La Leçon De Piano
Mon mari Serge et moi pratiquons depuis longtemps le triolisme. La plupart du temps avec une jeune femme, quelquefois avec un autre homme, de préférence jeune et endurant même si, dans ce dernier cas, cest plutôt la loterie ! Mais le plaisir nest pas aussi complet, Serge nétant pas bisexuel. Notre plus grande joie est plutôt dinitier au sexe à trois une jeune femme inexpérimentée. Au début, cela nous paraissait un fantasme difficile à réaliser ; en réalité, cest assez facile, y compris dans ses relations proches (travail, activités extra-professionnelles, famille) pourvu que lon y mette du sien, de la discrétion et bien entendu des formes. Je touche du bois : nous échouons rarement (jai en mémoire deux cas seulement). Depuis dix ans, nous faisons ainsi lamour à trois en moyenne une fois par mois, soit avec quelques habituées soit avec de nouvelles conquêtes. Nous avons, par exemple, initié plusieurs de nos petites cousines et filleules respectives et les réinvitons régulièrement. Ce qui ne les empêche pas davoir une sexualité de couple plus banale, même si deux dentre-elles ont tenté avec nous une partie à quatre, pas désagréable je dois dire, mais ce nest pas ce que nous préférons. Les clubs échangistes aussi, nous en avons fréquenté quelques-uns avec Serge pendant les vacances, mais les quelques partouzes ou autres gang-bangs auxquels nous avons participé ne nous ont pas laissé de souvenirs impérissables. Ce genre dorgie devient vite le domaine réservé de quelques personnes es ou vicieuses, souvent les deux, pas toujours reluisantes, si vous voyez ce que je veux dire. Cest quand même autrement émouvant de faire cela à trois, dans une atmosphère intime et de confiance, de découvrir les charmes dune jeune fille un peu gauche ou même timide, de voir son trouble à nos avances ou nos caresses, de briser sa résistance à oser
bref dêtre partie prenante dans léveil de sa sexualité.
Nous habitons un agréable mas isolé, à deux kilomètres dun joli petit village haut perché situé dans la grande banlieue dune capitale régionale du midi.
Depuis trois mois, nous avons débuté une nouvelle aventure avec une jeune métisse prénommée Sandra. Serge la abordée un matin à la salle de musculation. Elle semble avoir le profil idéal : 18 ans et demi, études littéraires, intelligente et cultivée, sérieuse, un peu timide, romantique, sensuelle, en plus je ny croyais pas au début ayant fait quelques années de piano. Nous lavons approchée de près et dévorée des yeux à plusieurs reprises dans des soirées culturelles terminées dans des bars-dancings.
Sandra nous avait ensuite reçus quelques semaines plus tard dans son petit studio, beaucoup plus décontractée, jusque dans sa tenue, très légère, nous touchant et nous parlant comme des amis très proches, ce qui nous avait encore plus troublés.
Je réussis à programmer rapidement avec elle deux séances préliminaires de piano, dune heure chacune. Je concentrai mes conseils sur la position de ses mains et de ses pieds sur les pédales, lui prenant délicatement les poignets et posant mes mains sur ses cuisses pour lui indiquer le rythme idéal. Je fis tout pour lui donner confiance, lencourager, la complimenter, la cajoler. À lissue, elle me dit OK pour un cycle de dix séances denviron une heure et demi (une demi-heure de théorie plus une heure de pratique), deux fois par semaine, le mercredi et le samedi. Pour ne pas trop leffaroucher étant donné la gratuité des leçons, je lui demande de ramener quelques en-cas et choses à manger, surtout le samedi où on lui propose de lhéberger certains week-ends avec nous, en fonction de nos disponibilités respectives. Au programme, balades en VTT, visites de lieux historiques et culturels etc
La première séance du mercredi se passa sans problème, en début daprès-midi, seule avec moi.
Je remarque tout de suite des progrès dans lenchaînement des accords, beaucoup moins « stride », ce qui est la moindre des choses pour un nocturne de Chopin. Pour le reste, encore pas mal de boulot sur les difficultés de certains mouvements et sur le couple touché/pédales. Quelques fausses notes également perceptibles mais rien de grave. Une bonne demi-heure plus tard, Serge traverse la pièce en coup de vent (à poil sous sa serviette), juste le temps de faire la bise à Sandra. Il revient un long moment après en slip de bain, nous invitant à faire un break pour piquer une tête. Plus tard, lui dis-je, en pleine explication sur une mesure. Il revient avec son appareil photo et commence à nous mitrailler sous plusieurs angles.
