Fratrie De Wintzt 3
Il nous fallait penser à notre rentrée universitaire
Paul, avec une partie de son héritage, avait acheté un magnifique appartement à Berlin quil mavait laissé choisir. Moderne, spacieux, avec une immense terrasse, immense living, 2 suites de maître (pour sauver les apparences), 2 bureaux, 2 chambres damis et une cuisine somptueuse dont javais réglé tous les détails. Paul savait que jadorais faire la cuisine et même, comme tous les hommes, si ça le saoulait de faire le marché avec moi, il était trop content de décider ce quil voulait
.
Lappartement était prêt en Septembre, javais choisi toute la déco, avec son accord, bien sûr, jamais nous navons pris une décision lun sans lautre, et une fois nos inscriptions validées, lui dans une grande entreprise et moi, en Fac de Lettres avec allemand ren, à loral et à lécrit, pour maitrise totale de la langue, 10 heures par semaine en plus.
Paul avait une voiture, bien évidemment, et une fois toutes nos formalités achevées, ou plutôt leur contrôle car tout était déjà prêt, nous nous sommes rendus dans notre appartement. Paul était excité comme un fou, son sexe faisait une barre énorme dans son pantalon, et même malgré mes caresses, je narrivais pas à le calmer
Il roulait comme un diable dans Berlin, dans sa hâte de rejoindre au plus vite ce nid damour que nous avions choisi ensemble
Cest en un éclair que la voiture a été garée au parking en sous-sol, ascenseur privatif déverrouillé avec sa clef, et au dernier étage, les portes se sont ouvertes
Comme en France, il ma pris dans ses bras et ma amené jusquà notre suite
Mais ce nétait pas pareil, cétait à Lui et à lui seul, cétait son écrin, celui où il pouvait me posséder à fond, partout, notre foyer, et en quelques secondes, je me suis retrouvé nu sur notre lit, Lui nu aussi vite et son sexe sest enfoncé dans moi dun coup, dune traite
.
Même si jétais habitué à ses assauts violents, ce nétait pas la même chose
Il voulait marquer de toute sa trace ce sublime appartement
.
Cest serein que je le suis endormi contre lui
Et cest pleinement heureux que notre nouvelle vie à Berlin a commencé.
Paul
Mon Paul
Mes études me passionnaient, jy passais des heures et des heures, en cours, à la bibliothèque de la fac, sur Internet, mon investissement en Allemand était total. Jétais avide de cette langue, de ce pays, de cette culture, de son Histoire à laquelle ma famille y avait largement contribué, je crois que cétait dans mes gênes, un des rares de mon père.
Paul admirait mon acharnement, ma passion et mes progrès fulgurants. Quand nous nous baladions main dans la main au KuDamm, ou assis dans un café, la conversation sengageait quelquefois avec dautres, qui me demandaient
De leur présenter mon ami français
!!!
Ce qui le faisait bien sourire, il ne sétait jamais départi dun léger « accent français » alors que moi, je commençais à parler français avec un léger « accent allemand »
Notre vie berlinoise sest organisée petit à petit, avec cette fusion totale et permanente qui explosait, chez nous bien sûr, mais aussi, partout où elle pouvait sexprimer, la soif lun de lautre navait pas faibli, et na jamais faibli dailleurs, toujours avec la même intensité et la même puissance.
Notre vie sest aussi mise en place, recevant dabord ses collègues, puis aussi des potes de fac
Un vrai couple social sest instauré et ouvert à la convivialité, et si les sorties en amoureux étaient les plus fréquentes, Berlin, Potsdam
Sans oublier le théâtre et lOpéra, dont jétais très friand où nous assistions à presque toutes les représentations.
Par chance, comme je vous lavais décrit, nos apparences physiques étaient très différentes et aucun membre de notre entourage ne pouvait penser que nous étions frères. Dun commun accord, tacite, sans jamais en parler ensemble, nous navions pas évoqué, devant nos proches, les liens de sang qui nous unissaient, même si nous ne pouvions pas cacher nos liens du corps.
Notre désir lun pour lautre était si flagrant, quil était trop explicite, Paul bandait comme un âne à chaque fois que jétais à ses côtés et ce désir, au vu de la taille avec laquelle il sexprimait, ne pouvait quêtre
très explicite
Aux yeux de tous, dans ce Berlin si ouvert, nous étions un couple Gay tellement passionné lun de lautre, que toutes les tentatives de séduction auprès de Paul ou moi, tant amicales, provocatrices ou par jeu, sétaient soldées par un sévère échec, voire cinglant quand il savérait trop insistant.
Malgré une réponse toujours très vague de notre part lorsquon nous posait une question à notre sujet, souvent sans aucune curiosité mal placée, juste pour mieux nous connaitre, restait un problème fondamental auquel nous navions pas la solution.
Nous portions le même nom
!!! Et « de Wintzt » nest ni « Schmidt » ni « Müller » en Allemagne. Aucune de nos connaissances ne pouvait lignorer, que ce soit parmi les collègues de Paul, mes potes de fac ou autres.
Ce nom de « de Wintzt » que nous vénérions Paul et moi, que nous portions avec fierté, sa rareté allait nous trahir.
LAllemagne était très ouverte à lhomosexualité, mais sans doute pas à une vie ueuse entre deux frères
Cétait oppressant pour nous deux, et nous avions peur de lEpée de Damoclès qui risquait de nous tomber dessus.
