Baptême Du Feu
Lorsquun jour dété du début des années 80 je me présentai seul devant la maison de Didier, mon cousin germain que je navais pas vu depuis plusieurs années, je ne me doutais pas de lexpérience que jallais vivre. Une expérience qui allait marquer à jamais ma vie future.
À lépoque, javais 18 ans et mon orientation sexuelle nétait pas complètement figée. Je venais juste de passer mon bac C avec peine, soulagé dêtre reçu. Didier, lui, avait 6 ans de plus que moi. Cétait une armoire à glace toisant près dun mètre quatre-vingt-dix avec une musculature dathlète. Normal puisquil avait longtemps pratiqué la natation et concouru pour les championnats de France universitaires en brasse papillon, sa spécialité. Un blond tirant sur le roux et tombant tout ce quil voulait sur son passage. Après son bac, il avait opté pour une filière sport-études dans le but dêtre soit champion médaillé soit dêtre cadre dans un grand club de natation. Il était même parti deux ans dans une université californienne pour parfaire son niveau. Mais cela navait pas suffi pour être dans les tout meilleurs, ceux qui étaient sélectionnés pour les compétitions internationales. Son bagage en marketing et ses relations lui avait tout de même permis de décrocher à 24 ans un poste de responsable sportif dun grand parc aquatique dans les Landes, un des tout premiers en France, je crois. Cest là quil maccueillit une semaine dans la grande maison quil louait en bordure du lac de Seignosse.
Javais hâte à la fois de le revoir et aussi quil mexplique comment la filière sport-études, qui me faisait rêver, était intégrable après le bac. Je nétais certes pas taillé comme lui, mais enfin je mesurais 1m80 pour 72 kg et travaillais mes abdos chaque jour.
Didier était homo, jimagine depuis son séjour en Californie car je navais jamais remarqué auparavant dattitudes équivoques de sa part. Bien sûr je savais cela par la famille, laquelle, sans surprise, sétait déclarée choquée.
Trois jours passèrent normalement, entre discussion sur mes études futures, plage, ballade en voiture pour visiter les environs et farniente à la maison, laquelle était pourvue dune petite piscine (on en faisait vite le tour). À part, peut-être, quand il voulait faire bronzette (il se mettait alors en string de bain), rien ne laissait entrevoir son homosexualité. Je remarquai quand même la propension du fin tissu cachant son sexe à se soulever à la verticale en certaines occasions, comme le passage à proximité de beaux jeunes hommes un peu efféminés, notamment ceux qui étaient très court vêtus, soit quand il était avec moi sur la terrasse. Mais rien de plus normal, pour un homme, que davoir une érection pendant la sieste ou en fantasmant sur quelquun(e). Dailleurs, il métait arrivé la même chose devant lui, doù je métais demandé si ce nétait pas, en fait, moi qui déclenchait ses érections. Bref, lhistoire de la poule et de luf... Je me disais, en tout cas, quil devait être très bien monté en proportion de son gabarit, quelques souvenirs denfance me revenant à ce sujet.
Le quatrième jour vit larrivée de trois copains à lui, Yann, Bastien et Jean-David, un brun, un blond et un métisse. A priori homos comme lui, même si cela ne se devinait que pour Bastien, le plus âgé des trois (un pianiste classique autour de la trentaine, je crois).
Tout se passa benoîtement jusquà la fin du dîner où, lalcool aidant, latmosphère se dérida. Leffet du ti-punch sans doute, car le dîner était assez frugal type salade composée, poulet froid et fruits de saison. Je ne buvais pratiquement jamais dalcool : je métais un peu lâché, entraîné par les autres ! Tous les convives y allaient de leurs confessions à propos daventures amoureuses ou même sexuelles. Tout le monde riait, moi je les écoutais. Jusquà ce que Bastien me demande de parler de mes aventures. Devant mes réponses balbutiantes et laborieuses, Didier vint une première fois à mon secours évoquant la nécessité de sérieux pour réussir mes études. « Les études dabord, la bagatelle après », avait-il trouvé comme formule bateau. En retour, les quolibets et autres sifflements ne se firent pas attendre avec des « mon il » ou des « ouais, ce que personne ne fait jamais ! ». Malgré les « mais laisse-le donc tranquille » de mon cousin, Bastien insista lourdement. Il tenait à ce que je raconte une anecdote croustillante, par exemple quelque chose de vécu en famille ou au lycée. Me revint alors en un éclair le souvenir de plusieurs séances dans la chambre de Didier. Cétait un été au milieu des années 70, chez ses parents.
