Samia - 46 Un Casse.
Je suis décidée à tout quitter : lusine, mon beau père, Max, le Nord, la France et même lEurope. Je veux du soleil, du neuf, de lexcitant... mais je ne veux pas partir sans rien. Eh ! Jai Julien à ma charge. Et puis, je les mets tous à lamende. Depuis quelque temps, jai les yeux qui furètent et les oreilles qui traînent. Il mest même arrivé de fouiller la corbeille à papier de mon beau- père... et puis, jinterroge discrètement des gens sûrs, comme Diesel.
Je suis super bonne en espionnage et je dois le dire, Julien aussi. En nettoyant les toilettes, il a surpris des bribes de conversations.
Tout mis ensemble, voici ce qui va se passer : vendredi après-midi, mon beau-père va recevoir de largent de provenance inconnue, qui ne fera que transiter un week-end dans lusine. Lundi ou mardi, il partira en Chine avec un diplomate. Là, cet argent servira à construire une nouvelle usine. Mais, jen ai décidé autrement : cet argent me servira à faire la fête aux îles Caïmans. Je suis une fille du voyage, et cette fois-ci, je vais partir loin.
Dimanche 4 h du matin... Oh, et puis non, jai pas envie décrire ça, ce sont de trop mauvais souvenirs. Ma voix intérieure, me souffle "Un peu de courage Samia ! Écris, puis oublie !"
Oui... cest vrai.
Dimanche, 4 h du matin, une voiture se gare en bordure dun terrain vague... Deux ombres se glissent à travers la végétation, jusquà une brèche dans le mur, cachée par un buisson. Julien jouait ici quand il était petit, il connaît tous les recoins, toutes les cachettes... Jaccélère. On entre dans lusine et on va jusquau bureau de mon beau père.
Julien connaît la combinaison et moi, je sais où il cache la clé. On ouvre le coffre et jéclaire lintérieur avec ma lame torche. Il y a un gros paquet emballé dans du papier brun : largent ! Et, il y a aussi un papier sur lequel il est marqué "Souriez, vous êtes filmés".
La lumière inonde la pièce ! Julien et moi on se regarde comme deux imbéciles piégés ! Mon beau-père entre dans la pièce.
Voilà, voilà... que dire de plus ? Que mon beau-père nous a fourrés à sec et bien profond ? Oui et franchement, ça fait mal. Pas à mon cul, mais à mon ego !
Je le prenais pour un gros pervers qui se faisait sucer par sa belle-fille et son fils, mais ce nest pas que ça : cest un gros pervers intelligent et machiavélique... Je réalise que tous ceux qui mont donné des renseignements sont ses complices ! Il a un grand sourire quand il m'explique :
Tu nétais pas de taille, Samia. Tu es sûrement très bonne quand tu fais croire aux passants que tu peux lire lavenir dans les lignes de leurs mains, mais tu aurais dû te contenter des quelques pièces quils te refilaient. Un casse, tu nes pas de taille. Ce nest pas que je sois un grand stratège, cest que tu es tellement prévisible. Si tu savais le nombre de gens qui mont dit que tu préparais quelque chose !
Je me mords mes lèvres pour ne pas pleurer. Je suis peut-être la reine des idiotes, mais jai encore un tout petit peu de fierté. Enfin, pour le moment. Il a un auditoire ! Il poursuit :
Tu sais, je ne tai jamais fait confiance. Jai compris très vite que tu attendais le bon moment pour me voler.
Je nai fait quessayer, Monsieur.
Cest vrai, mais il y a le garde que vous avez assommé.
Quel garde ? Cest faux, vous essayez de...
Mon beau-père se tourne vers lhomme en costume en disant :
Cher maître, vous voulez bien lui expliquer.
Oui... Je suis maître Delmol, huissier, et jai interrogé le garde. Il a expliqué vous avoir surpris tandis que vous vous faufiliez. À votre demande, votre mari, Julien de Préville, lui aurait donné un coup sur la tête et il sest évanoui. Et puis, le revolver.
Pas la peine de nier, de crier... mon beau-père nous baise une fois de plus, Julien et moi, mais cette fois-ci, ça fait vraiment très mal. Il ne me reste quà reconnaître ma défaite avec le plus de classe possible, disons deux millimètres de classe.
Je ferai ce que vous voulez, Monsieur.
Je sais bien Samia. Tu vas signer les documents que maître Delmol a dans sa serviette. Julien aussi, bien sûr.
Lhomme en costume dépose des documents sur la table, une série pour moi, une série pour Julien. Il nous dit :
Un paraphe sur chaque feuille et sur la dernière page vous écrivez "Lu et approuvé", vous datez et vous signez.
Je commence à lire mais mon beau père marrête :
On ta dit de signer, pas de lire.
Pas question de signer sans savoir ce que cest.
