Judith

Judith

Clotilde est infirmière libérale dans une petite ville du centre de la France. Souvent seule, son mari travaillant à plusieurs centaines de kilomètres, il lui arrive d’avoir des envies.
Trois ans auparavant, elle a eu une liaison avec Paul Guibaud, un sexagénaire divorcé, liaison qui a cessé lorsque celui-ci a quitté la région après avoir rencontré une nouvelle compagne.
Ce que Clotilde ignorait, c’est que leurs ébats avaient été photographiés, et qu’un mystérieux maitre-chanteur menaçait de diffuser des photos compromettantes si elle n’obéissait pas à ses règles. C’est ainsi qu’elle fut amenée à travailler en jupe, à mettre des bas puis à s’exhiber discrètement devant ses patients. Heureusement, ceux-ci ne s’en aperçurent pas, sauf un certain Jacques Rocier, électricien, qu’elle excita et qu’elle dut soulager en le suçant. Dans les minutes qui suivirent, elle subit l’assaut d’un mystérieux inconnu qui la fit jouir dans la salle de bain de monsieur Rocier. Cet inconnu était en fait son mystérieux maitre-chanteur, qui se révéla être Karim, un jeune employé de Rocier. Un soir, Karim attira Clotilde dans la maison fermée de Paul Guibaud, Rocier s’était joint à eux pour un trio. Rocier, gâté par la nature, s’était révélé être une machine à jouir.
Je venais d’entrer dans la boulangerie. Il était près de treize heures et Judith Gaudin, la boulangère m’accueillit avec un grand sourire. Sans que je ne lui demande rien, elle me servit une Tradition. Je la remerciai. « Vous avez l’air fatiguée ». « Oui, c’est vrai, vous savez, mon mari se lève à trois heures, cela me réveille et ensuite j’ai du mal à me rendormir » me répondit elle. « Vous comme moi avons une vie un peu compliquée, vous avec l’absence de votre mari, et moi avec les horaires du mien. Ça nous fait un point commun » ajouta-t-elle. Sans trop réfléchir je lui répondis « Nous avons au moins deux autres points communs ! ». « Ah bon, lesquels ? ». La regardant dans les yeux je lui répondis « Paul Guibaud.

Et Karim ». J’avais en effet appris de la bouche même de Karim, que Judith avait été avant moi la maitresse de Paul puis de Karim après qu’il l’ait fait chanter. Elle me répondit qu’elle ne voyait pas de quoi je voulais parler. Je quittais la boutique, un sourire aux lèvres.
Le lendemain, je croisais Judith en ville. « Que savez-vous ? » me demanda-t-elle. Je lui racontais ce que je savais. « Mon mari n’a rien su de ma liaison avec Paul. C’était une folie, mais je me sentais seule, délaissée. Et pour la première fois j’ai cédé à un homme qui me faisait la cour. Pour la première fois je me suis sentie vraiment femme. Et pas épouse ou mère. Ensuite, ce petit salaud de Karim m’a fait chanter, il m’a eue. J’avais honte, vous vous rendez compte, il avait un peu plus de vingt ans. Mais il me donnait tellement de plaisir. Et puis, mon mari a eu des doutes. Je ne m’habillais plus pareil, je me maquillais. J’ai dû rompre avec Karim. C’était mieux ainsi. Mais…et vous ? ». Je lui racontais à mon tour mon histoire.
Unies par un secret commun, nous sommes devenues amies. Nous n’évoquions pas nos « frasques ». Un jour que nous rentrions en voiture de la ville voisine, Judith me demanda « C’est un peu délicat ce que je vais te demander, mais de Paul ou de Karim, tu préférais lequel ? je veux dire…sexuellement ». Je n’eus pas à réfléchir longtemps. « Sexuellement ? ni l’un ni l’autre, je crois que Jacques Rocier les surpasse ». Elle me regarda un peu interloquée « Qui ? Rocier ? cette espèce de primate ? quelle horreur !! ». « Tu sais, Paul, c’était plutôt un tendre, avec des élans de folie parfois, attentif au plaisir de sa partenaire. Tu as connu ça. Parfois, j’allais le voir pour baiser, parfois pour passer un moment plus tendre avec lui. Karim, c’était différent. Derrière ses airs de petite crapule, il y avait malgré tout de l’affectif. Et puis sa jeunesse, son sexe raide, dur et doux à la fois, sa résistance. Rocier, lui, tu as raison, il a un côté primate. Mais une queue redoutable, épaisse, longue.
Avec lui, c’est de la baise. C’est une machine à jouir ». Judith me regarda « Ne me dis pas que tu as joui avec lui ? moi, rien que d’y penser…… ». Pendant qu’elle me parlait, je repassais en mémoire les moments passés avec lui et je sentis une onde de chaleur parcourir mon ventre.
