Les Aventures De Françoise (2)
Françoise, femme mûre et mariée, s'était découvert sur le tard des envies de libertinage plus ou moins bien assumées (voir précédent épisode). Mais une expérience un peu déroutante l'avait incitée à plus de prudence. Elle continuerait à sortir mais plus avec son amie Mireille qui l'entrainait un peu facilement dans des traquenards comme cette boite de nuit où elle avait un peu trop picolé au point d'accompagner un mec nettement plus jeune qu'elle dans son lit... sans s'en être rappelé le lendemain.
Elle sollicita donc sa cousine Agnès, qui n'avait que dix ans de moins qu'elle, pour une simple sortie au restaurant. Toutes deux s'entendaient parfaitement et se faisaient des confidences. Agnès, en fin de quarantaine, petite aux formes pleines, aux cheveux prématurément blanchis, mariée et mère de famille épanouie, était du genre bonne vivante aimant la vie. Comme Françoise. Aussi accepta-t-elle avec enthousiasme la proposition de ce dîner dans un restaurant sénégalais propre à les dépayser visuellement, culturellement et culinairement. Le patron, surnommé Boubou, les accueillit avec une cérémonie toute africaine. Les plats étaient épicés, Françoise et Agnès se régalaient et l'aînée, émoustillée, raconta à sa cousine son aventure dans la boîte de nuit et la suite qui en était résulté. Agnès rigola franchement :
- Ce qui est dommage, c'est que tu te sois fait sauter sans que tu t'en souviennes. Tu ne sais même pas si tu as pris ton pied.
- Il parait que oui mais dis-moi, ça ne te choque pas ?
- C'est ton affaire, je me garderais bien de te juger.
- Tu es adorable. J'ai eu une grosse pulsion, je crois que ce soir là, j'avais vraiment envie de me faire baiser. Tu ne ressens pas ça, parfois ?
- Bien sûr que si mais je me suis toujours maîtrisée. Olivier (son mari) me suffit quand je ressens ce que tu appelles des pulsions.
- Tu as de la chance. Gérard ne peut plus, ou si peu. Mais moi, j'ai encore envie.
- C'est sûr. Tu m'épates, à côté, j'ai l'impression d'être un vieux tromblon.
- Tu sais qu'avec Gérard, on est naturistes depuis longtemps. Eh bien, un jour, je suis allée à la plage avec mes deux petites filles adolescentes. Nous sommes allées sur une portion réservée aux naturistes mais elles ont voulu garder leur bikini malgré la présence de tous les nus autour. La jeunesse n'est plus ce qu'elle était mais passons. On a marché sur la plage toutes les trois et crois-moi si tu veux mais celle que les hommes regardaient, c'était moi qui étais à poil. Il y en a même un, pas mal du tout, mûr mais gaillard, qui m'a abordée pour discuter de tout et de rien mais il était clair qu'il voulait me baiser dans le bois voisin. Les deux gamines étaient vertes. Je n'ai pas donné suite évidemment bien que, je te l'avoue, ça ne m'aurait pas déplu de batifoler sous les pins. Mais j'ai compris ce jour là que je n'avais pas à faire des complexes. Si j'avais voulu baiser avec un beau mec, j'aurais pu.
- Tu me donnes chaud, cousine... Et ce n'est pas uniquement à cause des épices.
Sur ce, le patron Boubou s'approcha de leur table et leur proposa de se rendre dans une pièce voisine pour assister à des danses sénégalaises. Françoise et Agnès acceptèrent aussitôt. L'ambiance était déjà surchauffée. Africains, africaines et clients dansaient au rythme des percussions. Les deux femmes se mirent à l'unisson et se firent repérer par deux gaillards à peau noire qui les accompagnèrent dans leurs trémoussements. Elles s'amusaient follement, ne voyaient pas le temps passer et acceptèrent un verre de punch avec leurs cavaliers. Elles n'arrêtaient plus de rire et quand les deux gaillards leur proposèrent d'aller à l'étage pour découvrir une nouvelle attraction, elles acceptèrent sans barguigner.
