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Bonjour à Tous…
Pour une fois, ce texte ne sera pas érotique, pas sexuel, bien que j’en ai publié beaucoup, sur ce site et d’autre, sur ce Pseudo et d’autres aussi.
Ceux qui veulent lire mes textes et qui ne les trouvent pas, peuvent toujours me le demander.
Approchant bientôt une autre décennie, né dans les années soixante, je voudrais vous exprimer ce que j’ai pu subir, et que sans doute, beaucoup d’autres que moi ont subi aussi.
Je constate que malgré la dépénalisation de l’homosexualité en 1981, le PACS puis ensuite le Mariage pour Tous qui a déchainé des manifestations impensables, l’aversion envers les homosexuels, même si elle a diminué quand même, reste assez forte.
Certes nos Lois nous protègent, l’Homophobie est un délit, reste un « Vice » pour beaucoup de « soi-disant » bien-pensants, même si l’ouverture, se fait néanmoins, à petits pas.
Le message que je voudrais faire passer, c’est que nous n’avons pas choisi d’être homo, nous le subissons, comme ceux qui détestent le chocolat alors que la majorité des gens l’adore et les exemples seraient multiples.
Je n’ai pas choisi, en CM1, de contempler la braguette de mon instituteur, alors que mes potes commençaient à reluquer les filles…
Je n’ai pas choisi d’être homo, comme ne l’ont pas choisi les Juifs aussi dans les années 30, les Arméniens en Turquie, ceux qui n’avaient pas la bonne couleur de peau aux Etats-Unis, ou ceux qui arrivaient en France dans les 30 Glorieuses, pour participer au développement de notre pays et parqués même pas comme des chiens.
Bien sûr, maintenant, tout cela est condamné, porté au Pilori, haï, honni…
Mais il existe toujours des Associations comme « le Refuge » et bien d’autres aidant de jeunes ados, foutus dehors même mineurs, par leurs propres parents, parce que ce n’est toujours pas dans la « Norme », en 2019…
Lorsque j’avais 20 ans, c’était beaucoup plus simple… Pas question pour les parents de subir cette honte… Et comme notre médecin avait certifié à ma mère, qu’il n’existait ni potion magique, ni asile de fous, ni traitement pour me guérir de ce vice, alors, après de nombreux chantages au suicide de sa part, le mariage était la seule solution.


A 20 ans, on bande facilement, même si le sexe n’est pas vraiment gros, et lorsque j’ai pu pénétrer pour la première fois celle qui allait être mon épouse, après pas mal d’efforts de sa part pour parvenir au résultat final, et bien… Mes parents avaient raison somme toute.
Le fait d’avoir eu un plaisir inouï lors de mon premier rapport avec un homme (Christian pour ceux qui ont lu le récit), homme hyper viril, poilu comme je les aime, et qui m’a pénétré de toutes parts pendant presque 2 ans…. Eh bien…. Comme ils le disaient, ce n’était qu’une erreur de jeunesse, à l’adolescence, on se cherche toujours.
C’est donc convaincu, que j’ai amené Mademoiselle devant Monsieur le Maire et à l’Autel.
Je préfère passer sur cette vie conjugale, qui m’a apporté une immense satisfaction sociale, trop fier d’avoir une si belle femme à mon bras, et surtout… surtout, qui m’a offert le plus beau cadeau de ma vie…. Mon Fils, adoré, adulé, vénéré, et élevé par un Père lui apportant un Amour immense, et une mère ne lui offrant qu’une simple affection.
Le divorce est quand même intervenu, et je l’avoue, j’avais donné, sporadiquement, quelques coups de canifs au contrat, en y prenant à chaque fois un plaisir intense, et juste après, m’enfuyant comme un voleur, avec une envie de vomir et un gout de cendres dans la bouche.
Il a été horrible, je ne sais comment la Justice de mon pays peut autant rabaisser un homme, mais pour une fois, cette Cour, la plus haute de France, m’a confié la garde de mon fils, et me l’a confirmée, quelques années plus tard lors du jugement final, prononcé à mes torts pour les motifs que vous devez bien imaginer.
Première dans cette Cour de Paris et j’ai donné mon autorisation à différentes associations, notamment SOS Papa, pour qu’il soit utilisé en tant que Jurisprudence.
N’en déplaise aux « Bien-pensants » mais notre vie avec mon fils a été sereine, à part les exubérances de sa mère, et mur très tôt, c’est à ses 16 ans que j’ai choisi de lui avouer la stricte vérité, faisant la part des choses envers lui entre tous les dires, du genre, pédophilie, zoophilie, masochisme… qu’il avait pu entendre, de part sa mère….
A ses 14 ans… (No coments, je préfère me taire à ce sujet)
Notre vie a été toujours très harmonieuse, même quand nous l’avons partagé avec Frédéric (Le récit existe aussi) et qu’il adorait.
N’en déplaise à Madame Frigide Bargeot, aussi bargeot que mon ex-épouse, mais mon fils, élevé seul depuis ses 12 ans, par un père homo, et même aussi par le couple de son père avec Frédéric, est à 1.000% hétéro.
Homo, hétéro… Ça veut dire quoi ? Rien…. Ça veut dire aimer, aimer tout simplement...
Je suis grand-père de deux magnifiques petites filles, que j’adore et qui m’adorent aussi…
Je devrais dire « heureux père et grand-père »… Mais je ne peux pas… Toutes ces luttes, ce mal d’être instillé depuis mon plus jeune âge, m’ont épuisé.
Alors… Mesdames Messieurs les bien-pensants, vous avez gagné, et surtout ma mère, avec sa hargne, sa bi polarité, sa violence verbale et sa haine a gagné aussi, comme le jour où elle m’a craché dessus, à mes 14 ans, me disant que c’est une fille qu’elle voulait… pas moi…. Et elle me l’a fait payer toute sa vie, elle continue encore.
Un jour, il y a longtemps, j’étais seul avec mon père que j’adorais et qui me le rendait bien :
« Papa, je peux te demander une chose ? »
« Oui, laquelle ? »
« Si je te mets dans un lit, avec un homme hyper viril, vrai mec… tu bandes ? »
« Non, bien sur que non… c’est pas mon truc »
« Alors tu vois Papa, si tu me mets dans un lit avec un idéal féminin pour toi, je bande pas…. Pourtant Papa, je regarde fortement Paupol de le faire, mais il m’obéit pas »
Il a compris, avec du mal, tellement son éducation était forte, et hélas, il n’est plus là.
Mesdames, Messieurs…. Je vous demande juste un instant de vous mettre à la place de ce père, mon père, empreint d’une forte culture catholique, d’origine italienne, tiraillé entre son amour paternel et les convictions qu’on lui avait inculquées.
Il n’a pas pu se libérer de ces attaches, surtout aux côtés de ma mère… si inqualifiables, et c’est seulement sur son lit de mort qu’il m’a demandé pardon.

Ne laissez jamais aller les choses jusque-là…Pensez qu’une vraie mère, dans ses tripes, va voir son fils en prison, même si il est un assassin…
Un homo n’est pas un assassin… Alors ne permettez jamais qu’il s’autodétruise, quel que soit son âge, comme je suis en train de le faire, en espérant que la fin arrive vite, très vite, le poison est distillé dans mes veines depuis si longtemps…
Si vous êtes parvenus jusque-là, alors, merci de m’avoir lu jusqu’au bout et n’oubliez pas le titre…

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