Collection Lesbiennes. La Servante (1/5)

- Bonjours mademoiselle Véronique.
Il est neuf heures il faut vous lever.
- Vous êtes folle Conchita, qui vous a autorisé à venir me sonner le clairon de si bonne heure pendant mes vacances.
- Madame votre mère mademoiselle, mais je ne m’appelle pas Conchita mais Corinne.
- Peu importe pour moi les bonnes de mère sont toutes des Conchita.
De toute façon dans un mois vous aurez été remercié et une autre Conchita aura pris votre place.
- Vous êtes bien prétentieuse mademoiselle, pour commencer je ne suis pas une bonne, mais une technicienne de surface.
C’est comme ça qu’il est mentionné dans notre convention collective.
- Une coco par-dessus le marché prompte à brandir sa convention collective, je vous donnais une semaine, mais ce n’est pas trois jours que je finis par vous donner.
Quand mère sera rentrée, je lui dirais que je vous aie vu lire l’organe de votre partie et une autre Conchita prendra votre place.
- Mademoiselle vous êtes odieuse, vous mériteriez une bonne fessée.
- Tu veux me donner la fessée, regarde mon cul est libre de toute entrave, fesses moi, j’adore que l’on me fesse dès le matin ça fait circuler le sang.
- Vous êtes immorale mademoiselle, venez dans la salle je vous servirais votre petit déjeuner.
- Surement pas Conchita tu vas me l’amener au lit, tous les matins je prends mon petit déjeuner dans mon lit.
Café, œufs brouillés, pain et confiture.
- Mademoiselle j’ai reçu des consignes de votre mère.
Elle m’a dit que vous essayerez de me pourrir la vie, vous le faite systématiquement chaque fois qu’elle est obligée de changer de personnel.
Arrêtez de vous prendre pour une grande dame, levez-vous et venez dans la salle.
Je dois vous servir du chocolat au lait chaud avec deux tartines de confiture à la fraise, il paraît que c’est votre confiture préférée.
J’ouvre les volets mademoiselle, vous verrez il fait une magnifique journée pour votre premier jour de vacances.

Une dernière chose, vous êtes interdite de sorties après avoir raté votre bac, il paraît que vous êtes une indécrottable fainéante.
Je dois surveiller que vous commencez vos révisions pour réussir votre bac l’an prochain.
Je sais qu’elle vous a choisi des grands auteurs que vous devez lire cet été jusqu’à la rentrée.
- C’est mère qui vous a dit cela Conchita.
- Corinne, Mademoiselle, Corinne, souvenez-vous-en.
Non, c’est votre père qui m’a prévenu que vous étiez une emmerdeuse et une fainéante.
Il veut vous reprendre en main, sinon il a dit qu'il serait obligé de vous marier !
- Et c’est mon petit papa qui t’a dit ça.
Mon papa il me mange dans la main, j’aboie et il s’exécute, c’est un véritable toutou pour moi.
je suis la fifille qu’il est fier d’exhiber devant les amis qu’ils invitent à la maison.
Une jolie petite blonde avec une si jolie poitrine n’est ce pas qu’elle est belle ma poitrine regarde.

Je viens d’appuyer sur le bouton des stores et le soleil tape juste sur la poitrine de mademoiselle.
Je viens d’être embauché par madame Olive et Paul son mari.
J’ai 19 ans et j’ai dû arrêter mes études après avoir obtenu mon bac avec mention très bien pour aider maman qui est malade et qui ne touche qu’une petite pension.
Mon père s’est sauvé à ma naissance.
J’ignore ou et qui il est, j’ai une vague photo que j’ai eue l'occasion de récupérer en rangeant de vieux papiers.
Il était beau et je comprenais pourquoi maman avait craqué.
Je me destinais à être avocate mais j’ai été obligé de chercher du travail si possible avec logement.
Une place de serveuse dans le premier arrondissement de Paris s'est présentée et je l’ai prise.
Je suis logé sous les toits au dernier étage mais je vais installer cette mansarde avec goût et je serais très bien pour le soir faire mes cours par correspondance.
Ce n’est pas une petite pimbêche des beaux quartiers pourrie gâtée qui va m’empêcher de réussir ma vie.

La poitrine de mademoiselle, oui elle est belle mais encore juvénile, je sens qu’elle n’a pas fini de se développer.

- Sors Corinne, j’arrive le temps de me passer de l’eau sur la figure.
Voyons dans cette pile par quoi je vais commencer.

