Jeunesse Infernale
Jeunesse infernale
Chapitre 1 : Premiers pas
Je mappelle Elise ,rousse et aujourdhui fière de lêtre , ma jeunesse fut toute autre . Cétait il y a 25 ans à une époque ou les minorités navaient pas leur mot à dire, les gens différents non plus ; différente je létais malgré moi , rousse !
Je vous passe les quolibets et insultes dont je fus lobjet dès mes premiers pas à lécole.
Ils sétaient cantonnés jusque là à mon apparence extérieure, chevelure de feu , taches de rousseur . Plus tard les insultes devinrent plus intimes, on se moquait de ma soi-disant odeur . La cruauté des s et des adolescents entre eux est sans limites et jen faisais chaque jour les frais .
A cela sajoutait que, bonne élève, je déclenchais une jalousie bien malgré moi ; ce fut une jeunesse infernale.
Vers lâge de 15 ans, jétais, bien sur, déjà « réglée » et à ces jours parfois douloureux, sajoute souvent une odeur plus puissante du sexe .
Cest pendant une de ces périodes que je subis une humiliation vive et dont je me souviens ; ma voisine , un thon notoire dans notre classe , se tourna vers moi et dit doucement mais suffisamment fort pour que ceux qui nous entouraient lentendent : « Elise, cest toi qui sent de la chatte ? »
Cramoisie et sans voix, ma réputation était établie et je dus, chaque jour, affronter les sourires et gloussements des filles et les gestes sans ambiguïté des garçons qui feignaient de se pincer le nez en me croisant et pourtant
Et pourtant lorsque je me caressais ou me masturbais, une occupation de chacune de mes nuits, je portais mes doigts à mon visage et jaimais cette odeur musquée que mon intimité dégageait ; Je laimais et je la réprouvais moi qui était la risée de ma classe.
Jen vins à avoir des dérèglements du comportement ; je me lavais matin et soir et je partais au lycée avec des lingettes parfumées que jutilisais chaque fois que jallais uriner.
Comme beaucoup de jeunes femmes, jaurais aimé pour mes premiers émois , faire lamour avec une fille mais jétais si terrifiée de me trouver face à une moue de dégout lorsque nous nous serions léchées que jenfouissais ce désir avec mes autre frustrations .
Ce fut donc avec un homme que je découvrais la vie sexuelle ; nous étions très jeunes et pas encore nourris aux porno, lacte fut classique mais répété bien sur, la fougue aidant .
Un peu plus tard, mon petit ami de lépoque voulut saventurer à me faire un cunni , un acte dont je rêvais ! Sous de multiples prétextes (trop intime , malsain ,
) je repoussai ses assauts jusquau jour ou à court darguments mais surtout follement excitée par lidée , je le laissais faire .
Sa tentative ne dura pas très longtemps et ne mapporta ainsi quun maigre plaisir, une grande frustration et surtout me renforça dans lidée que mon odeur était un repoussoir.
Se contenter de pénétrations, mêmes jouissives, ne me satisfaisaient pas ; certes je nhésitais pas à faire de longues fellations à mes amants mais chaque fois que je faisais lamour je ne pouvais mempêcher dêtre gênée par lidée de mon odeur.
A cela sajoutait un désir sur lequel je navais pas encore mis de nom et encore moins mis en pratique, celui dune fermeté, dune obéissance, celui de me faire maltraiter, sexuellement parlant bien sur.
Cette idée me taraudait au point den devenir obsédante ; je me lançais alors dans la lecture duvres dites déviantes et dévorais « histoire dO » comme « Justine » et « Juliette » pour ne citer quelles ; ces pages me transportaient ! Chaque soir je terminais mes lectures la chatte très humide et tandis que je me caressais, défilaient dans ma tête les divins sévices que je subissais à linstar des héroïnes de ces romans.
Naturellement, létape suivante fut de minfliger des punitions avec ce que recélait mon appartement détudiante : pinces à linge que je posais sur ma chatte et mes tétons, brosse pour la masturbation, gant de crin,
Je les utilisais lors de mes « séances » nocturnes et solitaires en imaginant quun jour je me trouverais entre les mains dune femme ou dun homme qui me les ferait subir.
Chaque fois jéprouvais un plaisir décuplé, bien éloigné des orgasmes que me procuraient mes amants de lépoque.
Je nai pas été élevée avec des principes moraux très rigoureux même si je savais faire la part entre le Bien et le Mal ; mais pour beaucoup dentre nous, moi la première, la mauvaise conscience restait bien présente et je rejetais sans convictions mais avec opiniâtreté mes pulsions.
