Collection Zone Rouge. Matricule 100 605. Saison Iii (8/9)

C’est deux jours plus tard que quelque chose d’improbable c’est produit.

• Tu m’intrigues Aleksandra !

C’est ce que me dit Franck jeune journaliste qui m’accompagne à Varsovie, grand retour pour moi afin de recevoir les honneurs de la ville suite à mon investissement dans la défaite des Allemands à la fin de la guerre.
Franck laisse mes seins, je veux te dire ce qui est arrivé !

• Je suis impatient, mais je le suis encore plus de voir, comment ils sont maintenant.

À ce point de ce qui m’est arrivé, ils sont justes en train de cicatriser, de leurs amputations et de leurs cautérisations avec le tisonnier.

• Embrasse-moi, tu continueras après.

Tu es insatiable, tu vas me faire regretter d’avoir fait de toi mon amant.
Non, laisse ma main, je refuse de la poser sur ta verge.
Continu et tu resteras dans l’ignorance de ce qui va m’arriver à ce moment de mon récit.
C’est bien obsédé, ou en étais-je ?
À oui, j’ai entendu du bruit, des grands coups de bottes comme tous ceux qui avaient claqué au moment de mon arrestation par les hommes de troupe venus pour la fête du commandant Josef.
J’ai vu arriver ce fumier de Günther brassard avec sa croix gammée au bras.

• « Faites sortir la prisonnière, le commandant par cet ordre ordonne que je la transfère à Auschwitz dans les plus brefs délais. »
• « Vous étiez là quand Josef m’a dit qu’il viendrait personnellement la chercher !
Qui me dit que ce papier est bien de lui, même si tout semble en ordre ! »
• « Les choses évoluent, ce camp va être fermé et notre Führer bien-aimé va venir en personne s’occuper d’Aleksandra !
Appelez-le, à son bureau à Varsovie, vous verrez que je dis vrai. »

J’entendais tout cela sans voir, j’ai entendu une porte claquer.
L’attente était interminable, j’avais compris que l’on voulait me déplacer, mais quel intérêt avais-je pour Hitler !
La porte se rouvrant a recommencé à grincer, qu’allait-il se passer ?

• « Josef était absent, j’ai eu son aide de camp et il m’a confirmé qu’il avait vu lui-même le commandant signer le transfert de la prisonnière.


Excusez d’avoir douté. »
• « À votre place, j’en aurais fait de même. »

J’ai vu le toubib arriver, il a ouvert ma cellule.

• « Sors chienne, met cette couverture sur tes épaules et tend moi tes mains que je te menotte ! »

Günther a dû penser que j’étais trop lente, il m’a décroché une baffe à me décoller la tête.
Je me suis pressé d’obéir.
Comme je te l’ai dit, j’avais pris l’habitude de fermer ma gueule devant cette bande de pourris.
Il m’a traînée dehors et m’a jetée à l’arrière de la voiture qui nous attendait.
Rapidement dans le petit rétro, j’ai vu s’éloigner la fausse gare et la croix rouge factifs.
J’étais étonnée, le lieutenant Günther conduisait lui-même sa voiture, chaque fois que j’ai eu l’occasion de croiser l’un d’eux, il avait un chauffeur, mais j’étais loin de m’attendre à la suite.
Mais tu peux laisser tes mains dans tes poches, contente-toi de prendre des notes.
Surtout que tu vas être surprise de comprendre ce qui va m’arriver !

• Aleksandra, je t’en supplie, une petite fellation, avec toi je découvre bien des choses.

C’est bien parce que c’est toi et que j’ai appris à faire ça tout au long de mon séjour à Treblinka sur un certain nombre de prisonniers juif pour une expérience du docteur Ebert.
Mais je t’ai dit que je préférais d’éviter de te parler de ces moments infamant pour moi et la femme que j’avais été quand j’avais toujours mes seins intacts.
Tu es gentil, je veux bien te soulager, mais c’est la dernière fois avant que nous atterrissions !

• Oui, bien profondément, je vais jouir, vas-tu boire mon sperme ?

Bon c’est fait, j’ai failli éclater de rire quand tu m’as demandé si j’allais avaler ton sperme, eux là-bas étaient loin de me poser la question.
Range ta queue et reprend ton stylo, je t’interdis de m’interrompre.

• Je t’écoute, tu venais de quitter Treblinka !

Nous avons roulé plusieurs dizaines de kilomètres, il était avant midi et en bonne paysanne, du moins dans les premières années de ma vie, grâce au soleil, j’ai su que nous allions vers l’ouest.

J’ignorais où se trouvait Auschwitz et j’ai été étonné que lorsque nous avons traversé une forêt de sapins, Günther tourne à droite dans une allée de terre.
Il m’a fait descendre, enlever les menottes, a ouvert le coffre et une valise.