Après une soirée entre amis fort conviviale, certains propos, quelque peu insidieux ont commencé à surgir, du genre
. « de Wintzt »
et des murmures
Attentif au bien être de nos invités, je ne me suis rendu compte de rien, mais je voyais les yeux de Paul devenir de plus froids, et son visage, se tétaniser peu à peu
.
Je me suis approché de Lui, et pour la première fois, il ma repoussé en me disant dune voix sèche
. Laisse-moi
La soirée sétiolait un peu et Paul en a profité pour prétexter une extrême fatigue et de prier nos convives de le laisser se reposer
Je navais jamais vu Paul fatigué
. Même après des nuits de possession torrides où si moi, jétais épuisé, lui
. Jamais
Une fois tout le monde dehors, je rangeais un peu le désordre
Paul est venu vers moi et ma empoigné violemment, jusquà notre chambre et mis nu en quelques secondes
Son sexe avait grossi encore depuis le temps de notre premier acte damour, et il sest enfoncé dans moi comme un fou
. Dune traite
25 Cm de la chair de mon homme me laminaient, sa jouissance ne le faisait pas faiblir, il restait toujours aussi gros, aussi dur
Il ma possédé pendant plus de 2 heures
Par tous les trous, dans toutes les positions
. Jouissant, encore et encore, recommençant comme sil ne voulait jamais sarrêter
Ohne Ende
Nur und Nur
.
Jamais je navais eu mon frère aussi affamé, aussi insatiable
Il me pilonnait au fond de sa puissance, cherchant à me posséder jusquau dernier millimètre de son membre, son corps empestait la sueur, lodeur du mâle en rut, et il me tenait de ses bras puissants pour que je prenne ses assauts qui me semblaient ne jamais se terminer
.
Nos parties de sexe avaient souvent été endiablées, mais cétait la première fois que Paul me possédait comme ça, que son sexe ne débandait pas, ne serait-ce quune minute
A sa sixième jouissance en moi, il sest écroulé, nos corps ne faisaient quun et nos torses sépousaient au centimètre près, ses poils, trempés faisaient ventouse sur ma peau
Quelques secondes après, mon Paul, mon homme, ce mâle si fort, mon frère ce héros, a explosé en larmes
. Plus il pleurait, et plus il me serrait fort contre moi, à men
Je ne parvenais pas à tarir ce flot
.
Jai mis plusieurs minutes à le calmer, avec des baisers, des caresses, sur son dos, sur son torse, sur ses lèvres
. Javais limpression davoir, dans mes bras, une cocotte-minute qui avait explosé.
Il sest redressé, a repris toute sa puissance, et après un baiser fougueux
.
- Partons Marc, quittons tout, vivons ailleurs, dans un pays où personne ne saura que nous sommes frères et où je pourrais enfin être pleinement ton Mari
- On peut pas Paul Chéri
Notre vie ici, notre famille, lentreprise que tu diriges déjà
- Men fous, Matthieu est là et il attend que ça
- Et nous ? Notre vie ?
- Notre vie
. Cest toi et moi pour toujours et depuis toujours. Je nai connu personne autre que toi Marc, et je ne le peux pas
Il sest enfin apaisé, sest enfin endormi dans mes bras, son sexe toujours en moi.
Je nai pas pu dormir de la nuit, ressassant sans cesse ce que Paul mavait dit et comprenant que cette situation, intenable, devait trouver une solution
Jen avais une
Impensable, quasi irréalisable, demandant des forces auxquelles je nétais pas sûr de pouvoir y parvenir pour la réaliser
Le matin, je me suis levé, péniblement, Paul toujours ancré sur moi et dans moi, pour aller nous préparer le petit déjeuner
Mon frère sest approché de moi revigoré par les bonnes odeurs, ma pris dans ses bras et dans un baiser fougueux, jai entendu « je taime » avant que nos lèvres ne se joignent
- Paul
- Oui mon Ange
- Je veux que tu mamènes à lEst
- A lEst ? mais où ? pourquoi ?
- Je veux aller voir notre château, celui de nos ancêtres
- Mais jamais personne de notre famille ny est allé depuis plus dun siècle, il doit être dans une telle décrépitude maintenant
- Je veux y aller
Avec Toi mon Paul Chéri, mon frère adoré
Cest Notre Terre... !!!
- Drôle didée mon cur
Mais, je suis daccord
Deux jours plus tard, nous partions vers lEst
Paul était un scientifique, un ingénieur, mais jétais un littéraire, féru dhistoire
Je restais persuadé que fouler le sol de notre terre Ducale, si petite soit-elle maintenant et même si ce titre navait plus guère dimportance, de voir notre demeure historique, même en ruine actuellement, allaient maider en me renforcer dans la décision qui faisait germe en moi
Jétais un « de Wintzt », et je voulais le rester à jamais
Que ce soit au titre de Monsieur de Wintzt, ou au titre de Madame de Wintzt
(Juste une parenthèse
Pour vous offrir des textes de qualité et agréables, je me relis, plusieurs fois, corrigeant sans cesse les moindres défauts possible, pour que ce que je publie semble réel, ou non
. Je nen demande pas autant
mais un petit effort, et le correcteur dorthographe existe
Cest tellement plus agréable à lire quand cest bien écrit)
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