Javais 30 ans, un métier que jaimais
et je ne métais jamais fait « bouffer la chatte » comme on dit sur les forums.
Je me mariais classiquement peu de temps après en imaginant que lintimité de la vie à deux me permettrait dassouvir ces nombreux fantasmes qui me hantaient.
Javais un mari doux et assez tendre dont la sexualité quil affichait avec moi était certes agréable mais plutôt dénuée dimagination et de fantaisie.
Très vite je tentai de lamener sur le terrain de mes fantasmes par touches peut-être un peu trop « impressionnistes » car jamais je nai eu décho !
Toujours complexée par les stigmates de ma rousseur, il arriva quand même un moment ou je devais, ou il fallait que mon homme accepte ma chatte comme elle était : poil roux, parfum musqué et tenace qui va avec !
Un soir ou je le suçais assez goulument, emportée par mon excitation le maccroupis au-dessus de son visage en attendant, fébrile, que sa bouche se pose, que sa langue sagite à lintérieur de ma chatte et senroule sur mon clito ; une brève léchouille vint briser mes envies et renforcer ces vieux complexes. Je me sentais maudite !
Cet épisode me troubla voire plus. Javais cependant de la fierté parfois même de lorgueil, je décidais de prendre ma vie sexuelle en mains et de commencer par me réconcilier avec moi-même et ma rousseur. Combien dinterviews et de films de Nicole man et Julian Moore ai-je lu et vu pour mimprégner de ces rousses sure delles, conquérantes et que jimaginais sans complexes !
Nous étions en 2007, les sites florissaient et les jeux sado-maso étaient passés du statut de pratiques malsaines et dégradantes à celui de « trendy » au point quun grand quotidien en fasse sa couverture.
Je me lançais et minscrivais sur quelques sites. Séparer le bon grain de livraie fut une épreuve. Les femmes qui me liront connaissent la véritable inondation de réponses reçues lorsquon saffiche soumise ! Des centaines !
Depuis linculte qui écrit façon sms en passant ceux qui te tutoient et tinsultent dès le premier message. Et puis il y a ceux qui pensent baiser à bon compte en se déclarant « Maître » et qui emploie un vocabulaire quils pensent de circonstance entre « grosse chienne » et « tu seras ma pute » , qui font miroiter des situations qui nont existé que dans leurs fantasmes ; bref une galère .
Mais parmi elles, un homme 50 ans, qui avec des mots choisis me parla dabord des expériences qui lavaient amené ou il était ; cétait assez compliqué mais dapparence sincère. Je maffichais « novice » et il voulu savoir ce que cachait ce mot dans mon cas. Au fur et à mesure de nos échanges qui durèrent quelques semaines, je commençais à me sentir en confiance et je lui avouais dans un message nocturne que si jétais novice je métais cependant « infligée » des punitions ; jen vins même à les décrire . Je regrettais de mêtre laissée aller à ces confidences mais cétait trop tard.
Sa réponse ne fut pas immédiate « Moi aussi jai commencé ainsi »
Rassurée et surprise, je maventurais à demander plus mais je garderai ses explications pour moi.
Un soir il me demanda de me décrire physiquement (cétait étrange mais presque rassurant quil ait mis si longtemps à me poser cette question).
« Grande, rousse avec de petits seins » fut ma réponse .
« Que vous soyez rousse mintéresse beaucoup ! » cette réponse fut immédiatement suivie dune question «Cest très intime et vous nêtes pas obligée de me répondre mais votre chatte est elle poilue ? »
Mon imagination semballa mais je restais calme et mesurée lorsque je tapai ma réponse : « Merci pour votre commentaire ; que trouvez vous dintéressant chez une rousse ? Chatte poilue ! »
Message immédiat : « Son parfum puissant »
Grosse chaleur dans ma culotte !
Cen était assez pour cette soirée ; je commençais à mimaginer dans détranges situations entre les mains de cet inconnu encore sans visage (nous navions échangé aucunes photos) ; son dernier commentaire me perturbait, mexcitait aussi.
Jattendis que mon mari sendorme pour me caresser timidement sous ma couette (je ne lavais jamais fait lui à mes côtés) et après queurent défilé les images de la bouche de cet inconnu sur ma chatte je me laissait aller à jouir en silence ; je portais mes doigts à ma bouche que jaurais aimé être la sienne.
Le lendemain je fis des recherches sur le fétichisme des odeurs pour constater quil était le plus souvent associé à des comportements de soumis ou de soumise ; faute dexpérience je minterrogeais sur la nature de cet homme , nature qui mintriguait plus quelle ne me préoccupait .
