Esclave À Temps Partiel

Voilà environ six mois, je relisais plusieurs fois sur mon écran d’ordi ma fiche-annonce avant de taper envoi : « F 31 ans, blonde, yeux bleus, 1m68, mignonne, féminine, active, altruiste, cherche H 30-40 ans, sérieux, physique & situation en rapport pour passion à 2 ». J’y joignais ma meilleure photo, me représentant en tenue de sport avant le jogging hebdomadaire. Elle était destinée au site de rencontres où je venais d’adhérer, sur conseil de ma meilleure copine.
Depuis la fin de mes études, j’avais en effet tout essayé : les clubs de gym, les clubs de vacances, les discos ; je ne trouvais pas chaussure à mon pied mais uniquement des amants de quelques semaines. Même dans ma boîte, où plusieurs collègues m’avaient draguée, rien de sérieux n’avait vraiment filtré. J’étais sans doute trop compliquée, trop difficile. Je me voyais souvent sans moitié à quarante balais et ça m’angoissait.
Et puis j’en avais un peu marre de la pression permanente de ma mère, laquelle s’est mariée à 22 ans puis a divorcé, s’est remariée etc… Bien sûr, je ne lui ai jamais dit avoir eu une aventure avec une nana. Dans mon milieu traditionaliste, ce sont des choses qui ne se font pas. Même mon frère n’était pas officiellement au courant, même s’il devait bien s’en douter ! C’était avec Charlène, ma colocataire. On s’était aimées pendant près de six mois, la dernière année de Sciences Po. Je crois bien que dans sa tête elle était aussi paumée que moi : lorsqu’elle décrocha son diplôme, elle partit bosser au fin fond de l’Afrique, dans une ambassade, me laissant juste un mot d’adieu sur la table. Elle voulut m’oublier, tourner une page inavouable de sa vie. À l’époque, j’en avais beaucoup souffert. J’étais très amoureuse.
Quelques années plus tard, après avoir trouvé un bon job à l’Institut Goethe de Paris, même si je m’étais réhabituée aux hommes, il m’arrivait encore de penser à elle, à ses mots, à ses rires, à ses caresses et à ses baisers enflammés.

Aussi je ne me faisais pas trop d’illusions quant au résultat de cette annonce… Je passe sur les réponses, pas toutes sérieuses d’ailleurs, qui m’ont été régulièrement envoyées le premier mois, de même que sur les quelques entretiens que j’ai eus avec des correspondants : trop petits, trop gros, trop coincés, trop moches, trop limités etc… pour m’attarder sur la réponse qui a fait basculer ma vie.

Un beau mec de 38 ans, le type même du grand brun ténébreux, travaillant dans l’aéronautique, m’a répondu avec pas mal d’humour et de mots choisis. Sans trop y croire, j’ai fixé rendez-vous au jardin du Luxembourg un samedi après-midi. Je l’ai trouvé magnifiquement beau, intelligent, fin et attentionné. Je me suis dit : « ça existe un homme comme ça ? ». J’ai pensé tout de suite être tombée sur un dragueur professionnel, ce qui ne m’a pourtant pas empêchée de craquer très vite : on a fait l’amour la nuit du second rendez-vous, sans retenue, en commençant violemment dans le hall de mon immeuble puis plus tendrement chez moi. Tout le week-end a été merveilleux.
Manuel est pilote d’essais chez un grand constructeur aéronautique. Il partage son temps entre Toulouse, Paris et plusieurs villes d’Allemagne. Comme moi il est sportif (course, randonnée, VTT, musculation), comme moi il aime les spectacles, la fête… et le sexe aussi. Enfin, comme moi il est passionné d’art africain, ce qui m’a définitivement fait tomber amoureuse de lui. Pour pimenter nos soirées, Manuel me fait souvent mettre toute nue sous mes robes. La dernière fois, en plein été, juste habillée d’une robe moulante et légère, il n’a pas arrêté de m’exciter et de me caresser sous la table. Sur le chemin du retour, n’en pouvant plus ni l’un ni l’autre, on a baisé dans un petit square sous les yeux ébahis de plusieurs voyeurs. Je me suis aperçu à cette occasion que cela me plaisait d’avoir la sensation d’être observée pendant l’acte. Depuis, pour me venger, j’impose à Manuel de n’avoir pas de slip sous son pantalon, ce qui me permet de le masturber et de le sucer, dans les cinémas, les discothèques ou les parkings publics.
C’est dangereux mais très excitant, surtout lorsqu’on risque d’être maté à tout moment. C’est grâce à lui que j’ai découvert l’ambiance des clubs libertins, le sexe « no limit » avec des inconnus. Cela m’a beaucoup appris sur ma propre sexualité et, bien sûr, celle des autres. Et c’est comme ça que, petit à petit, il m’a entraînée dans une drôle d’activité « annexe » : des extras procurant un confortable complément de salaire net d’impôts (à peu près 2.500 euros par mois). Sous son autorité, je suis ainsi devenue une sorte d’escort girl pour le compte d’un réseau discret de VIP…

