Collection Zone Rouge. Poupette. Saison V (42/43)
Je viens davoir peur étant seule chez moi quand Élisabeth la femme de ménage de mon mari est venue soccuper de ma maison.
Elle me donne des renseignements sur les adjoints du sénateur, le moins que je puisse dire, cest quelle ne porte pas Fil de Fer dans son coeur.
- Vous disiez que fuyant votre père vous vous êtes retrouvée dans les mains de trois hommes dont mon mari et mon beau-père !
- Oui, jai cru ma dernière heure arrivée mais John a fait barrage de son corps et jai été épargné.
Épargné dans un premier temps mais mise au tapin avec mon mec comme souteneur.
Son courage envers moi leur avait plu et ils lui ont proposé dentrer dans lorganisation quil commençait à mettre en place.
Nous nous étions réfugiés dans le ranch de la famille du sénateur que nous avions prise pour une ruine.
Je sais que par un chemin différent, tu es arrivée à la même servitude pour le plaisir des hommes et le fric que ça rapportait au mien.
Ce qui ma sauvé cest que John maimait autant que je laimais.
Un jour où il ne mavait pas conduit à ma clientèle me faisant reluire comme il disait, les flics ont débarqué et des coups de feu sont partis faisant de moi une veuve ?
À ce que jai su, John avait été avide et avait touché à la drogue, chose que monsieur le sénateur a toujours interdite à ses gars.
Monsieur Miguel venait dacheter cet immeuble et il ma mis dans mes meubles contre lentretien de son appartement.
- Bien, ce nest pas le tout, jai rendez-vous au garage.
Continuez comme vous avez lhabitude de faire, je continuerais à vous rémunérer.
Croisez les doigts et souhaitez-moi bonne chance.
- Bien madame, je vous remercie, je vais faire vitre chambre.
Je lui dirais bien que je nai pas défait mon lit, mais je suis en retard et ça ferait mauvais effet pour mon premier rendez-vous de chef.
À ce moment on sonne à la porte de lentrée de limmeuble.
- Claudia, cest moi Tex, police, nous venons perquisitionner limmeuble, veuillez mouvrir.
Je vois sa tronche de faux cul sur lécran filmé par la caméra au-dessus de la porte.
Je vois au moins trois flics en tenue de Rambo arment en main.
- Inutile de fracturer la porte, je descends.
Élisabeth descendez avec moi, vous serez témoin de leurs agissements sils font des choses dillégales.
- Bien madame, je pose le sac des courses que jai faites hier.
Nous prenons lascenseur et jenclenche louverture de la porte.
- Vous avez un mandat monsieur linspecteur.
- Il va de soi, crois-tu que je te donnerais loccasion de me prendre en faute et essayer de me faire sauter avec les appuis de ton mari.
- Aller y chacun un étage, vous me visiter tous les appartements.
Si lun deux est inoccupé ou si la personne ne répond pas, fait appel à Évan il vous ouvrira.
Aucune effraction, pas la moindre rayure sur les portes chaque fois que lun de vous à fini son étage avec ses hommes, vous redescendez dans le hall.
Il part tout à la quête de je ne sais quoi, eux semblent le savoir.
- Madame, qui êtes-vous.
- Jhabite à létage inférieur de monsieur le sénateur.
Je suis un peu comme la gardienne de limmeuble et aussi sa femme de ménage.
Quand il rentrera, il ne sera pas content de ce que vous faites, il a horreur du désordre.
- Laissez Élisabeth, laissez monsieur faire.
Jai déjà perquisitionné chez le sénateur, à part le coffre, il ny a rien à trouver.
Ma brigade suivez-moi vous venez avec nous, vous allez nous ouvrir votre porte.
Javais vu trois gars par la caméra, ils sont au moins trente à entrer dans limmeuble chaque groupe ayant son chef.
Nous remontons par lascenseur assez grandes pour mettre le fauteuil de pépère.
Élisabeth ouvre sa porte, je la suis.
- Fouillez pièce par pièce.
Madame, vous fumez le cigare.
- Oui en regardant ma télé le soir, cest une vieille habitude que nous avions avec John avant que votre pourri de collègue ne labatte pour 5 grammes de coke.