Nous navions échangé que nos mails (adresse créée pour la circonstance) ; je me sentais libre et sans crainte de linterroger.
Mon mari parti en mission à létranger javais une longue soirée devant moi et javais (presque) décidé sinon de sauter le pas en tous cas de mavancer.
Vers 21h je me connectais avec lui et après quelques politesses dusage notre conversation prit une tournure plus personnelle, plus intime, bref plus chaude.
« Je suis intriguée par votre remarque sur lodeur des femmes rousses ; ce nest pas un comportement de dominateur ! » Là je me lançais à laveugle, sûre de moi ce que je nétais pas !
« Vous avez raison cest inhabituel mais à chacun sa construction et ses fétichismes. Vous doutez que je sois un dominateur nest ce pas »
Heureusement quà lécrit on ne bredouille pas ! Ses mots simples et pertinents mauraient fait perdre mes moyens à loral.
« Je ne sais pas vraiment mais je trouve ça curieux en effet »
« Je vous comprends mais dites vous deux choses , lune cest que jaime la féminité et tout chez la femme y compris ses fluides et son odeur, lautre cest que tout se mérite si je me fais bien comprendre »
Je nétais pas sûre de parfaitement comprendre mais suffisamment pour vouloir continuer.
Il ajouta : « Je nen tire aucune gloire mais si jaime humilier une femme , faire en sorte quelle ait honte , la punir , je nai aucun mépris , aucun manque de respect à légard de ma soumise. Nous sommes ensemble pour vivre des moments forts, en confiance »
Tout cela me parlait bien sur mais par prudence je me gardais de me laisser aller, complètement, je veux dire.
« Avez vous déjà eu une soumise rousse ? » Flûte ! Avec ces mots je me mettais dans la peau de sa soumise ! Quelle idiote !
Il eut le bon goût de ne pas relever ma faiblesse.
«Une fois il y a longtemps. Pourquoi ? »
Je décidais dêtre franche et transparente : « Je suis depuis toujours complexée par mon odeur ! Aucun homme ne ma jamais détrompé »
Cétait si direct que je ne me reconnaissais pas ! Au fond de moi-même ses mots dhier soir résonnaient encore et faisaient écho à de si anciennes frustrations, à des désirs si présents que jétais quand même fière davoir pu mexprimer. Fière et très excitée.
« Je « vénère » (jinsiste sur les guillemets) le parfum du sexe féminin ; il agit sur moi comme un aphrodisiaque et je suis sur ce sujet sans limites »
Cétait dit ! Allais je enfin me débarrasser de mes complexes, acquérir la fierté dêtre celle que jétais ?
Je lenvisageais ce soir là ; me présenter comme soumise et mabandonner entre ses mains était une autre affaire ! Je pressentais que le chemin qui me mènerait à maccepter serait parsemé dépreuves humiliantes et douloureuses ; en serais-je capable ?
Je remis ces hésitations à plus tard ; je voulais poursuivre .
« Vous souvenez vous de ces culottes blanches en coton côtelé que vous portiez jeune fille ? »
Propos désarçonnant!
Si je men souvenais ? Que trop ! Ma mère mit longtemps avant de macheter des sous-vêtements dignes de ce nom et, jeune adolescente, jen portais encore. Dans les vestiaires, les jours de gym, la honte de mexhiber ainsi restait cuisante, les remarques des filles de ma classe aussi !
« Je men souviens bien ; jen ai porté longtemps mais pas par goût »
« Seriez vous prête à en porter ? »
« Je ne sais pas , un peu difficile pour moi. Pourquoi cette question ? »
« Vous posez trop de questions. Vous navez pas confiance ? »
Notre conversation prenait un tournant ; son ton mentrainait soit à obéir soit à renoncer. Je choisis dobéir.
Je ne répondis pas à sa question sur la confiance et me contentais de lui dire que je pourrais porter une telle culotte (sans que je me souvienne pourquoi, il men restait deux dans mon tiroir).
« Elise , êtes vous prête à faire connaissance ? »
Légère hésitation pour finir par dire oui.
« Après-demain pour un verre ; 18h30 au Pub Winston ? »
Je connaissais ce bar qui était assez proche de mon bureau.
« Je propose déchanger nos tel. au cas ou len dentre nous aurait un empêchement »
Jacceptais
« Peut être est-il temps de montrer nos visages ? »
Je lui envoyais une photo assez flatteuse en maillot de bain, légèrement bronzée , dans les limite de ma rousseur !