Tout commence par un e-mail laconique de mon chéri. De Hanovre, il me demande de réserver telle soirée d’octobre pour un vol inaugural qu’il assure pour un gros client. Pas de problème. Cela me réjouit de le voir en action dans son métier. Quelques jours plus tard, il m’envoie le programme précis. Départ de l’aéroport de Beauvais à 20 heures, escale à Helsinki de quatre heures, puis retour prévu vers 6 heures du matin. C’est une soirée festive entre « people » triés sur le volet, aussi faut-il assurer au niveau fringues et présentation. Un plan, un carton d’invitation ainsi qu’une liste de vêtements (et sous-vêtements) à thème sont joints. Je dois notamment me procurer à telle adresse une panoplie complète d’hôtesse de l’air. Le maquillage et même l’état d’épilation sont précisés. J’avoue être plutôt intriguée. J’essaie d’en savoir un peu plus mais Manu entretient délicieusement le suspense. Je devine cependant que la soirée va être « hot », devant aussi fournir un certificat de test VIH négatif.

Le soir dit, traînant ma petite valise à roulettes, je me présente au comptoir prévu. Là, une hôtesse me prend en charge et m’amène au vestiaire. Elle me remet un livret sur lequel sont inscrits le déroulement des opérations, le descriptif de mon poste, comment je dois me comporter, quel est mon prénom et enfin comment je dois m’habiller. Je dois ainsi me présenter au pool hôtesse-steward d’un gros avion privé avec un sac complet de linge de rechange.
Je me prénomme Nicolette, ai 27 ans et suis hôtesse de l’air stagiaire. Je dois m’efforcer de servir les clients avec ponctualité, sourire et dévotion. Je ne dois poser aucune question à personne, hormis les banalités d’usage. Je suis habillée en bleu classique : une veste ouverte, une jupe courte et moulante. Dessous, je n’ai droit qu’à un fin chemisier à quatre boutons, assez ample en taille, pas de soutif, juste un string coquin en dentelle bleue. Je suis coiffée avec un chignon. Mes pieds, aux ongles soigneusement vernis en doré, sont chaussés d’une paire d’été à talon compensé de couleur rouge. Une discrète paire de boucles d’oreille, un médaillon en pendentif, une chaînette autour de la cheville gauche, quelques anneaux autour des doigts et c’est tout.

