Amour En Musique 3
Tout près de moi
La jeune femme rousse bellotte continua de braquer ses yeux dans les miens. Sa détermination était inébranlable. Puis, elle reprit la parole, sans me laisser le temps de me remettre de l «uppercut» quelle venait de menvoyer:
Écoute, jai une amie ici, à Montpellier. Elle a un mec. Elle ma proposée de la retrouver chez elle. Ça fait un bail que lon ne sest pas vues toutes les deux. Elle a sous-entendu quon samuserait bien. Oh
Je ne sais même pas encore pourquoi jentre dans les détails
Benoit
Comment te dire
Jaimerais que tu viennes avec moi. Non
Ne dis rien! Connaissant les trois autres et ton roadie, je pense quils sont partis pour un after-show de folie avec alcool(s) et groupies. Allez, sil te plaît
Tu ne vas pas du tout tennuyer. Je ten donne ma parole. Tu ne connais pas mon amie Sarah! Tu ne sais pas à quel point on rit et on samuse quand elle est dans les parages.
Vade retro, Satanas, et un deuxième «uppercut» pour moi en lespace en une poignée de minutes! Cette Laura navait donc pas froid aux yeux. La question était, pour moi, de savoir si javais envie de laccompagner-comme un cavalier de soirée en quelque sorte-à ces retrouvailles entre amies. Ah
Elle navait pas froid aux yeux, et
Ça me plaisait. Elle titillait mon attention et ma curiosité, et
Jaimais ça à vrai dire. Je navais pas lhabitude quune femme vienne ainsi au devant de moi. La dernière, cétait
Stéphanie?
Que devais-je répondre ? Quelle était la bonne réponse?
Mes yeux devaient ressembler à deux soucoupes. Ils étaient grands ouverts. Jamais, au grand jamais, je ne m'attendais à ça. D'habitude, c'est l'un des trois autres que l'on invite de la sorte, pas l'ennuyeux et prévisible Benoit.
Les pensées et les mots se bousculaient dans ma tête sans qu'aucune parole cohérente n'émerge. Sa poitrine en avant et dirigée vers moi, Laura n'attendait qu'une réponse de ma part.
Une jolie fille était là, tout près de moi, POUR MOI, et je restais tout simplement là, empoté, déconcerté. Une fois de plus, ce fut elle qui prit la parole pour nous deux:
Oh, s'il te plaît
Je t'en supplie
Dis quelque chose! Je ne sais pas. N'importe quoi. Tu me rends nerveuse à force, et c'est pas du tout dans mes habitudes. Benoit! Je t'en supplie, bon sang! Dis quelque chose!
Je.. Je
Je
Je sais pas quoi te dire, Laura. Je m'y attendais carrément pas. Tu me prends de court. Je veux dire
Je suis touché. Il faut que tu le saches. Mais, j'ai grave pas l'habitude qu'une fille recherche ma compagnie, ma conversation. Et encore moins qu'elle veuille faire des projets avec moi. D'habitude, elles font la queue et se crêpent le chignon pour savoir laquelle d'entre elles va avoir les faveurs du batteur ou du chanteur. Qui s'intéressait à un tripoteur de claviers taiseux et au combien ennuyeux? Je veux dire
Tu es mignonne et je suis sûr que tu es intelligente et que tu as du charme. Que peux-tu me trouver d'intéressant? Je ne suis pas en train de te dire non, Laura. Mais
C'est juste que j'ai pas du tout l'habitude
Chut
Chut
Ne dis rien
Je te rappelle que je viens de faire des pieds et des mains avec ton roadie pour avoir accès à votre loge. Je suis là pour TOI. Si je me foutais de toi, je ne serai tout simplement pas là! C'est logique, tu ne crois pas? Quant à ma proposition, ne t'inquiètes pas! Je te rappelle qu'on ne serait pas seuls. Sarah et Romain m'attendent. Ils ne savent pas que je ne vais pas venir seule...dans l'hypothèse où tu acceptes de venir avec moi, bien sûr
Elle était en train de mentir, oui, mais pour de bonnes raisons, pour se donner une chance de faire l'amour avec moi, mais ça, je ne le savais pas
Sur ces mots, elle braqua de plus belle ses yeux dans les miens. Au regard s'ajouta le geste: elle posa un doigt sur ma bouche en m'intimant un "Chut
Ne dis rien
" puis posa une main sur mon cou, et approcha ses lèvres des miennes: "Si tu savais comme j'en avais envie
Depuis longtemps
Et là, je te préviens, j'ai envie de t'embrasser encore et encore
" J'aimais la texture de ses lèvres sur les miennes, le son de nos lèvres qui se touchaient, nos salives qui se conjuguaient.