Et "PAF", je prends une gifle qui claque bien sur ma joue ! Cest cette sale garce de Lisa. Jessaye de lui envoyer mon poing sur le nez, mais Max me maintient les poignets dans le dos. Lisa me prend par les cheveux et me donne encore 6 gifles, aller-retour. Je vois des étoiles et ça me calme. Je dois faire ce quils veulent. Les joues en feu, je dis :
Je vais signer !
Max me lâche, je paraphe et je signe. Cest quoi ? Je reconnais peut-être avoir assassiné Kennedy ! Julien signe aussi.
Mon beau-père me dit :
Bien... alors, on part en Chine après demain... Julien et toi, vous serez du voyage. Tu aimes voyager, non ?
Oui Monsieur
Il se fout de moi le sale rat ! Vous avez déjà été dans un train fantôme ? Vous êtes assis dans le train qui roule rapidement. Soudain, un truc horrible vous bondit dans la figure, puis un autre et encore un autre... Je suis dans un train fantôme !
Mon beau-père mannonce :
En Chine, il y a une usine, construite avec de largent propre. Nous avons des condamnés à une peine légère. Ils y font un travail de substitution et comme ils ne sont pas payés, c'est intéressant. Julien et toi, vous y resterez trois mois. Cest mieux que quelques années de prison, non ?
Comme jai les joues en feu et que je ne veux pas me faire gifler à nouveau, je réponds :
Oui Monsieur, cest beaucoup mieux.
Bien. Mais je te conseille de continuer à être aussi.
Il se tourne vers Lisa et Max et leur dit :
Maintenant, emmenez-les loin de moi. Pour le moment, je ne peux plus voir ces ingrats !
Non, mais je rêve : nous, des ingrats ? Quil en trouve dautres qui se dévouent autant pour sa saloperie dusine ! Jai quand même aidé à décrocher des gros contrats en suçant ses clients ! Max lui demande :
Carte blanche pour leur donner une petite leçon ?
Absolument.
Bien, à poil, les voleurs.
Cest quand même dur à entendre. On se déshabille. Lisa sort de sa serviette deux morceaux de cordes et Max nous attache les mains derrière le dos. Je lui dis :
On ne va pas senfuir.
Je men doute, mais cest symbolique. Tu comprends ?
Lisa prend deux laisses, le genre pour molosse avec des colliers étrangleur. Max ajoute :
Ça aussi, cest symbolique.
Salaud ! Lisa prend la laisse de Julien et Max la mienne et on les suit jusque... dans le premier atelier, celui des hommes ! Alors là, on a un franc succès : rires, insultes, sifflets, la totale ! On fait le tour de latelier. Des mains calleuses me caressent et me pincent les fesses au passage. Julien sen sort mieux, cest tout à fait injuste ! Ensuite, on va dans latelier des femmes. On a tout autant de succès, sauf quelles sont pires que les hommes. Plusieurs dentre elles me crachent à la figure. Le crachat coule sur ma joue, impossible de me frotter avec les mains attachées. Une jolie brune bien vulgaire dit :
Sils ont une laisse, ils devraient faire un tour comme des chiens. Vous ne trouvez pas, Monsieur Max ?
Bonne idée ! À quatre pattes, les voleurs.
Cest pas du tout que je sois pudique, mais être à quatre pattes au milieu de gens hostiles, on se sent vraiment vulnérables.
Des filles me crachent sur les fesses, ce qui est quand même mieux que dans la figure. Julien, on lui crache à peine dessus. Il y a autre chose : on nest pas fait pour marcher à 4 pattes sur du béton. Cest de loin pire quand une fille demande :
Je peux la monter, Monsieur Max ?
Quoi ??? Elle est folle ! Ce salaud répond :
Oui, ce sera marrant.
NON ! La fille saute sur mon dos et elle me donne une claque sur les fesses en disant "hue !" Heureusement, elle est légère, parce que mes genoux sont de plus en plus douloureux. Une grosse femme relève sa jupe et enfourche Julien. On soccupe aussi de lui ! Il y a une fameuse ambiance. Plusieurs filles font un tour sur mon dos et celui de Julien. Cest très pénible. Les femmes se bousculent pour mieux voir. Lune delles vient avec deux baguettes en bambou, dans le genre des tuteurs pour les plantes et on reçoit des coups sur les fesses pour nous faire avancer plus vite. Je suis sur le point de mécrouler, advienne que pourra, quand Max dit :
Camarades, ils seront tous les deux à votre disposition dans le garage. Il vous suffira de faire un petit don pour le syndicat et vous pourrez vous faire lécher la chatte et tout ce que vous voulez.
Le trou du cul, Monsieur Max ?
Oui, bien sûr. Les ânes, allez vers le fond, cest lheure de retourner à lécurie.
Rires, applaudissements... La grosse descend de sa monture : Julien. La mienne descend aussi, ouf ! On peut enfin se remettre debout, péniblement. Jai mal aux genoux, aux reins et aux fesses. Mais on peut marcher, quel confort ! Je dis à Lisa :
Je dois faire pipi, Madame.
