Une Nuit Au Château (1)
Je ne sais pas si vous avez déjà rêvé de passer une nuit dans un château médiéval
Des murs épais en pierre de taille; dimmenses pièces éclairées par des chandeliers; des chambres à coucher majestueuses avec de grands lits à baldaquins en bois massif; sans oublier les cachots poussiéreux, perdus dans l'obscurité des soubassements
. Eh bien, cet été, jai passé pour la première fois une nuit dans un vieux château
et croyez-moi, je ne suis pas prête à loublier.
Chaque année, mon amie Claire et moi partons à laventure pendant nos vacances dété. Ma petite Fiat 500, une tente de camping pour deux, quelques robes légères dans nos sacs à dos et nous sillonnons les routes de campagne à la recherche de beaux coins tranquilles au bord de leau.
Ce jour-là, alors que cherchions en vain à rejoindre les abords dun lac pour planter notre tente, nous avons fini par nous perdre dans la nature
A la nuit tombée, une petite route prise au hasard nous emmène devant le portail dun vieux château. Nous descendons de voiture et nous nous faufilons entre les grilles pour aller voir de plus près. Au sommet de limposante silhouette noire qui se dessine dans le ciel, on devine un peu de lumière derrières des fenêtres étroites
Le lieu est visiblement habité. Avec un peu de chance les châtelains nous permettrons de planter notre tente dans le parc pour la nuit.
Claire, la plus téméraire, rompt le silence des lieux en frappant l'énorme heurtoir en bronze contre la porte d'entrée. Après trois tentatives, la grande porte bardée de fers forgés s'ouvre juste au moment où nous nous apprêtons à repartir. Dans louverture, une superbe femme en robe de cuir noir nous accueille une lanterne à la main: Bonsoir Mesdemoiselles
J'imagine que vous vous êtes perdue
.
La femme à la beauté troublante nous déshabille discrètement du regard pendant que nous luis expliquons nos péripéties et lui demandons la permission pour nous installer dans son parc.
Nous suivons la femme en cuir dans les escaliers sombres du château jusque dans un grand salon baigné de la lumière douce dun feu de cheminé. Elle nous installe sur de majestueux fauteuils près de lâtre et nous sert un verre de Champagne: Buvons au destin qui vous a menées dans mon château !.
Quelques verres plus tard, elle nous guide jusque dans notre chambre et nous abandonne le temps pour nous de nous installer et de nous rafraîchir avant le repas. Comme dans les contes de fées, un grand lit à baldaquin trône au centre de la pièce. Mortes de fatigue, Claire et moi nous nous affalons sur la couverture de velours pourpre et tombons dans un profond sommeil
.
Lorsque je rouvre enfin les yeux, une sensation étrange menvahit
Je suis couchée sur le dos dans une position inhabituelle: les bras et les jambes en croix. Mes membres sont engourdis et jai limpression dêtre prise dans une chape de plomb
Je redresse péniblement la tête et découvre mon corps entièrement nu. Dépais bracelets de cuirs attachés par des cordes aux quatre piliers du lit encerclent mes poignets et mes chevilles. Je suis prisonnière et Claire a disparu!
Je tente désespérément de me libérer en tirant sur mes liens quand la porte de la chambre souvre dans un grincement glacial
La femme en cuir apparaît une cravache à la main. Elle me gratifie dun beau sourire et vient sasseoir sur le bord du lit près de moi: Charlotte
ma petite chérie
Sais-tu que des deux cest toi ma préférée?. Elle promène le bout de sa cravache sur mon ventre et remonte lentement jusquà la pointe de mes seins. Contrairement à toi, ton amie Claire est une sauvageonne
et nous allons devoir la dresser pour quelle apprenne où est sa place!.
Je comprends quil ne sert à rien de résister pour le moment. Je dois même avouer que le sentiment de crainte mêlé de désir, de me retrouver ainsi attachée, entièrement nue et à la merci de cette femme à la beauté envoûtante menivre un peu
La femme prend un collier clouté sur la commode, se penche sur moi et le passe délicatement autour de mon cou tout en posant ses lèvres entrouvertes sur les miennes. Puis, elle détache une à une les cordes qui mécartèlent et me fait descendre du lit: Ce soir, tu es mon invitée dhonneur
Ma protégée. Jai préparé des festivités
disons un peu spéciales, que tu devrais apprécier.
Le contact glacé du sol en pierre sous mes pieds nus fini de me réveiller. La femme prend une laisse à sa ceinture, laccroche à mon cou comme on le ferait pour un animal de compagnie et mentraîne à la lumière de sa lanterne dans les méandres du château jusque dans les soubassements
Alors que nous descendons un escalier en colimaçon, jentends de plus en plus distinctement les gémissements et les cris dune femme. Mon sang se glace. Où memmène-t-elle ? Dans une salle de ? Il est trop tard pour menfuir
nous arrivons dans une grande cave voûtée éclairée de flambeaux
Des hommes et des femmes en tenues de soirée, tous masqués, sont éparpillés çà et là un verre à la main. Au centre de la salle, sur un grand lit en fer forgé érigé comme un autel, la femme que je jimaginais se faire r est prise entre deux hommes aux corps dathlètes qui la pénètrent frénétiquement dans la lueur des torches.
Lassemblée se tourne vers nous et nous saluent en sinclinant en silence. Les deux athlètes luisant de sueur simmobilisent également, leurs sexes fermement encastrés dans la femme qui continue de jouir en tremblant dans leurs bras. La maîtresse des lieux traverse lentement la salle en me tirant par ma laisse puis monte sur une estrade de pierre surmontée dun majestueux fauteuil. Là, elle me fait masseoir à ses pieds sur le sol, sassied à son tour et fait signe à lassemblée de reprendre les festivités.
Je pourrais me croire en train de rêver si la pierre froide et humide sous moi nétait pas là pour me ramener à la réalité. Je scrute les lieux en espérant apercevoir Claire
Il y doit bien y avoir une trentaine dinvités. Tous habillés de redingotes et de somptueuses robes de soirée. Il a y aussi des femmes en combinaisons de cuirs noir qui montent discrètement la garde çà et là: deux à nos côté et dautres encore devant les portes des salles avoisinantes
Mais, aucune trace de mon amie!
Les cris et les gémissements de la femme ont cessés. Perdue dans un interminable orgasme, elle convulse allongée sur le lit pendant que les deux athlètes vident négligemment leurs couilles sur son visage. La maîtresse agite une clochette et deux gardiennes en combinaison de cuir emportent la femme dégoulinante de sperme et disparaissent suivies des deux athlètes.
La maîtresse se penche sur moi et détache ma laisse: Charlotte, ma chérie
Je vais te donner loccasion de me prouver ta reconnaissance
Tu vas distraire mes invités en toccupant de la prochaine fille
. Elle prend un fouet des mains dune de ses gardiennes et me le tend: A chaque tintement de ma clochette, tu alterneras douleur et plaisir
Tu es libre de lui faire ce que tu veux, mais attention, ne me déçoit surtout pas!.
Sur ces mots, une jeune femme entièrement nue est traînée par deux gardiennes devant lassemblée
Mon cur semballe
Cest Claire !
(A suivre...)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!