupe. En prenant le bras de Julie, Frédéric leur en fit la remarque.
Je suis impardonnable ajouta-t-il à ladresse de Julie, jai omis de vous préciser que le rôle de commissaire-priseur allait de pair avec celui de maîtresse de maison.
Et doucement il lentraîna vers le groupe des invités en plantant là les trois autres jeunes femmes, sans consignes et sans un mot dencouragement.
Dépitées, elles restèrent un instant sans réaction jusquà ce que Nathalie prenne la direction des opérations. Dun geste de la main, elle divisa la cour en trois secteurs et en attribua un à chacune. Dun même pas, elles se dirigèrent vers leurs territoires respectifs.
En parallèle, Frédéric présentait Julie à chaque invité principal en négligeant les personnes qui les accompagnaient. Lorsque vint mon tour, jétais perdu dans la contemplation de la serveuse blonde dont je soupçonnais fortement quelle soit ma proie.
***
Javais fait la connaissance de « Soutim 83 » dix-huit mois ou peut-être deux ans auparavant et jentretenais avec elle une relation épistolaire épisodique par le biais dun tchat. Je savais cependant assez peu de choses delle : à lévidence, elle avait un maître et elle était blonde, pas très grande avec une poitrine contenue dans un bonnet « B ». Pour le reste, jignorais jusquà son prénom. Ses fantasmes, en revanche, neurent rapidement plus aucun secret pour moi. Par curiosité autant que par plaisir, je lui proposais des synopsis quil nous arrivait de développer en scénarii. Cela me permit de déterminer ses limites et ses penchants. Cest ainsi que je découvris son désir duro, son attirance pour les insultes et les situations humiliantes ou sa passion pour les plans à quatre dont elle était, seule, lobjet du désir
Imaginez mon étonnement lorsquun soir, en me connectant, je découvris le message dun homme qui prétendait être son maître me conviant à participer à un week-end où elle serait présente. Pensant avant tout à une arnaque, je demandais des précisions et lhomme me fixa rendez-vous. Je passe sur les modalités qui présidèrent à cette entrevue : elle tenait plus du roman despionnage que dune rencontre normale mais, elles aussi contribuèrent à aiguiser ma curiosité.
Lhomme se présenta à moi sous le nom de Frédéric. Dans le milieu SM, les échanges se font souvent à demi-mots or, Frédéric se montra franc et direct : il emporta immédiatement ma sympathie. Lentretien dura plus dune heure. Il mexposa en détails la situation et mexpliqua à la fois son dilemme et la solution quil souhaitait y apporter.
Javais beau avoir des tendances similaires aux siennes, son idée de vendre ses soumises aux enchères me révulsa. Sans attendre la fin de son exposé, je le lui dis.
Laissez-moi terminer répondit-il en riant. Je comprends quà ce stade de mes explications, vous me considériez comme un vulgaire maquereau et, sy jen restais là, cest effectivement ce que je serais. Mais mon but nest pas de les vendre mais de le leur faire croire. Disons que cest pour moi une façon de les punir et de tester leur confiance en moi en même temps. En revanche, ce nest ni une façon de menrichir sur leur dos, bien au contraire ni une méthode perverse pour vous soutirer de largent. Voici ce que je vous propose
Frédéric mexposa son plan par le menu et pour pervers que je le trouvais, il nen était pas moins brillant et généreux. Je réservais cependant ma réponse pour réfléchir à sa proposition.
Je ne sais sil agît avec les autres invités comme avec moi ; le petit nombre de convives me laisse penser que oui.
***
Brune, les yeux dun bleu profond, les hanches fines, les cuisses admirablement galbées, la poitrine petite mais fière, la serveuse à laquelle était impartie lespace dans lequel je me trouvais était absolument charmante. Néanmoins et malgré lapparent intérêt que je lui portais seule la fascinante blonde qui officiait quelques mètres plus loin occupait mes pensées. Pourtant, cest vers la zone dinfluence de la rousse que je me déplaçai. Elle aussi était belle. Sa robe vert deau soulignait son regard autant que les courbes diffuses de son corps : je la déshabillais des yeux. Cétait un ravissement. Avec elle comme avec la brunette, je me montrais poli et prévenant même si mon double statut dinvité et de dominant mautorisait bien plus de familiarité et lexpression de mon mépris. Je me réservais pour la blonde.
