Souvenirs D'Une Productrice De Films X
Mon vieux complice Georges, léditeur de la présente collection, mayant convaincue de vous livrer quelques-uns de mes souvenirs, des souvenirs évidemment très coquins, je me prête donc au jeu avec plaisir.
Je me présente dabord. Je suis directrice des programmes dune société de médias, titre bien pompeux (si jose dire) pour une cofondatrice de label vidéo érotique ! Il y a déjà plus de quinze ans, à lépoque où Georges nétait encore que reporter pour des magazines « pour hommes », javais 19-20 ans et suivais des cours de psycho à la fac de Strasbourg. Pour me faire un peu de blé, je faisais des séances photos chez une amie photographe, Kate. Cétait de la très belle photo dart en noir et blanc, le plus souvent du nu, avec ou sans partenaire. Essentiellement des filles, mais quelquefois des hommes. Un soir de séance, un beau métis, dont je ne me souviens plus le prénom, devait poser avec moi dans une position un peu équivoque. Jusque là rien dexceptionnel, sauf que le type commença à bander ! Au début, cela nous fit plutôt rire, Kate et moi, mais au bout dun certain temps, le mec bandant de plus en plus, cela nous troubla plus quautre chose et la séance pris une autre tournure. Pendant quelle mitraillait, Kate me demanda soudain dapprocher ma main de son organe, puis de le caresser. Je le fis sans rechigner car le sexe musculeux du type mavait moi aussi terriblement excitée. Après quelques massages par le dessous, je saisis lengin et le masturbai lentement, ce dont Kate ne perdit pas une miette, mitraillant tant et plus. Cela devint encore plus chaud lorsquelle me demanda de magenouiller devant lui et simuler une pipe. La scène ne fut photographiée que de dos pour garder le mystère, mais lacte fut bien plus quune simulation puisque le type déchargea dans ma bouche
Cette expérience nous interpella, Kate et moi, et bien que sans doute un peu amoureuse de moi, celle-ci me recommanda à un de ses amis allemands, Holger, qui photographiait et filmait pour Beate Uhse et Private.
Cest la rencontre avec Georges qui me mena où je suis aujourdhui. Une de ses cousines avec qui il vivait, Lucie, ancien top-model érotique, cherchait à créer sa boîte de production. Vu le succès exponentiel du porno en Europe, elle nhésita pas longtemps et se lança avec moi dans le hard. Nous voulions faire quelque chose de différent, de plus cérébral et à la fois de plus déjanté, avec du sel dans les situations, le tout dans un esprit hard extrême. Les relations de Georges nous firent connaître un investisseur un peu iconoclaste, un authentique vieux comte avec château qui louait sa propriété pour des films de cul. Le capital quil nous prêta nous permit de démarrer. Au départ, comme il nétait pas question davoir un gros casting, quelques amis du hard nous dépannèrent et, Lucie et moi, payâmes également de notre personne.
Pour fêter le premier anniversaire de notre label « Juicy Lucie » et en guise de cadeau pour moi, Lucie et Georges organisèrent un voyage surprise, filmé bien entendu. Les salauds avaient tout préparé dans les moindres détails. Arrivée à laéroport, on me mit un bandeau et un casque avec de la musique. Tous les personnels avaient été mis dans la confidence, tout cela facilité par le fait que lon tournait un film dapparence banale. Le voyage fut vraiment très long : on me donnait à manger comme un bébé et on maccompagnait même aux toilettes ! À larrivée, au moins douze heures plus tard, on prit un taxi et on alla sinstaller dans un hôtel. Où étais-je ? Comme cétait en fin de printemps, cétait difficile à dire avec la seule sensation de lair, de la température et des odeurs. En tout cas, il faisait chaud et lhôtel était climatisé. Était-ce à Los Angeles, à Sydney, au Cap, à Tokyo, à Shanghai, à Bangkok ? Aucune idée. Après une douche que me donna Lucie, toujours avec un bandeau, nous prîmes le repas dans la chambre et
fîmes lamour. Pendant que Georges me limait par derrière, ma tête enfouie entre les cuisses de Lucie, je narrivais pas à croire que lon avait fait toute cette comédie et ces kilomètres pour baiser à trois dans une chambre dhôtel. Je mimaginais donc plein de trucs, du genre offerte à une colonie de noirs super-membrés ou dans une méga-partouze bien crade.
Le lendemain, on mexpliqua comment on mhabillerait et ce que je ferai : je devrai faire une conférence bidon sur la philosophie grecque, le tout en anglais. Dans un endroit secret et devant une nombreuse assistance. Que je devrai rester concentrée sur mon speech quelle que soit la situation et que lon maviserait de ce que je devrai faire pendant le tournage. Je pus voir le pavé à lire : au moins 50 pages, de quoi tenir près dune heure ! Je devais en lire à lavance une partie afin de me familiariser avec.
(à suivre)
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