• « Excuse pour la gifle, c’était nécessaire pour faire croire à ce pourri que ton transfert était crédible.
Dépêche, ce sont les vêtements que le tailleur t’avait confectionnés dans le ghetto, il y a tout, même un bâton de rouge à lèvres, nous les avons récupérés dans la chambre de ce fumier de Josef. »

Je devais avoir un visage montrant mon incrédulité, mais je me suis exécutée.

• « Je vois que tes seins cicatrisent, je comprends que tu évites le soutien-gorge.
Évitons de trainer, je vais tout t’expliquer. »

Si tu savais comme je me suis de nouveau sentie femme lorsque j’ai enfilé ces vêtements et surtout quand j’ai mis le rouge sur mes lèvres.
Il m’a fait monter à l’avant.
Il y avait même mon sac.

• « Dans ton sac, il y a de faux papiers, au nom d’Aleksandra Berling, tu es ma femme et nous nous rendons en direction du Danemark.
Nous trouverons un bateau pour la Suède ou la Norvège.
Il nous faudra éviter Berlin si nous voulons réussir. »

Je tombais des nues, je savais que le Danemark existait, mais où, surtout après que l’on m’ait trimballée en Pologne, mais je suis montée et on a démarré.

• « Aleksandra, je suis celui que Josef cherchait ! »

Tu te rends compte de la surprise que j’ai eue !

• « Je suis le fils de la baronne Von Clif, au début de la guerre, j’ignorais qui était ma mère.
J’avais été élevé par une famille berlinoise après qu’elle m’ait abandonné à ma naissance e par ses parents.
Elle avait fauté avec un jeune Suédois lors d’un camp de jeunes et pour lui redonner une virginité j’ai été placé.
La baronne était juive, je le suis aussi malgré mes cheveux blonds, des restes de mon père.

Quand je l’ai su au début de la guerre, j’étais déjà dans la SS et j’ai rejoint le mouvement que ma mère avait déjà formé.
J’ai été nommé à Varsovie, tu connais la suite, tu as fini par en faire partie.
Tu vas me dire que j’ai tué cette pauvre femme après l’ordre de mon supérieur.
Je suis comme toi, je m’adapte c’était elle ou moi et bien d’autres, tu dois penser que je suis un monstre, mais si tu savais j’ai fait bien pire. »

Je comprenais quelle force de caractère il lui avait fallu pour la femme du tailleur et certainement plusieurs d’entre nous s’il en avait reçu l’ordre.
Que pouvait-il faire, surtout que son obéissance renforçait sa couverture ?

• « Merci de me comprendre, si tu savais tous les renseignements que nous avons pu faire passer à la résistance sur ce fou qui nous dirige depuis ton entrée à Treblinka.
Lorsque j’ai appris que le camp allait être fermé avec les renseignements que j’avais et surtout sur la difficulté à nos troupes à avancer en Russie.
J’avais appris de Josef que nous avions chaud aux fesses.
De plus, l’Angleterre aidée par les Américains et d’autres nations sont à deux doigts d’ouvrir un front contre nous en débarquant à l’ouest.
Les Russes d’un côté et une grande partie du monde de l’autre nous sommes foutus.
Nous avons monté un plan avec un autre résistant pour te sortir de ton trou.
Quand le doc a téléphoné, c’était un ami qui a répondu, nous savions qu’il se méfierait et nous avons agi sachant que Josef est à Berlin. »

Nous avons roulé jusqu’à la nuit.
À la sortie d’une ville, nous nous sommes arrêtés dans une ferme isolée pour dormir.
Nous avons dîner avec le couple qui nous a reçus.
J’ai failli éclater en reprenant de la purée de topinambour avec un morceau de lard.
Plutôt une couanne de porc, mais après ce que j’avais mangé c’était divin ainsi que le gâteau
En dessert Greta la grosse fermière avait confectionné un gâteau au rutabaga, ils se démerdaient avec ce qu’il y avait en ces temps-là.

Tu te rends compte après ce que j’avais été obligé de manger, un gâteau, un luxe oublié depuis bien des temps.
Même pour ce couple, j’étais madame Berling, il m’a fallue dormir avec celui qui m’avait martyrisée et aidée à me couper la pointe de mes seins.
Günther avait pensé à tous sauf à m’apporter une chemise de nuit.
C’est nu que nous nous sommes couchés.

• Et il t’a baisée !

C’est dans la nuit que je me suis réveillée en hurlant quand dans un rêve son bras est venu frapper mes seins.
Ça nous a réveillés, il s’est excusé, mais en bougeant j’ai senti sa verge bandée.
C’est moi qui ai pris l’initiative, me plaçant en levrette, mes seins étant protégés, il m’a pénétré jusqu’à ce que j’aie un orgasme.
Pour la première fois depuis des lustres, je redevenais femme.
Au matin, autre surprise, Günther a laissé sa tenue d’officier pour des vêtements civils.
Puis dans la cuisine café avec de la chicorée, j’ai pu en avoir deux bols, j’étais morte et j’étais montée au paradis.
Nouveaux vêtements et nouvelle voiture avec celle qui était dans la grange.
Allions-nous réussir à regagner le Danemark !...

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