******
Guidées par leurs accompagnateurs, Françoise et Agnès découvrirent une pièce assez sombre où l'on devinait plusieurs personnes à même le sol. Une fois que leurs yeux se furent habitués, elles comprirent qu'elles avaient été entrainées dans une authentique partouze mêlant européens et africains. Les gémissements qui émergeaient de cette demi obscurité ne laissaient pas place au doute : on baisait là-dedans. Agnès eut un mouvement de recul et murmura à l'oreille de Françoise :
- On se tire de là.
- Attends une seconde, je veux voir un peu mieux ce qui se passe, lui répondit sa cousine.
La seconde dura plusieurs minutes. Désormais en meilleure acuité visuelle, les deux femmes ne pouvaient plus manquer les couples en pleine action dans une ardente copulation bicolore. Agnès sentit une main glisser sur son sein droit alors qu'elle se tenait debout et la repoussa. Elle chercha Françoise qui, au même moment, embrassait goulûment l'un des deux cavaliers qui les avaient accompagnées. La plus jeune comprit vite que son aînée était en train de capituler sans condition et allait céder à l'ambiance torride régnant dans la pièce. Elle essaya pourtant de l'entrainer vers la sortie mais s'entendit répondre :
- Fais ce que tu veux, mais moi j'ai envie de baiser. Et si tu veux mon avis, tu ferais bien d'en faire autant, tu n'auras pas toujours des occasions pareilles de t'éclater.
Et joignant le geste à la parole, elle fit passer son boléro par-dessus sa tête, dévoilant une paire de nichons dépourvue de soutien, baissa son pantalon corsaire en même temps que son slip, fit voltiger ses sandales et s'allongea cuisses ouvertes devant son cavalier qui exhibait déjà un membre proéminent. Son copain avait visiblement les mêmes intentions avec Agnès qui résistait encore mais de plus en plus mollement. La puissante atmosphère érotique la gagnait insensiblement bien que sa tête lui dise de s'enfuir. Elle portait ce jour là une jupe assez courte et quand l'homme glissa sa main entre ses cuisses, il découvrit une humidité prometteuse et contradictoire avec l'attitude rétive de sa cavalière.
Or, à quelques centimètres, elle était maintenant à quatre pattes et se faisait prendre en levrette par son cavalier qui lui assénait de grands coups de bite et faisait trembler ses gros nichons. Elle se léchait les lèvres en agitant son bassin, montrant par là à quel point elle adhérait à cet accouplement imprévu. Mieux, elle glissa sa main entre ses jambes pour aller chercher les couilles ballottantes de son baiseur qui rayonnait d'avoir trouvé une aussi bonne affaire. Fascinée, Agnès ne s'aperçut même pas que son cavalier avait prestement dégrafé son soutien-gorge et déboutonné son chemisier, laissait ses seins à l'air. Lorsqu'il en prit un pour en sucer la pointe, elle craqua. C'était son point faible et il l'avait trouvé, ce cochon. A son tour, inspirée par sa cousine, elle chercha les couilles de son cavalier qui s'était déboutonné pour libérer son membre en fusion. Elle suffoqua devant son volume. Quelle bite ! Elle s'accroupit et engloutit le gland, sidérée par sa propre audace mais une audace venant du fond de sa matrice en ébullition. L'homme savoura cette succion délicate puis la fit basculer sur le dos à quelques centimètres d'un couple africain qui forniquait avec enthousiasme. Il acheva de dévêtir Agnès, se recouvrit d'un préservatif et la pénétra lentement en missionnaire pour qu'elle puisse prendre la mesure de son volume. Agnès disposait comme sa tante d'un vagin large et une fois l'introduction acceptée, l'épaisseur et la longueur du membre de l'Africain creusant son intimité lui procurèrent un plaisir inédit.