Je me sentais en confiance. Ça ne m'était pas arrivé depuis des lustres. J'avais confiance en elle. Elle ne ressemblait pas aux Marie, Jeanne, Apolline et autres Élodie que j'avais connues par le passé. Laura, ELLE, savait ce qu'elle/qui elle voulait, et j'étais ce qu'elle voulait. Nous cessâmes de nous embrasser. Mais, je vis, en la regardant, que ses yeux brillaient. Elle était belle et elle semblait heureuse. Je la pris par la main et lui chuchotai à l'oreille. Je ne sais trop pourquoi puisque nous étions, à priori, seuls dans la loge.
C'est d'accord, Laura. Je
Je
Je veux bien t'accompagner.
Ses yeux brillaient de plus belle. Nous restâmes encore quelques temps ainsi, main dans la main, yeux dans les yeux, à nous sourire.
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Homme mystérieux
« Je veux bien taccompagner »: pour certaines femmes, cette phrase sonnerait simple, plate, creuse. Pour Laura, ce nétait pas inespéré, mais cétait tout comme. Ce nétait pas une situation de déjà-vu quelle vivait. Cétait une sensation étrange quelle ressentait au niveau de son bas-ventre. Une sensation agréable. Lhomme quelle désirait venait de tomber dans le piège, dans son piège damour et de sexe. Cétait moi dont elle avait envie dans ce lit, et pas un autre.
Jétais loin dêtre le premier homme avec qui elle couchait. Bien quayant porté un appareil dentaire et eu quelques boutons dacné sur son visage pendant ladolescence, Laura avait toujours plu aux garçons. Sa poitrine déjà prometteuse devait y être, peut-être, pour quelque chose.
Les années ont passé. Les amants se sont succédé petit à petit. Et pourtant
Influencés par les films porno et par ces actrices qui avaient lair daccepter nimporte quel mot, nimporte quelle «caresse», nimporte quel position, quand ils avaient la jeune femme rousse dans leur bras et dans le lit, ils pensaient quil leur suffisait de reproduire ce quils avaient maté pour la faire «grimper aux rideaux». Hypnotisés par les «nichons» de la «nana», ils les malaxaient et les trituraient. Ils croyaient ainsi quils la faisaient jouir à coup sûr. Ils posaient leurs mains sur la vulve de la jeune femme, encore en quête de découverte, de désir et de plaisir. Ils croyaient lui donner du plaisir
Ce nétait pas le cas. Loin de là. Elle nétait pas une actrice
Elle est une femme avec ses fantasmes, ses désirs, ses goûts et ses préférences.
Et, sa préférence du moment, cétait cet homme mystérieux que je suis-musicien et mélomane amateur-qui navait aucune idée du charme et de laura quil pouvait dégager. Je navais aucune idée de leffet que je produisais chez la «petite» rousse: elle mouillait de désir, juste pour moi. Je ne savais pas que jétais lobjet de ses fantasmes et de ses quêtes de plaisir(s) en solitaire.
Elle en avait assez de ses solos orgasmiques. Le vibro ou le gode, ça comble mais ça va cinq minutes. Elle voulait que nos instruments saccordent ensemble et composent un duo dun nouveau style, une symphonie inédite ponctuée de soupirs, de râles, de gémissements, de cris. Un hymne au plaisir, au sexe, à lamour libre.
La sophro post-concert mavait fait beaucoup de bien.
Au volant de sa Clio, Laura était une conductrice prudente. Elle aimait écouter de la musique tout en marquant le rythme, en pianotant sur le volant. Elle avait connecté une clé USB. Un morceau démarre. Beats électroniques et synthés mis en avant: Blue Monday de New Order. Laura chantonnait tout en restant concentrée sur sa conduite. Elle nétait plus exactement la femme qui avait flirté avec moi, ni celle qui mavait embrassé.