L’avion ressemble à un Falcon de grande taille. Je me présente au bout de la passerelle. Un steward m’accueille et me conduit en silence dans un coin de l’avion, derrière un grand rideau. Il semble y avoir pas mal de monde car ça rigole et papote dans tous les coins. Au bout d’un certain temps, j’entends l’annonce du départ. Ce n’est qu’une demi-heure après que le steward revient et me demande de me tenir prête à servir les clients. Il me dit aussi de retirer ma veste. Je devrai me présenter à la place qui clignote et qui sonne. Je me lève et me rajuste du mieux possible. Au bout d’un long moment, c’est le numéro 17 qui clignote enfin. Le trac m’envahit un peu mais j’écarte le rideau et pénètre dans l’assemblée. Les fauteuils ne sont pas disposés comme d’habitude dans les avions de ligne mais groupés autour de tables ou rangés par rangs de deux ou trois. Les invités portent apparemment tous des masques.
Me voici arrivée tout sourire à une table de quatre personnes. Il y a là un couple mature avec deux jeunes filles. Malgré les masques, je constate que la femme et les deux filles sont rousses, avec de longs cheveux ; l’homme est blond, de corpulence moyenne. Je me présente et essaie de bien retenir la commande désirée.
Le temps de me familiariser avec les rangements de boissons et autres apéritifs, je reviens avec un plateau chargé que je pose sur la table. Pendant que je dispose les boissons et les verres, la femme me pose des questions sur mon prénom, mon âge etc… Je suis penchée face à elle, le derrière tourné vers l’homme. Elle me fait des compliments puis dirige subitement ses mains vers mon chemisier. Elle me demande si elle peut se permettre ; je lui réponds, comme il se doit, par l’affirmative. Elle a sans doute été attirée par le balancement de mes seins lorsque je l’ai servie, le chemisier, fin et souple, se déformant allègrement. Elle tâte doucement ma poitrine, la soupèse et entreprend de la mettre au jour, délogeant un à un les boutons et me disant que je serai « beaucoup plus à mon aise comme ça ». Tout cela sous les yeux des filles qui n’en perdent pas une miette. Immédiatement, je ralentis mes gestes, ce qui a l’air de plaire à tout le monde. L’homme, lui aussi, commence à me peloter le haut des jambes, ce qui me fait arrêter mon travail de serveuse.
Désormais, je me tiens en appui sur la table en position offerte, d’autant que le bonhomme me caresse l’entrejambe et les fesses. Particulièrement expert, il me fait tomber la jupe avant que la femme n’ait réussi à ouvrir en grand mon chemisier. « Vous êtes très jolie, Nicolette » me lance-t-elle en emprisonnant mes seins dans ses mains, les pressant délicatement. L’homme m’écarte encore les jambes et s’affaire à me lécher le derrière. La sensation de sa langue sur ma peau me fait tressaillir et mes tétons s’allongent presque aussitôt. La femme le remarque et s’approche pour me les lécher. « Vous avez l’air d’apprécier, j’en suis ravie. Hummm ! Vos seins m’affolent : ils sont très bien proportionnés et tellement fermes » me dit-elle avant d’enfouir plus loin son visage dans ma poitrine. Les filles, elles, commencent à masser leurs entrejambes, comme si de rien n’était. Au bout d’un petit moment, une des deux me lance :

- Nicolette, vous vous êtes trompée : ma sœur et moi avons demandé un jus de tomate, pas de raisin !
- Oui ! Excusez-moi, il n’y en avait plus, aussi j’ai ramené du raisin. Je m’en veux de ne pas vous l’avoir dit tout de suite !
- Bon ! Ça passe pour cette fois, mais il va falloir être très gentille !
- J’en conviens tout à fait. Que puis-je faire pour me faire pardonner ?
- Eh bien, je vous demande de venir tout de suite éteindre l’incendie qui se situe là (elle me montre du doigt son pubis). À moi et à ma sœur, bien sûr !

Le couple acquiesce. Je m’exécute immédiatement. Les fauteuils ayant le bon goût de pivoter, je peux venir m’agenouiller entre les jambes de la jeune fille.

- Je m’appelle Karine et ma sœur s’appelle Lydia.
- Enchantée Karine et Lydia. J’espère que vous serez satisfaites.

Je débute ma caresse en embrassant et en léchant ses longues et douces jambes de jeune femme. Je les lui écarte petit à petit et vient frotter son sexe au travers de sa petite culotte beige, joliment brodée et presque transparente. C’est Lydia qui prend la suite de ma peloteuse : elle s’agenouille à côté de moi et me prend les seins par le dessous. Elle s’attache à les pétrir et les pincer au bout, en faisant rouler ses doigts tout autour. Je fais comprendre à Karine de se soulever un peu pour pouvoir retirer sa petite culotte, ce qu’elle fait sans broncher. Son pubis est blond/roux et déjà assez fourni. J’approche mon nez de son sexe puis passe brièvement mes lèvres dessus. Elle est toute mouillée et son intimité exhale une forte odeur musquée. J’écarte ses lèvres en grand et attaque le clito. Puis je lèche l’intérieur de son sexe et y enfouit ma langue, au plus profond. Elle gémit et ondule nettement de la croupe. Elle appuie ses deux mains sur ma tête pour accompagner le mouvement.

(à suivre)

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