« Séduisante » furent ses mots
La sienne le représentait en costume, entouré, vraisemblablement à une réception.
Cétait un bel homme ; c était surtout son regard qui attirait, un peu moqueur et perçant.
« Attendez vous que je porte une tenue particulière ? » Je me glissais dans mon rôle sans pudeur.
« Pas vraiment ; une robe ou une jupe serait parfaite »
Il ajouta « Dorénavant je te tutoierai »
« Et moi , comment dois je vous appeler ? »
« Tu peux me tutoyer lorsque nous nous verrons en public ; tu me vouvoieras en privé. Ca te convient ? »
Au moins jéchappais au « Maître » que je trouvais un peu ridicule ! Jacquiesçais.
«Un « détail », tu ne te laveras pas la chatte dici là »
Deux jours ! Ce « détail » pour reprendre ses propos me dérangeait un peu non pas vis à vis de lui mais de mon entourage professionnel ; je pensais cependant pouvoir y remédier.
Mon mari ne rentrerait que dans trois jours ; au moins pas dexplications compliquées à éventuellement lui fournir au cas ou !
« Je peux me laver ce soir ? »
« Non ». Cétait sans appel !
Le jour J je choisis une petite robe, pas trop sexy, légère et qui me permettait daller travailler sans soulever des regards interrogateurs au bureau.
Jétais à lheure pour notre rendez-vous, François, cétait son prénom, mattendait, attablé dans un coin assez sombre du Pub.
Un sourire se dessina lorsquil maperçût, son regard était conforme à celui que javais découvert sur sa photo.
Conversation légère pour commencer ; il me posa des questions sur mon travail, ma jeunesse et ma vie en général dun ton bienveillant et intéressé.
Il travaillait dans la finance, marié, lui aussi, avec de grands s qui avaient quitté le domicile familial.
Comme convenu je le tutoyais , je me faisais aussi charmeuse que possible mais avec réserve ; quant à lui , il était naturellement charmant et je devinais quand même le séducteur quil était.
A laune de nos échanges de messages, les propos policés que nous tenions étaient presque surréalistes jusquà ce que tout bascule !
Il posa son verre, me regarda : « Lendroit est sombre et discret ; tu vas mettre tes doigts dans ta chatte et tu les passeras sur tes lèvres »
Jhésitais, prête à refuser mais ce débat avec moi-même était bien mou. Je cédais en me demandant comment je pourrais bien me plier à cette demande.
Ma robe était évasée, jécartais les jambes et fis tomber mes lunettes de soleil. Penchée sous la table pour les chercher, jen profitais pour glisser ma main dans ma culotte ; délicieuse impression de les sentir glisser dans ma fente !
Je remontais mes lunettes à la main, triomphante.
« Pleine de ressources dirait-on ! Jaime beaucoup ». Jappréciais son commentaire.
Finir dexécuter ses instructions fut facile ; je fis semblant, tube à la main, de me remettre du rouge à lèvres pour terminer par passer mes doigts humides sur ma bouche. Odeur puissante qui mimprégnait !
« Viens membrasser ». Penchés au-dessus de la table, nos bouches se sont approchées pour se coller, légèrement. Ce qui devait apparaître comme un doux et chaste baiser à nos voisins se trouvait être un acte dune merveilleuse perversité ; jétais assez transportée, et plus, lorsquil me déclara « Jaime lodeur de ton sexe ! »
Je ne pus dire que merci alors que javais dautres mots en tête, crus, directs, obscènes !
« Veux tu aller plus loin ? »
Je me contentais de hocher la tête.
« As tu déjà été sodomisée ? »
« Une fois ! Une catastrophe, je ne suis pas sûre de vouloir recommencer »
« Il le faudrait ou plutôt il le faudra ; cest un acte délicat que, je lespère, tu finiras par apprécier »
Je nétais pas convaincue ! La seule fois où un homme mavait prise ainsi, je navais ressenti quune douleur insupportable ; à ma décharge, si je puis dire, le garçon nétait pas très doué et surtout manquait de douceur en toutes choses!
« Jessaierai mais il ne faudra pas men tenir rigueur si je naime pas »
« Bien sur ; je ne suis pas un sauvage ! Si tu ny prends aucun plaisir, je ninsisterai pas car dans ce cas ça ne mintéresse pas »
Il me rassurait ; pour avoir lu, comme vous le savez un bon nombre douvrages sur ces « jeux », je savais que cet acte était cependant indissociable de ma condition de future soumise !