Moi, javais encore le goût de la cerise et de sa salive en bouche et dans ma tête. Je bandais mais comme ce nétait pas permis. Mon érection faisait des siennes, mes ardeurs étaient loin de sêtre atténuées
Cétait tout le contraire. Une pipe aurait mis délicieusement fin à ce supplice
Jétais sûr quelle nétait pas douée que pour les baisers
Lèvres roses et pleines
Langue joueuse
Si seulement elle navait pas été attendue chez cette amie
Jai trente ans, je navais jamais fait lamour mais cétait la première fois que je rêvais et que javais envie ardemment dune petite gâterie
Allô? Il y a quelquun sur Terre? A quoi penses-tu, Benoit?, demanda Laura.
Nous étions dans le quartier de la Paillade, non loin du mythique stade de foot de la Mosson, antre du Montpellier Hérault Sporting Club. La voix dAloe Blacc répondait aux arpèges de guitare acoustique et aux envolées synthétiques dAvicii sur Wake Me Up.
Qu
Quoi?, je me contentai de répondre, déboussolé, interrompu dans ma rêverie érotique.
-«Je te demande ce à quoi tu peux bien penser. Tu étais ailleurs. Jai remarqué que tu ne me lâchais pas des yeux. Tes yeux étaient braqués sur ma bouche. A quoi penses-tu?
Je
Je
Je
Très bien. Jarrête la voiture. Pas question de redémarrer avant que tu naies dit le pourquoi du comment. Cest toi qui voies.
Je
Je
Je te regarde parce que
parce que tu es juste mignonne. Je
Je te trouve belle. Et je
je repense à notre bisou de toute à lheure. Ce nétait pas juste un baiser pour moi. Laura, ton intérêt pour moi
Ta manière de me parler, dêtre avec moi, ton assurance
Tu
Tu
Tu me plais.
Wouah
! Wouah! Eh bien! Je suis sur le cul. Je veux dire
Toi, tu me plais. Mais que moi je te plaise
Limite, tu men fais mouiller ma culotte!
Voilà, voilà
Mes yeux devaient de nouveau ressembler à deux grosses soucoupes. Si elle disait quelle était sur le cul, quest-ce que je dirais, moi alors?! Sa culotte mouillée??? Oh
Une petite culotte dont je ne connaissais ni la couleur, ni la matière, ni la texture, imprégnée dun liquide damour dont jignorais bien le goût, la consistance et la température
Mais quest-ce que je vois là?, demanda t-elle, en faisant un signe de tête en direction de mon entrejambe.
Qu
Quoi?, je fus juste capable de répondre, pris au dépourvu.
Ta queue. Elle est dure. Je la vois même sans lavoir touchée. Cest moi qui te fais bander, qui texcites? Cest pour moi que tu as du désir?
Maria Magdalena de Sandra résonnait alors dans la voiture. La tension était éprouvante. Intense. A la limite de linconfort. Même si ce nétait bien évidemment pas la première fois que je bandais, jamais, jamais au grand jamais, ma verge navait été autant en grande pompe. Une main se posa sur mon entrejambe bombée et érectile. Malgré le jean slim blanc que je portais, je la sentais, cette main qui me caressait et qui flattait ma virilité.
Mon dieu, Benoit, tu bandes pour moi! Jen mouille ma petite culotte rose en dentelle. Et moi, jai envie de la toucher et de la sucer, ta belle queue. Oh oui
comme jen ai envie
!
Stop Loving You du groupe Toto
Su
Suce-moi, bébé. (Mais quest-ce qui ma pris de lappeler «bébé»?)
Oh mais je vais faire mieux que ça, tu peux me croire, hmmm
Détends-toi, mon beau mystérieux...
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Plaisir
Ô ta bite qui gonfle à mon contact, à mon toucher. Elle me donne leau à la bouche. Je vais la caresser comme elle le mérite. Ensuite? Ensuite, je me lécherai la paume de la main pour que ma poigne soit lubrifiée. Tu vas voir
Mon lubrifiant à moi, cest encore plus aphrodisiaque que du Durex Cosmic Desire. Ta bite frétillera dans ma main, je peux te le jurer. Elle est à moi, ta queue, et je compte bien en profiter
Jouvrirai le bouton de ton pantalon, et jabaisserai la fermeture éclair. Je baisserai ton pantalon, et je te caresserai à travers ton boxer. La paume de ma main sur ta bite
Je te couperai le souffle, tu halèteras. Tu me supplieras de te toucher, encore et encore et encore. Mais je me ferai perverse et je ne te donnerai pas ce que tu veux tout de suite. Non
Jutiliserai ma langue pour taquiner et apprivoiser ce petit Jésus timide, à travers le tissu de ton boxer.