Mademoiselle Véronique se lève passant une robe de chambre cachant sa toison blonde et ses seins tout juste sortie de l’enfance.

- Les Misérables trop gros, Victor Hugo je verrais plus tard.
- Vous permettez que je regarde ce que votre mère vous a préparé sur votre bureau.
Voyons, voyons, oui ça pas mal, ça on oublie.
Voilà.
La Princesse de Montpensier écrite par Madame de Lafayette, lisez ça pour commencer.
Si ça vous intéresse sur votre ordinateur vous pourrez télécharger le film de Bertrand Tavernier qui en a fait un film.
Attention, il ne faut pas tricher, vous lisez et seulement après nous regarderons le film.
L’adaptation d’une œuvre pour les besoins du cinéma n’est pas toujours fidèle.
- Comment connaissez-vous tous ces livres Corinne, je vous prenais pour une godiche comme toutes ces techniciennes de surface comme vous dites.
- Ne vous tracassez pas vous pouvez m’appeler par mon prénom comme la fait votre mère et votre père ce matin.
Ces livres je les connais car j’ai mon bac avec mention très bien.
- Mention très bien, ça alors

Elle semble en chier des ronds de chapeau.
Oui je sais ce n’est pas très joli dans le cerveau d’une jeune femme ayant reçu de l’éducation malgré qu’elle ait grandi dans la banlieue nord de Paris non loin du stade de France.

- Corinne, j’arrive, j’arrête d’être une peste avec toi.

Je quitte la chambre de mademoiselle et je retourne à l’office, dans mon monde à la cuisine.
Mademoiselle Véronique me rejoint toujours revêtu du déshabillé qu’elle a passé dans sa chambre devant moi.

- Corinne, tu vois je ne t’appelle plus Conchita, tu le diras à mère.
Je t’en supplie, donne-moi du café, j’en ai bu une fois en cachette de mes parents et j’ai beaucoup aimé.
Le chocolat me reste sur le ventre, ce sera notre petit secret, je ne déjeune jamais avec mes parents.
Quand tu auras du temps, peux-tu m’aider à réviser l'année passée à rêvasser à la princesse charmante qui viendrait me réveiller dans cette demeure dans laquelle j’ai de plus en plus de mal à vivre.

Voilà comment j’ai réussi à avoir la paix avec mademoiselle.

- Mère, Corinne notre employée de maison est très érudite, elle a été reçue à son bac avec mention très bien.
Pouvez-vous vous arranger pour qu’elle puisse me consacrer une à deux heures par jour pour repartir d’un bon pied à la rentrée prochaine.
Nous allons étudier La Princesse de Montpensier écrite par Madame de Lafayette dans les lectures conseillées !
- Corinne, qu’avez-vous fait à ma fille, je ne la reconnais pas en rentrant de ma boutique, je m’attendais à un flot d’insulte envers vous.
- Rien madame, je me suis simplement permis de la conseiller sur la lecture par laquelle elle devait commencer.
J’aime beaucoup ce livre de Madame de Lafayette.
Après je crois qu’elle sera prête à attaquer les Misérables de Victor Hugo.
- Vous avez raison, faire voir à mademoiselle Véronique que la vie il y a peu d’années n’était pas fait de Smartphones de tweets et de selfies.

Dès le lendemain, Véronique m’attendait.
J’ai déjà fait les deux chambres de mes patrons faisant chambre à part.
Il paraît que ça se fait beaucoup dans le beau monde.

- Corinne vient te coucher près de moi, nous serons plus à l’aise pour lire notre livre et que tu me montres la subtilité et surtout ce que je dois retenir dans ce récit.
- Principalement la famille d’Anjou.

Je passe la lecture et les explications de texte après plus d’une demi-heure.
Je suis bien sur le lit de mademoiselle je pense que toutes les deux nous nous assoupissons.
Quand j’émerge, la main de Véronique repose sur ma cuisse sa tête calée sur mon épaule.
Cette main me brûle, ou du moins a tendance à m’exciter.
En est-il de même pour elle, je l’ignore, j’ai déjà eu une expérience homosexuelle avec une femme, Alexia, l’une de mes professeurs en terminale.
Femme de 40 ans mariée avec trois s.

Véronique se réveille à son tour, me regarde, me sourit et naturellement nos bouches se trouvent.
Je dois reconnaître que j’ai légèrement baissé ma tête pour que nos lèvres soient à bonne hauteur.
Je sens que je viens de maîtriser celle qui pourrissait la vie de nombreuses femmes de chambre passées dans cette maison…