Je posai mon verre sur le plateau de la blonde et commandai une autre consommation. À son retour, je calculai le temps quil lui faudrait pour sapprocher de moi et me retournais brusquement. Naturellement, plateau et verre tombèrent. Jagonis donc la pauvre fille dinjures avant dexiger quelle demandât pardon. La scène ne dura que quelques secondes mais je vis clairement dans son regard une lueur qui ressemblait à du désir lorsquelle sagenouilla pour me présenter ses excuses. Je posai ma main sur sa chevelure pour lui signifier mon pardon. Tous les regards étaient braqués sur nous. Je dus me faire violence pour retirer ma main. Jamais je navais éprouvé de sensation aussi violente.
***
Elle ne vous intéresse plus ?
Frédéric me regarda avec curiosité, je venais de lui demander de ne pas me placer, au dîner, dans la partie de table dévolue à « Soutim ».
Jallais lui répondre que si et justement
lorsquil partit comme une flèche en direction des nouveaux arrivants. Par discrétion, je ne le suivis pas mais il était flagrant que les deux hommes qui savançaient nétaient pas bienvenus.
Face à moi, une discussion dont léchange était vif, samorçait tandis que sur ma gauche je surprenais un déplacement désordonné. Julie, que Frédéric mavait présenté comme la maîtresse de maison se rapprochait de la merveilleuse blonde objet de mes désirs et lui serrait la main.
Ici, vous êtes chez moi et je reçois qui je veux bien. Aucune cooptation nest de mise dautant que je vous ai personnellement signifié mon refus de vous accueillir lors de notre entretien. Venir avec monsieur qui lui, était invité jinsiste sur lemploi du passé pour me forcer la main est à la fois indigne et inutile. Je vous prie donc de rebrousser chemin et de vous en aller.
Frédéric ne criait pas, il avait simplement augmenté le volume sonore de sa voix afin dêtre entendu de tous. Les deux hommes pâlirent en croisant les regards sévères de lassemblée. Quavaient-ils pensé ? Quimposer leur présence leur ouvrirait les portes par crainte du scandale ? Ils avaient mal jaugé leur hôte : aucun remue-ménage ne pouvait leffrayer, surtout sil menaçait le bien-être de ses soumises. Les deux hommes finirent par séloigner en lui promettant pis que pendre et Frédéric revint vers moi, aussi calme que si rien ne sétait passé.
Je ne comprends pas votre demande mavoua-t-il. Soutim vous déplairait-elle ?
Jétais gêné de lui confier mes raisons mais il sétait montré avec moi franc et généreux, il métait impossible de lui mentir. Il me prit par le bras et mentraîna à lintérieur de la maison.
Jaime Frédérique me dit-il en la nommant pour la première fois. Et je ne laime pas seulement parce quelle est la mère de mon fils. Je laime parce quelle est aimable au sens premier du terme : digne dêtre aimée. Cest une belle personne. Fragile, sensuelle, sensible
Le nombre de ses qualités est infini. Celui de ses défauts aussi, je vous rassure. Mais elle nest pas heureuse. Or, ce que je veux, moi, cest quelle le soit. Que lui manque-t-il pour lêtre ? Labsolu. Et cela, je ne peux pas le lui offrir. Peut-être que vous, oui ! Je lespère en tout cas.
Je nai pas été tout à fait franc avec vous. Avec les autres non plus dailleurs. Je nai pas réellement organisé ce week-end pour les punir. Ça, cest ce que je veux quelles croient, ce que je veux que croient mes invités aussi. En réalité, jai organisé ce petit événement pour quelles sortent de leur cocon, quelles sachent que tout ne tourne pas autour de cet endroit et quil existe aussi des hommes bien ailleurs. Jai rencontré chacun des hommes présents ici, je les ai choisis en fonction de leurs qualités et de leur capacité à être pour elles plus que des maîtres. À linstant, la démonstration vient dêtre faite que pour au moins lun dentre vous, jai fait fausse route. Mais je sais aussi maintenant que pour un au moins, jai eu raison.
Je vais accéder à votre demande. Et je vous souhaite bonne chance pour demain.
Frédéric disparut comme par enchantement, me laissant seul dans le salon pour méditer ses paroles. Mais je ne résistais pas au besoin de voir Frédérique en attendant le lendemain quand, peut-être, je pourrai la toucher.
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