Ma main plongera à lintérieur et teffleurera avant de tempoigner. Les premiers va-et-vient seront lents. Je lubrifierai ma main de plus belle avec ma salive. Je me concentrerai sur ton gland et ton frein. Je texciterai et te donnerai du plaisir. Tu grossiras et tépanouiras dans ma main. Je ne te quitterai pas des yeux. Toi, tu fermeras les yeux. Tu continueras de haleter. Tu te mettras même à gémir. Ce sera seulement le début de nos ébats
Tes petits bruits mexciteront, moi aussi. Le miel secrété en moi, tu le sentiras et le humeras. Un petit arôme de femme en chaleur
Je te prendrai la main, la dirigerai vers mon jean, la plongerai à lintérieur, la plongerai sur et sous ma culotte, contre la délicate dentelle humide, contre mon minou. Je la retirerai et te demanderai de la lécher et de me la faire lécher. Je te demanderai si tu aimes mon goût. Tes petits bruits... tu pourras les incorporer dans lune des futures chansons que tu composeras? Juste pour moi?
Ce sera moi qui imprimerai le rythme. Je te donnerai du plaisir comme je lentendrai. Ce sera moi et moi seule qui te baiserai. Elle est à moi, ta queue
Je baisserai le boxer, et révélerai ta bite au grand jour. Je te saisirai fermement dans ma main, et jaccélérai le tempo. Je passerai une main sous tes couilles et les ferai rouler avec la paume. Tu aimeras
Ce ne sera pas une actrice de X qui te fera perdre pied. Ce sera moi. MOI.
Je me rapprocherai de toi. Tout en te branlant encore et encore dune main, je glisserai mon autre main dans mon jean, dans ma culotte, et je me caresserai tout en te caressant. Je gémirai parce que je serai toute excitée. Je ne me contenterai que de quelques petits cercles autour de mon clitoris et sur. Mon bouton magique damour se gonflera de plaisir, et mon vagin mouillera davantage de désir pour toi, pour nous.
Je serai une nouvelle femme. Une femme dévergondée. Je lécherai et mordillerai le lobe de ton oreille. Tu aimeras, et tu me demanderas de continuer. Dune voix que je voudrais la plus sensuelle possible, je te chuchotai des mots, des sons inintelligibles sur mon désir pour toi, le plaisir que jai à te masturber, le plaisir que jaurai à te prendre entre mes lèvres, le plaisir que jaurai à avaler ta jouissance. Elle est à moi, ta queue
Elle est à moi, ta queue
Vois comme elle me plaît
Vois le plaisir que je prends à te branler
Elle est à moi, ta queue
Je me caresse parce que te branler et te donner du plaisir me rend folle de désir, liquide, chaude. Bientôt mes lèvres intimes souvriront au contact de mes doigts. Je pourrais jouir rien quen me touchant, mais je veux attendre
Je veux tattendre. Je veux que ce soit toi qui me fasses jouir.
Elle est grosse, ta queue
Elle est à moi
Une petite goutte damour sest formée sur le gland. Oh! Tu me désires! Je ne peux plus attendre
Laisse-moi te goûter
Elle est grosse, ta queue
Elle est à moi
Une petite goutte sest formée sur le gland. Elle brille. Ton gland est un diamant. Oh! Tu me désires! Je ne peux plus attendre
Laisse-moi te goûter
Laisse-toi faire
Détends-toi
Abandonne-toi
Tu
es
à
moi.
Cette petite goutte, je vais la goûter du bout de la langue, et comme ça, je saurai et te dirai le goût que tu as. Toi, tu auras les yeux à moitié fermés. Tu pencheras la tête en arrière. Moi, mes yeux brilleront. Ils seront braqués sur toi. Je veillerai à capter et à immortaliser leffet que je te fais et le plaisir que je te procure. Tu
es
à
moi.
Je saurai ce que tu veux, et tu tattendras à ce que je te le fasse. Moi, je serai perverse. Jaime tailler une pipe à un mec qui me plais, tu sais. Je sais comment lexciter et lui donner du plaisir. Ce plaisir, tu ne loublieras jamais et aucune autre fille ne saura te le procurer mieux que moi, ça je le sais. Tu
es
à
moi.
