Collection Histoire Courte. Canicule Et Piscine (1/1)
Canicule, ils avaient beau lannoncer partout surtout après lépisode de 2003 où des dizaines de personnes étaient parties pour un monde dit meilleur.
Cest surprenant mais lorsque lon est dedans, cest dur à vivre.
Hier jai très mal dormi.
Je sentais Sandra être dans le même état que moi, dégoulinante.
En période normal, jaurais fait lamour à ma femme, surtout que la lune éclairait sa chatte épilée.
Je bandais simplement à lévocation de ce que jaurais pu lui faire mais la chaleur ma refroidi de la titiller.
Jai fini par débander et mendormir du moins somnoler.
Ce soir rebelote, chaud toute la journée et chaud la nuit.
Je finis par me lever pour aller boire un coup à la cuisine.
Notre maison est équipée de volets roulants commandés par des boutons sur le côté.
Jappuie, ils souvrent.
Je suis assez loin de notre chambre pour que Sandra ne soit pas dérangée.
Je sors.
Notre maison est de plain-pied entouré dune pelouse que je tonds systématiquement chaque samedi même par temps de pluie.
Je suis amoureux de ma femme, mais aussi de mon herbe verte que jentretiens religieusement.
Malgré la chaleur, fouler ce tapis vert digne de celui du Parc des Princes, stade de foot pieds nus est un régal.
La terrasse était encore chaude, lherbe est légèrement froide, cest très agréable.
Mes pas mentraînent vers larrière de la maison.
Je contourne un massif cest à ce moment que je prends conscience que je me promène nu dans mon jardin.
Mais qui pourrait me voir.
Cest à ce moment que jentends un clapotis deau.
Cest la chute de leau de la fontaine cascade de la piscine de Marie et Steve nos jeunes voisins.
Le lotissement ou nous avons construit à une obligation de clôture ne dépassant pas 1 mètre 20.
Muret plus grillage.
Une indicible envie de me baigner me saisi.
Leau doit être divine sur le corps.
Rien ne bouge dans le pavillon de nos voisins.
Sils me surprennent, je mexcuserais et je les inviterais à un barbecue arrosé au rosé de Provence.
Rien de tel pour sceller lamitié
Je ne prends pas de grand risque, surtout que je les ai vus une fois depuis leur arrivée, lui nest pas mal et elle carrément bandante.
Je suis assez bien conservé pour mes presque 40 ans, cest sans aucun problème que je franchis cette hauteur.
Je cours jusquau bassin et je plonge afin dêtre caché au regard le plus vite possible.
Immédiatement leau sur mon corps me donne une sensation de fraîcheur tant recherchée.
Lorsque jai plongé, je nai pas mesuré quavec cette course je franchirais la quinzaine de mètres en une fraction de seconde.
Jai le réflexe de tendre la main afin de ne pas me fracasser la tête sur la berge.
Au lieu du bord de la piscine, cest un objet mou mais dur que jatt.
Mou car un corps humain est un peu mou, mais dur car le sein de Marie encore légèrement juvénile est très dur.
Jai pied je me stabilise, relâchant ce sein que je ne saurais voir.
- Alors voisin, cest comme ça que lon fait la cour à une dame en la pelotant dentrer.
Il faut que je reconnaisse que cela a été fort agréable.
Ne vous noyez pas, ça serait dommage.
La stupeur de mapercevoir que la propriétaire de la piscine est là ayant eue la même idée que moi, une fraction de seconde je bois la tasse.
Je préfère le Ricard ou le rosé avec des glaçons.
Reprenant pied, je crache l'eau avalée.
- Marie, Steve nest pas avec vous.
- Je ne lai dit à personne, Steve ma quitté il y a plus dune semaine, je suis seul dans ma maison.
- Il ta trompé.
Je me rends compte que je viens de la tutoyer.
- Si je te disais avec qui il est parti, tu serais étonné.
- Trop chaud malgré leau qui nous entoure, dit moi.
- Julien son copain, jignorais que Steve aimait les hommes.
Insidieusement est-ce leau qui me porte, Marie se rapproche de moi.
Elle fait la grenouille, moi aussi.
Qui delle ou de moi réduit la distance ?
Ce qui est certain cest que ses seins sont de nouveau à porter de ma main qui ne se prive pas ce coup-ci de lempoigner sans sentir la moindre résistance.
Ses seins sont deux fois plus gros que ceux de Sandra.
À la différence de Sandra plus vieille ils ne tombent pas encore.