Serre les fesses !
Sale garce, je voudrais quelle se noie dans sa graisse ! On va dans le garage. Il y a deux matelas par terre. On a installé deux rangées avec des cordes, comme devant les bureaux des aéroports. Il y a deux files devant les matelas. Une trentaine de personnes pour moi et une vingtaine pour Julien ! Je pensais quil ny aurait que des hommes, mais il y a aussi des femmes.
Il y a un grand panneau sur lequel on a écrit : « En échange dun don pour la caisse dentraide du Syndicat, amusez-vous avec le fils du patron et sa femme ». Ce Max est vraiment un mac ! Seule chose positive, ils nous enlèvent les colliers, les laisses et les liens qui enserraient nos poignets. On les masse comme dans les films policiers quand on enlève les menottes à quelquun.
Lisa nous interpelle :
Vous faire baiser, cest censé être une punition, sauf pour des petites salopes comme vous deux !
Elle se tourne vers Max en disant :
Tu leur expliques ?
Vas-y, tu fais ça bien.
Elle lui sourit, ils sont mignons... comme des rats dégouts vecteurs du choléra. La rate nous explique :
Pour que tout le monde passe, vous lécherez un homme ou une femme pendant quun homme vous baisera. Vous comprenez bien ?
Ui... ame...
Pardon ? Jai pas bien compris.
Oui madame !
Alors, pour vous inciter à sourire et à bien tortiller du cul, ce que les camarades aiment bien, jai apporté ça.
Elle ouvre un sac en papier brun et en sort un martinet ! Un vrai, manche en bois, lanières de cuir. Elle nous explique :
Cest un souvenir, il pendait dans notre cuisine, accroché à un clou, et je vous garantis que mes surs et moi, on filait droit !
Cest peut-être pour ça quelle est si méchante... Elle poursuit :
Il faudra avaler le sperme que les camarades daigneront mettre dans vos bouches de faux jetons. Il faudra tout avaler, une goutte qui tombe, un coup de martinet.
Max a sorti un carnet, il fait un petit calcul, puis nous donne le résultat :
Ça fera environ un demi-litre, pour chacun de vous... Ça ne fait pas beaucoup de calories, mais vous aurez du pain sec et de leau en plus. Maintenant, on va quand même un peu vous réchauffer les miches !
Mais pourquoi ? Lisa et Max tournent autour de nous... Lui pose la main sur mes fesses en expliquant à Lisa :
Tu sais, les martinets, cest pour les s. Avec le cul quelle a... il faudrait un instrument plus solide.
En disant ça, il me donne une bonne claque sur la fesse, puis ajoute :
Elle ne sentira rien.
Ah mais si, je te jure, ça fait mal ! Tu vas voir...
Elle vient du côté de ma tête pour me dire :
Ton cul va me servir pour une démonstration. Et puis, ça amusera les camarades de te voir fessée. Pour commencer, tu vas te mettre à 4 pattes. Si tu restes en position, ce ne sera que 5 coups. Si tu fais la conne, on te maintiendra et ce sera 10 ! Daccord ?
Va en enfer !
Oui Madame.
Max lui dit :
Je la connais, elle va nous casser les oreilles. Il faut lui mettre quelque chose dans la bouche ! Un chiffon...
Jai mieux.
Elle se trousse et enlève sa culotte. Elle me dit :
Ouvre bien la bouche.
Elle menfonce sa culotte pas propre dans la bouche. Berk ! Ensuite, les lanières sifflent dans lair sans me toucher. Elle me dit :
Tu as bien compris ? C'est cinq coups si tu restes en position.
Je secoue la tête pour dire oui et là j'entends :
"Sssswwwwiiitchh ! ". Je crie dans sa culotte, mais ça fait seulement :
Mmmmfffff !
Les lanières mont frappée en plein milieu des fesses, ça fait maaal !
"Sssswwwwiiitchh !"
Mmmmffff !
Maintenant, cest à la base de mes fesses, donc je maplatis pour essayer de diminuer lampleur de mon derrière !
"Sssswwwwiiitchh !"
Mmmmfffff !
En plein milieu des cuisses ! Ouch !! Je fais un énorme effort pour rester dans la position.
"Sssswwwwiiitchh !"
Mmmmfffff !
Juste sur le pli de mes fesses !!! Elle dit en rigolant :
Pendant quelques jours, tu penseras à moi quand tu tassiéras !
Elle sarrête et retire la culotte de ma bouche. Max lui dit :
Noublie pas lautre petite salope.
Non, non...
Elle va devant Julien et lui dit :
Demande ?
Vous voulez bien me donner cinq coups de martinets, Madame Lisa, sil vous plaît...
Quelle moule ! Je lentends crier cinq fois. Je vois les marques rouges sur ses fesses. Ce nest que justice !!
À suivre.
Si vous voulez me joindre, je suis ici : mia.michael@hotmail.fr
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