De la pointe de ma langue, je titillerai ton gland. Ma petite langue, aucun mec ne peut y résister. Oublie les films X que tu regardes car me doute que tu en mates de temps à autre et ces actrices, moi je suis réelle, en chair et en os, avec toi, dans lhabitacle de ma Clio, près de toi. Te satisfaire est ma priorité. Tu
es
à
moi.
De la langue à la bouche, il ny a quun pas. Ma calanque rose et cerise, mes lèvres, je te promets quil ny a pas meilleur sextoy. Tu me sentiras autour de ton gland. Tu gémiras, tu soupireras. Je gémirai, je soupirerai. Si tu savais le nombre de fois où je me suis faite jouir en rêvant de te pomper
Tu es ma sucette préférée, Benoit. Elle est à moi, ta queue
Tu
es
à
moi.
Laisse-toi au gré du courant porter dans le lit du torrent. Tu ne seras pas insensible
Tu fermeras les yeux
Ta tête se penchera en arrière, et tu te cambreras. Jentendrai tes chants damour: pourras-tu les incorporer dans lune des futures chansons que tu composeras? Juste pour moi? Je sucerai goulûment ma sucette préférée: celle au goût Benoit
Et toi, tu
es
à
moi.
Tu mexcites
Tu me plais
Tu verras le plaisir que jaurai à te tailler cette pipe
Tu
es
à
moi. Oh! Je me sentirai couler, entre mes jambes. Tu voudras encore me toucher un peu plus tard? Tu voudras me rendre au centuple le plaisir que je taurai donné? Ma petite chatte nattend que toi. Elle est à toi, ma belle petite chatte humide et appétissante
Tu voudras bien me lécher jusquà me faire jouir comme je nai jamais perdu la tête? Je suis à toi
Et, tu
es
à
moi.
Je voudrai que tu ouvres les yeux et que tu me regardes tengloutir. Ma calanque rose autour de ton diamant perlé
Hmmm
Attention! Jen aurai loin den avoir fini avec toi. Pour mieux te prendre dans ma bouche, jutiliserai une main pour saisir la base de ta verge. De temps à autre, il pourra marriver de flatter tes couilles. Jenvisage même plus
Mais, je ne sais pas encore
Tu
es
à
moi.
Après quelle ait tournoyé sur ton gland-là où vous, les mecs, vous pliez et rompez à notre contact-juserai et rai de la pointe et du plat de ma langue sur ta longue queue. Il ny a pas meilleur lubrifiant que ma salive. Ce sera très agréable, tu verras. Par moments, mes yeux seront mi-clos. Par moments, jémettrai des petits bruits. Je taccompagnerai dans le plaisir et jespérerai stimuler tes ardeurs. Jaurai léché ta bite en long, en large, en travers. Je ferai une pause le temps dun instant, le temps de lécher tes lèvres, de tembrasser, de fricoter avec ta langue, parce que jaurai envie de te faire découvrir le goût que tu as. Tu
es
à
moi.
Ah mais en fait tu es un petit cochon
Je savais que tu étais loin dêtre lisse. Tu nes pas un ange. Tu nes pas innocent. Je savais que tu cachais des choses, que tu étais mystérieux. Tu aimes quune femme te suce? Cétait ça que tu as essayé de refouler? Et si jétais la première tout simplement? Oh! Jen mouillerai encore et encore ma culotte. Je serai honorée dêtre ELLE, cette femme qui te fera découvrir cette belle chose quest le sexe. Tu nes pas au bout de tes découvertes. Tu
es
à
moi.
Abandonne-toi, Benoit. Fais le vide dans ta tête. Ne pense à rien, sauf à ma bouche qui te prend tout entier, sauf à ma langue qui donne des petits coups sur ton gland. Gémis! Râle! Grogne! Lâche-toi
Sois aussi crû que moi. Agrippe-toi à moi
Empoigne mes cheveux roux
Je sais quils te plaisent. Je sais que je te plais. Aide-moi à imprimer un rythme bien à nous. Hmmm
Jaime sentir ta bite dans ma bouche. Jaimerais la sentir plus profondément, dans ma gorge. Elle est à moi, ta queue
Tu
es
à
moi.