Sa bouche trouve la mienne, ses bras entourent mon cou et je sens son bas-ventre sappuyer sur le mien.
À quelle température peut être leau de la piscine qui a été chauffée depuis trois jours avec des chaleurs à plus de 50 au soleil.
30°, pourtant sans quelle ne me touche plus que ce contact je bande comme je bandais dans notre chambre.
Quand dans un mouvement de son bassin saidant de ses bras elle sempale sur ma verge, une pensée pour celle qui dort à quelques mètres de moi et que je trompe sans lavoir prémédité simplement par lappel de la fraicheur de leau.
Je place mes mains sous ses fesses elles aussi très fermes et la soulevant pour la faire retomber, jentends dans ma bouche le plaisir qui monte en elle.
Jétais en manque nayant pas réveillé celle à qui je fais porter des cornes.
Mon sperme gicle en elle au moment où son orgasme transperce ma bouche.
Jai peur que nous n'ayons réveillé ma douce.
Une nouvelle fois, je culpabilise, en pensant « ma douce ».
Une douce ne se trompe pas, mais le mal est fait il va falloir que jassume.
Nous nageons, pardon, nous barbotons la chaleur malgré la nuit étant toujours là.
- Christian ou es-tu ?
Merde Sandra, elle me cherche.
- Marie cache-toi le long du bord que ma femme ne te voit pas.
Elle le fait cest sympa, elle aurait pu dire que nous étions là me mettant dans un grand embarras.
- Je suis là ma douce il faisait chaud, je suis venu profiter de la piscine de nos voisins.
- Tu es fou, sils appellent la police.
- On sexcusera, viens me rejoindre leau est divine dans cette lourdeur de la nuit.
- Par où es-tu passé, il ny a pas de porte.
Cest là que je maperçois grâce à la lune quelle est magnifiquement nue.
Marie à mon côté me susurre.
- Dis-lui de venir par notre portillon, il ny a personne dehors à cette heure.
Je transmets la suggestion, Sandra me suit et je la vois disparaître le coin de notre maison.
- Je vous laisse, amusez-vous bien, merci pour le plaisir que tu mas donné, jétais vraiment en manque.
Souplement elle saute sur la margelle et en courant part vers la porte donnant sur son jardin.
- Chéri on est fous, si le jeune homme venait avec un fusil.
- Jai discuté avec lui lautre jour, nous nous sommes présentés il est pacifiste.
Elle saute dans leau, je la reçois dans mes bras.
Pas de chance, elle aussi est en manque et vient dans mes bras pour que je lhonore.
Je nai plus vingt ans, je sens que ma queue ne peut démarrer.
- Cest leau froide bébé.
- Elle est aussi chaude que notre douche, pourtant souvent tu me prends à me faire hurler de plaisir.
Que dire à ça ?
- Alors, on vient baiser dans la piscine des voisins.
- Excusez, cétait trop tentant.
Cest Marie qui revient toujours aussi nue.
Elle saute elle aussi dans leau arrivant dans les bras de ma femme qui la reçoit.
- Et moi, je nai pas le droit à un peu de plaisir.
Une lesbienne, Sandra est une lesbienne quand les deux femmes sembrassent comme je viens de le faire avec Marie.
Je mattends à ce que ma douce se rebelle, mais elle est réellement en manque, je vois que très rapidement elle se caresse malgré leau.
Je rebande, je viens derrière ma femme et je la plante dune seule poussée.
Rapidement elle jouit sous les doigts et la bouche de ma maîtresse.
Nous retournons sur le bord de la piscine.
Eh ! oui, je refais lamour à Anne qui vient dexpliquer sa solitude.
Elle nous explique que son mari l'a lâché et sa solitude.
Je fais celui qui découvre ce fait.
Je la prends dans mes bras en même temps que Sandra.
Il y a des mois que nous faisons ménage à trois.
Cest un peu fatigant non pas sexuellement, elles savent se donner du plaisir moi les regardant.
Non, cest moi qui en plus de mon travail, jentretiens les deux pavillons.
Nous couchons soit chez elle soit chez nous.
Pour lété prochain, jai posé un portillon entre nos jardins, nous allons pouvoir prendre nos bains à trois.
Cet hiver, nous le faisons déjà dans les salles de bains.
Cest très souvent que je saute lune ou lautre sous la douche.
Que demande de plus un homme ?
Rien simplement que la canicule soit aussi intense lété prochain.
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