- Cest vrai quil ne peut pas sempêcher de faire des photos, le mec ! Ça ne te dérange pas au moins ? dis-je à Sandra.
- Non, non, pas de problème.
Serge revient à la charge en disant quavec la chaleur nous serions mieux en tenue de bain comme lui et que lon pourrait admirer le nouveau maillot de Sandra. Jappuie la requête et regarde Sandra en interrogatrice. Concentrée sur son sujet, peut-être aussi un peu flattée, elle répond gênée un truc du genre « là jai ma lingerie sur moi mais je lai apporté, il est dans ma valise ! Ça ira quand même ? » Évidemment que ça ira : soutif de couleur noire moyennement transparent, où lon distingue ses belles rondeurs ainsi que le café au lait de ses aréoles, mini slip assorti avec un joli petit nud en décoration. Sandra en profite pour se mettre pieds nus, tout comme moi. Je la fait un peu tourner sur elle-même afin de constater combien lensemble lui va bien. Une fois retournées au piano, Serge reprend son mitraillage. Au bout dun moment, il pousse le bouchon un peu plus loin, nous demandant de nous mettre en monokini ! Et en quel honneur, demandé-je, ce qui déclenche lhilarité de Sandra ! Il me répond que cela lui rappellerait un peu notre jeunesse au Cap dAgde où nous fréquentions les clubs naturistes, et que là ça serait juste le haut etc etc
Moi ça ne me dérange pas mais je réponds quon ne peut pas imposer ça à Sandra : que va-t-elle penser de nous ? On avait quasiment fini la leçon, mais tout de même
Un peu décontenancée et ne voulant pas nous mettre mal à laise, elle sort après un petit moment de réflexion :
- jai pas vraiment lhabitude mais comme on est amis maintenant, OK. Ça fera comme un air de vacances avant la lettre.
Je lui réponds que quand on est bien faite comme elle, il ny a aucune honte à exhiber ses charmes. Et je lui dégrafe son soutif, pendant que Serge en fait de même avec moi. Et quels charmes, mes aïeux ! Deux melons volumineux bien suspendus avec de larges tétons plantés au centre daréoles à croquer.
« Et tu nous cachais ça : mais ils sont magnifiques tes seins ! Si jen avais eu des comme ça etc
» lui dis-je, pour la rassurer de suite. Mes notions de psychologie et surtout mon expérience de la sexualité mont en effet enseigné que dans une telle situation, si lon veut obtenir beaucoup dune personne timide voire complexée, il faut la mettre au centre de toutes les attentions, de toutes les cajoleries. On la porte en quelque sorte dans un état second, entre tension, incrédulité et mystère et on lamène au point escompté ; mais il faut être au moins deux contre un
« Nest-ce pas Serge ? », vers qui je fais pivoter Sandra. Celui-ci, tout en se rapprochant, en reste sans voix. Il manque même de faire tomber son appareil photo, ce qui la fait rire aux éclats et achève de la conquérir. Pendant quil recommence à mitrailler et tourner autour de nous, la bosse de son slip a plus que doublé de volume, à tel point quau bout dun moment Sandra me glisse à loreille :
- Ffffou ! Comme il est monté, Serge ! Il est
enfin
elle est toujours
jveux dire
grosse comme ça ?
- À ton avis, cest à cause de qui ?
Elle répond par un mélange de souffle et de rire contenu. Sa respiration saccélère et la pointe de ses seins augmente elle aussi. Il faut dire que debout à côté du banc de piano, Serge offre à Sandra une vue vraiment imprenable sur sa protubérance, qui plus est, à portée de mains. Je tente alors ma chance en lui murmurant à mon tour :
- Tu peux connaître le dessous de lhistoire si tu veux : tu as mon autorisation si tel est ton désir
- Ffffou
Jpeux pas faire ça, joserai jamais et puis
- Et puis ?
- Ben, jvais être maladroite, tu penses ; jai trop peur de le décevoir
- Toccupe ! Il en a vu dautres, le mec, et il est très indulgent. Viens, regarde comme il a envie de toi. Ça ne te tente pas ?
- Ffffou
si mais
jvais pas être à la hauteur, dit-elle avec des yeux mouillants.
- Tu nas pas à avoir peur : nous sommes là pour taider. Tu vas voir, ça va être génial !
(à suivre)
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