Quand je prends le sexe dun homme dans ma bouche, je me sens...je suis
toute puissante. Cest moi qui te donnerai du plaisir. Cest moi qui te ferai perdre pied
Je serai en train de te sucer
Le plaisir semparera de toi. Je mattacherai à ce que ce soit le cas, petit à petit. Jaimerai te sentir grossir et tépanouir dans mon antre buccale. Et pourtant
Je suis toute liquide. Chaude. Pantelante. En chaleur. Je ne voudrai pas que tu jouisses si vite. Ne jouis pas! Je suis loin dêtre remplie. Noublie pas quelle est à moi, ta queue. Tu
es
à
moi. Ce ne sera que le début de nos amours
Moi, je viendrai de te donner un aperçu de ce que peut être le plaisir. La jouissance? Ce sera pour plus tard. Je
veux
être
à
toi. Sil te plaît, chéri. Je
veux
être
à
toi. Ne jouis pas! Remplis-moi! Donne-moi ce plaisir dont je rêve depuis tout ce temps! Je
veux
être
à
toi.
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Sarah
Il faisait nuit noire. La rue de Saragosse était éclairée par un long boulevard de réverbères bien alignés les uns par rapport aux autres. Ce fut dans cette rue que nous nous garâmes. Nous étions arrivés à destination, là où habitait Sarah, lamie de Laura.
Du quartier de la Paillade, où «ma petite» rousse sétait arrêtée pour me branler et pour me sucer, jusquà cette rue, nous avions écouté une compilation des plus belles chansons du Top50, que Laura avait sur clé USB. Comme un peu plus tôt dans la soirée, Laura était restée prudente au volant. Mais alors quest-ce quelle a une belle voix! Je demanderais bien à mes trois acolytes quelle rejoigne notre groupe comme choriste
Que ce fut sur Je marche seul de Jean-Jacques Goldman ou sur Plus que tout au monde de Pascal Obispo, jai aimé ce grain de voix qui lui est propre. Javais particulièrement apprécié son interprétation du Sucré salé de Zazie. Jaime cette voix, SA voix. Cette voix déformée par le désir et le plaisir pendant quelle me baisait, un peu plus tôt.
Elle navait fait que me branler et me faire une pipe mais je sentais encore sa poigne autour de mon érection, ses lèvres et sa langue qui se délectaient de mon désir pour elle. Perverse, elle avait refusé daller jusquau bout. Ce nétait que partie remise
Elle nen avait fait quà sa tête, et
jaimais ça. «Ne jouis pas! Remplis-moi! Je
veux
être
à
toi.»: jentendais encore ces mots dans ma tête alors que nous nétions plus quà quelques encablures de notre destination.
Laura avait plus quéveillé le goût du plaisir en moi. Impossible de faire marche arrière. Cétait comme ça. Javais fantasmé sur cette première fois, cette première branlette et cette première fellation quune fille me ferait depuis le milieu de mon adolescence et ce moment où ma sexualité avait commencé à pointer le petit bout de son nez
Laura y avait mis du cur et de son désir. Impossible de refouler mes désirs et de faire taire mon jardin secret un jour, une nuit de plus. Je ne voulais plus que lui rendre la monnaie de sa pièce.
Benoit
Nous sommes arrivés. Ça va? Tu es prêt?
Elle me tendit sa main, et madressa lun de ces sourires dont elle avait le secret et qui faisaient fondre à coup sûr. Rue de Saragosse: futur théâtre de nos opérations
Nous ouvrîmes nos portières simultanément. Lair était frais en cette nuit bien que nous fusâmes dans le sud de la France. Nous nous apprêtâmes à sonner à la porte du numéro 79 de la rue de Saragosse.
De la rue de Saragosse à lamie Sarah, il ny avait quun pas. Lamie habitait avec son compagnon dans un quartier pavillonnaire, un peu en retrait du centre-ville de Montpellier. Elle y vivait depuis quelques mois. Elle était en couple avec Romain depuis luniversité. Cétait dailleurs à la faculté de lettres et de sciences humaines de leur ville quils sétaient connus. Il était alors en première année de Master enseignement anglais, alors quelle faisait sa timide apparition sur les bancs de la fac, en première année de Licence sciences du langage. Il avait lintention de passer son MEEF et le CAPES, de devenir professeur danglais. Quant à elle
son avenir était encore bien flou à cette époque-là.