Un mois plus tard, je reçus une invitation de la mairie pour l’inauguration de la maison des associations après sa réfection. Je demandais à Judith si elle souhaitait m’accompagner, ce qu’elle accepta avec plaisir. Le jour de l’inauguration, prévue à 19 heures, Judith m’appela vers 18 heures, me demandant comment je pensais m’habiller. « Sexy chic, qu’en penses-tu ? » et j’ajoutais en riant « qui sait, il y aura peut-être de beaux mecs à draguer ? Bon, on se retrouve là-bas à 19 heures ? ». En fait, je ne savais que trop bien qu’il y aurait à coup sûr Jacques Rocier qui avait offert une partie des travaux d’électricité. Et s’il y avait Rocier, mon corps ne répondrait de rien. De ma penderie je retirai une paire de bas noirs autofixants, une jupe bleu marine s’arrêtant au-dessus du genou, et un pull en mohair, assez lâche pour ne pas sculpter mes seins avec trop de précision. Je complétais par des souliers noirs à petits talons, enfilais une veste en cuir noir. Il y avait déjà pas mal de monde lorsque j’arrivais à la maison des associations. Je dus serrer des mains, prendre des nouvelles des uns et des autres. J’aperçus Judith quelques mètres plus loin, elle aussi accaparée par nombre d’invités. Elle avait revêtu une jupe découvrant ses genoux, et portait elle aussi un pull qui mettait sa poitrine en valeur. Les discours commencèrent, nous restâmes derrière. Le maire remercia les artisans, les bénévoles et souhaita bonne chance aux associations. Des applaudissements nourris conclurent le discours. Nous parlions toutes les deux, un verre à la main, conscientes des regards des hommes dans notre direction. Je tournais machinalement la tête, Jacques Rocier me fixait d’un regard lourd, lubrique.
Je lui souris et il s’approcha de nous. « Permettez-moi de lever le verre à deux jolies femmes, essentielles à la vie de notre cité, mon infirmière et ma boulangère ». Judith essayait de ne pas le regarder. A voix basse, il me demanda « as-tu mis une culotte ma salope préférée ? je parie que non. Et toi ma boulangère ? » Le teint de Judith vira au pivoine. « Ma femme est en train de pérorer avec ses amis de son association, elle en a pour une plombe. On s’éclipse mes chéries ? » Profitant que personne ne faisait attention à nous, je posais ma main sur son entrejambe, tâtant son sexe conséquent. « Oui » murmurai-je. « Viens Judith, si tu ne veux pas participer, tu regarderas, il est impressionnant ».
Nous nous mêlâmes aux groupes qui commençaient à partir. « On va prendre ma voiture, je vous ramène après. De toute façon, il faut que je récupère ma femme ». Nous nous dirigeâmes vers le gros 4X4 de l’artisan. Il s’installa au volant, je montai à coté de lui, et Judith derrière. Se tournant vers elle et l’enveloppant d’un regard lubrique, il lui demanda « tu veux que j’appelle un pote pour qu’il te baise pendant que je m’occupe de ta copine ? « « Non merci, monsieur Rocier ». Jacques Rocier éclata de rire « Non mais écoute moi ça. Ça donne du monsieur Rocier. Eh ! t’es pas dans ta boutique ici ! Ecarte donc les cuisses que je mate » Judith obéit, écartant timidement les cuisses, laissant apparaitre des bas et un string assorti. « Sache cocote, que quand on vient chez moi, on est cul nu. Demande à ta copine. Alors vire moi ça. Et j’espère que t’as pas de soutif, on va pas au catéchisme ». Rocier se retourna, mit le contact et démarra. « et toi ma p’tite pute, t’es prête je suis sûr « . Ce faisant, il passa une main sous ma jupe, la retroussa et posa sa main sur mon abricot. « Toi t’es une bonne, tu mouilles déjà ».
Cinq minutes après il s’arrêta dans la cour. Nous le suivîmes à l’intérieur. « On va dans le salon ». Je reconnus les lieux, le grand miroir sans tain, le canapé, le tapis.