- Oh oui, oh oui raconte !!
- Euh, ben Didier et moi, nous jouions à passer les vitesses avec euh
- Avec ? Allez crache le morceau, enfin !
- Ben avec sa queue
Tu ten souviens Didier ?
- Ah oui, je lavais oubliée celle-là !! (rire général dans lassistance). Tu peux raconter maintenant que cest dit (en soupirant).
- Oui, allez, dis-nous un peu comment ça se passait.
- Eh bien un soir avant de dormir, Didier est venu à côté de mon lit où jétais en train de lire une BD (Tintin ou Astérix), couché sur le ventre en dehors des couvertures.
- Alors ? Alors ?
- Jai baissé son pantalon et là, surprise
sa queue a jailli à lhorizontale. Il ma demandé de la toucher, de la prendre en main.
- Évidemment, tu penses !
- Je nen avais jamais vue comme ça, aussi grosse et aussi dure. Je nosai pas. Il me disait de faire comme lui, de jouer avec en lagitant dans tous les sens, ce que je fis, en ayant bien conscience de faire quelque chose dinavouable. Puis il me demanda si je ne voulais pas passer les vitesses avec, en me montrant dabord : point mort, première, seconde etc
- Le cochon ! Bon finis lhistoire, Thierry !
- Ben on a dû faire ça à trois ou quatre reprises en cachette ! Voilà.
- Eh bé ! Si on se doutait ! Mais dis donc, ça cest une version, mais nous
on aimerait bien vérifier pour voir comment vous vous y preniez, tous les deux, hein les mecs ?
- (acquiescement des deux autres) Oh oui, oh oui, allez, ce serait rigolo maintenant !
- Bah tiens, vous délirez, répond Didier, interloqué !
- Allez ! Allez ! (à lencan) Vas-y Thierry ! Vas-y Thierry ! Vas-y Thierry !
Un peu dépassés par les évènements et lambiance alcoolisée, nous nous somme regardés Didier et moi. Jai vu à son regard quil était résigné à le faire, probablement émoustillé par linattendu de la situation. Moi aussi, je dois dire
- Bon, OK, a lâché Didier. Jai votre parole que ça ne sortira jamais dici ?
- Tu as notre parole, hein les gars ?
- Ouais, on te le jure, répondent en chur Yann et Jean-David.
- Thierry, tu es daccord ?
- Oui, si cest bon pour toi
Pour la reconstitution, on a décidé de rester sur la terrasse, au soleil déclinant, presque couchant.
Je me suis approché de Didier et me suis agenouillé face à lui, la tête à peu près à hauteur de son slip. Dès que jai approché ma main, jai vu sa bosse grandir jusquà décoller la fine étoffe de son pubis. Il était très excité, comme moi dailleurs. Je nai eu quà écarter légèrement le haut pour que sa queue bandée jaillisse devant mes yeux. Jai immédiatement reconnu son organe circoncis (comme le mien), bien que me paraissant plus long, plus massif, plus musculeux et veineux quà lépoque. Je le jaugeais à environ 18 cm de long sur un bon 4 cm et demi de diamètre. Ses couilles me semblaient aussi plus grosses et plus lourdes. Le fait quil soit parfaitement rasé de partout (une tradition de compétiteur de natation), était sans doute pour beaucoup dans ces impressions. Après avoir abaissé son slip jusquau sol, jai pris son sexe en main et lai caressé lentement. Jétais captivé. Je le sentais durcir encore un peu plus. Bastien ma dit que lui et ses potes allaient faire le bruitage du moteur (démarrage et changement de vitesses). Au signal, jai donc enclenché la première mais ai lâché le manche immédiatement après, lequel est revenu lourdement à sa position horizontale de départ. Javais oublié quil ny avait pas dembrayage !
- Mais quelle gourde, celle-là ! Tu es revenu au point mort, me dit Bastien ! Allez, garde le bien en main maintenant.
Jai refait la première puis, à chaque signal du moteur, enclenché les quatre autres vitesses. On a décidé ensuite de faire la marche arrière et ainsi de suite plusieurs fois
- Voilà, vous êtes satisfaits ?
(à suivre)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!