Cette vision de sa tante la stimula et Agnès accepta de se faire prendre en levrette tout en suçant une autre bite au propriétaire non identifiable mais parfaitement Noir lui aussi. Elle ne s'appartenait plus vraiment et seule comptait désormais la bite puissante qui s'activait en elle et la conduisait vers un orgasme imparable. Sa jouissance fut intense, inouïe, sans précédent. C'était du sexe, rien que du sexe, mais quel sexe ! Presqu'au même moment, Françoise explosait elle aussi mais avec un accompagnement de mots crus qu'Agnès n'aurait jamais imaginés venant de sa tante. Enfoncé entre ses grosses fesses, son partenaire délivrait ses derniers coups de reins, le sourire en banane, visiblement ravi d'avoir honoré un cul de blanche aussi somptueux. Il ne restait plus aux deux cousines que de chercher leurs vêtements à tâtons et de se glisser discrètement en dehors de la pièce où d'autres couples s'ébattaient encore.
********
Sur le chemin du retour, dans la voiture que Françoise conduisait, celle-ci lâcha à Agnès :
- On a complètement pété les plombs ce soir. Je te jure que ce n'était pas prévu. J'espère que tu ne m'en veux pas trop.
- Tu m'as mise dans un sacré pétrin. Je ne sais pas ce que je vais raconter à Olivier, répondit Agnès.
- Malheureuse, rien surtout ! Secret défense. Cela restera strictement entre nous, cette histoire.
- Heureusement, les gars avaient des capotes, on ne risque pas une MST.
- C'est déjà ça. Bon, cela dit, ne noircissons pas trop le tableau. J'ai pris mon pied et toi aussi, non ? Je t'ai entendu gueuler "oui oui encore encore"...
- Bon, ça va. Moi au moins, je n'ai pas été vulgaire comme toi. Je n'aurais jamais cru que tu aies pu être aussi cochonne. J'en rougissais presque.
- Que veux-tu, quand je baise, je me lâche. Et il faut reconnaitre que les Blacks sont de somptueux baiseurs. Je n'avais jamais joui comme ça depuis... je ne sais pas quand. C'était peut-être du sexe sans amour, mais quel sexe ! J'adore les grosses bites et quand en plus elles mitraillent, quel pied. Je me suis sentie rajeunir de vingt ans. Cela fait du bien d'être honorée par un beau mec à notre âge, non ?
- Je n'en disconviens pas. J'ai complètement perdu les pédales. Je ne pensais plus à rien d'autre que de me faire tringler. C'est troublant quand on y pense, cela prouve l'animalité qui est en nous. Et à quel point nous pouvons être dépendante d'une bite quand elle est bien portée. J'espère que la prochaine fois que je ferai l'amour avec Olivier, je ne m'ennuierai pas.
- C'est vrai que quand je t'ai vue prise par deux mecs à la fois, je me suis demandée si c'était bien toi. Tu m'as épatée, ma cousine
- Et toi donc, grosse salope que tu es. Ou plutôt que tu es devenue.
- J'en ai bien peur. Comme toi, il va me falloir gérer maintenant mon petit mari bien sage. J'espère qu'il va continuer à me laisser sortir. Mais plus de partouze, non, ça va comme ça.
- Moi non plus. J'aurais vécu ça une fois dans ma vie, ça suffit.
- Fais l'amour à Olivier en rentrant, ça te remettra dans le droit chemin.
- Bonne idée, d'autant que je suis encore en feu. Et toi ?
- Oh moi, je vais me coucher bien sagement, je suis crevée, ce n'est plus de mon âge, ces fredaines. Tiens, on est arrivées chez toi. Allez, je te laisse, bisous ma grande.
Et les deux femmes se séparèrent, bien décidées (en apparence) à reprendre leur vie rangée.
(A suivre)
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