Il me tendit un petit paquet : « Ne louvre pas maintenant ; tu verras une fois chez toi »
Il fallait décider de la date de la première « séance » et je ne connaissais pas par coeur le calendrier des déplacements de mon mari ; il voyageait souvent, principalement en Asie.
Javais quand même encore deux jours ou je serai seule ; je lui en faisais part.
« Si je le voulais, je ne pourrais te voir quaprès-demain ; tu ne seras plus seule le lendemain ; ta peau est fine et je ne veux pas quune fessée, par exemple, laisse des marques qui pourraient te mettre dans une situation délicate »
Je ny avais pas pensé moi-même et cette prévenance rajouta un peu plus de confiance ; il avait raison mais javais à ce moment précis une grosse envie.
« Tu devras également te préparer et ces 2 jours ne seront pas suffisants »
Je linterrogeais sur ce quil appelait préparation ; il nen dit pas plus.
Il devait se rendre à un diner ; après avoir convenu que nous pourrions dialoguer plus tard le soir même , François me quitta , moi les lèvres odorantes et la culotte très humide ! Je messuyais la bouche et masquait mon odeur avec du rouge à lèvres.
Je veillais un peu fébrile derrière mon écran ce soir là. Son message sonna vers minuit et quart. Je pris, assez bêtement mon temps pour répondre.
« Je ne te réveille pas ? »
Nous étions en privé, la règle du vouvoiement simposait.
« Non Monsieur, vous deviez me contacter ce soir ; jattendais »
« As tu une idée plus précise de tes moments de liberté ? »
Du fait de ses déplacements fréquents, mon mari établissait un calendrier que je pouvais consulter ; plus pratique pour organiser notre vie sociale de couple. Il le devenait aussi pour cette relation !
Il fallait attendre quinze jours avant son prochain voyage mais il avait le mérite de durer six jours.
François fixa la date de notre rencontre trois après le départ de mon mari.
Dix huit jours à attendre ! Je ny pouvais rien.
Jétais installé derrière mon écran, en T-shirt sans culotte et dès mon repas terminé, je métais caressée, très régulièrement en regardant des vidéos.
« Tu as ouvert ton paquet ? »
Bien sur je lavais ouvert ! Il contenait un plug relativement petit de couleur noire.
Après mêtre enduite de vaseline, javais commencé à le faire pénétrer dans mon anus sans avoir encore réussi à lenfoncer jusquau bout ; je métais rendue compte que manié avec douceur, la sensation était, à ce stade intéressante.
« oui Monsieur »
« Tu las utilisé ? »
« Oui un peu Monsieur »
« Tu as chassé tes mauvais souvenirs ? »
« Pas complètement mais ce que jai fait était assez agréable »
« Tu es consciencieuse et motivée, cest très prometteur! »
« Merci Monsieur »
Il avait raison, bonne élève depuis toujours jaimais les règles et les rites. François était de ceux pour lequel les deux ne manqueraient pas !
« Y-a-t-il certaines choses que tu crains, lorsque nous nous verrons jentends ? »
Ils y en avaient en effet et je lui étais reconnaissante de men parler.
«Tout ça est nouveau pour moi et mes expériences que vous connaissez sont limitées. Je crains la sodomie, vous le savez, le fouet aussi. »
« Pour la sodomie, ton plug va taider. Entraine toi à le faire pénétrer, utilise tes doigts aussi et fais moi part de tes progrès.
Je nutilise pas de fouet surtout avec une novice, uniquement un martinet ; cest moins dur »
Le martinet lui aussi me faisait peur mais je choisis de ne pas mexprimer.
« Vous me donnerez la fessée Monsieur ? »
« Bien sur, pourquoi tu la crains ? »
« Non je ne la crains pas ; je crois que jaimerais »
Je perdais insensiblement ma retenue !
Je voulais entendre sa voix et lui proposais de sappeler plutôt que de poursuivre à lécrit.
Il mappela bien sur, je baissais le volume de mon téléphone pour le mettre en haut-parleur sans crainte que ses paroles puissent être entendues par des voisins (un peu parano je ladmets).
Il égrena, les différentes punitions quil avait lintention de me donner ; je restais muette trop occupée à me caresser en mettant ses mots en images.
« Tu es entrain de te caresser ? »
Inutile de mentir ! Je répondis que oui.
« Approche le téléphone de ta chatte que je puisse entendre le bruit de tes doigts »
Cette demande était divinement perverse et je mexécutais sans aucunes arrière-pensées.
Ma chatte coulait et je pouvais moi aussi entendre le bruit de mon fluide au rythme de mes doigts.
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