- Je me souviens de ça, je venais darriver à la brigade, cétait ma première intervention, jétais en état de légitime défense.
- Crois-tu que je ne taie pas reconnu avec ta tête de con, si javais ce quil faut, je ten mettrais une entre les deux yeux ?
- Calmez-vous Élisabeth, linspecteur risque de vous inculper pour propos outranciers envers la police.
Deux trois détail dont le cigare me fait penser que je fais fausse route en pensant que cette femme était la maîtresse de mon mari.
Fred, cest Fred qui doit la sauter, avant ou après que son mari ne se soit fait descendre.
Je pencherais pour avant cest pour ça que le sénateur la installé non loin de lui.
Je comprends pourquoi le tunnel est toujours entretenu, il devait la rejoindre chaque nuit, passer la soirée et la baiser.
Jai vu les mêmes mégots dans le bureau au garage et Fred en avoir un non allumé à la main.
- Faite moi voir comment vous fumez madame, sinon donnez-moi le nom de lhomme qui vient ici.
Il ny a que vos affaires dans ce logement.
- Vous voulez que cette femme att un cancer du poumon, je note ce premier faux-pas inspecteur.
Vous vous croyez tous permis car vous avez un permis de perquisition.
- Laissez madame Claudia, je dis la vérité.
Pour le cancer, ça me permettrait de retrouver le seul homme que jai eu dans ma vie.
- Ne te fiche pas de ma gueule, tu as tapiné jusquà la mort de ton mec, tu étais considéré comme la meilleure écarteuse de cuisses de ta corporation.
- Deuxième faute monsieur linspecteur qui vous a autorisé à tutoyer madame, ce nest pas dans les procédures.
- Laissez madame Claudia, je dis toujours la vérité.
Elle prend le cigare, le Zippo posé à côté et allume le cigare
Elle aspire, avale la fumée et la fait ressortir en faisant des ronds un par un.
- Ça vous va inspecteur, voulez-vous vous assoir, je vais aller vous servir un verre de whisky le temps que je le finisse.
Là encore je picole un verre chaque soir avant daller me coucher.
Vous devriez-vous y met, je vous sens tendu, cest vrai cet immeuble recèle des choses interdites par la loi.
Un flic entre.
- Il y a un problème chez une certaine Abby, cette jeune femme demande une dénommé Claudia qui est son amie.
Elle est très énervée.
Claudia cest moi, allons la voir.
Tous les trois nous redescendons.
La visite de limmeuble ne semble pas de tout repos.
- Abby laisse ces messieurs entrer, ils semblent savoir ce quil cherche, tu nas rien à craindre et lon na rien à cacher.
Elle a les yeux brillants, elle semble morte de fatigue.
- Inspecteur, faite vite, mon amie a travaillé auprès de mon mari une partie de la nuit, elle doit avoir sommeil.
Si je lui disais quelle vient de se faire dépuceler et quelle sest fait prendre par un étalon pendant plus de trois heures.
Elle a dû rentrer il y a peu se retrouvant dans le contrôle de police.
Je vois des flics partir à la quête, une femme flic revient avec un objet que nous connaissons bien Abby et moi.
- À part ce phallus disproportionné, nous navons rien trouvé.
Elle tient Gai-Luron dans ses mains.
- Deuxième faute inspecteur, ce phallus comme le dit votre adjointe est disproportionné, vous entrez dans lintimité de cette jeune femme.
Y a-t-il une loi qui interdit chez soi de se servir dun godemiché à titre personnel.
Mademoiselle ou madame, si vous avez une chatte si serrée que vous serrez de vous lintroduire, nen dégouter pas les autres.
- Rapportez-moi ça ou vous lavez trouvé en vitesse.
Excusez là mesdemoiselles, cest une nouvelle, elle va entendre parler de moi dès que nous serons de retour au commissariat.
- Inspecteur, je sais que vous avez d'autres arguments pour la punir davoir fait une erreur dans son travail.
Un autre flic entre, il semble que ce ne soit pas la journée de linspecteur.
- Il y a un problème à un étage plus haut.
Une mémé semble avoir une pétoire et veut flinguer tout ce qui passe la porte.
- Allons voir, ici cest terminé
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