Il se campa devant nous, jambes écartées, les mains sur la taille. Son regard allait de l’une à l’autre. Le regard du mâle sûr de lui, de sa virilité. Par défi, je retirai mon pull, offrant mes seins nus à ses yeux. Je m’approchai de lui, jusqu’à le toucher. Il me dépassait d’une bonne tête. Je frottai mes seins contre lui, appuyant mon ventre contre son pubis dont je sentis une affolante excroissance. Ses mains partirent sur le bas de mon dos, il attrapa ma jupe et la retroussa, empoignant mes fesses dénudées. Déjà je commençai à gémir doucement. Le plaisir prenait lentement possession de mon corps. « Allez les filles, mettez-moi la bite à l’air. Toutes les deux. Tu dors la boulangère ? tu veux que je fasse venir mes ouvriers pour te baiser ? tu faisais moins la maligne avec Karim ». Je m’étais accroupie, légèrement décalée pour permettre à Judith de me rejoindre. Je défis la ceinture de son pantalon, dégrafai le bouton et tirai le pantalon vers le bas. Rocier avait un caleçon sur lequel je tirai. Il enleva ses chaussures, me permettant de lui retirer le pantalon. Son sexe pulsait à présent devant moi. Folle de désir, je le pris avec mes deux mains, le caressant, découvrant le gland violacé. A chaque va et vient, j’avais l’impression qu’il grossissait encore, qu’il s’épaississait. Un mouvement. Rocier venait d’attr Judith par le bras, la débarrassa de son pull, défit son soutien-gorge. Elle avait des seins plus gros que les miens, un peu tombant. Il les caressa, pinçant les mamelons, lui arrachant un petit cri de douleur. Ses caresses n’étaient pas douces, mais viriles. Il prenait possession d’un corps féminin. Il s’en déclarait propriétaire.
Je continuai de le branler. J’étais électrisée par le contact de ce cylindre chaud et humide. Je le pris en bouche, caressant et massant ses bourses gonflées. J’avais du mal à le prendre dans ma bouche. Il s’adressa à Judith « Retire la jupe de ta copine, et enlève la tienne ». Je continuai de le sucer, d’aspirer, de lécher son gland. « Allez stop ! Les deux, face à moi ». Je regardais Judith, elle avait gardé ses bas gris foncé, tendus par un porte-jarretelles de même couleur, et des escarpins à talons qui accentuaient la cambrure de ses reins. Ses têtons dardaient, son sexe épilé semblait luire. Quant à moi je n’avais que mes bas noirs. Mon sexe était liquéfié, suintant de désir, prêt à être fendu par le glaive triomphant. Rocier me demanda ce que je voulais. « Je veux ta queue, je veux que tu me baises, que tu me fasses hurler ». « et toi la boulangère, dis-moi comment tu trouves ma bite ? ». « Belle ». « Tu veux que je te baise après ta copine ? » « Je ne sais pas. Non…. ».
Rocier m’attira contre lui, passa ses mains sous mes fesses, et tel un fétu de paille, me souleva. Je croisai les jambes dans son dos, m’agrippai à ses épaules et me laissai glisser. Mon sexe trempé était déjà entrouvert. Son gland vint buter contre mes lèvres puis il s’enfonça d’un seul coup en moi. Je me sentis remplie totalement, son gland venant cogner contre le fond de mon vagin à la fin de chaque course. Il me maintenait sous les fesses, je sentis une de ses mains se déplacer et un doigt inquisiteur pénétrer mon anus, bientôt rejoint par un deuxième. L’orgasme arriva brutalement. Je hurlai, m’empalant sur ce pieu qui me labourait. Il s’arracha de moi et me posa à côté de lui. Il marcha vers Judith, la bascula sur le tapis, sur le dos, lui écarta les cuisses, et l’investit d’une seule poussée. Elle hoqueta, expulsant tout l’air que contenait ses poumons. Il la défonçait littéralement, donnant de violents coups de reins accélérant le rythme. Judith fut foudroyée par un violent orgasme. Il se retira d’elle et éjacula sur son ventre. « Bon allez, assez ri, on se rhabille et on rentre ». Nous nous rhabillâmes comme des automates. Dix minutes après, nous étions sur le parking et Rocier repartit rejoindre sa femme. « Ce type n’est pas de mon milieu, il est rustre, sans éducation, misogyne, puant. Et pourtant, il me fait jouir à chaque fois comme une folle. Un soir, j’étais venue lui faire une piqure. Il pleuvait. Tenaillée par le désir, je m’étais mise nue sous mon imper à l’exception de mes bas et d’un porte-jarretelles. Lui était en peignoir sans rien dessous, bandant comme un âne. Il m’a baisée, il n’y a pas d’autre mot, pendant trois heures. Je n’ai fait que jouir, jouir, jouir. A la fin, il ne m’a même pas proposé à boire, rien. Et pourtant, à chaque fois que je le vois, il se passe quelque chose. Mon sexe le réclame. Et je sais qu’il y aura d’autres fois. » Judith me regarda et me dit « moi aussi, je n’ai qu’une envie : recommencer. »
L’une comme l’autre, nous ne croyions pas si bien dire…….

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