Ils sétaient tous les deux rencontrés un soir dhiver, au cours dune séance du club décriture qui avait été monté cette année-là au sein de leur faculté, par le département de lettres modernes. «Parce que tout commence par un baiser...»: tout avait commencé entre eux par cette séance décriture autour du thème du baiser. Ce soir-là, lécriture candide et la voix fluette de Sarah avaient séduit le futur professeur au plus haut point. Ce mélange de candeur, de gêne, dinnocence mais aussi (à certains égards) daudace
Romain en avait été frappé. Au sortir de la séance, létudiant avait proposé à sa nouvelle «amie» de jouer les prolongations, autour dun verre en toute amitié, en tout bien tout honneur, chez lui
Ils sétaient réveillés le lendemain matin, dans ses draps, lun contre lautre en tenue dEve et dAdam. Ils avaient fait lamour pour la première fois ensemble...passionnément. Elle avait profité de son expérience. Et lui, missionnaire des sentiments et de lamour physique, il sétait dévoué corps et âme à lui donner un aperçu de ce que pouvaient être le désir, le plaisir et lorgasme. La devinant curieuse, il avait été soucieux de son moindre désir et avait veillé à les satisfaire, chacun.
Ça faisait au final des années quils étaient en couple, et tout juste quelques mois quils avaient emménagé dans leur nid damour.
Native de lannée 1989, Sarah était une jeune femme aux cheveux bruns, longs. Elle avait le teint hâlé, méditerranéen. Quand elle parlait, elle avait un accent bien du sud, prononcé mais mélodieux. Comme «ma» Laura, elle avait une bouche pulpeuse. En revanche, sa poitrine était petite mais son 85A ne la faisait pas du tout complexer. Au contraire! Elle les aimait bien, ses deux petits seins mignons. Elle avait de beaux mamelons aux aréoles brunes. A une certaine époque, quand elle était plus jeune, elle sétait faite percer les tétons. Ce nétait plus le cas aujourdhui. Ses yeux étaient marrons et pouvaient se faire coquins et
cochons, dans lintimité de la chambre nuptiale. Elle mesurait un tout petit peu plus dun mètre soixante. Elle avait une taille fine, un corps normal mais harmonieux, des fesses généreuses.
Elle était comme son amie dadolescence Laura à certains égards: elle avait des manières directes et elle navait pas froid aux yeux. Peut-être était-ce ce que Romain avait décelé en elle au moment où ils sétaient rencontrés
Leur amour était resté aussi fort, leur désir mutuel aussi intense, et ils adoraient explorer de nouveaux territoires sensuels et sexuels, même avec les années.
À présent, ils étaient fiancés et cochaient sur le calendrier les jours qui les rapprochaient de la date de leur mariage. Cétait peut-être pour ça que Sarah se réjouissait de la présence de son amie Laura à Montpellier
même si elle-même était en week-end amoureux à Marseille. Si seulement Laura avait pu rester une journée de plus
Tant pis. Ce nétait pas grave. Elle naurait quà lappeler pour lui annoncer
quelle comptait linviter à son mariage.
Sarah et Laura sétaient connues lors de ce fameux été, en colonie de vacances, où Laura avait perdu sa virginité avec Antoine. Sarah, de son côté, était célibataire à ce moment-là. Lamour et les garçons étaient le cadet de ses soucis et elle ne se doutait pas du tout quelle rencontrerait, à luniversité, quelques mois plus tard, LA personne qui bouleverserait son existence à tout jamais.
De deux ans plus jeune que Sarah, Laura était née en 1991. Elle avait fait la rencontre de son aînée, et très vite, le courant était passé entre les deux jeunes femmes. Sarah avait en quelque sorte sa cadette sous son aile. Les années avaient beau se succéder, et de même quentre Sarah et Romain, un lien indéfectible liait la jeune héraultaise et «ma» petite rousse. Il ny avait pas une seule semaine sans quelles passent du temps à se parler au téléphone. Laura était heureuse pour son amie, et maintenant que javais tapé dans lil de Laura et que celle-ci ne cessait jamais de parler de moi à son amie montpelliéraine, Sarah, elle aussi, se réjouissait de la joie de Laura. Elle était donc ravie de lui prêter sa maison le temps dune nuit.
(...)
Pour une raison que jignorais à ce moment-là, Laura ne sonna pas. Elle ne toqua même pas à la porte. Elle se contenta de faire un mouvement sur la clenche de la porte, et celle-ci souvrit.
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